La foresterie sahélienne a pour objectifs essentiels d'assurer l'approvisionnement des populations en bois de chauffage, l'amélioration des écosystèmes de production agricole par le maintien de la fertilité des sols. Elle doit également permettre d 1 accro1tre le potentiel fourrager et l'alimentation humaine. Pour atteindre ces objectifs, la foresterie sahélienne et Nigérienne en particulier à adopter en 50 ans plusieurs démarches.
La présente étude vise à identifier les différents types de sols, les zones climatiques, les classes d’occupation des sols et les aires protégées de la région de Maradi. L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles.
Le schéma est un outil de planification qui vise à gérer et utiliser durablement les ressources forestières de la commune rurale de Torodi. Il s’agit en particulier : D’enrayer l’exploitation minière de ces ressources en ajustant les quantités exploitées aux possibilités forestières et en y favorisant une gestion concertée; de faire en sorte que l’exploitation des produits forestiers devienne un facteur de développement rural et de lutte contre la pauvreté ,de promouvoir une bonne gouvernance des ressources forestières, décentralisée vers les communautés locales. Les enjeux sont d’importance et concernent : Près de 335 000 hectares de formations forestières, soumises à une forte pression de défriche;plus 8 millions de stères de bois sur pied, menacés par la surexploitation agricole, forestière et pastorale, une production annuelle exploitable de 435 000 stères, un chiffre d’affaires de près de 500 millions de FCFA (HT) pour le bois énergie,plus de 50 millions de taxes forestières perçues en 2007;62 marchés ruraux de bois; Et plusieurs milliers d’acteurs concernés : bûcherons, transporteurs, commerçants, cueilleurs de gomme et d’autres produits forestiers non ligneux (PFNL).
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois.