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Bibliothèque numérique DUDDAL
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Désertification
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Guide méthodologique d'animation et de sensibilisation des communautés en Gestion Durable des Terres, Désertification et Changement Climatique
Le présent guide est conçu pour soutenir les animateurs/formateurs de LEAD Tchad afin que ces derniers soient capables à leur tour d’accompagner, à travers l’animation/la sensibilisation, les communautés rurales à prendre conscience des enjeux de gestion des risques climatiques, des ressources naturelles en général et des terres en particulier et à prendre des initiatives conséquentes. Concernant le public cible (communautés rurales), une attention particulière doit être accordée aux femmes qui constituent un groupe d’acteurs clés du fait de leur fort effectif numérique et de leur plus grande implication dans l’exploitation/gestion quotidienne des ressources naturelles. Il s’agit d’un outil pédagogique comportant trois (3) grands modules notamment la Gestion Durable des Terres (GDT), la désertification et le Changement Climatique (CC). Chaque module constitue une unité pédagogique d’apprentissage pour les apprenants et se détermine par un objectif pédagogique précis. En effet, le module est constitué d’un agencement de plusieurs séquences (fiches) dépendantes linéairement les unes des autres. La cohérence de l’enchainement de ces séquences (fiches) permet l’atteinte de l’objectif pédagogique. Chaque séquence (fiche) est structurée en six (6) parties notamment les objectifs spécifiques, le contenu, les méthodes pédagogiques, les moyens pédagogiques, la durée et le suivi/évaluation. -
Savoirs de paysans et lutte contre la désertification : augmenter le potentiel d'un champ cultivé en installant des bandes enherbées
La mise en place de bandes enherbées dans un champ cultivé est une technique essentiellement utilisée pour limiter les dégâts causés par l’eau de pluie sur le sol et les cultures. Elle consiste à planter ou semer, sur une ou plusieurs lignes, sous forme de « bandes », des espèces locales d’herbes. -
Étude du rôle des croûtes microbiotiques dans les sols de deux écosystèmes sahéliens (jachères et brousse tigrée) au Niger : micromorphologie, propriétés physiques et biogéochimiques
Une des caractéristiques du paysage sahélien réside dans la discontinuité de la végétation qu'il porte. Ce partage de la surface du sol est classiquement interprété comme une adaptation du couvert végétal à une exploitation optimale des ressources en eau disponible pour les plantes (Cornet, 1992). Ce caractère est actuellement bien exprimé car les conditions climatiques au Sahel se caractérisent, depuis près de trois décennies, par une aridité climatique persistante marquée (1) par deux périodes de sécheresse particulièrement sévère (1972-1974 ; 1983-1985) et (2) par l'avancée du désert du Sahara. Ainsi l'isohyète 100 mm, qui marque la limite nord du Sahel, s'est déplacée vers le sud de plus de 500 km depuis 1968 (Valentin, 1994). A cette variation se sont ajoutés, durant la même période, l'allongement de la durée de la saison sèche, l'irrégularité des précipitations et l'augmentation de la fréquence des précipitations de forte intensité et des vents violents. -
L'action humanitaire dans les urgences liées à la sécheresse
Dans de nombreuses régions du monde, la sécheresse extrême est un phénomène récurrent. Au Sahel, dans la Corne d’Afrique et ailleurs, il est possible que les sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes et intenses.1 La Corne d’Afrique a connu des sécheresses en divers endroits dans huit des dix dernières années, qui ont touché 67 millions de personnes (ECB/ACAPS, 2011)2. Ces sécheresses surviennent souvent dans des contextes où les conflits, les prix élevés des denrées alimentaires, et les restrictions qui pèsent sur les stratégies de subsistance traditionnelles ont déjà appauvri de vastes couches de la population. Dès lors, la sécheresse peut déclencher – voire considérablement intensifier – des catastrophes humaines à grande échelle. -
Rapport de base sur les priorités et les objectifs nationaux en matière de changements climatiques et sur les initiatives de développement des capacités concernées
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l’accroissement des températures moyennes mondiales de l’atmosphère et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace, et l’élévation du niveau moyen mondial de la mer. Cela est dû principalement à l’augmentation dans l’atmosphère des concentrations des gaz à effet de serre dues aux activités humaines : les augmentations du dioxyde de carbone sont principalement dues à l’utilisation des combustibles fossiles et au changement d’utilisation des terres, tandis que ceux du méthane et du protoxyde d’azote sont principalement dus à l’agriculture. -
Désertification au Sahel : historique et perspectives
Le Sahel, au cours de ces dernières décennies, a connu deux crises majeures de sécheresse presque contiguës. Actuellement, et depuis la fin des années 1980, la tendance pluviométrique montre, dans certaines zones, un retour vers les normes antérieures aux années 1970. Cependant, cette amélioration des totaux pluviométriques annuels semble être partiellement le fait d’une intensité des pluies plus importante, alors que la longueur de la saison des pluies n’évolue pas par rapport aux décennies de sécheresse. Par ailleurs, depuis la moitié du 20e siècle, la population sahélienne a plus que triplé et les prévisions pour 2050 avancent un facteur de croissance de l’ordre de 10. Les taux de croissance urbaine sont encore plus impressionnants et entraînent chaque jour d’importants bouleversements environnementaux. Une telle pression anthropique engendre un déboisement incontrôlé pour satisfaire les besoins en énergie des populations, la demande en bois d’œuvre et l’expansion agricole. En outre, le cheptel toujours plus nombreux et devant se satisfaire de parcours continuellement réduits engendre un surpâturage. Le tout provoque donc une dégradation de la couverture végétale du sol, une diminution globale des rendements des cultures, mais également une forte réduction de la biodiversité. L’article fait le point sur la controverse actuelle qui entoure les processus de désertification en Afrique de l’Ouest avant de conclure que, si les crises de sécheresse des années 1970 et 1980 ont été catastrophiques pour les populations du Sahel, les pressions anthropiques croissantes futures vont engendrer une désertification grandissante dans la bordure sud du Sahara, et ce sans compter les scenarii climatiques assez alarmants. -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Ses conséquences : la désertification du Sahel, un processus toujours en cours
Au Sahel, les pratiques extensives se sont donc développées avec l’augmentation de la population et de ses besoins prélevés dans le milieu naturel ; faisant ainsi reculer le Sahel de 250 Km vers le sud durant le XX° siècle ! Car ce n’est pas le Sahara qui avance, mais les zones jusque-là non désertiques qui reculent, laissant la place au désert. -
Histoire d’une désertification : la désertification du Sahel, un processus commencé il y a 25.000 ans au cœur du Sahara
Le nom Sahel nous vient de l’arabe. Il signifie : « frontière ou lisière ; une zone semi-désertique de transition au sud du Sahara, entre le désert saharien et le domaine tropical humide, sur 6.000 Km, de l’Atlantique à la Mer Rouge ». Le terme désigne aussi les territoires bordant le nord du Sahara ; on parle alors de Sahel septentrional. Pour parler du Sahel, il faut d’abord parler de ses origines : le Sahara, le plus vaste désert chaud au monde (9.000.000 km²) qui fut une région naturelle verdoyante avant que les hommes n’y connaissent leur développement, il y a environ 25.000 ans !