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Conseil agricole paysan
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Rapport de mission Appui-conseil agricole paysans (ACAP)
Cette note est basée sur les présentations et explications données par les producteurs et productrices rencontrées à Dindi. Les entretiens sur le fonctionnement du CEP et des ACAP se sont déroulés en présence de plus de 100 personnes (hommes et femmes) et une vingtaine de personnes ont fait la visite du CEP pluvial sur le terrain (photo ci-dessus). Les commentaires du RECA et de la CRA sont spécifiés à chaque fois. L’intérêt de toutes ces personnes du village pour le CEP et les GACAP est manifeste. Pour eux, ces activités sont importantes. Ils attendent d’ailleurs la phase alphabétisation qui doit suivre. -
Gonar gwadi
Le champ école paysan (CEP) constitue un groupe de 20 à 25 apprenants et apprenantes, volontaires et disponibles, se réunissant une fois par semaine tout au long d’une campagne hivernale pour suivre une formation de culture d’une parcelle. L’objectif est d’observer toutes les interactions autour de là d’expérimenter des solutions face aux problèmes de production, en vue de choisir l’itinéraire technique le plus prometteur et de conduire une culture saine. Le CEP facilite ainsi l’apprentissage et l’intégration raisonnée de nouvelles techniques de production agricole, tout en tenant compte à la fois des capacités des producteurs et productrices et des ressources accessibles liées à l’écosystème. -
Champ école paysan
Le champ école paysan (CEP) constitue un groupe de 20 à 25 apprenants et apprenantes, volontaires et disponibles, se réunissant une fois par semaine tout au long d’une campagne hivernale pour suivre une formation de culture d’une parcelle. L’objectif est d’observer toutes les interactions autour de là d’expérimenter des solutions face aux problèmes de production, en vue de choisir l’itinéraire technique le plus prometteur et de conduire une culture saine. Le CEP facilite ainsi l’apprentissage et l’intégration raisonnée de nouvelles techniques de production agricole, tout en tenant compte à la fois des capacités des producteurs et productrices et des ressources accessibles liées à l’écosystème. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Cette note donne un aperçu de cette diversité et précise les conditions qui permettent aux OP de contribuer à la mise en œuvre de SCR accessibles et durables à l’intention des petits exploitants. -
Comment utiliser la démarche champ-école pour accompagner les transitions agroécologiques des agricultures familiales des pays du Sud?
Un CE est constitué d’un groupe d’agriculteurs et d’agricultrices de la même localité animé par un·e facilitateur·rice (technicien·ne ou paysan·ne animateur·rice) et qui cultivent ensemble une parcelle d’expérimentation et d’observation (voir figure 2). La définition d’une thématique (problème à résoudre sur une ou plusieurs cultures ciblées) amène le groupe à mettre en place des essais sur la parcelle CE. Sur la durée d’un cycle productif2 (de cultures, d’élevage…), le groupe et le facilitateur·rice se réunissent à intervalles réguliers pour réaliser les opérations nécessaires (entretien des cultures, soins des animaux, taille des arbres par exemple), faire des observations de l’agroécosystème et discuter des conduites à tenir pour les différentes parcelles d’essai. -
Capitalisation champs école paysans : action collective, auto-organisation et rôle des organisations paysannes dans la mise à échelle et l'institutionnalisation des champs écoles paysans
Depuis plus d’une décennie, l’approche de conseil agricole reconnue sous l’appellation Champ École Paysan (CEP) est adoptée dans la grande majorité des projets de développement agricole financés par le FIDA en Afrique subsaharienne. Ce travail de capitalisation s’appuie sur l’expérience de projets financés par le FIDA et par la FAO dans six pays : Burkina Faso, Burundi, Guinée, Madagascar, Mali et Niger. Elle exploite également les résultats d’une étude similaire conduite sur les CEP-élevage au Malawi, Rwanda et Zanzibar. À travers cet exercice nous avons cherché à comprendre dans quelle mesure l’approche CEP avait permis l’émergence de processus collectifs, organisationnels et d’autonomisation des paysans en réponse aux problèmes qui se posaient à eux. Cette capitalisation a également contribué à mieux appréhender le rôle et l’importance des organisations de producteurs (OP) et de leurs faîtières dans ces processus et la place qu’elles pouvaient prendre pour assurer mise à échelle et durabilité des actions dans un contexte d’institutionnalisation de l’approche. Nous avons classé les CEP des projets en fonction du niveau de participation des producteurs et de l’étendue des thèmes abordés. Certains projets analysés utilisent l’approche à travers des CEP « simplifiés » qui visent le transfert de technologies pour augmenter les rendements des cultures prioritaires prédéfinies lors de la conception des projets. -
Le conseil agricole a-t-il encore un sens aujourd'hui?
En Afrique, depuis les années 1960, différentes appellations ont été utilisées pour parler du conseil agricole au sens large. Elles témoignent d’une évolution des démarches, depuis un encadrement prescriptif à des démarches plus participatives et co-construites avec les bénéficiaires. Généralement, à l’échelle d’un pays, ces formes de conseil co-existent dans le temps. -
Le travail des conseillers agricoles entre prescription technique et mobilisation politique (1950-1990)
À partir de l’analyse socio-historique du travail des conseillers agricoles, cet article interroge la conduite de la politique de modernisation menée après la Seconde Guerre mondiale. Les conseillers y jouent un rôle déterminant en prescrivant de nouvelles méthodes de production et en favorisant la mobilisation collective des agriculteurs. Ils s’appuient sur des savoirs techniques ainsi que sur leur connaissance pratique du milieu agricole et, surtout, ils déploient des trésors d’ingéniosité pour démontrer leur dévouement à leurs interlocuteurs, sans sortir des cadres fixés par leurs employeurs. Ces capacités d’adaptation, constitutives de leur métier, sont d’abord fortement valorisées puis, à partir des années 1970, critiquées pour leur non-conformité avec les nouveaux impératifs de bureaucratisation, de spécialisation et de marchandisation du conseil agricole. -
Appui conseil agricole paysan (ACAP)
L’appui-conseil agricole paysan est l’un des outils de vulgarisation agricole participative mis en œuvre par le PPILDA. En particulier, il s’agit de l’outil destiné à assurer la pérennité du dispositif de vulgarisation agricole du projet. L’ACAP agit sur plusieurs contraintes qui caractérisent la zone d’intervention du PPILDA : d’un côté des contraintes liées au milieu naturel, comme la pluviométrie aléatoire et la basse fertilité des sols ; de l’autre des contraintes sociodémographiques, dont la principale est la forte pression foncière qui limite l’accès à la terre pour les catégories les plus vulnérables : les femmes et les jeunes.