La synchronisation des chaleurs, technique qui permet de maîtriser et d’harmoniser le cycle sexuel des femelles, a l’avantage d’améliorer le taux de succès de l’IA par la levée des contraintes liées à la détection des chaleurs et aux moyens de déplacement. En effet, la détection des chaleurs ne s’impose plus chez la vache synchronisée où l’insémination se fait à une date prédéterminée. En plus, si la synchronisation porte sur un groupe de vaches, le temps de travail s’en trouve du même coup réduit parce que toutes seront inséminées le même jour et au même lieu. Cette fiche technique a pour objet d’aider à la vulgarisation des méthodes de synchronisation des chaleurs et d’IA bovine. Mais, auparavant, quelques rappels sur l’activité sexuelle de la vache sont nécessaires.
L’alimentation constitue l’un des principaux facteurs de réussite dans une entreprise d’élevage.
En effet, même quand l’éleveur dispose de races à hautes performances de production et que
les animaux sont en bonne santé, il ne peut obtenir de rendements maximum (lait ou viande) que si
les bêtes sont bien nourries. Dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, avec la saison sèche
très longue, l’alimentation des animaux est difficile : les pâturages qui sont la base de la ration
alimentaire sont trop pauvres et trop peu riches pour couvrir les besoins de production (qualitatifs
et quantitatifs) des animaux. Seule la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel de fourrages
en abondance et de bonne qualité. Ces fourrages sont soit naturels, soit cultivés.