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Bibliothèque numérique DUDDAL
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TCHOKANAKA Aimée
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Les pré-visites des CRA dans le cadre du crédit agricole avec subvention FISAN
La facilité 1 du FISAN (soutien au crédit agricole) : C’est un financement qui met en place une subvention pour accompagner un crédit, on parle de subvention adossée au crédit. -
Note sur la démarche de mise en place des sites de formation professionnelle des Jeunes Agriculteurs/trices
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi s’est engagée dans la formation des jeunes agriculteurs/trices lors de la campagne saison froide 2019-2020 au niveau de cinq sites : Safo, Soumarana, Keguel, Saoulaoua et Tibiri. Avec l’appui du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), la CRA et ses partenaires ont mis en place un dispositif de Formation Professionnelle en Agriculture destinée à former les jeunes agriculteurs (trices) sur les bonnes pratiques agricoles et de gestion. Au total 100 jeunes sont formés pendant la campagne maraîchère froide (Octobre 2019-Février 2020) au niveau de 5 sites de production à raison de 20 jeunes/sites. Cette formation est assurée par des opérateurs FCMN Niya et GSC Alhéri. Au terme de cette formation, les jeunes, qui le désirent et qui remplissent les conditions, seront accompagnés pendant leur phase d’installation pour accéder à des financements au niveau des institutions financières. -
Note sur la visite des parcs d’élevage « Garké » de la ville de Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont effectué les 25 et 26 juillet 2018, la visite de 5 Garké dans la commune urbaine de Zinder (carte ci-dessous) afin de comprendre leur mode de fonctionnement et d’évaluer leur disponible en lait cru en vue d’une mise en relation avec la laiterie Darido qui va démarrer ses activités. Les Garké, ou parcs, sont des espaces mis à la disposition des associations d’éleveurs des quartiers de Zinder par la mairie pour y abriter les bovins des riverains notamment les vaches laitières. Les animaux sont surveillés, conduits aux pâturages et traits par quelques éleveurs couramment appelés « Makiyayi ». Les Makiyayi sont rémunérés selon des modalités bien définies avec les propriétaires d’animaux du parc. La mairie, quant à elle, ne perçoit aucune taxe au niveau des Garké. -
Note sur les expériences d’irrigation solaire pour le maraichage dans les villages de Soumarana et Adraoua (commune de Safo)
Le solaire est perçu comme une technologie verte valorisant l’énergie renouvelable qu’est le soleil et permettant des économies sur les charges courantes d’achat de carburant ou d’électricité. Selon les données des maraichers suivis en conseil de gestion par la CRA de Maradi en 2018 à Soumarana, l’achat de carburant pour l’irrigation représente 45% des charges de production sur la carotte et 22% sur l’oignon. Cela justifie bien pourquoi, les investissements pouvant permettre une irrigation solaire pour le maraichage (panneaux solaires et pompes immergées) sont de plus en plus demandés par les producteurs de Maradi pouvant bénéficier d’un crédit agricole avec subvention. -
Note sur le financement des clôtures par le crédit agricole dans la région de Maradi
L’une des rubriques récurrentes dans les devis/facture proforma des producteurs de Maradi, demandeurs de crédit agricole avec subvention, est la clôture de leurs sites productifs. Dans le contexte de Maradi, cette clôture peut se justifier. Les producteurs associent généralement l’arboriculture fruitière à la production maraîchère et, puisque les cas de vols sont fréquents, la clôture est perçue comme un moyen de réduire les vols. La clôture permet aussi de matérialiser clairement les limites d’une parcelle. -
Fiche technico-économique pour la culture pure de l’arachide
En quelques mots : L’arachide appelée en haoussa Guiada ou Gougia est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production sont les départements de Mirriah, Kantché et Magaria. Elle est cultivée sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, niébé) dans la logique de garantir des récoltes minimums pour les producteurs. La présente fiche technico-économique porte sur la culture de l’arachide en culture pure. En quelques chiffres : Selon les résultats de la campagne agricole 2015 du MAG/EL, la production d’arachide de la région de Zinder est estimée à plus de 120.000 tonnes avec un rendement de l’ordre de 670 kg à l’hectare. L’arachide produite est commercialisée vers le Nigeria mais aussi, transformée par les groupements de femmes en huile, tourteaux et pâte. Une femme transformatrice peut transformer jusqu’à 300 kg d’arachide par mois (données du conseil de gestion aux transformatrices d’arachide 2016 - 2017 de la CRA de Zinder). -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon feuilles
L’oignon-feuilles, encore appelé en haoussa Albassa mai gangné ou shafa, est une des principales cultures irriguées de la région de Zinder. Les principales zones de production sont les départements de Mirriah, Damagaram Takaya, Kantché, Magaria, Doungass et Gouré. L’oignon-feuilles a un cycle de 90 à 110 jours du repiquage à la récolte. Les surfaces cultivées sont disparates et varient souvent de 0,1 à 1 ha. En moyenne, pour 0,5 ha, une production de 9 tonnes permet de dégager des revenus de 1.700.000 F.CFA pour 250.000 FCFA de charges et donc une marge brute d’environ 1.450.000 F.CFA et un ratio produits/charges supérieur à 6. -
Fiche technico-économique pour la culture de la courge Bagobira
La courge, Kabewa en Houassa, est une culture que l’on retrouve sur tous les sites de production maraîchère de la région de Zinder, particulièrement dans les départements de Mirriah (sites de Falki et Mirriah), DamagaramTakaya (site de Guidimouni), Kantché (sites de Doungou et Massassaka Haousa), Magaria (site de Bandé), Doungass (sites de Wacha, Kakibaré et Gayi), Gouré (site de Gassafa) et à Zinder (site de Tiss). Les parcelles exploitées varient de 250 m2 à 2 500 m2. En moyenne, pour 2 500 m2, un cycle de production de la courge dure 90 jours et donne un rendement de 24 Kwarya (12 tonnes) avec des récoltes pouvant s’échelonner sur 6 mois. Elle permet de dégager une marge brute de 1.668.500 F.CFA pour 131.500 F.CFA de charges. -
Note visite des sites maraichers de Tiss et Midick
La CRA a initié le lundi 22 janvier 2017 une sortie sur les sites maraichers de Tiss et de Midick en périphérie de Zinder. La Direction Régionale de l’Agriculture et la Fédération de Coopératives Maraichères du Niger (FCMN-Niya) ont été associées à cette visite dont l’objet est d’observer les pratiques de production maraîchère et d’échanger avec les producteurs sur les techniques de production, l’approvisionnement en intrants, l’accès à l’eau, les problèmes phytosanitaires rencontrés et le crédit agricole. -
Fiche technico-économique pour la culture de laitue
La laitue en Houassa Salati, est une culture de courte durée qui se cultive sur tous les sites de production maraîchère de la région de Zinder. Sur les sites de Tiss et Middick en périphérie de la ville de Zinder, la laitue se cultive toute l’année, tandis que sur les autres sites elle reste encore une culture de saison sèche froide. Les superficies exploitées varient de 250 à 2500 m2 en saison sèche froide. -
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
Fiche technico-économique poules pondeuses
La production d’œufs de consommation est une chaîne de valeur en pleine expansion dans la région de Zinder. La production locale est fortement soumise à la concurrence des œufs en provenance du Nigeria même si le marché pour la vente d’œufs de qualité saine existe. Les aviculteurs sont exposés aux risques sanitaires très élevés pouvant décimer en quelques jours leurs élevages. Un bon choix des poussins d’un jour, couplé à une bonne prophylaxie et à une couverture rigoureuse des besoins alimentaires des pondeuses, permet de garantir de bons revenus. En moyenne, pour 1000 pondeuses, avec un taux de mortalité de 10%, et un taux de ponte de 75%, on peut obtenir sur 18 mois de ponte un revenu de 16.000.000 F.CFA auquel il faut ajouter le revenu des poules réformées qui est de 1.600.000 F.CFA, soit un revenu total de 17.600.000 F.CFA. Les charges d’élevage des 1000 pondeuses pendant 24 mois s’élèvent à environ 13.600.000 FCFA. On obtient ainsi une marge brute de 4.000.000 FCFA et un ratio produits/charges de 1,3.