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TARCHIANI Vieri
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Les systèmes de production agro-sylvo-pastoraux du Niger : description et analyse
Le Niger est un Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde. Son économie est principalement de subsistance et est basée sur le secteur primaire. Malgré les contraintes climatiques et l’homogénéité relative des agroécosystèmes, dans les dernières années des nombreuses filières se sont développés dans le monde rural. Ceci montre des progrès remarquables vers la diversification des productions. Ce troisième volume de l’étude sur les systèmes de production rurale du Niger est centré sur l’analyse des systèmes existantes et de leurs potentialités de développement. Les systèmes ont été analysés sous différents points de vue, agronomique, économique, environnemental, géographique afin de fournir un cadre le plus complet possible sur leurs caractéristiques et perspectives. -
Les inondations au Niger 1998-2020
Au Niger, l'augmentation des inondations a été démontrée à l'échelle du pays par Fiorillo et al. (2018) analysant les données officielles collectées par le gouvernement sur les dommages de 1998 à 2017. Concernant les impacts régionaux et sous-régionaux des inondations, les zones Sud-Ouest du pays se sont révélées être les plus exposées aux risques d'inondation. Au cours des 20 dernières années, la littérature scientifique s'est principalement concentrée sur les changements de l'ampleur des inondations du fleuve Niger en essayant de comprendre à la fois les changements en cours dans les caractéristiques hydrologiques et les principaux facteurs déclenchant l'augmentation des inondations dans la région. Cependant, Tiepolo et al. (2016; 2018) ont démontré que le fleuve Niger n'est que une des causes du risque d'inondation, et que la plupart des évènements ne sont pas liés à une dynamique fluviale. -
SLAPIS : Système d'Alerte Précoce contre les Inondations de la Sirba
SLAPIS est un système intégré qui a l’objectif de promouvoir des changements décisionnels et comportementaux de l’attitude réactive à celle proactive à plusieurs niveaux, de la communauté à l’administration, pour la réduction du risque d’inondation dans les Communes de la Sirba (principal affluent du Fleuve Niger et cause des principales inondations dans la région). -
Plan villageois de réduction du risque d’inondation et de sécheresse dans la commune d’Ouro Gueladjo au Niger
Le Niger se trouve actuellement dans une situation de forte vulnérabilité face aux changements et aux risques climatiques. En effet, l’environnement peu favorable qui le caractérise a imposé aux communautés de développer des systèmes de production agricole capables de minimiser les risques conséquents aux aléas climatiques. Les paysans ont accumulé un capital important de connaissances et de stratégies d’adaptation et de gestion des risques pour assurer leur subsistance. Cependant, la plupart de ces stratégies d’adaptation, face au présent changement climatique (CC) et aux impacts conséquents, n’est pas tout à fait adéquate et expose les paysans à des choix qui peuvent impliquer des risques accrus (World Bank 2008). En plus, le CC est en train d’affecter le cycle de l’eau et le processus des crues tant en multipliant les crues soudaines que, dans certaines régions, les crues fluviales (IPCC 2012). -
PAIS-Plan d'Adaptation aux Inondations et à la Sécheresse Villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye, Niger
Le Diagnostic des risques d’inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gothèye (Braccio et al. 2015) a identifié l’inondation pluviale comme risque principal à Garbey Kourou et le risque sécheresse en premier place à Tallé étant le risque débordement de la rivière est moins important. Bien que les récepteurs exposés soient bien plus importants en zone de débordement de la rivière Sirba, l’haute probabilité d’une pluie intense en 2015 amène en première place le risque inondation pluviale à Garbey Kourou. L’étendue des cultures exposées à la sécheresse et le 13% de probabilité d’avoir une séquence sèche en 2015 amène en la deuxième place le risque sécheresse (en première place à Tallé). Enfin la moyenne probabilité (2%) d’avoir un débordement catastrophique en 2015 place ce risque en dernière place. -
Diagnostic des risques d'inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gotheye, Niger
Le diagnostic des risque inondation et sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye (Niger) succédant à l’analyse du risque à l’échelle communale conduite par le Projet Anadia-Niger dans la région Tillabéri. Un diagnostic similaire à été développée pour quatre villages de la commune d’Ouro Gueladjio et pour celle de Imanan. Le diagnostic a été développé par une équipe mixte italo-nigérienne composé par fonctionnaires de la commune de Gothèye, de la DMN, chercheurs de l’Ibimet-CNR et du DIST-Politecnico et Université de Turin avec la participation des agriculteurs des deux villages. Garbey Kourou et Tallé sont deux gros villages de la commune (4.600 et 2.600 habitants en 2012) étalées sur la rive gauche de la rivière Sirba prés de sa confluence avec le fleuve Niger. Les deux villages sont ainsi exposés au débordement de la rivière, à inondation pluviale et à sécheresse. -
Schéma de développement et d'aménagement du département de Keïta : Bilan diagnostic
Keita est un des 8 départements composant la Région de Tahoua. En 2001 il comptait 218 337 habitants dispersés en quatre communes sur une superficie totale de plus de 4 962 km2. Département enclavé, soit par rapport au chef lieu régional, soit par rapport à la RN 1, Keita souffre de cette condition surtout pour déboucher ses productions de rente, notamment l’oignon et la tomate. Par rapport aux autres départements de la région, Keita se caractérise par le relief accidenté, qui rend les 38 % du territoire tout à fait inapte à l’utilisation agro-sylvo-pastorale. Les aléas de faible ou irrégulière des précipitations jettent plusieurs villages du Département en condition de déficit céréalier. A ce propos la distribution des pluies est très importante. Souvent les « évènements intenses », qui apportent en moyenne 57% de l’eau, sont concentrés dans une période trop brève pour le développement optimal des cultures. Dans ce cadre l’exode marque sensiblement Keita, en particulier lors de la sécheresse du 1984, et continue aujourd’hui, à caractériser le Département comme une des zones à plus faible croissance démographique du Niger. -
Filières oignon en Afrique de l'Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise
Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, a` partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur.