L'objectif de l'étude est donc de donner des directives claires et systématiques pour l'évaluation effective de tous les effets sur l'environnement pouvant résulter des projets financés par le PAC et les mesures d'atténuation. Cette étude qui vise à présenter un ensemble de micros projets est soumise à une évaluation environnementale stratégique (EES). Elle est faite selon la procédure nationale, mais complétée par la procédure édictée par la Banque Mondiale dans la Directive Opérationnelle 4.01.
Le Niger dispose d'un potentiel hydraulique considérable mais difficilement mobilisable et se trouve confronté à d'importants problèmes de gestion de la maintenance des ouvrages mis en place. Il en résulte que ses besoins (domestiques, agricoles et industriels) sont loin d’être avec comme corollaire une dégradation accélérée de son capital productif. Les ressources en eau sont constituées des eaux météoriques et des eaux superficielles et souterraines.
Les ressources en eau, en raison de leurs dimension sociales, économiques et environnementale, constituent un élément essentiel à la vie. Avec l'augmentation des consommations et des pollutions d'une part, et la persistance des sécheresses d'autre part,les eaux douces risqueraient toutefois de devenir le facteur limitant du développement économique et sociale des prochaines décennies. C'est en raison de tout ces enjeux, qui caractérisent la problématique de l'eau, que le gouvernement nigérien a ressenti la nécessité de se doter d'un instrument de planification de l'utilisation des Ressources en Eau du Niger.
Le projet pilote de promotion de l'irrigation privée PPIP(I), démarré au Niger en 1996, terminera en décentre 2001. Sur la base de ce projet pilote, le projet de promotion de l'irrigation privée PIP(II) est actuellement en cours de formulation. Dans une large mesure, les composantes du PIP(II) partagent le mène contenu que le projet pilote. Elles incluent des activités i) de renforcement des capacités des institutions œuvrant au développement de l'irrigation prives, ii) de développement et promotion de technologies manuelles d'irrigation de faible coût pour des parcelles de 0.5 ha, iii) de développement et de promotion de l'irrigation mécanisée pour des parcelles de plus de 0.5 ha, iv) de microfinance destiné au développement de l'irrigation privée et v) de gestion et protection de l'environnement.