L’augmentation des surfaces irriguées au Niger a connu plusieurs phases caractérisées par différents modes d’extension allant des aménagements hydroagricoles à la petite irrigation privée. Ainsi que son titre l’indique, ce rapport présente des éléments pour un bilan qui reste à établir plus précisément. Ce rapport se fonde sur un important travail, entrepris par le CEIPI, de collecte et d’analyse de l’information relative au développement de l’irrigation au Niger. Cette information est dispersée, souvent difficilement accessible et parcellaire. Ce premier rapport rédigé par Alizée Ehrnrooth avec la collaboration de Joanne Cochand et Awal Baoussouna a le mérite de mettre en lumière les zones d’ombre et d’identifier les domaines pour lesquels un complément d’information est nécessaire pour produire un bilan précis des efforts menés dans le pays jusqu’à présent.
Sur la base des expériences acquises par les organisations paysannes partenaires du PADIP, cet article présente les différents instruments et/ou stratégies d’intervention mises en oeuvre en matière d’appui au développement de la petite irrigation familiale au Niger. Il vise ainsi à établir un état des lieux des actions réalisées en mettant en évidence les contraintes qui continuent à peser fortement sur les petits producteurs et qui limitent considérablement leurs capacités à mettre en valeur les ressources en eau existantes et à tirer pleinement avantage des cultures de contre-saison.
En novembre 2003, l’Etat nigérien adopte une Stratégie de Développement Rural. Par l’intérêt accordé à une démarche participative, et ce tant dans la conception, la mise en œuvre que dans la suivi-évaluation de cette politique publique, le gouvernement en place affirme une volonté de rupture avec les politiques agricoles précédentes, jugées peu participatives et responsables en partie des faibles performances du secteur rural. Cette volonté d’impliquer les acteurs ruraux est en fait un élément récurrent du discours tenu par les responsables politiques depuis l’indépendance. En ce début de 21ème siècle, pour divers raisons (renforcement du processus de décentralisation, adoption de la Déclaration de Paris, etc.), le contexte semble d’avantage favorable à l’établissement d’un partenariat entre les pouvoirs publics et les acteurs de la société civile. Dans cette perspective, ce travail de recherche s’interroge sur la participation des organisations paysannes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre de cette politique.
Cette fiche présente une liste triée par thème de la Base de données documents PADIP. Elle dresse la liste des Documents disponibles en version électronique.
Ce document démontre le degré d’implication des OP dans l’élaboration de la SDR et de leur participation à sa mise en œuvre ?
L' étude vise à identifier les divers obstacles qui subsistent quant à la participation effective des OP au processus de définition et de mise en oeuvre des politiques de développement rural