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Mutations foncières et recomposition spatiale dans la commune urbaine de Dogondoucthi
Cet article examine les différentes transformations foncières et la recomposition spatiale qu’elles impliquent dans le contrôle de l’espace dans la commune urbaine de Dogondoutchi. Dans cette commune, le foncier connaît des mutations surtout autour du centre urbain où l’interaction entre la ville et le milieu rural est très sensible et introduit des changements concrets. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Pression foncière et les nouvelles normes d’accès à la terre dans la commune urbaine de Konni : Enjeux et perspectives
Cette étude tente de ressortir les différentes formes de la pression foncière sur les espaces agricoles à travers la dégradation du potentiel productif liée aux conditions climatiques défavorables et à la forte pression démographique. L’ensemble, de ces éléments ont entrainé une augmentation de la pression sur le foncier. La méthodologie développée dans le cadre de ce travail s’ordonne autour de la recherche documentaire et les travaux de terrain. L’analyse de la problématique foncière dans la commune de Konni a permis de ressortir un certain nombre des facteurs déterminants qui explique la vulnérabilité des activités agricoles dans les AHA de Konni. Face à cela, les parcelles agricoles sont menacées par, l’augmentation de la population agricole, le morcellement et la vente des terres, l’ensablement des retenus d’eau et la dégradation des infrastructures d’irrigation. En plus, l’extension urbaine amenuise les superficies destinées à l’agriculture, conduisant à une baisse de la production dont les conséquences sont l’appauvrissement des ménages et le risque de famine. -
Usages de l'eau à Gaya (Niger) : entre fortes potentialités et contraintes majeures
Le département de Gaya, cadre de notre étude, est situé au sud-ouest de la république du Niger. Il dispose d‘un important potentiel hydrique composé des eaux de surface (une centaine de mares permanentes, le fleuve Niger sur 106 km) et de sept aquifères superposés comprenant des nappes de subsurface (affleurantes par endroit) et des nappes artésiennes. L’étude sur les usages de l’eau à Gaya a été menée à travers plusieurs axes centrés sur l’estimation et la répartition spatiale des ressources en eau, le cadre juridique et institutionnel régulant leur mise en valeur, les différents secteurs d’utilisation de l’eau ainsi que les contraintes affectant cette utilisation. L’usage de la cartographie à travers les SIG dans le traitement et l’analyse des données, couplée à notre expérience d’une dizaine d’année de travaux dans la région, a permis de dresser des synthèses richement illustrées permettant de mieux comprendre tous les enjeux liés à la problématique des usages de l’eau dans cette partie du Niger. Contrairement à la vision que l’on a traditionnellement du Sahel où le manque d’eau constitue une des contraintes majeures au développement, ici des conditions locales particulières contredisent ce cliché et transposent le débat sur un autre plan. Il s’agit de la maîtrise de l’eau au niveau local à travers l’élaboration d’une politique appropriée qui tienne compte non seulement des spécificités locales de la ressource, mais aussi des différents types d’usages. La politique de l’eau au Niger, définie selon le Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, à travers la mise en place d’un important arsenal juridique et institutionnel, a eu le mérite de tracer un canevas sur la question, mais a montré ses limites au niveau pratique après dix ans d’essai. En effet au niveau de Gaya, ni l’Etat ni les partenaires au développement (bailleurs de fonds extérieurs) n’ont tenu compte des caractéristiques locales de la ressource ou du contexte socioéconomique particulier de la région. Ce qui a entraîné la réalisation d’infrastructures inadaptées aux réalités hydrogéologiques locales ainsi que des choix inappropriés au niveau de certains aménagements. -
La résilience des ménages face aux changements climatiques dans la région de Maradi au Niger : le cas de la Régénération Naturelle Assistée.
Face à une dégradation de l’environnement et à l’accroissement des chocs conjoncturels et structurels dans la région de Maradi, la population de la zone a développé des stratégies afin de lutter contre les risques de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et la pauvreté. En effet, les nombreuses crises climatiques et alimentaires ont induit le développement de stratégies extrêmes de la population telles que la coupe abusive du couvert ligneux. Or, ces coupes ont fragilisé un environnement sahélien aux ressources souvent limitées. Toutefois, de nombreuses mesures ont été mises en place afin d’accroitre la résilience environnementale des populations. En effet, depuis 1980, le Fond International de Développement Agricole (FIDA) a introduit la Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans la zone de Maradi. Celle-ci est une méthode d’agroforesterie participative valorisant les rejets d’arbustes ligneux endogènes permettant une reconstitution du couvert ligneux des parcelles agricoles. La RNA a induit depuis 30 ans un effet inverse permettant d’améliorer l’environnement, le couvert ligneux (fertilité des sols, protection contre le vent, ombrage) mais aussi les revenus et conditions de vie des ménages. -
Projets et programmes de développement de l’irrigation au Niger (1960-2010) : Eléments pour un bilan
L’augmentation des surfaces irriguées au Niger a connu plusieurs phases caractérisées par différents modes d’extension allant des aménagements hydroagricoles à la petite irrigation privée. Ainsi que son titre l’indique, ce rapport présente des éléments pour un bilan qui reste à établir plus précisément. Ce rapport se fonde sur un important travail, entrepris par le CEIPI, de collecte et d’analyse de l’information relative au développement de l’irrigation au Niger. Cette information est dispersée, souvent difficilement accessible et parcellaire. Ce premier rapport rédigé par Alizée Ehrnrooth avec la collaboration de Joanne Cochand et Awal Baoussouna a le mérite de mettre en lumière les zones d’ombre et d’identifier les domaines pour lesquels un complément d’information est nécessaire pour produire un bilan précis des efforts menés dans le pays jusqu’à présent.