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Bibliothèque numérique DUDDAL
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CHEGOU Maman
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Renouvellement arboricole et régénération des palmeraies dans la région d’Agadez
Dans le bassin de production de Timia, la production d’agrumes connaît une progression ces dernières années, si on tient compte des quantités commercialisées qui passent de 253 tonnes en 2013 à 551 tonnes en 2018). Cela liée surtout à la progression des superficies emblavées. Cela est lié à la rentabilité de cette culture malgré certaines insuffisances en techniques de production. Les conditions d’une amélioration de la production et de la rentabilité existent vue l’engagement des producteurs et les disponibilités en terres, en eau et en technologies nouvelles. Cependant, le souci principal des producteurs demeure : comment mieux vendre les agrumes aujourd’hui et demain? Dans les nouvelles zones de production, à savoir Tabelot, Dabaga, Tchirozérine et Ingall (Carte 1), la production est embryonnaire, compte tenu du niveau technique faible des producteurs et de l’insuffisance de l’eau d’irrigation durant une partie de l’année. Dans la Commune Urbaine d’Agadez, un type nouveau de producteurs a fait son apparition, notamment des fonctionnaires et des commerçants, avec des superficies assez importantes et une ambition pour faire une production améliorée et variée. -
Étude du marché des produits maraichers du Niger
L'étude du marché des produits maraichers du Niger a pour objet d'analyser le potentiel organisationnel de la Fédération des Coopératives maraichères du Niger (FCMN) et de ses coopératives membres et les mécanismes de commercialisation des produits maraichers afin d'améliorer les circuits d'écoulement sur les marchés locaux et étranger. -
Rapport Provisoire / Aspects agro-économiques pour l'élaboration d'un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar
Ce rapport a été élaboré dans le cadre d'une consultation visant à élaborer un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar -
Analyse et élaboration des plans d'action devant permettre la sauvegarde et la restauration des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar (région d'Agadez)
Les palmeraies d’Ingall et du Kawar, situées dans la région d’Agadez, ont pendant longtemps servi de pivot à l’économie des phoeniciculteurs. Cependant, depuis quelques décennies, la palmeraie d’Ingall est en régression suite à la rareté de l’eau d’irrigation et au manque de maîtrise de certaines techniques culturales. Tandis qu’au Kawar, les rendements sont de plus en plus faibles et la production est de basse qualité liée aux attaques généralisées des acariens et à l’absence d’irrigation. La conséquence de tout cela est que les palmeraies ne jouent plus le rôle important d’antan. Pour relancer l’économie liée à la production de dattes dans les palmeraies, il y a des actions à conduire à court termes, notamment la formation en techniques de production, l’accès à l’eau et aux moyens d’irrigation, l’appui à la commercialisation et l’appui à la transformation des dattes. Au-delà de ces actions, il va falloir mettre en place un programme ambitieux de développement des palmeraies et de valorisation des dattes. Un tel programme doit permettre de restructurer le secteur dattier par des actions qui se traduisent en amont par la modification du profil variétal (introduction variétés internationales et autres), la modernisation des techniques de production qui permettra de doubler les rendements et d’améliorer la qualité des dattes. En particulier à Ingall, il est important de pérenniser l’accès des producteurs à la ressource eau, de procéder au remplacement des vieux dattiers et à l’extension des superficies consacrées à la production des dattes et de mettre en place un appui-conseil durable. -
Rapport d’étude sur le développement d’une filière datte au Kawar
Les oasis du Kawar, situées en plein Sahara nigérien, ont pour pivot économique le palmier dattier. Les kawariens disposent d’une grande connaissance du dattier et d‘une diversité variétale importante. Cependant, les rendements sont faibles à moyens et une grande portion des dattes produites est de faible qualité compte tenu de l’attaque des acariens. Ajoutés à ceux-là, le coût du transport et le mauvais conditionnement des dattes récoltées, ont pour conséquence la mévente et réduisent drastiquement les revenus liés à la vente des dattes. Les populations du Kawar sont convaincues que l’irrigation des dattiers et le traitement des dattes en maturation contre les acariens va régler beaucoup de problèmes de la filière datte. Dans un contexte où on veut stabiliser les jeunes du Kawar en mettant fin à l’économie migratoire très lucrative, il faut mettre en place un programme ambitieux de développement des palmeraies et de valorisation des dattes. Un tel programme doit permettre de restructurer le secteur dattier par des actions qui se traduisent en amont par la modification du profil variétal, la correction de la densité de plantation, la modernisation des techniques de production qui permettra de doubler les rendements et d’améliorer la qualité ; et à l’aval à par la valorisation de la datte à travers la transformation, la réorganisation des circuits commerciaux, l’appui à l’entreprenariat agricole et la structuration des acteurs du secteur.