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Bibliothèque numérique DUDDAL
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AMBOUTA Jean-Marie Karimou
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Les cuvettes oasiennes du Manga, Sud-Est Niger : un patrimoine à forte productivité agricole menacé d’ensablement, protégé par la fixation des dunes
L’objectif de cette étude est de montrer l’intérêt des cuvettes oasiennes du Manga et la nécessité de les protège en fixant les dunes qui les entourent. Pour réaliser cette Étude, des données socio-environnementales ont été collectées à travers des enquêtes et l’efficacité de la fixation des dunes dans la protection des cuvettes a été évalué sur des anciens sites fixés et ‡ travers un dispositif expérimental placé sur des dunes vives. Les résultats montrent que les cuvettes oasiennes sont des lieux sacrés (1 %), des points D’eau (5,5 %), des usines d’exploitation de natron (5,2 %) et le sièges de plusieurs autres activités connexes (prélèvement du bois de chauffe et de service, confection des briques, etc.) (7,3 %). -
Potentiel de régénération naturelle de Neocarya macrophylla (Sabine) Prance et de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn dans le sud-ouest du Niger, Afrique de l’Ouest
La présente étude a pour objectif de déterminer le potentiel de régénération naturelle de V itellaria paradoxa et de Neocarya macrophylla , deux espèces oléagineuses des parcs agroforestiers. La population de V. parado xa présente une densité de 7 pieds adultes pour un pied juvénile à l’hectare. L’ensemble des plants juvéniles inventoriés sont situés sous houppiers et dans des touffes des arbres. Le taux de renouvellement observé est de 8,45 %. Les individus adultes représentent 91,54 % de la population et se répartissent exclusivement dans les classes de diamètre supérieures à 40 cm. La population de N. macrophylla a une densité de 25 pieds adultes et 1118 plantules à l’hectare. La majorité des plantules (87 %) sont situées sous les houppiers des arbres. Le taux de renouvellement est de 97,78 %. La population adulte représente 2,22 % de l’ensemble des populations d’arbres. -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Quel avenir pour les cuvettes oasiennes dans le Niger oriental ?
La Région de Zinder, située dans le sud-est du Niger, abrite une population extrêmement pauvre dont les activités sont quasi exclusivement agro-pastorales. La zone d’étude se présente comme un vaste plateau, constellé de dépressions appelées « cuvettes » et utilisées à des fins agricoles et/ou pastorales grâce à la présence, à faible profondeur, d’une nappe phréatique. Sans ces cuvettes, cette zone située en bordure du Sahara serait quasi inhabitée, parcourue seulement par les troupeaux et les populations nomades. Elle est caractérisée par un climat de type sahélien sensu stricto avec une pluviosité annuelle moyenne comprise entre 300 et 400 mm et répartie sur 2 à 3 mois (OZER et al., 2005, 2009). On considère qu’en deçà de 300 mm/an, l’agriculture pluviale devient extrêmement aléatoire voire impossible (OZER, 2000). -
Restauration agronomique des glacis encroutés par la technique Zai+Paillage
Les techniques consistent à la réalisation des étapes suivantes : Épandre de la paille sur le sol encrouté juste après la récolte en raison de 150 à 200 g de tiges/m² soit 1,5 à 2 t/ha; creuser avec des dabas, des poquets de 20-30 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, trois mois avant la saison prochaine, identifier le sens de la plus grande pente. -
Quantification des flux d'érosion éolienne au cours d'une transition champ-jachère au Sahel (Banizoumbou, Niger)
Au Sahel, sous 500 mm de pluie annuelle, l'érosion éolienne constitue un facteur important de la dégradation de l'environnement. Elle cause des pertes en terre et réduit la productivité des sols. Ce travail, conduit dans le Sud-Ouest du Niger, vise à quantifier les flux d'érosion éolienne à l'aide de pièges à sable de type BSNE. L'étude a été menée de 2006 à 2014, sur une parcelle d'abord en culture, puis mise en jachère. Il ressort que les surfaces cultivées sont très sensibles à l'érosion, particulièrement au début de la saison des pluies (mai-juillet), où plus de 90 % des flux sont enregistrés. Une fois la parcelle en jachère, la densification progressive du couvert végétal a provoqué une forte réduction des flux. Par rapport aux résultats obtenus sur le champ en culture, ils ont diminué de 28 % dès la première année de mise en jachère et de 94 % lors de la cinquième année. -
Caractérisation morphologique des cuvettes oasiennes du Centre-Est du Niger
Situées en zone semi-aride à aride du Niger, les cuvettes oasiennes du département de Gouré sont actuellement menacées d'ensablement en raison de la dégradation du couvert végétal et d'un accroissement de l'efficacité érosive des vents. Afin de comprendre les processus d'ensablement autour de ces cuvettes, une caractérisation de leurs formes et orientations a été entreprise. Le coefficient de compacité de GRAVELIUS a permis de mettre en évidence des cuvettes circulaires (8,5 %), ovales (46,8 %), amiboïdes (10,9 %), étirées (17,6 %) et très étirées à tendance amiboïde (16,1 %). Les cuvettes oasiennes de forme circulaire ou ovale renvoient à des drains partiellement comblés par les apports éoliens. Les formes étirées et très étirées sont liées à un morcèlement du réseau hydrographique par des édifices dunaires. Enfin, la mesure de l'orientation a permis d'apprécier la distribution entre quatre secteurs majeurs : E-O (22,8 %), N-S (21,4 %), NE-SO (21,6%) et SE-NO (34,3 %). Les cuvettes orientées E-O et NE-SO sont associées à des dunes longitudinales et celles orientées N-S et SE-NO à des dunes transversales. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé. La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Fonctionnement et gestion des écosystèmes forestiers contractés sahéliens
Les sécheresses des dernières décennies au Sahel ont mis cruellement en évidence le décalage entre la capacité de production des écosystèmes et les besoins d'une population croissante. Parmi les préoccupations de la communauté internationale, le problème de la déforestation pour la satisfaction des besoins énergétiques, en particulier des centres urbains, a donné lieu à de vastes programmes visant à reboiser, protéger les ressources existantes ou modifier la nature de la demande. C'est avec la volonté de réunir les opérateurs du développement et des chercheurs, des pays du Nord comme des pays du Sahel, que l'Atelier «Fonctionnement et Gestion des Écosystèmes Forestiers Contractés » a été organisé du 20 au 25 novembre 1995 à Niamey. Trois sessions se sont succédé au cours de l'Atelier : la première, concernant les « usages et fonctions des écosystèmes forestiers contractés sahéliens », a rassemblé trois communications, la deuxième a traité du fonctionnement de ces écosystèmes forestiers à partir de la présentation de neuf communications, la troisième session a vu la présentation de neuf communications (dont huit font partie de cet ouvrage) portant sur l'expérience des projets d'aménagement, de gestion et d'exploitation des formations forestières. -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Potentialités agricoles et forestières
L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. Les résultats identifient six classes de sols. Les sols irrigables, constitués par les sols de la vallée de Tarka, du Goulbi N’Kaba et du Goulbi Maradi, représentent 12 % de la superficie totale de la région. L’analyse de l’occupation du sol de la région de Maradi a permis confirmer que les zones irrigables de la région Maradi ont des sols hydromorphes. L’étude a permis de délimiter les aires protégées de la région repartie en forêt classée, en forêt protégée, en réserve de faune et gommerais. Cette étude donne des informations sur la localisation et l’extension des potentialités agricoles et forestières de la région de Maradi. Ces informations peuvent être utilisées pour réaliser un plan d’aménagement et de gestion de chaque zone présentant un potentiel agricole. -
Connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger
Le présent guide porte sur la connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger -
Typologie des cuvettes et bas-fonds et possibilité d’exploitation agricole et de valorisation
Les cuvettes (localement dénommées N’Gors) sont des dépressions interdunaires de section très variée (amiboïde) et dont la forme générale se rapproche de celle d’un tronc de cône renversé. La dénivelée oscille entre 10 et 40 m. Dans la dépression, la végétation et les types de sols s’organisent en auréoles concentriques descendant en pente douce vers le centre avec invariablement l’auréole externe constituée essentiellement de doumiers denses (Hyphaene thebaica) et la plage centrale nue plus ou moins natronnée, parfois occupée par une mare. Dans les cuvettes, la profondeur de la nappe varie généralement de 0 à 5 m et reste toujours inférieure à celle du plateau sableux environnant. Les bas-fonds (localement dénommés Fayas) sont des segments généralement étirés de vallées sèches, à dénivelée n’excédant pas 10 m, à fond plat occupé par une végétation ligneuse dense et variée dominée par Acacia raddiana. La profondeur de la nappe peut atteindre 10 m. -
Analyse des phénomènes climatiques extrêmes dans le sud-est du Niger
Le climat du Département de Gouré et de Mainé Soroa (sud-est du Niger) est de type saharo-sahélien. Les évènements climatiques extrêmes sont des phénomènes météorologiques localisés, à la fois dans l’espace et le temps et qui causent beaucoup de dommages à l’agriculture, à l’élevage et aux ressources naturelles. Afin de qualifier et quantifier régionalement les extrêmes climatiques, l’outil statistique utilisé est la distribution des valeurs extrêmes selon la loi de Gumbel. Ces résultats montrent que l’occurrence des jours et des nuits chauds tend à augmenter et celles des nuits froides à diminuer. -
Caractérisation de la brousse tigrée du Niger occidental
Dans la zone semi-aride, les formations végétales tendent à se contracter chaque fois que des conditions particulières du milieu interviennent pour modifier la circulation et la distribution de l’eau à la surface du sol (dépressions inter dunaires, fonds de vallées sèches, etc.). La brousse tigrée est le faciès le plus caractéristique des formations contractées. Sur les photos aériennes, elle forme des bandes alternativement claires et foncées à l’image du pelage d’un tigre. Au Niger, elle est inféodée aux plateaux gréseux du Continental Terminal, parcourue par les troupeaux pendant l’hivernage, habitat du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest, elle constitue la réserve essentielle de bois de feu et est menacée par : La coupe du bois de feu pour l’approvisionnement des centres urbains ; La recherche de nouvelles terres de culture.