Contenus
Auditoire est exactement
Recommandé pour la formation et le conseil agricole
OU thème principal est exactement
Sécurité alimentaire et nutritionnelle
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Kwari masu cuta ma wake da masu taimaka mishi
Poster sur les ravageurs du niébé. -
Guide pratique sur la culture du niébé pour le Burkina Faso
L’Institut international d'agriculture tropicale IITA est le principal acteur de la recherche en Afrique pour la résolution de la faim et de la pauvreté. Notre recherche pour le développement (R4D) s’intéresse aux besoins de développement des pays tropicaux. Nous travaillons avec nos partenaires pour améliorer la qualité, la productivité des cultures et réduire les risques afin de générer des richesses venant de l’agriculture à la fois pour les consommateurs et les producteurs. L’IITA est une organisation à but non lucratif fondée en 1967, dirigée par un conseil d’administration et financée par plusieurs pays. L'IITA est membre du consortium CGIAR. -
Visite d’une exploitation agricole site Tadis III – région de Tahoua :diversification des cultures et techniques agroécologiques
Cette note est rédigée dans le cadre du projet ACOTAF - Renforcer le conseil agricole pour accompagner les transitions agroécologiques des agricultures familiales en Afrique sub-saharienne. Les différentes publications du projet (à ce jour 5 rapports pays, 5 notes de synthèse pays, un rapport de synthèse transversale, des webinaires et conférences, des articles) sont accessibles sur le site : https://www.inter-reseaux.org/auteur/acotaf/ -
Fiche technique maladie des petits ruminants : clavelée (variole ovine) et variole caprine
La clavelée, appelée zanzana en Haoussa et ziggawan en Zarma, est une maladie virale hautement contagieuse qui touche principalement les petits ruminants. Elle est appelée variole ovine chez les ovins et variole caprine chez les caprins. Au Niger, la maladie est relativement localisée dans les régions de Maradi, Tahoua, Diffa, Zinder et Agadez. Elle est plus mortelle chez les jeunes que chez les adultes. -
Les principaux ravageurs du papayer au Niger
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière dont la culture est en progression régulière au Niger, notamment dans la Région de Niamey et dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri). Les producteurs utilisent de plus en plus les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières. -
Manuel du formateur
La trousse contient plusieurs activités pédagogiques destinées à aider les apprenants à échanger et engager une réflexion sur leurs expériences, de même qu’à acquérir les connaissances, compétences et attitudes proposées dans les différents modules et les thèmes d’apprentissage y relatifs. Le formateur peut choisir les activités pédagogiques les plus appropriées à son public. Les activités ont été conçues de manière à pouvoir être aisément adaptées au contexte local. Vous trouverez également un exemple de programme de formation. Vous aurez ainsi une idée de la manière dont les modules et thèmes d’apprentissage peuvent être structurés dans le cadre d’une formation standard d’une semaine. -
Manuel sur la gestion entrepreneuriale des coopératives
Objectifs pédagogiques du module A la fin du module, l’apprenant sera capable de : - expliquer la mission et les objectifs d’une entreprise coopérative ; - citer les caractéristiques fondamentales d’une entreprise coopérative ; - énumérer et expliquer les valeurs et les principes coopératifs ; - citer les conditions de création et de développement d’une coopérative ; - développer des attitudes favorables à l’évolution de sa coopérative en respectant les principes et valeurs coopératifs. Points clés d’apprentissage - Ce qu’est une coopérative - Mission et objectifs d’une coopérative - Principes et valeurs coopératifs - Conditions indispensables pour aboutir à la réussite d’une coopérative. -
Module 1 : Notions de base sur les coopératives agricoles
Le présent module traite des défis induits dans le cadre de la gestion des coopératives agricoles - par ex. : Comment gérer la dualité ? Comment répondre à l’évolution sur le marché ? Comment diriger et gérer efficacement une coopérative ? Comment répondre aux changements environnementaux et climatiques ? Le module est scindé en quatre sous-sections sur les thèmes suivants : Thème 1 : Notions de base sur les coopératives agricoles Thème 2 : Défis posés aux coopératives Thème 3 : Gouvernance des coopératives Thème 4 : Gestion, formation de capital et finances -
Module 2 : Les services assurés par les coopératives
Ce module intitulé « Les services assurés par les coopératives » présente les décisions stratégiques qu’une coopérative est amenée à prendre au moment d’évaluer les besoins de ses membres, de déterminer les services à fournir et de sélectionner un prestataire à cette fin. Il se referme sur l’évaluation de la satisfaction des membres. Le module est scindé en trois sous-sections sur les thèmes suivants : Thème 1 : Quels sont les besoins des membres ? Thème 2 : Quels services proposer ? Thème 3 : Qui va fournir le service ? -
Module 3 : La fourniture d’intrants agricoles
Le présent module traite des défis induits dans le cadre de l’offre collective en intrants. Assumant le rôle de fournisseur d’intrants, la coopérative doit, par son caractère duel, trouver comment répondre aux besoins des membres tout en faisant fonctionner l’entreprise qu’elle représente. La direction de la coopérative devra ici trouver le juste équilibre entre l’offre en intrants, la rentabilité et les retours, de manière à satisfaire les besoins des membres et contrôler les coûts encourus. Le module est scindé en trois sous-sections sur les thèmes suivants : Thème 1 : Fourniture d’intrants Thème 2 : Entreposage et gestion des stocks Thème 3 : Vendre le service proposé -
Module 4 : Les opérations de marketing des coopératives
Cette nouvelle trousse de formation a pour objectif de permettre aux dirigeants (actuels et futurs) de coopératives agricoles d’identifier et d’affronter les grands défis que doivent relever les coopératives en matière de développement orienté sur le marché. -
Gestion des boutiques d’Intrants Agricoles
Guide d'apprentissage sur les gestion de la boutique d'intrants agricoles. -
Développement des coopératives agricoles : manuel à l'intention des formateurs
Ce manuel s’adresse aux formateurs qui travaillent directement avec les coopératives et leurs membres ou forment d’autres formateurs. Ce n’est pas un document théorique, mais une source d’inspiration et de suggestions pour les animateurs et les personnes ressources, chargés d’aider les coopératives à être plus efficaces et plus efficientes. -
Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO)
Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis est un réseau international d’associations actives au Maghreb et au Sahel pour la sauvegarde des Oasis et pour la promotion du développement durable en milieu oasien. En lien étroit avec les acteurs locaux, il est présent en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, au Tchad et au Niger. -
Dictionnaire électronique des sciences animales (CIRAD)
Cet ouvrage vise à regrouper des informations relativement détaillées sur les sciences animales qui sont dispersées dans de nombreuses sources concernant divers domaines. Ces domaines scientifiques sont divers. Le thème central est celui des animaux, surtout en régions chaudes qui sont plus détaillées, mais tout ce qui les entoure est abordé. Ce nouveau dictionnaire est justifié car il existe des dictionnaires spécialisés pour un ou plusieurs de ces thèmes, mais pas de dictionnaire d'ensemble. Les encyclopédies qui existent ne sont pas spécialisées ou ne couvrent pas l'ensemble du domaine animal. Le Dictionnaire des Sciences Animales n’est ni un simple dictionnaire, ni une encyclopédie proprement dite, mais un dictionnaire semi-encyclopédique regroupant les mots souvent dispersés concernant les diverses sciences pouvant concerner les animaux et leur environnement : zootechnie, pathologie, parasitologie, pharmacie, chirurgie, alimentation, agropastoralisme, biochimie, physiologie, anatomie, reproduction, génétique, zoologie, etc. -
Plateforme PRISME Cirad/ENSV-FVI
Notre plateforme est positionnée au sein de l'UMR ASTRE (Animal, Santé, Territoires, Risques et Ecosystèmes), elle travaille en collaboration étroite avec les autres équipes de cette unité. Ce positionnement lui permet notamment de faire le lien entre l'enseignement académique, les partenaires publics/privés qui interviennent dans les Masters et les cadres scientifiques et enseignants chercheurs du Cirad. Elle apporte également un appui de proximité à d’autres unités de recherche dans le domaine de l'élevage et de la santé vétérinaire pour le montage de leurs actions de formation. Réciproquement, ces unités de recherche participent aux enseignements et aux modules de formation continue. -
L'hémiparasite facultatif rhamphicarpa fistulosa (Hochst.) Benth. : état des lieux dans des sites rizicoles de l'Ouest du Burkina Faso et comportement de quatre (04) variétés de riz
La mauvaise herbe Rhamphicarpa fistu/osa (Hochst.) Benth. est un hémiparasite facultatif dont la présence a été signalée au Burkina Faso depuis 1992. De récents rapports insistent sur l'importance des dégâts du Rhamphicarpafistu/osa sur le riz au Burkina Faso et dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest notamment au Benin où ces dégâts peuvent atteindre 40% à 100% (Ptlug, 2013). Dans l'optique de pouvoir bien suivre l'évolution de la distribution et les densités de populations de Rhamphicarpa fistu/osa depuis la dernière investigation, une prospection suivie d'enquête est faite dans des sites rizicoles de l'Ouest du Burkina Faso. Les sites retenus à cet effet sont ceux de Banfora, de Karfiguéla, de Banzon, de Niéna-Dionkélé et de la Vallée du Kou. L'étude exploratoire a révélé la présence de la mauvaise herbe dans le bas-fond de Banfora et dans les plaines de Karfiguéla et de Niéna Dionkélé. Les densités maximales sur 0,25 m2 sont de 27 pour le site de Niéna-Dionkélé, 16 pour celui de Karfiguéla et 5 pour celui de Banfora. -
Ressources alimentaires et stratégies d’alimentation des petits ruminants en Région Centre-Nord du Burkina Faso
Le but de cette étude était d’apprécier le niveau de disponibilité des ressources alimentaires et d’analyser les stratégies paysannes d’adaptation aux contraintes alimentaires des petits ruminants au Centre-Nord du Burkina Faso. -
Etude de la filière fourrages ligneux dans le district de Bamako
L’étude cherche à comprendre ces impacts, l’exploitation et la vente des espèces fourragères utilisées, les difficultés rencontrées par les acteurs. L’échantillonnage stratifié a été utilisé pour mener les enquêtes. Les résultats ont montré que six espèces sont prélevées comme fourrages ligneux dont les trois premières sont les plus utilisées : Pterocarpus eurinaceus, Pterocarpus lucens, Pterocarpus santalinoïdes, Ficus gnafalocarpa, Khaya senegalensis, Afzelia africana vendues à l’état frais en botte ou en brasée. La filière bien que porteuse est peu organisée et occupe plus les hommes qui en tirent des revenus nets non négligeables avec une moyenne annuelle 677597 ± 498563 et 1 468387 ± 898457 respectivement pour les vendeurs simples et les préleveurs vendeurs. -
Production et valeur alimentaire des résidus de culture de variétés à double objectifs utilisés dans l’alimentation animale dans la région sahélienne du Burkina Faso
La présente étude menée au Sahel du Burkina Faso a eu pour objectif d’évaluer les rendements en fourrages et en grains de deux variétés améliorées: une variété de sorgho (Sariasso 16) et une variété de niébé (KVX 745-11P). Elle détermine également la composition chimique et la valeur alimentaire des fourrages de ces deux variétés améliorées. Pour la production du sorgho et du niébé, une étude a été entreprise en milieu paysan sur des parcelles tests de producteurs pour évaluer les rendements. Des analyses bromatologiques ont été réalisées sur des échantillons de fourrages de chacune de ces variétés. Pour connaître les pratiques d’embouche en milieu paysan, une enquête a été menée auprès de 100 emboucheurs. Afin d’améliorer ces pratiques d’embouche et les rendre plus compétitives, des tests ont été conduits en milieu paysan portant sur l’embouche ovine avec des rations alimentaires à base de résidus de culture. -
La collecte de l'eau : directives pour de bonnes pratiques
A travers l’information de ces professionnels, l’objectif est de stimuler la discussion et une réflexion nouvelle sur l’amélioration de la gestion de l’eau en général, et la collecte de l’eau en particulier, dans l’agriculture pluviale, en particulier dans les zones arides. Le but ultime est de contribuer à sortir de la pauvreté, 80 millions de ruraux d’ici à 2015 : la sécurité en eau est une condition préalable à la sécurité alimentaire de ces personnes. Dans la partie 1, les concepts sous-jacents à la collecte de l’eau sont introduits et une définition de travail est proposée. Cela conduit alors à l’élaboration d’un système harmonisé de classification. Suivent ensuite une évaluation de la pertinence, de l’adoption et de la mise à grande échelle, et les réflexions sur la planification de la collecte de l’eau. Dans la partie 2, sont donnés une vue d’ensemble des quatre groupes de collecte de l’eau (ou « catégories ») et, pour chacun, une sélection des bonnes pratiques sous la forme d’études de cas. Ces études de cas sont présentées selon un format systématique, cohérent et standardisé développé par le Panorama mondial des approches et technologies de conservation (WOCAT). -
Instabilités intra-pluviométriques de la seconde saison des pluies et conséquences en agriculture pluviale dans les plateaux Batéké
La présente étude, vise comme objectif d’apprécier la variabilité pluviométrique de la seconde saison des pluies dans la perspective d’améliorer la production agricole des plateaux Batéké. Il est admis que la mauvaise répartition spatio-temporelle des précipitations entraine des perturbations dans l’organisation des activités agricoles. Cette étude pourrait permettre d’aider les paysans dans le choix des variétés à semer, afin de pouvoir minimiser tant soit peu les contraintes climatiques en vigueur dans la zone d’étude. -
La génétique animale
Dans les élevages paysans des pays du Sud notamment, il apparait essentiel que l’amélioration génétique, quand elle est nécessaire, soit progressive et menée à un rythme permettant aux animaux de s’adapter aux conditions de terrain. Par ailleurs, cette amélioration ne doit pas entrainer une dépendance des éleveurs. Pour cette raison, AVSF privilégie l’amélioration génétique interne locale sur ses zones d’intervention. -
Promouvoir l’autonomisation économique des femmes rurales pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition au Niger
Cette fiche de bonne pratique se concentre sur le projet d’accélération des progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales, qui avait le but de garantir les moyens de subsistance et les droits des femmes rurales dans les régions de Dosso et Maradi au Niger. -
Activités génératrices de revenus sensibles au genre au Niger
Ce programme pilote conjoint avait pour objectif de combler les objectifs humanitaires et de développement, en répondant aux besoins alimentaires immédiats tout en améliorant durablement la sécurité alimentaire dans des régions touchées par des crises prolongées et récurrentes, avec une attention particulière portée aux femmes et aux enfants vulnérables. -
Renforcement de capacités en Agriculture Intelligente face au Climat (AIC)
Les changements climatiques compromettent sérieusement la productivité et la durabilité des systèmes de production surtout dans les pays africains au Sud du Sahara. L’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) est une approche fiable qui vise l’amélioration de la productivité, l’adaptation et la réduction des gaz à effet de serre pour une agriculture plus résiliente et durable. Cependant le concept reste peu connu et inexploité par les producteurs et l’ensemble du personnel de conception et d’appui technique au développement rural. -
Implication des éleveurs et pasteurs dans l’élaboration des législations pastorales
Depuis la fin des années 1990, à la faveur des activités de plaidoyer entreprises par la société civile pastorale et ses partenaires, la problématique de la réhabilitation du pastoralisme et celle de l’accès des éleveurs aux ressources naturelles sont inscrites à l’ordre du jour des débats dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont élaboré de nouvelles législations pastorales ayant pour finalité de délimiter, de façon plus précise, les droits de jouissance et d’accès des éleveurs aux ressources naturelles. -
Le purin de papaye en maraichage
Le papayer est un fruit bien connu des habitants du pacifique. Habituellement consommé pour ses feuilles ou ses fruits, il contient une substance (la papaïne) réputée insecicide. -
Les ouvrages promus à AP-Aguié
Le volet technique du projet Assainissement Productif à Aguié (APA) s’appuie sur la construction des ouvrages permettant la collecte des urines et fèces humains. Cette collecte est faite avec des urinoirs et des latrines conçus pour faciliter l’hygiènisation (traitement) de l’urine et fèces. Les ouvrages AP doivent aider à éliminer les pathogènes et garder les fertilisants. Les urinoirs et latrines AP sont ainsi des unités de production des fertilisants tout en protégeant la santé. -
Le bokashi
Le bokashi est une sorte de «compost thermique». Il peut se présenter sous forme «mûre » ou « semi-crue ou crue ». Il constitue un amendement pour les sols. -
Le purin de Tithonia Diversifolia
La Tithonia Diversifolia (aussi appelée tournesol mexicain) est une plante herbacée ou arbustive aux fleurs jaunes, disponible dans de nombreux pays africains. Elle agit comme fertilisant après transformation sous forme de purin. -
Un engrais liquide bio
Cet engrais liquide bio est un fertilisant fabriqué à l’aide de fumier et de végétaux. Sa composition varie selon les endroits. Il s’obtient par décomposition aérobie. L’engrais liquide obtenu peut être utilisé pour les pépinières, les cultures maraîchères et même pour les arbres fruitiers. -
Un biofertilisant à base de Moringa Oleifera
Le biofertilisant à base de Moringa Oleifera favorise la croissance des plants, renforce la résistance des cultures, notamment face aux maladies et aux ravageurs. -
Le bouillon à chaud de cendres
Il s’agit d’un bio insecticide qui permet de lutter contre la chenille légionnaire du maïs et la mouche blanche. -
Le Super Magro liquide
Le Super Magro constitue un bon amendement du sol. -
Le bouillon de chaux soufré
Le bouillon de chaux soufré est aussi appelé « bouillon révolutionnaire » en Amérique du Sud. Il s’agit d’un fongicide (polysulfure de calcium) qui permet de lutter potentiellement contre une cinquantaine de maladies cryptogamiques dues aux champignons. -
Bio-insecticide à base d'ail
Il s’agit d’un bio insecticide à base d’ail, efficace, entre autres, contre les araignées et les mouches blanches. Il traite également les maladies qui frappent les plants de tomates. -
Le manioc au Niger en brèves et photos : sélection de post à partir des pages Facebook RECA-Niger et RECA Phyto
Le manioc est une culture en plein expansion au Niger et les producteurs sont de plus en plus nombreux à en planter dans leurs jardins irrigués, le plus souvent en association. Jusqu’à présent, la maladie la plus courante reste la virose de la mosaïque du manioc présente dans toutes les régions principalement par manque de sélection lors du prélèvement ou de l’achat des boutures (photo 3). -
Extrait aqueux de Tithonia Diversifolia
La Tithonia Diversifolia (aussi appelée tournesol mexicain) est une plante herbacée ou arbustive aux fleurs jaunes, disponible dans de nombreux pays africains. L’extrait aqueux de Tithonia Diversifolia agit comme insecticide et termicide. Il reste actif dans le sol pendant une période assez longue (environ 3 à 4 mois). Il est utilisé pour les cultures de maïs et de riz, dans les plantations d’arbres fruitiers, lesquels résistent ainsi mieux aux attaques des termites. -
Bio-insecticide à base de piment ou de feuilles de tabac
Il s’agit d’un bio insecticide qui permet de lutter, entre autres, contre les termites et les acariens. -
Le purin de feuilles de papayer
Il s’agit d’un bio fongique à base de feuilles de papaye, actif contre les nécroses et les maladies cryptogamiques. -
Biofertilisant organique sous forme liquide et solide
Un sol sain contient de nombreux bons microbes et vers de terre. Les bons microbes rendent le sol meuble, riche, fertile et protègent les plantes des maladies. Les biofertilisants augmentent les bons microbes et les vers de terre dans le sol. -
Le cocktail aqueux d’extraits de plantes
Il s’agit d’un bio insecticide qui permet de lutter contre les acariens et les maladies telluriques. -
Jeunesse et Entrepreneuriat vert en Afrique Francophone : état des lieux, enjeux et perspectives
L’entrepreneuriat vert est en plein essor. Les jeunes entrepreneurs africains sont porteurs d’initiatives originales et intéressantes. Mais celles-ci restent peu connues et ne bénéficient pas souvent d’un accompagnement. Aujourd’hui les gouvernements sont conscients de la nécessité d’apporter un appui à ce secteur en agissant sur le cadre réglementaire, en valorisant le travail réalisé par ces entrepreneurs verts et en incitant les jeunes en général à adopter ce nouveau mode de croissance verte. -
Les biostimulants
Les biostimulants ont la particularité de favoriser la croissance et le développement de la culture, ses racines et l’ensemble de ses parties aériennes (tiges, feuilles, fleurs, fruits …) sans apporter d’éléments nutritifs en quantité significative. -
Note sur le contrat de parcage
Le contrat de parcage/ fumure, appelé en Djaway en zarma, Dabbidji en peulh et saptché matchayi a gona en Haoussa est une pratique très ancestrale qui se fait de manière non formelle, il s’agit d’un échange de biens et services entre les éleveurs et les producteurs agricoles. Les éleveurs cèdent les déjections de leurs animaux aux agriculteurs sur lesquels ils laissent les animaux passés les nuits, en contrepartie les producteurs leurs apporte des vivres pendant la durée de leur séjour dans les champs. C’est une méthode de fertilisation du sol par les déjections des animaux, consistant à garder les animaux la nuit dans un parc mobile que l’on établit successivement sur la parcelle à enfumer. -
Cultivons autrement : exemples locaux de techniques agro-écologiques
Ce livret est l’aboutissement de tous ces échanges. Il a pour vocation d’apporter des outils et méthodes alternatifs pour une agriculture durable et s’adresse à tous les acteurs du secteur agricole, producteurs, conseillers, enseignants, agro-fournisseurs… -
C’est quoi l’Agroécologie ?
Selon le HLPE : un ensemble de pratiques visant à améliorer les agro-écosystèmes en exploitant les processus naturels, en créant des interactions biologiques bénéfiques et des synergies entre leurs composants et en utilisant au mieux les processus écologiques et les services écosystémiques pour l'élaboration et la mise en oeuvre des pratiques. -
Réussir un traitement phytosanitaire
Note sur le traitement phytosanitaire -
La sous-alimentation chez les ruminants : ses effets sur la digestion
La relation négative entre les quantités ingérées et la digestibilité des aliments chez les ruminants est bien connue. Mais elle est loin d’être systématique lorsque les animaux sont sous-alimentés. Des expérimentations récentes ont permis de le montrer, puis d’analyser les facteurs contribuant parfois à des baisses importantes de digestibilité lorsque le niveau d’ingestion est fortement réduit. -
Élevages au pâturage et développement durable des territoires méditerranéens et tropicaux : connaissances récentes sur leurs atouts et faiblesses
Les élevages de ruminants sont d’importants fournisseurs de denrées alimentaires. Ils contribuent de manière quasiment exclusive aux 883 millions de tonnes de lait produit (FAOSTAT, 2019), dont 81 % proviennent des bovins et 15 % des buffles. En revanche, les bovins et les buffles ne fournissent que 22 % des 337 millions de tonnes de viande, les plus forts contributeurs étant la volaille (39 %) et le porc (33 %). -
Importance des ligneux fourragers dans un système agropastoral au Sénégal (Afrique de l’ouest
Au Sahel, l’arbre constitue la principale source de fourrage aérien vert en toute saison. En utilisant des méthodes phytoécologiques et des enquêtes ethnobotaniques, les différentes espèces ligneuses ont été recensées et leur importance auprès des populations résidentes et transhumantes de la communauté rurale de Lour Escale dans la région de Kaffrine a été évaluée. Au total, 51 espèces inégalement réparties dans 22 familles taxonomiques ont été répertoriées. Les Combrétacées sont les plus fréquentes et les plus importantes. Les arbres fourragers représentent près de 53% des espèces et les plus prisés par les populations sont Pterocarpus erinaceus, Adansonia digitata et Sterculia setigera. Certaines espèces (Pterocarpus lucens, Heeria insignis et Accacia senegal) en dépit de l’intérêt porté par la population (fourrage, fertilisation des sols, usage thérapeutique principalement mais aussi source d’énergie domestique et fourniture de bois de service et d’œuvre) n’ont pas été recensées et d’autres (Acacia seyal et Scleropcarya birrea) sont réellement menacées. -
Aliments protéiques dans les systèmes mixtes intégrés polyculture élevage en régions tropicales
Cette synthèse porte principalement sur les ressources végétales produites et potentiellement disponibles dans les Systèmes Mixtes Intégrés Polyculture Élevage (SMIPE), qui permettent une coexistence synergique entre les cultures alimentaires et l’élevage en zone tropicale (Herrero et al., 2010). Notre objectif n’est pas de présenter un panorama exhaustif mais de tenter de dégager des lois générales et des principes d’utilisation pour les familles de ressources les plus utilisées, qui seront illustrées par quelques exemples. Ces ressources ont été choisies car relativement bien documentées et largement utilisées en zone tropicale. -
La proudction de pastèque dans la région de Maradi
Dans la Région de Maradi, la culture de la pastèque (kankana en haoussa) était pratiquée en saison sèche. Compte tenu de sa rentabilité, progressivement, les producteurs ont adapté sa culture à différents types de sols et étendue à toutes les saisons. Ainsi, elle est cultivée en décrue, en saison sèche-froide et en saison des pluies. La pastèque est cultivée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Elle est cultivée à cause de sa rentabilité et sa faible exigence d’entretien. -
Bulletin bimestriel sur la veille informative et d'alerte sur les conditions des ménages pastoraux et agro-pastoraux
Ce bulletin desurveillance de la zone agropastorale des différentes régions du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Togo pour cette période est élaboré principalement par le Réseau Billital Maroobé (RBM). Le RBM a développé dans plusieurs pays du Sahel, en collaboration avec plusieurs partenaires (voir Les logos endernière page),un système de veille pastoral en s’appuyant sur des relais qui collectent et envoient hebdomadairement des données portant sur les mouvements du bétail, les zones de concentration et les flux de transhumance des troupeaux, la disponibilité des ressources pastorales, l’état d’embonpoint et de santé des ruminants, les vols de bétail, les prix et disponibilités des produits du marché etc. -
Adoption et perception des producteurs nigériens face aux changements climatiques et l’utilisation des variétés ameliorées
L’étude a procédé dans un premier temps à l’analyse économétrique en utilisant la méthode probit afin de déterminer les déterminants de l’adoption de ces variétés améliorées. Les résultats révèlent que le revenu du ménage, la taille totale de la ferme, la formation, le suivi, et la sensibilisation aux technologies améliorée, la taille du ménage, l’expérience dans les activités agricoles sont les facteurs très significatifs qui influencent positivement la probabilité d’adoption des variétés améliorées par les producteurs. Et deuxiement à l’utilisation du modèle de score de propension matching (PSM) pour évaluer l’impact de l’adoption sur les revenus des ménages. En effet elle révèle que l’adoption a UN impact positif et significatif sur le bien-être du ménage agricole et le revenu du ménage par habitant. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest : guide destiné aux spécialistes coordinateurs régionaux du Niger et du Burkina Faso
Le présent manuel traite les modules qui adressent les ouvrages conservation et restauration des sols, ou défense et restauration des sols, dans le contexte de la planification de la gestion des ressources naturelles (GRN) autour des villages sahéliens au Niger et au Burkina Faso. -
Fiche pratique Culture de la corète potagère Fakou Malohia
Cette fiche élaborée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey n’est pas simplement une fiche de « recettes » (comment il faut faire). Elle présente les pratiques des producteurs, des connaissances issues de la recherche et des observations de terrains. Elle est destinée aux conseillers agricoles pour leur servir de support afin de leur permettre de réfléchir avec les producteurs sur la conduite de leurs cultures et les améliorations possibles. Elle met également en avant les points à travailler par manque de références. -
Le pastoralisme en Afrique : un mode d'existence en péril?
Quel est le devenir des systèmes pastoraux et agropastoraux en Afrique dans le contexte des mutations rapides et majeures que connaît la région depuis deux à trois décennies et qu’elle connaîtra dans les vingt cinq prochaines années ? Pour un certain nombre d’experts, leur avenir est en question, en raison des obstacles de nature diverse qui pèsent sur leur pérennité. Mais, pour d’autres, des solutions existent. Elles se situent toutes sur le terrain politique : reconnaissance des droits, rétablissement des dialogues inter-communautaires, apprentissage de la gestion partagée des communs ruraux. -
Stabilité au Sahel: comment accompagner une parole citoyenne des sociétés pastorales?
Aujourd’hui, riche des 5 années d’expérience passées en appui aux organisations de pasteurs, CARE Danemark et CARE International au Niger et ses partenaires ont souhaité à travers un document de capitalisation tenter de répondre à 5 grandes questions d’apprentissage dont pourraient s’inspirer les partenaires techniques et financiers, les Organisations de la Société Civile et les services des Etats souhaitant s’engager à leur tour dans la même voie ; 5 études de cas pour comprendre comment surmonter les difficultés inhérentes aux communautés mobiles et au changement de paradigme nécessaire à la prise en compte de leur mode de vie ; 5 exemples pour rassurer sur la faisabilité d’un programme d’appui à la société civile des pasteurs et convaincre de la légitimité, de la gouvernance et de l’efficacité de leurs organisations qui se battent au quotidien pour défendre pacifiquement les droits des pasteurs : 1. Comment ancrer un partenariat avec les organisations de pasteurs dans une stratégie durable? 2. Comment renforcer la gouvernance des organisations de pasteurs? 3. Comment donner une identité thématique à un partenariat basé sur le renforcement des capacités de plaidoyer des pasteurs? 4. Comment faire valoir du local à l’international les droits des pasteurs ? 5. Comment faciliter la collaboration entre les acteurs du secteur privé et les pasteurs? -
Foncier et aménagement des espaces pastoraux en Afrique subsaharienne
Dans les zones sahéliennes, l’élevage occupe la première place des productions agricoles, devant des cultures arables très exposées aux aléas. Par leur adaptabilité aux incertitudes, les sociétés pastorales apparaissent certes vulnérables, mais également résilientes. Souvent peu soutenues par les politiques publiques, les pasteurs ont su sans cesse moderniser leurs systèmes de mobilité, s’adaptant aux contraintes nouvelles rencontrées et intégrant de nombreuses innovations. -
Burkina Faso : Intégrer les prédictions locales et scientifiques des pluie
Cette étude de cas décrit comment les agriculteurs du Burkina Faso prédisent la saison hivernale et examine comment leurs prédictions se rattachent à celles scientifiques. Ces dernières années, la science météorologique a fait d’énorme progrès en matière de prévision climatique. Le fait de savoir que les températures à la surface de la mer (TSM) influencent le mouvement atmosphérique global permet aux scientifiques de formuler des prédictions de pluies. -
Démarrage de la saison des pluies au Sahel : variabilité aux échelles hydrologique et agronomique, analysée à partir des données EPSAT-Niger
Le démarrage de la saison des pluies au Sahel, qui est d’une importance critique pour la culture du mil, est étudié à partir d’un réseau dense de 30 pluviographes installés depuis 12 ans, couvrant une zone de 16 000 km2 dans la région de Niamey (Niger, 13,5° N). Trois critères sont utilisés pour définir le démarrage de la saison des pluies, l’un est spatial (« climatique »), les deux autres sont ponctuels (« hydrologique » et « agronomique »). Le démarrage climatique est lié à l’observation du premier système convectif de mésoéchelle organisé. Le critère hydrologique prend en compte la première pluie générant du ruissellement. Le critère agronomique s’assure que le démarrage n’est pas suivi d’épisodes secs de plus de 7 jours. -
Que faire quand les champs sont défrichés au delà de la limite nord des cultures?
Au Niger, depuis 1961, une loi détermine la limite nord des cultures. Au delà, de cette limite, il est formellement interdit d'ouvrir des champs de cultures. -
Que faire pour éviter les dégâts sur les cultures de saison sèche (cas des pastèques, calebasses, manioc....) ?
A la fin de la saison des pluies, des cultures de saison sèche (principalement des calebasses, pastèques, manioc...) poursuivent leur cycle sur les espaces abandonnés après les cultures pluviales. -
Les dégâts champêtres : comment éviter des abus dans leur gestion?
Les dégâts champêtres sont à la base de conflits souvent dramatiques (mort d'hommes, coups et blessures et pertes de biens) entre les agriculteurs et les éleveurs. Les causes sont : - l'occupation et l'ensemencement des parcours (couloirs de passage, aires de replis...) - le tarissement précoce des mares des zones pastorales; - la descente précoce des éleveurs dans les zones des cultures; - l'ouverture volontaire par certains agriculteurs de leurs champs à la pâture de leurs propres animaux avant même la libération des champs; - la conduite des animaux par des enfants n'ayant pas l'age requis pour le faire. -
Que faire quand les brulis sont effectués trop tôt dans l'année?
Le brulis est une technique qui permet de bruler les résidus végétaux à la surface du sol, de le nettoyer et d'en améliorer la fertilité. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest
L’objectif de cette publication est de rendre compte des trajectoires contrastées des politiques de sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest. La sécurisation du « foncier pastoral » relève d’enjeux spécifiques que le Comité technique « Foncier & développement » a souhaité approfondir en s’appuyant sur une analyse comparative de trajectoires contrastées des processus législatifs engagés dans différents pays. Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité de différents travaux du Comité sur les effets des politiques de formalisation des droits, l’analyse des trajectoires des politiques foncières et la manière de promouvoir des approches par les communs, pour ne citer que les principaux. -
Que faire à la suite des dégâts causés sur les résidus de culture stockés?
La dynamique et la force des systèmes de productions ruraux fondés sur la pratique d'élevage et de l'agriculture résident dans Ieur fort degré de complémentarité. Ceux-ci se traduisent à travers un certain nombre de pratiques et mécanismes bien régulés et connus de tous. Pour l'agriculteur, en plus du fait qu'ils protègent le sol, les résidus des cultures, attiraient les animaux qui fertilisent les champs. Pour l'éleveur, les résidus de récoltes constituent un apport fourrager important. Cet échange est à la base des contrats de fumure. -
Que faire lorsque la paille des espaces pastoraux est ramassée et stockée?
Autrefois, le ramassage de paille se faisait juste pour des animaux d'embouche ou les animaux malades et incapables d'aller en pâture. Aujourd'hui le phénomène a pris de l'ampleur. La paille coupée à l'état vert ou sec est ramassée est commercialisé partout au Niger voire exporter vers les pays limitrophes. -
Comment accéder au fourrage aérien?
Le fourrage aérien est un complément nutritif de grande valeur pour l'alimentation des animaux. Dans certaines localités, à certaines périodes de l'année, il est le seul pâturage disponible. Les petits ruminants n’accèdent pas facilement à cette ressources, les éleveurs font recours à l'ébranchage sans autorisation préalable du service compétent. -
Formation des jeunes agriculteurs et agricultrices : Exemple du site de Yawaré
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Niamey a recensé 74 sites de maraichage dans la Région de Niamey, regroupant plusieurs milliers de producteurs pour lesquels le maraichage est une activité permanente ou temporaire. Un certain nombre de ces producteurs ont accès à des formations mais ce sont principalement des formations courtes et ponctuelles. -
Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les perimetres rizicoles irrigues de Toula et de Bonfeba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. L’étude s’est déroulée sur deux périmètres rizicoles irrigués au Niger et s’est basée sur des enquêtes auprès d’informateurs clés. -
Gestion de la biodiversité
Etymologiquement, le mot biodiversité est composé du préfixe « Bio » qui signifie la vie et du suffixe « diversité » qui désigne la variété. La biodiversité ou la diversité biologique est donc la variété incroyable des êtres vivants dans la nature et comment ils interagissent les uns avec les autres (Ainsworth et al, 2013). En d’autres termes, la biodiversité est la variabilité des organismes vivants et des complexes écologiques dont ils font partie, y compris la diversité au sein des espèces (diversité génétique), entre espèces (diversité spécifique) et des écosystèmes (diversité des milieux). -
Performances de production laitière des races bovines de l’Afrique de l’Ouest
Le faible niveau de production de lait du bétail et la non maîtrise des facteurs qui agissent généralement sur cette production, sont les principaux goulots d’étranglement pour la sécurité alimentaire dans le domaine du lait et des produits laitiers en Afrique de l’Ouest. Ces facteurs sont d’ordres génétique et non génétique et méritent d’être élucidés dans le cadre de l’amélioration de la production du lait des vaches. Cet article passe en revue les effets des principaux facteurs non génétiques (stade de lactation, rang de mise bas, saison de mise bas, alimentation, etc.) et génétiques (race, sélection, croisement, etc.) sur la production de lait des races bovines en Afrique de l’Ouest. La contribution de la biotechnologie animale à la diffusion du progrès génétique a été également abordée. Cette synthèse ressort au préalable l’origine, l’aire de distribution géographique et les performances des principales races bovines exploitées pour la production de lait en Afrique de l’Ouest. -
Pérenniser les aménagements pastoraux : l'importance des accords sociaux
La mobilité des troupeaux, pratiquée par les éleveurs permet d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles qui fluctuent dans l’espace (zones agro-écologiques) et dans le temps (saison des pluies et saisons sèches). La pression croissante sur les espaces et ressources nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de schémas d’aménagement pastoraux, qui facilitent l’accès à l’eau et aux pâturages en clarifiant les règles d’usage mais aussi en planifiant des aménagements tels que des ouvrages hydrauliques et des pistes de transhumances. -
Durabilité des ouvrages hydrauliques pastoraux : les marchés publics en question
La mobilité des troupeaux, pratiquée par les éleveurs permet d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles qui fluctuent dans l’espace (zones agro-écologiques) et dans le temps (saison des pluies et saisons sèches). La pression croissante sur les espaces et ressources nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de schémas d’aménagement pastoraux, qui facilitent l’accès à l’eau et aux pâturages en clarifiant les règles d’usage mais aussi en planifiant des aménagements tels que des ouvrages hydrauliques et des pistes de transhumances. -
Document de planification stratégique 2022-2026
Le pastoralisme et la transhumance, en plus d’être un moyen de subsistance pour les communautés pastorales constitue un mode de vie, une réalité économique et une identité culturelle qu’il faille absolument sauvegarder pour prémunir ces communautés de certains bouleversements et pertes de repères auxquels elles ne sont pas préparées. La suppression de la transhumance risque d’accentuer la vulnérabilité de ces éleveurs et favoriser des comportements déviants au sein de la communauté des jeunes pasteurs. -
Note technique de capitalisation du projet MODHEM
Le projet MODHEM conduit par SNV – Organisation Néerlandaise de Développement, vise à améliorer la situation de sécurité alimentaire et les revenus des ménages agro-pastoraux et agricoles à travers un meilleur accès et une utilisation accrue de données géo-satellitaires. -
Les cultures vivrières associées aux arbustes natifs : un modèle adapté au climat sahélien
Basé sur des cas d’étude au Sénégal, ce chapitre dresse le bilan de 15 années de recherches sur le fonctionnement des sols d’agrosystèmes associant plantes cultivées (mil arachide) et arbustes natifs au Sahel. Les travaux, publiés pour la plupart, ont montré que Guiera senegalensis et Piliostigma reticulatum redistribuent l’eau dans le sol, stimulent les microorganismes du sol et génèrent des îlots de fertilité au bénéfice de la culture associée. Ainsi, les rendements des cultures sont augmentés, y compris en absence de fertilisants : jusqu’à +137 % pour le mil en présence de P. reticulatum à Nioro-du-Rip. Cela justifie l’intérêt de maintenir ces arbustes dans les champs en appliquant une gestion agroécologique. -
Produire des plants
Guide technique sur les étapes de production de plants : terreau, semis et soins pour les jeunes plants, durcissement et repiquage. -
Concertations transfrontalières pour une transhumance apaisée : l'expérience réussie de la région de Dosso au Niger et du département d'Alibori au Bénin
La transhumance est un mouvement saisonnier et parfois annuel d’éleveurs avec leurs bétails à la recherche du pâturage (Encadré 1). Elle est caractéristique des systèmes pastoraux sahéliens dont la finalité est de sécuriser le bétail face à la variabilité des ressources pastorales (eau, pâturage). L’origine de la transhumance remonterait aux pratiques séculaires d’élevage mobile qui se sont avérées efficaces jusqu’à nos jours en combinant les 3 dimensions : spatiale, socioculturelle et économique. Dans la conception de l’éleveur pastoral, les frontières artificielles des États constituent de véritables obstacles à la liberté de mobilité acquise il y a fort longtemps. -
Améliorer la gouvernance des terres pastorales
Cette publication a pour objet de soutenir la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Elle ne saurait contredire les termes des Directives telles qu’elles ont été approuvées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale le 11 mai 2012, ni mettre en question le rôle des États dans leur mise en œuvre. -
Agroécologie et Systèmes Alimentaires Durables en Afrique de l’Ouest (ASADAO) : étude sur les couts/bénéfices (trades-offs) liés à l'agroécologie dans les systèmes alimentaires en Afrique de l'Ouest
L’amorce de la transition vers des systèmes alimentaires plus durables fondée sur l’agroécologie est plus qu’une nécessité. Pour cela, une action collective et coordonnée de leviers disponibles portés par des chercheurs, agriculteurs, coopératives, salariés, producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs, institutions locales et centrales,… est nécessaire. En effet, la nature et l’ampleur des questions en jeu dans cette transition (alimentation, santé publique, préservation des milieux naturels, vie des territoires ruraux… et, plus globalement, devenir de l’agriculture), justifie la mobilisation de tous ces leviers et, l’ensemble doit former un dispositif d’accompagnement lisible, budgétairement et juridiquement sûr, en mesure d’emporter la confiance des acteurs directs des SAD et des paysages territoriaux (producteurs, commerçants, transformateurs, consommateurs, institutions…). -
Lutte contre les mouches des fruits : l'augmentorium
Pour limiter la prolifération des mouches des fruits, il faut ramasser et détruire les fruits piqués qui contiennent les larves et donc les futures mouches. -
Un nouvel instrument au service du développement agricole dans un contexte de changement climatique
L’AIC est au cœur de la stratégie du Niger en matière de changement climatique. Le Niger est l'un des membres fondateurs de l'Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat lancée en septembre 2014. Au niveau national, le PASEC s’aligne sur l’Initiative 3N qui est la stratégie nationale pour stimuler le développement agricole et résoudre définitivement le problème de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le projet cadre également avec la politique nationale de décentralisation (PND). Les objectifs de développement (ODP) du PASEC sont d’accroître la résilience face aux risques climatiques et d’améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique. -
Agents potentiels de lutte biologique contre la Chenille Légionnaire d’Automne (CLA), Spodoptera frugiperda (J.E Smith) à l’aide des parasitoïdes oophages au Niger "à chaque ravageur, son ennemi naturel"
Deux parasitoïdes oophages, Telenomus remus et Trichogrammatoidea sp. parasitant les œufs de la CLA dans les champs de sorgho et maïs, ont été observés au Niger depuis 2017-2018. Ces parasitoïdes sont actuellement en élevage de masse au laboratoire d’entomologie de l’ICRISAT Sadoré dans une perspective de lutte biologique contre la CLA. Des tests ont montré que Telenomus remus a été plus efficace avec un taux de parasitisme supérieur à 75% des œufs de la CLA au laboratoire et environ 70% au champ en station. -
Rapport annuel 2023 : Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua s’est dotée d’un Plan de Développement Stratégique pour 4 ans qui a été validé et adopté au cours de sa première Assemblée Générale Ordinaire de sa cinquième mandature tenue le 05 mars 2023 à son siège. -
Importance de la garantie de crédit pour l’accès au financement de l’agriculture : approche et spécificités – l’exemple de SAHFI au Niger
La Sahélienne de Financement, avec l’appui d’Aliénor Consulting, œuvre depuis plusieurs années à développer la garantie agricole. L’expérience a commencé par la garantie des crédits aux PME agroalimentaires avant d’étendre l’offre aux crédits des exploitations agricoles familiales, des coopératives et les TPE. Bien que les techniques de garantie soient similaires à celles employées pour les entreprises, une adaptation de l'approche et des spécificités de mise en œuvre distingue la garantie agricole de la garantie de crédit habituellement proposée pour les entreprises. -
Hygiène du lait - producteurs laitiers / guide de bonnes et mauvaises pratiques
Cette note vise à présenter, à travers des images, les mauvaises pratiques à éviter (en rouge), ainsi que les bonnes pratiques d'hygiène à adopter (en bleu) dans le processus de production laitière. -
Évolution du prix du sac de son de blé de 50 kg sur 12 mois dans la Région de Tahoua / Mai 2023 – Avril 2024
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Le suivi des prix est effectué sur 5 marchés de la Région de Tahoua. -
Les brèves du RECA : engrais 2024 / n°1
Cette note présente les relevés de prix des engrais effectués par les conseillers agricoles des Chambres Régionales d’Agriculture dans des communes des différentes régions du Niger au cours de la semaine 19, soit du 6 au 11 mai 2024. Ces relevés ont été effectués auprès de vendeurs d’engrais (boutiques ou marchés). -
Terroirs d’attache des pasteurs au Niger
Ce document tente de décrire les stratégies spontanées que les pasteurs engagent depuis une décennie pour leur sécurisation foncière, et pose la question des renforcements que pourrait leur apporter la législation, à travers une lecture critique des textes de loi. Il semble qu’on assiste actuellement, dans les zones pastorales, à l’émergence spontanée d’un processus d’organisation autour des terroirs d’attache des pasteurs. Le projet de Code Pastoral, qui se concrétisera dans les trois prochaines années, pourrait affiner le statut des terroirs d’attache, et réexaminer les points de contradiction ou d’insuffisance, en concertation avec les intéressés, par le biais des associations de pasteurs. C’est en tout cas le souhait de ces dernières. -
Gestion des forets naturelles et approvisionnement durable en bois énergies des villes du Sahel
Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la dégradation des forêts est un processus complexe où plusieurs facteurs interagissent en s'intensifiant du fait de la pression démographique et de la pauvreté. La collecte de bois énergie (bois de feu et charbon de bois) pour l’approvisionnement des grandes villes constitue l’un des principaux facteurs de dégradation des forêts et des sols. L’objectif général du projet FONABES était d’améliorer les conditions de vie des populations grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois énergie des principaux centres urbains, créateur de revenus en milieu rural, garantissant le maintien/accroissement du carbone forestier et la conservation des forêts. -
Coopératives et foncier
Le foncier est un élément central de la vie agricole et donc de la vie coopérative. Or, tous les dix ans, l’équivalent d’un département français est soustrait à la surface agricole française. Aujourd’hui le foncier se fait de plus en plus rare. Et, de fait, il est de plus en plus cher. Les causes sont multiples et l’on pointe du doigt le plus souvent l’étalement urbain et la spéculation foncière. Quelles que soient les causes, elles produisent un effet unanime et transverse à toutes les productions : les jeunes agriculteurs peinent de plus en plus à s’installer dans une activité agricole par nature gourmande en capitaux. De leur côté, les coopératives éprouvent parfois de véritables difficultés pour assurer un renouvellement des générations de leurs associés et assurer le maintien de leur potentiel de production. -
Facteurs clés de succès pour la production et la commercialisation d'aliments fortifiés au Sahel
Dans les pays du Sahel, la malnutrition est très présente en ville, particulièrement dans les quartiers précaires, mais peu d’actions de prévention y sont conduites. L’offre en aliments fortifiés de qualité à un prix abordable est encore très faible. Pourtant, les ménages portent une attention croissante à la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments qu’ils consomment, et l’évolution des habitudes de consommation en zone urbaine fait apparaître de nouvelles opportunités. Ce potentiel encore sous exploité au Sahel représente une opportunité pour les entreprises alimentaires privées locales. -
Guide pratique pour la compréhension et l'application de la législation coopérative au Niger
Le présent guide rentre dans le cadre de la stratégie de vulgarisation de l’ordonnance n° 96-067/ PRN/MAG/EL du 9 novembre 1996 relative aux coopératives rurales. Il a pour but de faciliter la compréhension et l'application de cette législation. Le guide est destiné à deux groupes principaux : les structures d’appui aux coopératives (services de l’Etat, ONG, projets…) et les membres des coopératives eux-mêmes. Il tente de traduire en langage simple les principales dispositions de la législation de 1996 relative aux coopératives rurales. Il présente les différents aspects relatifs à la constitution, l'organisation, et le fonctionnement des coopératives au Niger. -
Rapport de formation des coopératives de bases porteuses d'actions transformationnelles du PAMED sur la boite à outils My COOP : « Gérer votre coopérative agricole »
Dans le cadre de renforcement des capacités des coopératives bénéficiaires des Fermes Agroécologiques Polyvalentes (FAEP) du PAMED, en matière de leadership et de gestion des coopératives, le PNUD partenariat avec l’ONG AGRITERRA, a organisé du 20 au 24 Septembre 2021 à Koudougou un atelier de formation de formateurs à l’endroit de son équipe ainsi que des agents des services techniques à l’échelle communale sur la boite à outil My.COOP « Gérer votre coopérative agricole ». Ce module de formation répond aux défis en matière de gestion que rencontrent de nombreuses coopératives agricoles. -
Caractérisation de la chèvre du sahel au Niger par analyse des indices biométriques et des paramètres phénotypiques quantitatifs
Très répandue en Afrique sèche, la chèvre du sahel représente environ 80% du troupeau caprin Nigérien. Conformément aux orienta tions nationales au Niger et dans la perspective d’une meilleure gestion de cette ressource génétique aux niveaux local et national des travaux de caractérisation phénotypique de la race ont été conduits au Nord-Ouest du pays de juillet 2011 à mai 2012. Sur la base de l’adhésion volontaire des éleveurs, des investigations de caractérisation des paramètres quantitatifs (hauteur au garrot et à la croupe, tour de poitrine, profondeur du thorax, largeur du bassin et longueurs du corps, des cornes et des oreilles) ont concerné 443 caprins (77% de femelle, 39% ayant 4 paires d’incisives permanentes) repartis dans 145 exploitations, 60 sites (7,38 ± 6,87 têtes/site), dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Niamey. L’analyse des indices biométriques couplée à l’analyse des variances (ANOVA) et des analyses multivariées (ACP, AFD) ont fait ressortir que le cheptel caprin dans cette zone comporte quatre sous types morphologiques (Tillabéri, Tahoua, Niamey et un sous type intermédiaire Niamey-Tillabéri). Du fait de la coexistence à Niamey de plusieurs races (locales et exotiques) et son corolaire le brassage génétique, la chèvre du sahel correspondrait à deux sous types: celui de Tillabéri de grande taille (64,98 ± 6,77 cm au garrot et 68,27 ± 5,91 cm à la croupe) à oreilles et cornes longues (20,3 ± 3,08 et 14,75 ± 4,43 cm respectivement) et de Tahoua également de grande taille (60,71 ± 10,81 cm au garrot et 62,46 ± 10,65 cm à la croupe) à oreilles et cornes courtes (12,32 ± 3,62 cm et 9,95 ± 4,01 cm respectivement). -
Fiche présentation arbre : Sclerocarya birrea
Régions boisées du sud de l'Afrique, ainsi que dans la partie sub-sahélienne [région soudano-sahélienne] de l'Afrique de l'Ouest et Madagascar (Source : Wikipedia Fr et En). Il pousse dans l'Afrique , sahélienne, de l'Ethiopie au Sénégal, dans le sud du Sahel, les forêts de miombo (savane boisée) des provinces sud-africaines de Limpopo, qui sont y particulièrement abondante, au Kwazulu-Natal, où il borde la montagnes du Drakensberg (Source : Wikipedia Es). On trouve le prunier d’Afrique principalement en Afrique subsaharienne en dehors de la zone de la forêt humide, de la Mauritanie et du Sénégal jusqu’en Ethiopie et Erythrée, et vers le sud jusqu’en Namibie, au Botswana, au Zimbabwe, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Swaziland. Il est aussi présent (et peut-être introduit ?), à Madagascar (Source : Prota Database). -
Fiche technique pour le repiquage du mil (Pennisetum glaucum)
Le repiquage se définit en général comme l’action de transplanter un végétal provenant de la pépinière où il a été élevé (lieu de germination et levée de la graine). Dans des zones où l’installation de la saison pluvieuse présente des incertitudes ou des retards, cette technique généralement pratiquée en maraichage peut être adaptée aux céréales sèches. Le semis en pépinière est une solution très efficace. Les plants sont d’abord entretenus dans un espace restreint (pépinière) où l’apport d’eau et la fertilisation sont contrôlés, avant de les transplanter au champ. -
La transplantation du mil, stratégie d’adaptation culturale pour atténuer la vulnérabilité de cette céréale face au changement climatique
La menace que la contrainte climatique fait peser sur le monde paysan (déficit pluviométrique, sécheresse, inondation etc.) nécessite la mise en œuvre de stratégies innovantes pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résilience. Dans cette optique, le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC), a entrepris une expérience pilote de repiquage du mil, céréale la plus produite au Niger, dans les communes d’intervention de Dargol, Falwel et Gouré. Pour en tirer les enseignements et les partager, une équipe pluridisciplinaire (PACRC, INRAN et services d’agriculture) s’est rendue à Gouré, Dargol et Falwel. -
Effets de la transplantation de jeunes plants sur la croissance et le développement du mil au Niger
Le mil est la plante la plus cultivée dans la zone sahélienne en général et au Niger en particulier. A l’instar des autres céréales pluviales, cette culture reste tributaire des conditions agro-climatiques et phytosanitaires très aléatoires dans la zone. Dans le but de proposer de bonnes techniques d’adaptation du mil face aux variabilités climatiques, les effets de la transplantation (précoce et tardive) de jeunes plants ont été testés sur la croissance et le développement de trois variétés de mil à savoir HKP (cycle de 90 jours), Sounna 3 (cycle de 105 jours) et Somno (photopériodique). Les résultats obtenus ont montré que la transplantation des plants, préalablement cultivés en pépinière, pendant environ un mois avant la date de début de la saison des pluies et transférés au champ dès la première pluie utile (≥ 15mm), a permis de réduire significativement la durée de la croissance végétative des plants au champ (notamment la durée du stade tallage). Elle a également permis d’augmenter les rendements en pailles et en grains des variétés à cycles courts (HKP et Sounna 3), par rapport au traitement témoin. Quant au traitement de la transplantation tardive de plants issus d’une pépinière mise en place le jour de la première pluie utile, elle a entrainé une réduction des rendements en pailles et en grains de toutes les variétés testées, sans avoir un effet significatif sur la durée des phases phénologiques. De par les résultats obtenus, on peut déduire que cette technique est assez prometteuse pour accroitre la production du mil dans le contexte de variabilités climatiques au Sahel. -
Valoriser les produits pour mieux les conserver : structure et fonctionnement des filières gomme arabique au Niger
L’intervention du projet de gestion forestière communale et communautaire (GESFORCOM) vise à définir la stratégie de développement de la filière gomme dans le cadre de l’élaboration d’un schéma d’aménagement forestier (SAF) qui constitue l’une des bases contractuelles de ce projet. Le présent article s’attache à retracer l’organisation et le fonctionnement de la filière à Torodi, en vue de dégager les contraintes et opportunités pour un développement durable, capable d’impulser une nouvelle dynamique dans l’exploitation des ressources naturelles au Niger. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture du manioc au Niger
Les producteurs du manioc sont majoritairement des Zarma (93%) et les autres ethnies sont constituées de Haoussa et Peulh (7%). L’âge moyen de ces producteurs est de 47 ans avec 10 ans d’expérience en agriculture. Les hommes dominent très largement l’activité de production (96%). La majorité des producteurs enquêtés disposent d’une formation (79%) résultant de la fréquentation auprès de l’école coranique ou formelle. Donc, 21% des producteurs enquêtées n’ont aucune formation. -
Projet de développement intégrés des systèmes semenciers au Sahel : riz-Niger
Ces brèves de cultures répertorient des données sur la production, la distribution et l’utilisation des semences des cultures suivantes : maïs, riz, sorgho, millet, arachide, niébé et légumes dans les deux pays que sont le Niger et le Mali. Le présent document est la brève de culture du riz pour le Niger. -
Problématique du financement des organisations paysannes au Niger : expérience de la fédération des coopératives maraichères du Niger : FCMN-Niya
Dans un contexte de libéralisation économique, marqué par des crises économiques en Occident, le manque d’accès au financement devient une contrainte cruciale pour le développement du monde rural en Afrique. Les organisations paysannes (OP) nées à la faveur de la loi coopérative de 1996, régissant le système coopératif nigérien sont toutes confrontées à cette question du financement avec une acuité. Elles se donnent donc pour objectif de trouver des solutions adéquates pouvant venir à bout de la problématique. Face aux contraintes diverses liées à l’activité agricole, ces organisations paysannes s’organisent et se structurent pour lever lesdites contraintes. Ainsi, la question du financement des activités des organisations paysannes au Niger limite les efforts de ces derniers. Le financement des activités agricoles à travers les institutions financières reste assez timide. Les accords de partenariat entre les institutions financières (banques commerciales ou IMF) et les OP sont le plus souvent limités par la méconnaissance des services financiers par les OP et/ou la méfiance des institutions financières. Malgré le retour de l’Etat Nigérien dans l’appui au monde rural, la problématique demeure d’actualité. C’est donc conscient de cette situation que la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-NIYA) veut se doter d’une stratégie de financement qui devrait lui permettre d’atteindre son autonomie financière. -
Auto-évaluation à mi-parcours du programme d’appui aux organisations paysannes : phase 3
Ce rapport présente les résultats de la mission commandée par le Buco Niamey aux fins de faciliter/ accompagner les organisations paysannes dans un processus d’introspection et de mise en perspective de leurs programmes. -
Appui et conseil aux organisations paysannes en zone Office du Niger : du projet centre de prestations de services aux « Faranfasi So »
Cette expérience vise à contribuer à la structuration du milieu paysan accompagnant un processus de démocratisation économique et politique. Mais face à l’ampleur des besoins de services, aux difficultés institutionnelles et à l’environnement économique défavorable, quelles perspectives de viabilisation en dehors de toute politique agricole régulatrice ? C'est à travers l'expérience particulière des centres Faranfasi So en zone Office du Niger au Mali que nous proposons de mener cette réflexion. -
Élaboration d’une vision commune pour renforcer la performance,l’équité et la gouvernance des organisations de producteurs et productrices agricoles au Niger
Au Niger, la structuration du monde paysan et l’amélioration des conditions de vie des petits producteurs et productrices agricoles sont des défis de grande ampleur. La majorité des organisations se heurtent à l’insuffisance d’appui et de formation en matière de mise en place d’OP, de leur gestion et de leur fonctionnement. Parmi les principaux obstacles, on compte également l’absence ou l’insuffisance d’éducation et d’alphabétisation des petits producteurs, notamment des femmes, ainsi que l’insuffisance des moyens financiers. A ces obstacles se rajoutent les difficultés d’accès au marché et la méconnaissance et/ou la mauvaise compréhension de la législation , ainsi que la difficulté à les faire respecter. Selon le dernier recensement de l'agriculture et de l'élevage général (2008), il existe 29 462 OP au Niger, mais seulement un nombre limité d’entre elles fait partie d'un réseau organisé. Celles-ci sont subdivisées en unions (11%), fédérations (2%) et confédérations (1%). De ce fait, 86% des OP au Niger ne font partie d’aucune structure spécifique. -
Organisation et rôle de la profession agricole dans le développement des systèmes irrigués : quelques enseignements tirés du cas de l'Office du Niger au Mali
Cette communication traite du rôle des organisations paysannes dans le développement agricole au Mali et en particulier pour la zone de l’Office du Niger. Les politiques d’ajustement, puis maintenant de post-ajustement, donnent un rôle croissant aux organisations paysannes dans divers cadres de concertation où doivent se négocier les politiques sectorielles et se cogérer les filières agricoles. A travers le cas du Mali et plus particulièrement de la zone irriguée de l’Office du Niger (mais aussi de la filière coton), il est mis en en balance les nouveaux enjeux auxquels se trouvent confrontées les organisations de producteurs – extension du domaine aménagé, gestion du périmètre irrigué, amélioration de la productivité – et leurs capacités à les relever, capacités qui sont fortement liées aux diverses conditions de leur émergence. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Les organisations de producteurs (OP) constituent une interface entre les producteurs et leur environnement social, économique et institutionnel (Encadré 1). L’implication des OP dans la fourniture de services de conseil rural (SCR) est estimée apporter une solution aux limites que posent les dispositifs de conseil étatique jugés trop hiérarchisés et les offres de conseil du secteur privé trop orientés vers des logiques de marché. Les OP peuvent contribuer davantage à l’offre de SCR en exprimant les demandes et besoins de leurs membres et en veillant plus ou moins directement à ce que ces services soient fournis de façon efficace et durable. -
Projet de développement intégré des systèmes semenciers au Sahel : sorgho-Niger
Les superficies récoltées en sorgho au Niger sont passées d’environ 2 500 000 ha en 2009 à plus de 3 700 000 ha en 2019 (Figure 1). La production du sorgho a évolué progressivement d’environ 730 000 tonnes à près de 1 900 000 tonnes entre 2009 et 2019 (Figure 2). Enfin, le rendement, à l’instar de la surface récoltée et de la production a progressivement augmenté de 0,3 t/ha à 0,5 t/ha entre 2009 et 2019. -
Évaluation de la contribution du Conseil de gestion aux exploitations familiales sur les exploitations(Région de Dosso)
Le suivi des exploitations familiales se fait par campagne, selon qu’on soit en productions irriguées ou en pluviales. Le suivi et l’appui en conseil de gestion est prévu sur deux ans afin d’étendre le CGEF à d’autres exploitations exerçant sur le même site et/ou à de nouveaux sites / bassins de production. Il est de ce fait nécessaire de faire une évaluation pour voir les effets du CGEF en termes de changements induits sur le fonctionnement de ces EF (augmentation de rendements et des revenus, adoption de nouvelles pratiques, diversification, acquisition de nouveaux équipements, etc.). -
Projet de développement intégré des systèmes semenciers au sahel : niébé - Niger
Le Mali et le Niger sont deux pays continentaux sahéliens qui sont à la fois confrontés aux effets du changement climatique et à un accroissement de leur population. Entre 2012 et 2016, la population malienne a augmenté d’en moyenne 0.5 million de personnes par an tandis qu’au Niger ce chiffre atteignait 0.75 million. Paradoxalement à cette augmentation du nombre de bouches à nourrir, la productivité agricole s’affaiblit à cause des difficultés agro-pédo-climatiques. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage. -
Fumage du poisson et fours de fumage
Ce manuel présente des informations générales sur les procédés de fumage du poisson ainsi qu’une étude des divers types de fours de fumage illustrés dans la littérature spécialisée ainsi que dans des rapports et fiches techniques détaillés publiés par certaines agences internationales de développement. -
Gestion des pépinières et techniques de propagation des arbres fruitiers et forestiers
L'objectif de ce manuel est d'assister le producteur dans sa démarche de production, à travers des explications textuelles et illustrées des étapes chronologiques de la production des plants en pépinière. Ce guide est la capitalisation des expériences et des résultats de recherche de l’Institut International de Recherches sur les Cultures des zones Tropicales semi-arides (ICRISAT), les expériences sur les sites de production d’arbres fruitiers et forestiers des bénéficiaires des Projets Famers Of the Future (FOF) par l’ONG LIBO et NCBA CLUSA ‘Arziki’ et ‘REGIS-ER’; et la recherche bibliographique. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Résumé des études sur les eaux souterraines de 3 communes de la région de Maradi : Guidan Roumdji, Guidan Sori et Chadakori : mieux connaitre les eaux souterraines pour prendre des décisions informées sur la ressource au niveau communal
Dans la perspective de fournir des données et des informations fiables et actualisées, permettant une meilleure prise de décision pour les planifications des communes rurales sur la gestion durable des ressources en eau, TerresEauVie s’est focalisée sur l’évaluation de la sécurité physique de l'Eau (qualitative, quantitative et bilan hydrique) en vue d’aboutir à un Programme de Gestion des Ressources en Eau Souterraine. -
Résumé des études sur les eaux souterraines de 15 communes de la région de Zinder : mieux connaitre les eaux souterraines pour prendre des décisions informées au niveau communal
Ce résumé souligne les grandes lignes de l’étude pour l’ensemble de la région avec des exemples spécifiques cités pour certaines communes. Mais pour plus de détails et avant toute prise de décision sur une commune spécifique, il est conseillé la consultation du rapport détaillé de ladite commune, afin d’acquérir une connaissance plus spécifique et détaillée de la situation de la commune concernée. -
Les variétés de semences certifiées disponibles dans l’Annuaire National 2024 mil – sorgho – niébé - arachide
L’Annuaire National 2024 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger est un référentiel pour l’ensemble des usagers de la filière semencière au Niger. Il est édité par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage1. C’est le document officiel qui contient la quantité et la liste exhaustive de toutes les semences des variétés améliorées produites au Niger en 2023. Il renferme également les reports des quantités de semences invendues de l’année passée (production 2022). Il offre et facilite ainsi l’accès aux utilisateurs à une diversité de semences de qualité de variétés améliorées. Cette note a été rédigée à partir des données présentées dans l’annuaire 2024. -
Transplantation de jeunes plants comme techniques d’adaptation des mils à la variabilité des pluies au Sahel
La transplantation (pépinière anticipée de 21 jours) permet aux mils HKP et SOUNA3 d'augmenter leurs rendements grains de 10 à 48 % et d'éviter les sécheresses en fin de saison, en murissant dès fin aout soient 15 à 18 jours avant la date moyenne de fin de saison au Sahel. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Actes des ateliers de restitution et de discussion avec les parties prenantes et de formation-application de la méthodologie de l’analyse de chaîne de valeur sensible au genre au Niger
L'activité 2.1 du projet SUSTLIVES, intitulée « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérantes au stress » vise à fournir des informations sur les chaînes de valeur dans les sites du projet et à soutenir la prise de décision afin de développer ou de renforcer ces chaînes de valeur et ces marchés pour les cultures cibles. Cette activité est coordonnée par l'Alliance Bioversity International - CIAT et consiste en une analyse participative des chaînes de valeur et des marchés pour les espèces négligées et sous-utilisées (NUS) tolérantes aux stress priorisés par le projet, au Niger, à savoir la patate douce, le manioc, l'oseille de Guinée, le moringa, le gombo et le voandzou. -
SUSTLIVES : Sélection, multiplication et distribution des semences des cultures cibles au Burkina Faso et au Niger
Le projet SUSTLIVES à travers l’activité 1.3 vise à mettre à la disposition des communautés des semences de six NUS dans chacun des deux pays. Il s’agit de l’oseille de Guinée, le voandzou, la patate douce et le moringa commun pour le Niger et le Burkina Faso. En plus de quatre NUS en commun, chaque pays en dispose 2 NUS en plus. Il s’agit de l’amarante et le fabirama pour le Burkina Faso et le manioc et le gombo pour le Niger. La zone d’intervention couvre 11 villages répartis dans 4 provinces au Burkina Faso, 8 communes et un site à Niamey pour le Niger. Lors de la première année du projet, des accessions ayant un bon potentiel de production et répondant aux exigences de la zone cible du projet ont été identifiées au sein des germoplasmes existants et la semence a été multipliée au cours de la saison pluvieuse 2022. Les semences issues de ces accessions ont été utilisées au cours de la campagne agricole 2023 pour la mise en place de parcelles de multiplication de semences dans les sites d’intervention du projet. -
Liste globale des pesticides autorisés par Ie Comité Sahélien des Pesticides 2023
Liste des pesticides autorisés par le Comité Sahélien des Pesticides version de juillet 2023. -
Annuaire National 2024 de disponibilité en semence des variétés améliorées au Niger
La semence de qualité est le déterminant le plus important du potentiel de production agricole et constitue le premier intrant sur lequel repose le socle d’un bon rendement agricole. Le développement de nouvelles variétés améliorées et la mise en place d’un système efficace et dynamique d’approvisionnement en semences de qualité aux agriculteurs permettent sans nul doute d’obtenir une augmentation soutenue de la productivité et de la production. C’est pourquoi, la Politique Semencière Nationale adoptée en 2012 fait de l’utilisation de la semence de qualité une priorité car cette dernière est nécessaire pour répondre aux exigences de diverses conditions agro-climatiques et de systèmes de cultures intensifs. L’accroissement du niveau de production agricole permettant d’assurer la Souveraineté Alimentaire et le Développement Agricole Durable n’est donc possible qu’à travers une amélioration de l’approvisionnement en semences. C’est pourquoi le Programme de la Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État fait de la disponibilité et de l’accessibilité des semences de qualité un objectif prioritaire. Ainsi, le Ministère en charge de l’Agriculture en collaboration avec les acteurs du secteur semencier se sont investis pour assoir un cadre institutionnel favorable et durable facilitant la production, le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences. -
Gestion intégrée de la fertilité des sols
La fertilité des sols dans un milieu donné est leur capacité deproduction végétale. Cette capacité se traduit par les rendements les plus élevés. Ainsi, gérer la fertilité des sols, c’est mettre en place des systèmes de cultures qui conservent plus longtemps la fertilité des sols en combinant l’utilisation judicieuse des engrais minéraux et organiques, accompagnée de l’emploi des amendements locaux (phosphates naturels, gypse, dolomie, etc.) afin d’améliorer la santé des sols et accroître l’efficacité des engrais.. C’est aussi utiliser des techniques pour protéger ses sols des phénomènes qui entraînent leur appauvrissement. -
Outil pour l'évaluation de la performance de l'agroécologique : processus de développement et guide d'application
Ce document s’adresse aux communautés de pratique mondiales et régionales dans le domaine de l’agroécologie, qui regroupent des scientifiques, des militants, des producteurs et des agents de vulgarisation. Parmi le public visé, citons également les décideurs et le personnel des ONG et des organisations internationales ou des organismes de financement. Ce document donne des indications sur la manière d’évaluer l’agroécologie en réalisant un diagnostic des systèmes de production au regard de différentes dimensions (environnementale, sociale, économique...) et dans des contextes variés (systèmes de production, communautés, territoires, zones agroécologiques, etc.). Il expose le développement du cadre analytique proposé par la FAO, présente ses principes sous-jacents et ses composantes méthodologiques. Ce document peut être utilisé pour concevoir des projets visant à rassembler des éléments concrets et recueillir des données sur l’agriculture durable et le rôle particulier des approches agroécologiques. Il peut également servir à déterminer dans quelle mesure les efforts menés actuellement pour évaluer l’agroécologie contribuent à la constitution d’un ensemble de données harmonisées et pertinentes à l’échelle mondiale. Étant donné que le développement de ce cadre a nécessité de consulter et d’examiner les autres cadres utilisés pour évaluer l’agroécologie dans différents contextes, il est possible de prendre appui sur ces cadres afin de faciliter la comparaison des situations et des performances. -
Cadre juridique et institutionnel : Niger
Les Fiches « Analyse des cadres juridiques et institutionnels » du CTFD fournissent par pays, un état des lieux des dispositifs organisant le foncier et l’accès aux ressources naturelles (renouvelables ou non), et en étudient les liens avec les processus de décentralisation à l’œuvre dans les différents États. Elles proposent une analyse institutionnelle et juridique, tout en portant un regard éclairé sur les pratiques et les dynamiques politiques. -
Livret de valorisation de l'information
Dans un paysage informationnel où chacun est à la fois producteur et consommateur d’un très grand nombre d'informations, il est de plus en plus difficile de faire passer un message de qualité, au bon moment, à la bonne personne, sur le bon format. La diffusion d’informations a explosé, inversant les rapports entre le·la producteur·trice d’information et le ou la destinataire·trice de l’information. Une information a une durée de vie de plus en plus courte et la lutte pour capter l’attention du lecteur ou de la lectrice ne conduit qu’à produire plus d’informations et à les diffuser à plus de personnes de manière souvent indistincte. La valorisation cherche, par une démarche structurée qui se base sur les objectifs du message et sur des publics cibles spécifiques, 1/ à améliorer l’impact du message sur l’audience, 2/ à ajouter de la valeur à l’information par la remontée d’informations et la mise à jour de l’information initiale. -
Fièvre aphteuse chez les ruminants domestiques au Niger : enquête cap et séroprevalence dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillaberi, Zinder et dans les centres de multiplication de bétail en 2020
La FA est une maladie transfrontalière majeure qui figure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE, 2018). De par sa grande contagiosité, la FA est une pathologie qui entraine des conséquences économiques considérables. En plus des pertes dues à la mortalité des jeunes animaux, à la baisse voire à l’arrêt de la production laitière, elle induit systématiquement l’interdiction du commerce d’animaux et de leurs produits avec la région ou le pays infecté. Maladie très importante, elle affecte les animaux artiodactyles domestiques et sauvages (TOMA et al., 2017). L’agent responsable de la FA est un virus de la famille des Picornaviridae et du genre Aphtovirus et comportant 7 sérotypes différents dans le monde (A, O, C, SAT 1, SAT 2, SAT 3 et Asia-1). Les sérotypes isolés en Afrique de l’Ouest, au cours de la dernière décennie sont les suivants : A, O, SAT 1, SAT 2 (COUACY et al., 2006 ; SOULEY-KOUATO, 2017). -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger : quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ?
Les rapports de genre peuvent-ils expliquer une différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Les femmes sont-elles les premières supportrices de l’agroécologie ? Dès lors, peuvent-elles être le premier levier pour les transitions agroécologiques et pour le développement durable du pays ? Éléments de réflexions et de réponses depuis le modèle de "maraîchage au féminin" où les femmes se révèlent expertes de l’intensification agroécologique. -
Face à l'alerte sanitaire et environnementale, réduire l'usage des pesticides
En Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), la consommation de pesticides augmente bien plus vite que la progression des alternatives agroécologiques : leur utilisation en Afrique de l'Ouest s'est multipliée par 20 entre 1993 et 2021 (FAOSTAT) avec des effets catastrophiques sur la santé des personnes et sur l'environnement. Face à des constats extrêmement préoccupants, le RECA Niger et le groupe AVSF-Alterpestimed (groupe où agronomes, vétérinaires, agriculteurs et éleveurs travaillent sur le sujet du "moindre, meilleur usage des pesticides et médicaments vétérinaires, et le développement d'alternatives" dans l'approche globale "une seule santé"), tentent d’agir en partenariat avec les OP et des partenaires locaux. -
La filière laitière périurbaine de Niamey : des dynamiques favorables aux pratiques agroécologiques ?
L’élevage au Niger représente un enjeu majeur en termes d’emploi, de revenu des ménages ruraux et de sécurité alimentaire. La demande en lait des consommateurs est en constante augmentation, mais elle reste essentiellement satisfaite par des importations. Il existe cependant de réelles opportunités pour développer la filière lait local dans la périphérie de Niamey. À quel niveau de transition agroécologique se situe-t-elle ? Cet article propose une lecture au niveau de l’exploitation, de l’agroécosystème et du système alimentaire en se basant sur les principes de transition de l'échelle de Gliessman. -
Lutter contre les parasites du mouton
Le niveau d’infestation parasitaire doit faire l’objet d’un contrôle. Dans le cas contraire, l’infestation peut entraîner des saignements, l’amaigrissement et même la mort de l’animal. En cas d’hydatidose (maladie due à l’infestation par un ténia), le cycle biologique devra être surveillé pour éviter que ne surgisse un problème de santé publique entraînant la mort des personnes infectées. -
Techniques de production du moringa
Moringa oleifera est une plante originaire du sous-continent indien. De là, il s’est propagé dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde. Il s’agit d’un arbre à usages multiples qui attire de plus en plus l’attention des populations tant rurales que citadines. En effet, toutes ses parties sont utilisées pour leurs propriétés nutritionnelles et pharmacologiques. Il peut aussi être utilisé dans l’artisanat et pour la purification de l’eau de boisson. Le moringa peut également jouer un rôle important dans la conservation des sols et de l'eau et dans l'atténuation des effets du changement climatique. Il génère des revenus importants pour les producteurs et sa commercialisation à grande échelle lui fait jouer un rôle économique croissant (Bibata et al., 2023). -
Que peut_on dire des haies vives? (audio zarma)
Une haie vive est une clôture végétale dense et alignées qui sert à protéger les jardins contre les vents violents, les animaux et le vol. -
Fiche technique de la culture de la pastèque bio
Fiche technique sur la production des cultures maraichères.