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Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 21 : Réaliser le transfert de compétences en GRN pour assurer l’effectivité de la décentralisation et consolider la démocratie - Le cas du Mali
Au Mali, la protection de l’environnement et la gestion foncière font partie des compétences partagées entre l’État et les collectivités locales. Mais le transfert de compétences est bloqué, ce qui empêche les collectivités locales de jouer leur rôle. Or, les ressources naturelles sont une base essentielle de la vie des populations rurales, et une source importante de revenus pour les communes. Il convient dès lors de dépasser les blocages. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°20 : Comment faire du POAS un outil d’aide à la décision pour une gestion concertée de l’espace rural ? Analyse à partir du cas de Ndiébène Gandiole, Sénégal
Expérimenté au cours des années 1990, le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) se généralise dans la vallée du fleuve Sénégal sans qu’une évaluation critique et objective de son apport à la gestion concertée du foncier et des ressources naturelles ne soit engagée. Pour faire du POAS un outil efficace d’aide à la décision pour les conseils ruraux, l’opérateur devrait réussir à répondre aux besoins de régulation locale plutôt qu’à se conformer à une démarche standardisée. Cette note se fonde sur les conclusions de l’étude de cas sur le POAS, réalisée dans la Communauté rurale de Ndiébène Gandiole et les actions correctives entreprises par les partenaires Negos-GRN et la Société sénégalaise d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du Sénégal et de la Falémé (SAED). -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 19 : Quand les redécoupages administratifs menacent la gestion durable des ressources naturelles Le delta de la Somone au Sénégal
Gérer un espace sensible sur un plan écologique suppose un dispositif de gestion qui repose sur un montage institutionnel, des équilibres politiques souvent subtils, et des règles de partage des responsabilités, des coûts et des ressources. La réussite de la gestion tient à la capacité à faire vivre ce dispositif, qui résulte souvent de longues négociations et traduit des équilibres parfois fragiles. Toute modification du cadre institutionnel oblige à adapter le dispositif de gestion, au risque de le fragiliser, d’offrir des opportunités de remise en cause et parfois même de provoquer son effondrement, avec de graves conséquences écologiques -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°18: Reprendre le contrôle du terroir en intégrant les migrants : le zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso)
Les relations entre autochtones et migrants à propos de l’accès à la terre sont souvent présentées comme étant conflictuelles, notamment en situation de pression démographique. L’exemple du zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso) montre que la reprise du contrôle de leur territoire par les autochtones peut aussi reposer sur une négociation avec les migrants. En effet, c’est en confortant les migrants dans leurs droits fonciers que les autochtones ont pu exiger d’eux plus d’intégration et de respect des règles d’occupation de l’espace explicitées lors du zonage. Cet exemple montre par ailleurs la façon dont des acteurs locaux peuvent s’approprier les outils de gestion des terroirs pour résoudre leurs enjeux. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 17 : comment négocier une action publique? le cas de la zone pastorale de Samoroguan (province du Kénédogou, Burkina Faso)
Pour être effective, l’action publique doit prendre en compte la réalité sur laquelle elle veut agir, et ses évolutions. Cela suppose que les textes et les institutions qui la définissent et la soutiennent soient régulièrement (re)négociés entre les parties prenantes locales et l’administration. Mais cette négociation n’est ni spontanée ni naturelle. Cette note présente les principaux jalons de la renégociation du cahier des charges de la zone pastorale de Samoroguan (Burkina Faso), menée par une équipe d’opérateurs et de chercheurs dans le cadre du programme Negos-GRN. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 16 : Reconnaissance des droits fonciers locaux; Enjeux opérationnels de l’établissement des accords de prêt prévus par la loi burkinabè portant régime foncier rural
Au Burkina Faso, l’accord de prêt prévu par la loi 034-2009 portant régime foncier rural (art. 52-58) vise à sécuriser les droits des emprunteurs de terres rurales. Dans la plupart des zones du pays, les « étrangers » à la communauté villageoise sont particulièrement concernés par cet outil. Cette note propose des recommandations opérationnelles pour que cet outil formalise adéquatement les pratiques locales. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°15 : les chartes foncières locales au Burkina Faso : un outil pour la gestion négociée des terres et des ressources naturelles
Le plus souvent, les conventions locales sont des initiatives encouragées ou suscitées par des projets et des ONG. Avec la loi 034-2009 portant régime foncier rural, le Burkina Faso institutionnalise le principe des « chartes foncières locales » comme élément central de sa politique foncière. Cette note présente l’objectif des chartes foncières, leurs principes de mise en œuvre et quelques-uns des enjeux. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°14 : les compétences foncières des communes rurales burkinabè Les enjeux de mise en œuvre d’un dispositif ambitieux
Mises en place en juin 2006, les communes rurales burkinabé deviennent, avec la loi 034-2009 portant régime foncier en milieu rural, des acteurs clés de la sécurisation foncière et de la reconnaissance des droits fonciers locaux. La loi 034-2009 met à leur disposition de multiples outils pour délivrer des actes basés sur la reconnaissance des pratiques et des droits fonciers locaux. Mais l’existence d’un cadre légal et réglementaire assez complet ne suffit pas à garantir que les communes sachent et puissent exercer leurs prérogatives. À partir de la description des compétences, des instances et des actes, cette note souligne deux enjeux généraux de mise en œuvre du dispositif. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°13 : Les enjeux de la mise en œuvre de la loi 034-2009 portant régime foncier rural au Burkina Faso
La politique foncière au Burkina est sous-tendue par un certain nombre de textes et documents juridiques dont les principaux sont la loi de Réorganisation agraire et foncière (dont la première version date de 1984 et la dernière de 2012) et ses textes d’application, la Politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural et plus récemment la loi 034-2009 portant régime foncier rural. Bien qu’exemplaire à plusieurs égards au vu de son processus d’élaboration et de son contenu, cette loi foncière n’échappe pas au risque d’inachèvement juridique et institutionnel, problème récurrent rencontré dans l’application du droit en Afrique de l’Ouest. Cette note tente de faire un constat des atouts et des difficultés de mise en œuvre de cette loi, trois ans seulement après sa promulgation, de dégager quelques leçons et de pointer certains risques. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les ressources cachées du droit pour sécuriser l’accès à la terre Éclairage à partir de l’exemple du Burkina Faso
Le recours au droit paraît être un des moteurs du développement. Encore faut-il savoir comment il fonctionne. Il comporte à la fois une dimension normative et éthique. Pour autant, dans la plupart des pays d’Afrique, les lois ne sont aujourd’hui pas toujours élaborées ou appliquées selon les besoins du plus grand nombre et peuvent avoir une portée sociale très négative. En matière de foncier, on observe un profond décalage entre les règles prévues par le législateur et les pratiques sur le terrain, décalage qui maintient dans une insécurité juridique la grande majorité des citoyens. Comment renverser la vapeur et faire du droit légal une ressource au service de la sécurisation des populations ? Pour y répondre, il convient d’examiner les différents aspects qui rendent difficile la connaissance de ce que nous pouvons qualifier de ressources du droit. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les limites des politiques de formalisation des droits fonciers et coutumiers2) L’illusion de la « photographie » neutre des droits
La formalisation des droits fonciers coutumiers ne se borne pas à « constater » de la manière la plus neutre possible les droits individuels ou collectifs existants et à les « traduire » fidèlement en des catégories légales auxquelles l’autorité de l’État va conférer une portée juridique. Chaque étape du processus de formalisation pose des problèmes importants aux forts enjeux socio-politiques. La fiabilité, la légitimité et la durabilité de toute la démarche de formalisation tiennent pour une bonne part à la façon dont ces problèmes sont pris en charge par les politiques foncières et les dispositifs officiels. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les limites des politiques de formalisation des droits fonciers et coutumiers1) Formaliser pour sécuriser ? De fausses évidences...
Les droits fonciers coutumiers sont informels, donc source d’insécurité foncière. Ils sont des freins à l’investissement. Il faut donc les formaliser par des opérations d’enregistrement, et les faire évoluer vers la propriété privée, de façon à assurer sécurité foncière et développement économique ». Ce raisonnement, dont la logique semble implacable, sous-tend de nombreuses politiques foncières, en Afrique et ailleurs. Pourtant, il s’appuie sur de nombreuses fausses évidences. En pratique, les politiques de privatisation et/ou d’enregistrement des droits fonciers ruraux, dans les pays en développement ou intermédiaires, rencontrent, de façon récurrente, les mêmes problèmes (Colin et al., 2009) qu’on ne peut ignorer aujourd’hui. Ces constats amènent à s’interroger sur les conditions de pertinence et de viabilité de telles politiques, et à mieux préciser le rôle de la formalisation des droits et de l’écrit dans la sécurisation foncière. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d'effectivité des conventions locales : 2) Engagement des autorités et pragmatisme dans la mise en œuvre
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux intervenants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir L’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion2, un autre l’engagement des autorités. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d’effectivité des conventions locales 1) Règles et processus de négociation
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux inter venants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir l’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion (traité dans cette note), un autre l’engagement des autorités2. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières :Institutionnaliser une gestion négociée des ressources naturelles : un enjeu de gouvernance, une contribution au renforcement de l’action publique
Il y a surexploitation lorsque, sur un territoire donné, les règles gouvernant l’accès aux ressources ne sont plus adaptées ou ne sont plus respectées, et que la société n’arrive pas à en définir d’autres. Or, préserver les ressources naturelles d’un territoire est indispensable pour assurer son avenir. Négocier et institutionnaliser des règles nouvelles pour gérer ces ressources suppose de trouver les façons de concilier les intérêts des différents acteurs autour d’une conscience des interdépendances et d’une vision d’un futur commun. Cela suppose aussi de dépasser les clivages entre normes locales et normes étatiques pour inventer des compromis efficaces, appuyés par l’État. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Réguler sans (trop) exclure ? Définir l’accès aux ressources naturelles, c’est aussi définir les identités sociales
Dans les sociétés rurales ouest-africaines, l’accès aux terres et aux ressources naturelles dépend des statuts sociaux des acteurs. Les communautés locales se sont historiquement construites autour de l’intégration de groupes sociaux « étrangers » auxquels un accès aux terres et aux ressources naturelles a été accordé selon des modalités variables et en échange d’un devoir d’appartenance. Dans un contexte de raréfaction des ressources, la tendance actuelle est au durcissement des identités et à la redéfinition – à la hausse – des conditions de l’appartenance, dans la mesure où c’est l’appartenance qui détermine l’accès auxdites ressources. Faute de poser la question des rapports entre identités sociales et accès aux ressources, promouvoir une gestion locale des ressources naturelles risque de renforcer ces tendances. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : la gouvernance des ressources naturelles : un enjeu socio-politique autant qu'écologique
Dans la majorité des projets de développement, la « gestion des ressources naturelles » correspond à la réalisation d’actions d’aménagement et à la mise en place d’instances censées assurer une « gestion » rationnelle et démocratique des ressources sur un espace donné. La gestion est vue comme la mise en œuvre opérationnelle et démocratique de règles « rationnelles », en dehors de toute interférence sociopolitique. Or, la gestion des ressources naturelles est une activité sociale, qui met en jeu des problèmes d’action collective, autour d’enjeux qui sont simultanément sociaux (la réparti tion de l’accès à la ressource et des bénéfi ces qui peuvent en être tirés, entre les différents acteurs), économiques (l’utilisation et la valeur de la ressource) et politiques (le pouvoir de définir les règles – et donc la distribution de l’accès et des opportunités de revenu – et d’en assurer la mise en œuvre et le respect). -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : les conditions d’une gestion durable de ressources naturelles « communes »
Depuis 20 ans, de nombreuses recherches ont montré qu’une gestion durable de ressources naturelles renouvelables « communes » était possible à l’échelle locale, et pouvait être une alternative à la dégradation et à la surexploitation. En Afrique de l’Ouest, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses interventions de développement ont tenté de renforcer ou de susciter une telle gestion locale de ressources « communes », c’est-à-dire qui ne sont ni privées, ni en accès libre, mais contrôlées par un groupe social, une « communauté »1. Pourtant, les échecs sont nombreux. Pour une part, cela résulte d’une méconnaissance de ce que l’on sait aujourd’hui des conditions d’une gestion durable des ressources naturelles renouvelables. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : pourquoi parler de gestion «négociée » des ressources naturelles ?
Participation, concertation, négociation… Les discours sur la gestion locale des ressources naturelles mettent l’accent, à un degré ou un autre, sur le débat autour des règles et des dispositifs de gestion. Pour autant, au-delà du principe général selon lequel « il faut associer tous les acteurs à toutes les étapes du processus », on précise rarement pourquoi il faut discuter, sur quoi et comment. Or le principe de négociations, au sens propre « de débat entre intérêts divergents dans le but de trouver des compromis socialement acceptables », s’impose. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les ressources naturelles renouvelables : étatiques, privées, communes, en accès libre ?
Les ressources naturelles renouvelables sont prélevées dans l’écosystème, et pas produites par le travail. Elles ne peuvent être durables que si les prélèvements sont inférieurs à la croissance naturelle1. Dès lors qu’il y a surexploitation, effective ou potentielle, des mécanismes de « gestion intentionnelle », c’est-à-dire explicitement orientés vers la durabilité de la ressource, sont nécessaires. Mais que veut dire « gérer des ressources naturelles » ? En effet, le terme « gestion » est ambigu. -
Note de capitalisation 1 : Introduction de l’assainissement productif à Aguié
Le recyclage des urines et la construction et utilisation des urinoirs et latrines productifs ont été introduits à Aguié, Niger, en 2009 à travers le projet pilote de AP-Aguié. Ce document trace les actions et les actions clés qui ont contribué à la pleine implication de la population et la réussite de l’introduction de l’approche. -
Suivi des microprojets sur Fonds d’Appui Régional / Facilité OP – Région de Zinder – Février 2012
Ces quatre MP comprennent tous des équipements d’irrigation (forages, motopompes et pompes niya kokari) et des mètres de clôture en fil de fer barbelé. A deux exceptions près, les producteurs bénéficiant des MP n’ont jamais été appuyés en matière d’équipements d’exhaure / irrigation. Ce sont de nouveaux « irrigants ». -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : les ressources naturelles renouvelables, étatique, privées, communes, en accès libre?
En Afrique sahélienne, la conférence de Praïa de 1994 a mis en avant la notion de gestion locale des ressources naturelles, qui est désormais à l’ordre du jour de nombreuses politiques et projets de développement. Mais les caractéristiques des ressources naturelles renouvelables, d’une part, la question de leur statut, d’autre part, demeurent souvent floues. Cette note vise à expliciter ces notions, importantes mais souvent mal défi nies, pour favoriser une négociation sur les options juridiques. -
Unité de production d'aliment bétail made in Tahoua
Il s’est rendu à l’INRAN où la formule pour fabriquer des aliments du bétail avec ces matières premières lui a été expliquée ainsi que des conseils pour la fabrication. Il a aussi visité l’entreprise SALMA à Niamey qui produit des aliments du bétail. C’est sur la base de ces expériences et surtout avec l’appui financier de son oncle que le promoteur s’engagea dans la création de son entreprise. -
Trésor des fèves et fleurs des Pois : le génie des légumineuses
Arborées Tropicales (LAT) sont souvent mises en avant par la littérature scientifique. Pour les chercheurs biologistes, les légumineuses en général, et plus particulièrement les arbres et arbustes de ce groupe, présentent de nombreuses qualités pour l'agronomie, au sens large du terme. De nombreuses références peuvent être trouvées dans la littérature scientifique et dans les ouvrages scolaires, de vulgarisation, la presse, etc. -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises à de nombreuses contraintes qui mettent en péril leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir : • les problèmes climatiques (sécheresses), • les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture • le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
Fiche technique : maladie de la grippe aviaire
La maladie de la grippe aviaire, ou influenza aviaire, constitueune menace pour les éleveurs de volaille. Cette maladie est apparue au Niger en 2006. Depuis, elle réapparait plus ou moins régulièrement. Ainsi, en début 2022, une épizootie a sévi dans les régions de Niamey, Dosso et Tillabéri, et a causé la mort de 90 000 sujets de volaille. En décembre 2022, des foyers de la maladie ont été identifiés dans la Région de Tahoua et à Niamey et environ 10 000 volailles ont dû être abattues. -
Le dépérissement des agrumes : Niger
Depuis un certain temps, on constate un dépérissement des agrumes (oranger, tangelo, pamplemoussier) qui entraîne souvent la mort des arbres dans la plupart des vergers au Niger. Les plants d’âge supérieur à 4 ans sont particulièrement affectés. Des visites effectuées dans plusieurs vergers ont permis de noter qu’en moyenne 60 % des vergers sont touchés par la maladie. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
Fiche technique : déparasitage des animaux domestiques en début et en fin de saison des pluies
Les animaux sont particulièrement exposés à des parasites toute l’année, mais le risque d’exposition est plus élevé pendant la saison des pluies. L’hivernage est un facteur favorisant l’éclosion des œufs des parasites et leur multiplication en abondance dans l’environnement. Par ailleurs, les animaux en broutant l’herbe ingèrent également les larves de parasites qui vont se retrouver dans leur tube digestif, ces dernières se développent et sont à l’origine de plusieurs maladies parasitaires. -
Évolution technologique et gestion d’un espace halieutique dans la cuvette nord du lac Tchad
L’objectif de cet article est dans un premier temps de décrire l’évolution des techniques de pêche en fonction de l’évolution du lac Tchad, en particulier dans sa cuvette nord, et dans un second temps de comprendre comment les différents acteurs ont géré les ressources halieutiques et les conflits qui en découlent. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Le programme des sites sentinelles de surveillance pastorale est mis en œuvre conjointement par Action Contre la Faim (ACF) et Vétérinaires Sans Frontières Belgique (VSF-B), en collaboration avec la Direction du Suivi des Ressources Pastorales de l’Alimentation et de la Gestion des Risques (DSRP/A/GR) du Ministère de l’Élevage du Niger. -
Rhinyptia infuscuta scarabaeidae coléoptère
Ces colèoptères peuvent etre détruits en allumant des feux le soir pour les attirer. Les traitements chimiques ne sont pas rentables si la floraison est avancée. Les feux de fumée sont traditionnellement utilisés. -
Évaluation des effets anti stress thermique du « NUTRICOOL » en élevage de poulet de chair dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Au Niger, pays sahélien à vocation essentiellement agro-pastorale, l’élevage est une activité traditionnelle pratiquée par plus de 87 % de la population soit en tant qu’activité principale soit comme activité secondaire. Mais, à l’instar des autres pays de l’Afrique subsaharienne, malgré l’importance numérique des animaux de rente, les ressources en protéines animales de qualité restent encore insuffisantes, ce qui constitue un obstacle à la lutte contre la malnutrition et la pauvreté (NIGER ,2012). Afin de pallier ces déficits, l’accent a été mis depuis quelques années, sur le développement de l’élevage des espèces à cycle court, notamment la volaille, dans l’espoir de fournir aux populations des produits animaux de haute valeur nutritive à faibles coûts (DAHOUDA et al. ; 2009). C’est dans cette dynamique qu’au Niger, l’aviculture est présente dans la majorité des exploitations agricoles et ménages ; et bien qu’elle soit largement sous forme traditionnelle, elle contribue significativement à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. Par exemple, de nombreux éleveurs propriétaires de troupeaux prestigieux de bovins, affirment avoir débuté avec un modeste élevage de volailles (NIGER, 2008). -
Conservation du niébé dans des sacs PICS
Le sac PICS en tissu synthétique, doublé à l’intérieur par deux sacs en plastique (triple fonds), assure un stockage du niébé sur une longue période sans utilisation de produits chimiques. -
Demi-lune multifonctionnelle agricole (en expérimentation)
La demi-lune multifonctionnelle (DLM) est un ouvrage anti érosif à vocation polyvalente (agricole, pastorale, sylvicole, horticole). Elle est composée d’une fosse de aptage d’eau ayant des Zaï d’attente à son sein, d’un trou de plantation d’arbre, des Zaï internes et externes de la digue, avec ou sans tranchée de désengorgement selon les besoins en eau. Elle est creusée perpendiculairement à la ligne de plus grande pente pour intercepter et infiltrer les eaux de ruissellement. -
Élagage du palmier dattier (Phoenix dactylifera)
Le toilettage du palmier qui consiste à enlever du palmier dattier les organes en voie de dessiccation qui encombrent l’arbre, gênent les travaux culturaux et abritent souvent les parasites. Il s’agit donc d’arracher chaque année : − Les palmes sèches ; − Les hampes florales ; − Les rejets aériens ; − Le lif « sorte de tissage végétal » fibrillium). -
Adoption and profitability of the Purdue Improved crop storage technology for grain storage in the South-Central regions of Niger
Cowpea is a food security crop and a main source of income for farmers in Niger. However, postharvest storage remains a major challenge due to insect pest attacks. Since 2008, the Purdue Improved Crop Storage (PICS) bags were disseminated in Niger to reduce storage losses. This study was conducted to assess the adoption of the PICS technology in the Dosso, Maradi, and Zinder regions of Niger. We interviewed 600 households selected from villages that did and did not benefit from PICS extension activities. A logit regression model was used to assess the decision of farmers to adopt the PICS technology. The overall adoption of the PICS bags among farmers was 48.4%. PICS adoption was 69.7% in Dosso, 41.3% in Zinder, and 31.2% in Maradi. Farmers who attended PICS training were 5 times more likely to adopt the technology than those who did not. Variables that affected the adoption of the PICS technology included the region, participation in PICS training, and information source. Beyond cowpea, PICS bags were used to store a variety of crops including Bambara nuts, hibiscus seeds, peanuts, millet, and sorghum. Storing 100 kg of cowpea in a PICS bag generated a cash-flow of $70.38 per respondent and a net return of $21.50. -
Adoption et rentabilité de la technologie améliorée de stockage des récoltes Purdue pour le stockage des grains dans les régions du centre-sud du Niger
Cet article est paru en anglais le 3 décembre 2021 dans la revue Agronomy. Compte tenu du grand intérêt et de l’utilité des résultats présentés et pour une plus large diffusion, il a été traduit par le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). Seule la version originale en anglais fait foi. Lien pour accéder à la version anglaise : https://duddal.org/s/bibnum-promap/item/14067 Cette étude a été menée pour évaluer l'adoption de la technologie PICS dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder au Niger. Nous avons interrogé 600 ménages sélectionnés dans des villages qui ont bénéficié ou non des activités de vulgarisation du PICS. Un modèle de régression logit a été utilisé pour évaluer la décision des agriculteurs d'adopter la technologie PICS. L'adoption globale des sacs PICS parmi les agriculteurs était de 48,4 %. L'adoption du PICS était de 69,7% à Dosso, 41,3% à Zinder et 31,2% à Maradi. Les agriculteurs qui ont suivi la formation PICS étaient 5 fois plus susceptibles d’adopter la technologie que ceux qui ne l’ont pas fait. -
Le zaï, une technique traditionnelle africaine de réhabilitation des terres dégradées de la région soudano-sahélienne (Burkina Faso)
La lutte contre la dégradation des sols et la réhabilitation de leur couverture végétale représente un enjeu capital pour les populations du Sahel. Elle se traduit depuis plusieurs décennies par le déploiement de projets de conservation des eaux et des sols dans l'ensemble de la région soudano-sahélienne. La plupart de ces projets se sont développés sur la base de solutions importées, sans grande considération des réalités régionales, et parfois même au mépris des "savoir-faire" des populations locales. Or, l'introduction de ces "recettes», importées le plus souvent des pays tempérés industrialisés, se heurte non seulement à des difficultés techniques d'adaptation, mais aussi à des obstacles culturels et économiques qui conduisent, à plus ou moins long terme, au rejet des méthodes classiques de conservation des sols (CES et DRS). -
Systèmes maraîchers périurbains au Niger : quels besoins de transitions agroécologiques ? comment ces transitions sont-elles accompagnées ? Expériences et observations CRA/RECA
Cette étude se penche sur les systèmes maraichers périurbains au Niger ; le mécanisme d'accompagnement des transitions agroécologiques et les expériences et observations CRA/RECA. -
Référentiel technico-économique pour la formation continue de type modulaire sur la chaine de valeur miel de table : dans la périphérie de la réserve de biosphère W-Arly-Pendjari
L’apiculture est l’ensemble des pratiques de l’élevage des abeilles en vue d’obtenir du miel, et ses produits associés (cire, pollen, gelée royale, propolis) dans le but de les consommer ou les vendre. En plus d’offrir des produits à forte valeur ajoutée comme le miel et la cire, l’apiculture contribue à l’accroissement de la production et de la productivité des terres agricoles et forestières grâce à la pollinisation des fleurs provoquée par la visite des abeilles. De par ses conséquences écologiques positives (pollinisation des fleurs donc favorise la production et la vie des plantes), elle permet d’aborder avec aisance les thèmes relatifs à la préservation de l’environnement et au reboisement avec les populations. Sa promotion sera donc une solution pour la protection des ressources naturelles de la réserve de biosphère transfrontalière et pour la réduction de la pauvreté dans les communautés qui riveraine. -
Catalogue National des espèces et variétés Végétales (CNEV) : Manioc
Catalogue sur les variétés et les techniques culturales du manioc. -
La production de gari à base de manioc
Le gari est l’un des aliments de base des populations du bassin du Bénin (Référence). Son procédé de fabrication est l’héritage technologique de la production de la farinha de mandioca du Brésil ; il a été introduit au Bénin dans les années 1800. La créativité des artisans béninois apparaît dans la construction de râpeuse à moteur qui donne satisfaction aux utilisatrices et dans la fourniture de presses à vis utilisées après la fermentation pour essorer le produit. L’intérêt de cet essorage est de raccourcir la durée de torréfaction, sa puissance et par suite, la consommation de bois de chauffe. -
Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa Revue à mi-parcours
Le ProDAF-Diffa est une extension géographique du ProDAF des régions de Maradi, Tahoua, Zinder, dans la région de Diffa. Ses objectifs sont de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et les capacités de résilience aux crises des ménages ciblés dans la région de Diffa. Ces objectifs demeurent alignés au plan d’action 2021-2025 de l’initiative 3N du Gouvernement du Niger ainsi qu’à la note de stratégie de pays de 2022. Une mission conjointe du Gouvernement de la République du Niger et du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), avec l’appui de la FAO (Centre d’Investissement), s’est déroulée du 09 au 24 Mai 2022, pour procéder à la revue à mi-parcours (RMP) du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale dans la région de Diffa (ProDAF-Diffa). L’objectif de la mission était de vérifier les hypothèses faites lors de la conception, d’évaluer la performance globale du ProDAF – Diffa et ses effets sur l’amélioration des revenus, l’adaptation aux changements climatiques et l’accès aux marchés des exploitations agricoles familiales, et l'insertion socioéconomique des populations réfugiées, déplacées ou retournées. -
Estimation des flux de poisson sur le marché de demi-gros de poisson de Diffa
Dans le cadre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale dans la région de Diffa (ProDAF-Diffa) la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa a été chargée des activités d’ingénierie sociale autour du marché de demi-gros de Diffa avec la mise en place d’un cadre de concertation (dénommé Hadin-Gwiwa) et l’étude des flux de poissons alimentant le marché. -
Un exemple d’exploitation intégrée maraichage - pisciculture
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif dénommé Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. -
Guide d'animation en assainissement productif (version 1.0)
Ce guide est élaboré dans le souci de donner aux agents de développement que sont les animateurs / relais communautaire un outil assez précis visant à leur faciliter la tâche. L’animateur / relais communautaire doit retenir qu’il n’est pas un professeur ou un maître. Son rôle est d’aider à la réflexion. Il doit donc amener les groupes à : Æ Identifier les questions qui sont importantes pour eux Æ Décrire leurs problèmes Æ Examiner / analyser les problèmes identifier Æ Trouver des pistes de solutions -
Guide sur la pratique du droit en matière de lutte contre les tracasseries dans le cadre de la commercialisation du bétail
Ce guide est essentiellement adressé aux membres des syndicats et organisations professionnelles de commerce de bétail, il l’est aussi à toutes personnes soucieuses d’appuyer les commerçants et les convoyeurs. Le guide sera donc un outil indispensable de plaidoyer pour les syndicats et organisations professionnelles des commerçants du bétail. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey [Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]
Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Guide méthodologique d'animation et de sensibilisation des communautés en Gestion Durable des Terres, Désertification et Changement Climatique
Le présent guide est conçu pour soutenir les animateurs/formateurs de LEAD Tchad afin que ces derniers soient capables à leur tour d’accompagner, à travers l’animation/la sensibilisation, les communautés rurales à prendre conscience des enjeux de gestion des risques climatiques, des ressources naturelles en général et des terres en particulier et à prendre des initiatives conséquentes. Concernant le public cible (communautés rurales), une attention particulière doit être accordée aux femmes qui constituent un groupe d’acteurs clés du fait de leur fort effectif numérique et de leur plus grande implication dans l’exploitation/gestion quotidienne des ressources naturelles. Il s’agit d’un outil pédagogique comportant trois (3) grands modules notamment la Gestion Durable des Terres (GDT), la désertification et le Changement Climatique (CC). Chaque module constitue une unité pédagogique d’apprentissage pour les apprenants et se détermine par un objectif pédagogique précis. En effet, le module est constitué d’un agencement de plusieurs séquences (fiches) dépendantes linéairement les unes des autres. La cohérence de l’enchainement de ces séquences (fiches) permet l’atteinte de l’objectif pédagogique. Chaque séquence (fiche) est structurée en six (6) parties notamment les objectifs spécifiques, le contenu, les méthodes pédagogiques, les moyens pédagogiques, la durée et le suivi/évaluation. -
La mobilité pastorale
L’équipe opérationnelle du projet ZfD a depuis le démarrage de ce projet à Diffa conduit ou commandité plusieurs études sur la communication, les sources de conflits, les systèmes d’alerte précoce, etc. sans jamais faire une synthèse » de toutes les informations collectées. Dans l’optique de l’extension en 2007 du projet ZfD Zinder/Diffa après la fermeture de celui de Diffa, ce dernier estime important dans le processus de capitalisation engagé de faire cette synthèse en la complétant par des données supplémentaires sur les principaux axes de transhumance afin de réaliser un atlas. -
Recueil des principaux textes réglementaires sur le commerce régional en Afrique de l'Ouest
Depuis sa création en 1975, la CEDEAO a fait de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire, sa politique prioritaire d'intégration régionale. Le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens adopté en 1979 reconnait aux citoyens de la communauté le droit d'entrée, de résidence et d'établissement dans les États membres. Le principe de libre circulation des personnes constitue un acquis inaliénable au sein de la communauté. -
Analyse de l'adoption de la régénération naturelle assistée dans la région de Maradi
La régénération naturelle assistée (RNA) est une pratique agroforestière largement répandue dans les exploitations de la région de Maradi au Niger. L'objectif général de cette étude est d'évaluer ces techniques de gestion de la RNA. Pour atteindre cet objectif général, les objectifs visés sont de caractériser les exploitations agricoles et les champs. -
Niger 2.0
Les TIC prennent une part prépondérante dans le programme Renaissance 2 du President de la République et déclinée dans la DPG du Premier Ministre. Non seulement constituent-ils un des 8 axes du programme, mais leur nature transversale les lie directement aux 7 autres. “NIGER 2.0” , s’accordant avec la SDDCI-Niger 2035, définit une approche ciblée des axes stratégiques du développement durable : administration, économie, éducation, santé, agriculture, élevage, sécurité... “Niger 2.0” s’inspire des programmes TIC développés ces dernières années (NICI), ainsi que de la Politique Sectorielle, desquels dérivent des actions concrètes aussi bien en zones urbaines, mais SURTOUT en zones RURALES : état, secteur privé, jeunes, femmes et société civile. La Division de la population des Nations Unies estime à 18,9 % de la population urbaine en 2015. Soit 81.1% de la population vivant en zone non-urbaine. -
Présentation de duddal
Poster illustratif de la bibliothèque numérique Duddal. -
Charbon bactéridien
Le charbon bactéridien, appelé aussi fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, est une maladie d'origine bactérienne qui touche principalement le bétail : bovins, ovins, caprins, dromadaires et chevaux. Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
Atelier régional sur la compétitivité des filières riz, dynamiques commerciales et accords commerciaux régionaux et internationaux
Le potentiel rizicultivable du Niger est presque exclusivement localisé dans la vallée du fleuve Niger où il est estimé à 24.000 ha. Malgré les potentialités dont dispose le Niger, la production rizicole reste encore insuffisante. Pour combler le déficit rizicole, le Niger procède à d’importantes importations des céréales, dont le riz en provenance notamment des pays asiatiques. La double culture est pratiquée sur environ 7.850 hectares, avec un taux d’intensification de ~170% ; malgré le fléchissement enregistré au cours de ces dernières années, ces performances (combinées à des rendements moyens restés longtemps au-dessus de 4,5 tonnes par hectare) sont les plus élevées de la sous – région (Djido, 2004). -
Rapport de l'atelier de formation des formateurs sur la qualité de la gomme arabique
Le Niger qui jadis était considéré comme un grand producteur de gomme (1960-1980) a vu sa production péricliter avec l’avènement des sécheresses qui ont durement frappé le sahel tout entier et conduit à la transformation en de grand cimetières d’arbres morts les gommerais du Manga. Depuis 2000 à la faveur d’un programme de relance de la production de la gomme, le pays s’est, après avoir établi un état des lieux de son potentiel de production de gomme, doté d’une stratégie nationale en la matière. Le potentiel gommier, faut-il le rappeler, est évalué à 300 000 hectares de gommerais constituées principalement des peuplements naturels. Trois bassins de production sont identifiés : le bassin oriental constitué par les peuplements du Manga, le bassin Central formé par des peuplements naturels mais surtout par des plantations de restauration à base d’Acacia seyal et d’Acacia senegal, le bassin occidental couvrant la région de Tillabéry. -
Gommiers et gomme arabique
Il est indispensable de savoir reconnaître les feuilles, les fleurs, les graines et les épines des différents gommiers, car la gomme friable d’A. seyal doit toujours être récoltée et commercialisée à part. 2- La récolte ne s’effectuera pas sur A. laeta, car désormais le Codex Alimentaire ne la considère pas comme de la gomme arabique. 3- L’exsudation naturelle d’A. senegal produit des nodules de plus petite taille que lorsqu’il y a saignée. Les rendements sont jusqu’à 5 fois moindres. C’est pour expliquer cela qu’il n’y a qu’un récipient ou Tia de gomme au lieu de trois sur la fiche 1ter. -
Usages des terres et évolution végétales dans le département de Maradi
Le présent document de travail s’inscrit dans le cadre d’une étude visant à établir les liens entre modifications à long terme de l’environnement, croissance démographique et évolutions technologiques, et à repérer les politiques et les institutions aptes à favoriser un développement durable. Cette étude se situe dans le prolongement d’un projet entrepris par l’Overseas Development Institute (ODI) dans le district de Machakos, au Kenya, dont les résultats préliminaires ont été publiés par l’ODI en 1990-1991 dans une série de documents de travail. Ces travaux ont également donné lieu à un ouvrage (Mary Tiffen, Michael Mortimore et Francis Gichuki, More people, less erosion : environmental recovery in Kenya, John Wiley, 1994), présentant une synthèse et une interprétation de la dynamique du développement physique et social à Machakos. Cet ouvrage fait état d’un ensemble d’hypothèses et de recommandations en matière de politiques qu’il est nécessaire de tester dans d’autres milieux semi-arides de l’Afrique. A l’aide de méthodologies compatibles, quatre études ont été parallèlement menées dans les pays suivants : Kenya District de Makueni Sénégal Région de Diourbel (en association avec l’ISRA et le CSE) Niger Département de Maradi (en association avec l’ODI et l’Université Abdou Moumouni, Niamey) Nigeria Région de Kano (en association avec l’ODI et Ahmadu Bello University, Zaria). -
Les systèmes de production agro-sylvo-pastoraux du Niger : description et analyse
Le Niger est un Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde. Son économie est principalement de subsistance et est basée sur le secteur primaire. Malgré les contraintes climatiques et l’homogénéité relative des agroécosystèmes, dans les dernières années des nombreuses filières se sont développés dans le monde rural. Ceci montre des progrès remarquables vers la diversification des productions. Ce troisième volume de l’étude sur les systèmes de production rurale du Niger est centré sur l’analyse des systèmes existantes et de leurs potentialités de développement. Les systèmes ont été analysés sous différents points de vue, agronomique, économique, environnemental, géographique afin de fournir un cadre le plus complet possible sur leurs caractéristiques et perspectives. -
Les ressources forestières naturelles et les plantations forestières au Niger
Ce document porte sur l’évaluation des ressources forestières naturelles et les plantations forestières au Niger. Une revue de la documentation existante a permis d’établir une typologie et une évaluation de toutes les ressources forestières existantes. C’est ainsi qu’une synthèse des typologies des formations forestières proposées par divers auteurs a été faite. Les principales formations forestières du pays sont représentées par des forêts classées et des gommeraies qui comportent des faciès plus ou moins dégradés suivant la pression démographique. A ces formations naturelles, il faut ajouter les parcs agroforestiers qui constituent également une composante non négligeable de ressources forestières. La productivité des formations a été évaluée suivant différentes méthodes développées dans le cadre de programme de recherche et d’aménagement de forêts classées. Pour les gommeraies et les parcs agroforestiers, la productivité des peuplements n’est pas estimée cependant on peut retenir que leur contribution est importante dans la satisfaction des besoins des populations locales en produits forestiers ligneux et non ligneux. -
La traction cameline, un apport important dans l'évolution des pratiques de traction animale au Niger
L’utilisation du dromadaire pour la culture attelée et le transport au moyen de la charrette a été une évolution des pratiques de traction animale observée en zone agricole subsaharienne. Le dromadaire représente le stade ultime de l’intensification agricole. Son utilisation pour la traction a été promue car elle répond à la demande d’un développement durable adapté aux ressources disponibles au Niger. Cette communication présente les outils à traction cameline mis au point par le projet de Renforcement institutionnel et technique de la filière cameline, les spécifications techniques de chaque matériel fabriqué, et la stratégie adoptée pour vulgariser la traction cameline au Niger. -
Résilience des communautés rurales face à la crise écologique et foncière du Sahel : l'exemple de la vallée d'Arewa (Niger central)
La vallée d’Arewa se situe dans l’arrondissement de Madaoua au sud de la région de Tahoua, à environ 80 kilomètres de la frontière nigériane, pays avec lequel les échanges commerciaux sont très importants (cf. figure 1). Elle appartient à une des plus grandes zones de production agro-pastorale du Niger. Incisée dans la bordure orientale des plateaux de l’Ader Doutchi, elle rejoint la basse vallée de la Tarka dont elle est un des principaux affluents. S’allongeant sur environ 30 kilomètres, elle présente, de l’amont vers l’aval, différents faciès morpho-pédologiques et différentes conditions hydrodynamiques, d’où une certaine diversité des systèmes d’exploitation. -
Nord-tahoua (Niger) : le pastoralisme survit aux changements
L'évolution en cours dans les zones pastorales des pays sahéliens est considérable. Deux sécheresses historiques consécutives ont entrainé de profonds bouleversements, auxquels les éleveurs ont du s'adapter, tant bien que mal. Pour autant, le pastoralisme demeure la base d'une économie et d'une société. -
Comment fixer les dunes pour freiner l’ensablement des champs, des pâturages et des cours d’eaux
Ce document est manuel de formation. Il a été élaboré dans le but d’informer et de former les populations qui veulent lutter contre l’ensablement de leurs champs, pâturages, cours d’eau, habitations, etc; Pour cela, elles ont besoin de savoir comment fixer les dunes qui se déplacent dans leur environnement. -
Comment cultiver des herbes comme andropogon gayanus pour lutter contre l’érosion et pour mieux nourrir les animaux
Ce document est un manuel de formation. Il a été élaboré dans le but d’informer et de former les producteurs agricoles qui font face au phénomène de la dégradation de la nature et dont leurs sols sont devenus pauvres. Ce manuel peut les aider à récupérer et à restaurer ces sols nus pour l’agriculture et l’élevage à travers l’utilisation de la technique du tapis herbacé. -
Module de formation des OPF/Collège départementaux niébé en gestion comptable et contrôle
Ce module de formation est élaboré dans le cadre de renforcement des capacités des acteurs intervenants dans la gestion des OPF. Il s’agit d’un atelier de formation en gestion des trésoriers, et des Commissaires aux comptes des OPF. Cette formation mettra beaucoup plus l’accent sur la tenue des documents comptables et le contrôle. -
Module de formation des animateurs /PADL/DA en technique de maraichage et arboriculture
La formation agricole représente un grand enjeux pour beaucoup de programme et projet censé accompagner les producteurs. Ce module, après avoir défini quelques termes utilisés en vulgarisation se penche ensuite sur les techniques pour mener à bien une démonstration en formation agricole au profit des producteurs maraichers et pépiniéristes. -
Stockage des graines de céréales et légumineuses séchées à l’aide du sac hermétique PICS
Cette vidéo fait état de la conservation des céréales dans les sacs hermétique PICS. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Des dispositions générales et des définitions (maladies à déclaration obligatoire)
Le présent décret fixe la liste des maladies à déclaration obligatoire et les mesures de police sanitaire applicables. -
Fièvre charbonneuse ou anthrax
La fièvre charbonneuse est une maladie due à la bactérie sporulée Bacillus anthracis. Le nom de la bactérie provient du mot grec signifiant charbon, en référence aux escarres noirâtres qui se forment au milieu des lésions cutanées chez les personnes atteintes. La fièvre charbonneuse est présente sur tous les continents et provoque une mortalité élevée chez les ruminants ; cette maladie est une zoonose (c’est-à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais atteint également l’homme). La bactérie produit des toxines extrêmement toxiques responsables des symptômes de la maladie et qui entrainent un taux de mortalité élevé. La plupart des mammifères sont sensibles, mais la fièvre charbonneuse affecte surtout les ruminants et les humains. -
Mission de prospection et de promotion commerciale de l'oignon du Niger
Le Niger est le premier pays producteur d’oignon de l’espace UEMOA, avec une production annuelle d’environ 500 000 tonnes durant les 5 dernières années. L’oignon du Niger possède diverses qualités organoleptiques et colo métriques spécifiquement rattachées à sa source d’expansion, « Galmi » d’où vient aujourd’hui son nom commercial, « le violet de Galmi ». Le Niger exporte en régime contrôlé1 70% environ de sa production d’oignon vers les pays côtiers de la zone ouest africaine. En termes d’importance des volumes d’oignon du Niger importés, jusque dans les années 2005, la Côte d’Ivoire vient en tête avec 39%2, suivi du Ghana 26%, le Nigéria 25%, le Bénin 5%, le Togo 2% et autres destinations 3%. Du fait de l’importance ces dernières années des offres concurrentielles d’oignon du Burkina, du Nigéria, de la Hollande et récemment de la Chine, les acteurs de la filière oignon du Niger se sont engagés à prendre les mesures de leur ancrage sur leurs marchés traditionnels et œuvrer pour accéder à de nouveaux débouchés. -
DNSE du Niger : état de référence des observatoires de Diffa, Zinder, Azawad, et Torodi-Tondikandia
Ce document fait l’état de référence pour 4 observatoires (Diffa, Zinder, Tahoua, Tillabéri). Il a pour objectif de réaliser une photographie la plus complète possible des observatoires aux plans agro-écologique, climatique et socio-économique. Il a également été réalisé pour faciliter l’organisation de la collecte et du traitement des données nécessaires au calcul des indicateurs du DNSE. L’état de référence prépare la collecte régulière des données mais aussi les place dans un cadre global et cohérent de mise en œuvre des AME en impliquant les différents secteurs intervenant en milieu rural L’étude s’est référée aux données et informations disponibles dans les régions administratives des observatoires ; En effet le Niger a fourni un effort important de production de données et informations sur les différents secteurs dans le cadre de la planification du développement ; Des monographies ont été élaboréé aux différentes échelles administratives et sont disponibles dans les structures administratives et techniques.. Elles retracent la situation socio-économique, technique et culturelle des entités administratives et constituent une base d’informations pour le DNSE. Les secteurs comme la Météorologie, le Génie Rurale, l’Hydraulique et l’Agriculture disposent d’études et de données datant de la période coloniale à nos jours. Force est de constater que ces informations ne sont pas mis à jour régulièrement et connaissent des difficultés de conservation. L’étude sur l’état de référence des observatoires s’est intéressée à proposer une structuration de l’information régulièrement produite par les services techniques ; Elle donne au DNSE l’opportunité de promouvoir une stratégie de gestion de l’information par la mise en réseau des systèmes d’informations existantes. C’est dans cet esprit que le DOSE national confère au DNSE le rôle de production et de coordination de l’information environnementale. -
Transformation du manioc en gari et en farine panifiable de haute qualité en Afrique de l'Ouest
Ce manuel de formation vise -
Guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux
Le Niger a connu une série de crises alimentaires (1973, 1984, 2001, 2005, 2010) qui est la révélation d’un ensemble de facteurs dont les plus importants sont : la tendance à l’assèchement du climat, la forte croissance démographique (3,3%) largement supérieure à la croissance agricole (estimée à 2,5%) conduisant à une pression de plus en plus forte sur l’environnement. La combinaison de tous ces facteurs aboutit inéluctablement à la modification des équilibres écologiques et à la dégradation des terres. Cela a débouché sur une exploitation abusive des terres parfois au-delà des capacités réelles des écosystèmes avec pour conséquences une perte considérable de leur potentiel productif. Le maintien de ces équilibres fragiles est cependant indispensable pour la conduite de toutes les activités socio-économiques des populations rurales. L’économie rurale constitue le principal levier de la subsistance des populations rurales, à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière. -
Les haies vives comme mesure d’adaptation aux changements climatiques dans les Pôles Économiques Dynamiques de la région de Tillabéri
La Coopération Allemande au Niger agit depuis de nombreuses années grâce aux mesures antiérosives sur la lutte contre la désertification et l’adaptation aux changements climatiques. La pression démographique est telle que les pressions sur les ressources naturelles sont de plus en plus importantes, augmentant chaque année le déboisement, l’appauvrissement des sols et l’avancée du désert. La Coopération Allemande, pose alors l’adaptation aux changements climatiques (CC) comme élément central de ses engagements pour ses futurs programmes au Niger. Aussi dans le cadre du projet pilote « lutte contre la pauvreté et adaptation aux CC » mis en place en 2009, la coopération allemande au Niger a expérimenté des projets dont l’objectif a été l’intégration du risque climatique à tous les niveaux de décisions (producteurs, communes ou gouvernements) dans la perspective de contribuer à l’adaptation et des systèmes de production des communautés rurales à la variabilité et aux CC. -
Étude de rentabilité du centre de collecte de lait cru de Say
Conformément à sa nouvelle approche d’appui conseil et de développement et partage de connaissances, pour la réduction de la pauvreté, la SNV Niger a choisi, entre autres, la filière lait comme un de ses secteurs privilégié de réflexion et d’action. Elle met en œuvre des activités d’appui technique aux producteurs membres de l’AREN Say. Dans l’optique d’étendre cet appui aux activités du centre de collecte, et dans le souci d’une efficacité dans les actions, la SNV en concertation avec l’Association des Producteurs de Lait (APL) de Say a initié la présente étude. L’objectif de l’étude est de fournir à la SNV et l’APL, des éléments d’aide à la décision quant à la poursuite de ces actions avec le centre de collecte de Say, en analysant d’une part (i) les paramètres de rentabilité interne du centre, d’autre part, (ii) sa viabilité externe par rapport à la motivation économique des fournisseurs (producteurs) à livrer le lait au centre et celle des unités laitières de s’y approvisionner. -
Caractérisation du mouton Koundoum au Niger: description morphobiométrique et détermination d’une formule barymétrique
La race Koundoum, un des rares moutons à laine du Sahel, est victime des croisements avec d’autres races plus productives et de la dégradation de son biotope originel, le fleuve Niger. Cette race possède des qualités intéressantes d'adaptation au milieu ainsi que de production de laine, qui justifient la mise en œuvre d’un programme de conservation de ce patrimoine génétique original. -
Analyse des nouvelles variétés des cultures introduites par le PromAP
Dans le cadre de ses activités du conseil agricole, le programme de Promotion de l’Agriculture Productive (PromAP) a initié en 2016 et 2017, l’introduction au niveau des sites d’intervention des nouvelles variétés améliorées des cultures. Cela fait suite au constat sur la rareté ou l’absence des produits agricoles pendant certaines périodes de l’année, notamment pendant la saison sèche chaude et la saison d’hivernage. Pour le cas de la saison sèche chaude, cette situation est liée aux difficultés que les producteurs rencontrent pour assurer la production maraîchère, dont la chaleur intense ne favorisant pas le développement des cultures et la non-adaptabilité des semences locales utilisées. Par contre pour le cas de la saison d’hivernage, les producteurs se concentrent beaucoup plus sur les cultures pluviales au détriment des cultures maraîchères alors que les deux (2) peuvent se pratiquer ensemble. Le but visé à travers l’introduction des nouvelles variétés est d’une part de démontrer aux producteurs et productrices, la possibilité de produire toute sorte de culture pendant la période de chaleur et d’autre part, la possibilité de pratiquer le maraîchage en hivernage. Ainsi, au niveau des trois (3) régions, 16 nouvelles variétés et deux (2) cultures ont été introduites. -
Impact de la diversification de cultures irriguées sur l'amélioration de revenus
Il a été constaté ces dernières années un engouement des producteurs vers certaines cultures jugées plus rentables. Ainsi le souci effréné chez un grand nombre de producteurs à gagner plus de revenus, les poussent à abandonner toutes les autres cultures pour se tourner vers les cultures de rente. Cette situation se traduit ainsi par l’inondation des marchés des mêmes produits agricoles ce qui se traduit par une baisse des prix entrainant les producteurs dans une situation de perte. Or, en diversifiant leurs cultures, les producteurs se mettraient à l’abri de cette situation inconfortable et, c’est ce constat qui a conduit le PromAP dans sa deuxième phase à prendre en compte la diversification des cultures irriguées comme une bonne pratique à introduire dans le paquet d’activités livré au groupe cible. Ainsi, diverses actions ont été menées à l’endroit des producteurs pour les amener à adopter la diversification des cultures. -
Etude des possibilités d’utilisation de Leptadenia hastata (Pers) Decne pour la récupération des terres dégradées sur sols dunaires et sur sols latéritiques dans l’Arrondissement Communal Niamey V/Niger
La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et de périodes de famines fréquentes. La présente étude portant sur les possibilités d’utilisation de L. hastata pour récupérer les terres dégradées a été réalisée dans l’Arrondissement Communal Niamey V (Niger). L’objectif général de travail est d’étudier les possibilités d’utiliser L. hastata pour récupérer les sols sableux dunaires et les sols latéritiques dégradés. 3 sites expérimentaux ont été retenus : une zone de plateau, un champ dunaire et une pépinière. Les observations et les mensurations ont porté sur le taux et la durée de germination des graines, le bouturage des tiges, le marcottage, la survie, la croissance de racines et rameaux principaux de plants semés et boutures et l’augmentation de la longueur des rameaux des plants adultes pour la multiplication et la croissance de cette espèce. Les mensurations des diamètres du tapis, l’inventaire des espèces herbacées dont les semences sont piégées avec les charges sédimentaires suite à des courants hydriques et/ou éoliens, les diamètres et hauteurs des îlots de fertilité qu’elle forme en sols sableux, ont permis l’évaluation de sa contribution à la protection des sols. En fin la collecte des charges sédimentaires biodégradables sous les pieds et l’analyse des échantillons des sols prélevés sous son tapis et sur sol nu, ont permis l’estimation de sa contribution à la fertilisation des sols. -
PPAAO : les réalisations au Niger
Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre (PPAAO) s’investit dans 13 pays. Les dix années du programme ont été élaborées de sorte à rendre l’agriculture plus productive, durable et profitable pour les petits agriculteurs. En Afrique de l’Ouest, le programme a commencé en 2007 et s’active à améliorer les conditions de vie des consommateurs à travers l’approvisionnement de produits agricoles à des prix compétitifs, établir une masse critique de chercheurs pour des programmes de recherches solides efficaces et collaboratifs, et finalement pour s’assurer que les technologies générées au niveau national sont disponibles au niveau régional. Le PPAAO a été établi sur l’initiative de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comme une réponse au nouvel engagement des états Africains à l’Implémentation du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture Africaine (PDDAA). Les pays participants financent des fonds de 500 millions de dollars USD grâce à un système de prêt de la Banque Mondiale. Au niveau régional le programme est coordonné par le CORAF. Plus de deux cent technologies ont été générées et adoptées par près de 4,5 millions de producteurs et transformateurs sur environ 4,8 millions d’hectares. Ces technologies sont disponibles sur www.mita.coraf.org. Le PPAAO a financé des bourses de Master et PhD pour 1021 jeunes. -
Lutte contre les principales maladies aviaires
Au Niger, on dénombre plusieurs maladies liées à l’élevage des poules. Cette fiche technique présente dans un premier temps les difficultés auxquelles sont confrontés cette filière et propose ensuite des moyens de lutte par de meures de gestion, d'appropriation et de pérennisation. -
Guide pratique du conseiller agricole : traction cameline
Au Niger, la force du dromadaire est traditionnellement utilisée pour la selle, le bat et l’exhaure : le dromadaire est l’animal de monte par excellence des populations pastorales. Il permet de parcourir de grandes distances et de désenclaver les campements pastoraux plus ou moins éloignés des centres urbains ; il est également utilisé pour transporter des marchandises (foin, paille, bois, vivres, etc.) et approvisionne les marchés ou les particulier ; à plus grande échelle, le dromadaire permet le commerce caravanier qui relie, en hiver, les oasis du Kaouar (zone production de datte et de sel) aux zones sud s’étendant du Damergou au Niger, productrice de céréale et de produit divers ; l’exhaure cameline est répandue dans l’Air. Le dromadaire y est notamment utilisé pour alimenter les jardins en eau et abreuver les animaux. -
Guide pour la sélection de technologies appropriées de l'irrigation
Ce document regroupe les fiches techniques par technologies conçues par les Composantes Irrigation Manuelle Améliorée et Irrigation Mécanisée de l'ANPIP. -
Production du gari à partir du manioc : guide illustré à l'intention des transformateurs de manioc à petite échelle
L’Afrique souffre de problèmes complexes qui nuisent à son agriculture et à la vie de ses populations. Avec ses partenaires, l’Institut international d’agriculture tropicale, IITA, développe des solutions agricoles pour combattre la faim et la pauvreté. Nos travaux de Recherche pour le Développement (R4D), qui ont été primés sont d’ailleurs basés sur la réflexion axée sur les besoins de développement de l’Afrique subsaharienne. L’IITA est une organisation internationale de R4D à but non lucratif, créée en 1967 et dirigée par un comité directeur. L’IITA est membre du consortium du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR). -
La gestion durable des ressources naturelles au niveau communal : l'intégration des secteurs agriculture, élevage et foresterie dans les planifications et actions communales - une comparaison des expériences de la Coopération allemande au Bénin, Mali, Niger, Sénégal et à Madagascar
Les programmes de la Coopération technique allemande (GTZ) œuvrant dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de la décentralisation accompagnent le processus de mise en place des communes depuis son démarrage et ont gagné énormément d’expérience dans l’appui aux communes. L’appui à l’intégration pratique de la gestion des ressources naturelles dans les activités communales touche deux aspects nouveaux pour ces programmes qui, depuis les années 90, ont surtout travaillé au niveau villageois : d’une part la relation des communes comme administration territoriale locale par rapport aux aspirations de la population dispersée dans les villages, et d’autre part la relation entre la gestion des ressources naturelles et la promotion de l’économie rurale à un niveau élevé. Le groupe de travail francophone du réseau SNRD (Sector Network Rural Development) a commandité cette étude pour collecter et analyser les expériences des programmes dans cette problématique et fournir des recommandations pour la future orientation des programmes dans le processus continu de la décentralisation. -
Comment pérenniser l’action de la diguette en terre par la végétalisation arbustive et herbacée dans la lutte antiérosive
Les plants des ligneux sont essentiellement produits en pépinière à partir de semences dans des sachets plastiques ou autres supports pendant deux à trois mois. La multiplication végétative notamment le bouturage en sachets plastiques en pépinière où en milieu naturel est également possible et plus avantageuse pour Guiera senegalensis (cf. Fiche technique G. senegalensis). Combretum aculeatum est particulièrement adaptée au semis direct après trempage dans l’eau pendant 24 heures. L’installation des herbacées à partir d’éclats de souches récoltés dans des touffes existantes dans des champs ou des jachères proches du site d’aménagement est plus efficace que le semis direct des semences. -
Utilisation de guiera segalensis j.f. gmel dans les aménagements anti-erosifs : applications pratiques de l’aptitude au marcottage
Le marcottage de G. senegalensis ne nécessite pas de précautions particulières : pas de substrat particulier, pas d’incision annulaire, pas d’utilisation d’hormones pour activer la rhizogenèse. Il suffit tout simplement d’enterrer les parties jeunes des tiges pour que des racines s’y développent. Deux semaines après l’enterrement suffisent pour observer des racines s’il n’y a pas une poche de sécheresse de plus d’une semaine. -
La gestion des forets naturelles et l'approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel : Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey
Ce rapport intègre le résultat de l’atelier de restitution organisé à Niamey le 28 avril 2016 en présence des représentants de l’administration forestière (DGEF), de la DRE de Niamey, de la DRE de Tillabery, des DDE de Say et Torodi, des administrations civiles de la région de Tillabery, de trois représentants des communes rurales de Makalondi, Ouro Gueladio et Say, pressenties pour être ciblées par le projet FONABES, ainsi que des représentants de l'Agence Française de Développement (AFD). Les partenaires BEIE et Debout Niger du projet FONABES ont assuré la présentation de ces résultats. 38 personnes ont pris connaissance de la méthodologie d’élaboration du SDACD de Niamey, des principaux résultats et recommandations faites par l’équipe du projet. Cet atelier de restitution a permis de retenir les communes cibles des interventions prévues au titre des composantes 1b (élaboration des SDA communaux) et 2 (développement des marchés ruraux). La cérémonie d’ouverture était présidée par Ministre de l'Energie et du Pétrole assisté par le Directeur de Cabinet du Ministre de L'Environnement en présence du Directeur Général des Eaux et forêts (DGEF) et du Directeur National de l'Aménagement du Territoire (DNAT). -
Étude sur l’approfondissement du diagnostic et l’analyse des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement rural
Le présent document traite des informations recueillies dans la région d'Agadez. Les éléments d’analyse présentés sont les résultats d’intenses travaux entre les consultants et les cadres régionaux des ministères de l’hydraulique de l’environnement et de la lutte contre la désertification, du développement agricole, des Ressources Animales, du Développement Communautaire. D’autres structures ont été également associées. Il s’agit de l’éducation, la santé, le commerce, l’artisanat, des organisations de producteurs et de commerçants. -
La transformation du niébé : des innovations en cours de mise au point
L’approvisionnement via le marché représente 60 % de l’ensemble de la consommation alimentaire au Niger. Le marché alimentaire nigérien représenterait une valeur de l’ordre de 1,2 à 1,6 milliards de dollars soit 500 à 700 milliards de F.CFA. -
Enquête filières de commercialisation des dattes et oignon
Les différentes études économiques réalisées au niveau de l’arrondissement de Maïné-Soroa, surtout dans sa partie nord-ouest ont démontré que dans le temps la principale activité commerciale était la production et l’exportation du sel et du natron. Cette partie de l’arrondissement était surnommée « Mandaram » la saline de Maïné. Aujourd’hui, les paysans voient de plus en plus la nécessité de trouver d’autres produits de substitution au sel et au natron. Cela s’explique par le fait que les recettes tirées de l’exportation du sel diminuent de plus en plus ; diminution due à la baisse du prix, à la mévente et à la fluctuation de la monnaie Nigériane. Ce constat et la succession des mauvaises campagnes hivernales ont amorcé le processus d’une mise en valeur agricole des cuvettes. -
Projet d'Appui à la sécurité alimentaire et au développement dans la région de Maradi (PASADEM)
L’objectif général du PASADEM est d’améliorer les conditions des vie et de renforcer les capacités de résilience aux crises des populations rurales dans la région de Maradi avec comme objectif de développement d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 65,000 ménages ruraux autour des cinq pôles de développement économique ruraux centrés sur les marchés intermédiaires (demi gros) de céréales, de produits maraîchers et de bétail dans les 18 communes de la région de Maradi. -
Production et transformation du lait frais en fromage Peulh au Bénin
Au Bénin, la technologie traditionnelle de production du fromage peulh appelé waragashi occupe une place importante dans la transformation artisanale du lait frais. A cet effet, plusieurs travaux de recherche ont été menés en vue d’améliorer sa technologie de production, de même que sa qualité microbiologique et chimique. Cependant, les résultats de ces différents travaux sont éparpillés dans de nombreux écrits. De plus, aucun document ne traite réellement de façon complète les études relatives à la production de waragashi. C’est pour combler une telle lacune que ce document a été élaboré. Il rassemble évalue et complète en illustrant au besoin, les informations disponibles sur la méthode traditionnelle de transformation du lait frais en waragashi. -
Site Agence Nigérienne de Presse
Site de diffusion d'information en : agriculture, politique, santé, sport, culture, sécurité, économie et éducation sur le Niger et à l'International. -
Champs école paysan (CEP)
Le Champ école paysan (CEP) représente un groupe de 20 à 25 personnes se réunissant une fois par semaine pour cultiver une parcelle de formation tout au long d’une saison de culture et apprendre ensemble à résoudre des problèmes de production. • Le principe est de conduire une culture saine, d’observer toutes les interactions autour de la plante, d’identifier les potentialité les contraintes, d’expérimenter des solutions et de choisirl’itinéraire technique le plus prometteur et le plus adapté au contexte du producteur et de la productrice. • Le CEP facilite l’intégration de techniques en tenant compte à la fois des capacités des producteurs et des productrices, et des ressources naturelles accessibles. Le CEP permet d’apprendre à raisonner. -
Évaluation de la campagne maraichère 2007/2008 : étude sur la production maraîchère sur des sites féminin dans la vallée du Dallol Bosso
L’objectif du PIP2 est « l’augmentation de la production et la rentabilité des cultures à haute valeur ajoutée par les petits producteurs grâce à l’utilisation de technologies simples à moindre coût ». Le PIP2 a engagé une enquête agricole pour l’évaluation de la campagne d’irrigation 2007-2008 concernant le niveau de mise en valeur, la production, les rendements et les revenus. La mise en œuvre de cette activité s’est basée sur le dispositif des GSC répartis dans les zones de concentration de l’irrigation. L’objectif de l’enquête est de collecter les données pour mesurer les indicateurs agroéconomiques des exploitations appuyées par le PIP2 dans la région de Dosso, afin d’apprécier leur évolution. L’appui méthodologique pour la réalisation de cette enquête a été assuré par l’INRAN. L’enquête s’est a concerné la campagne d’irrigation 2007-2008 et a couvert les différentes zones de concentration de l’irrigation de la région de Dosso. -
Plan d'affaires de la Fédération SA'A de Maradi pour la commercialisation du souchet à l'export
Le marché du souchet est assez mal connu à cause de son développement récent ; c’est un marché émergent, aussi bien en termes de production qu’en termes de potentiel de marché. Le caractère limité de l’offre sur le marché est dû aux conditions climatiques particulières nécessaires pour la production du souchet. Au niveau international, l’on retrouve la production en Afrique du Nord et tropicale ainsi que dans une petite partie du Sud des Etats Unis. En Europe, l'Espagne est le seul pays producteur. Les principales zones de productions et de transformation sont localisées dans la zone nord de la « Huerta » de Valence et s'étendent sur 6.500 ha (Journal officiel des Communautés européennes – 3-7-1998). -
Les phosphates naturels de Tahoua
Les phosphates de Tahoua font partie des occurrences de phosphate de l’Ader Doutchi ; ils se présentent sous forme de nodules très éparpillés. Certains nodules sont blancs ou grisâtres et possèdent une texture et un aspect crayeux, mais la plupart sont de couleur crème ou jaunâtre, durs, avec des grains très fins compacts. Les plus petits sont en forme de boules plus ou moins sphériques, d’environ 10 mm de diamètre, tandis que les plus gros sont allongés sous forme de baguettes pouvant atteindre 75 mm. La plupart ont une forme oblique, leur longueur variant de 2 à 5 cm ; ils sont parfois recouverts d’une mince pellicule ferrugineuse. -
Étude du Sahel : rapport étude pilote Niger
L’étude pilote au Niger sert à préparer un étude, menée sous la responsabilité du CILSS, sur les expériences réussies en matière de gestion des ressources naturelles au Sahel et leurs impacts sur l’agriculture, l’environnement et la pauvreté rurale..Cette étude du Sahel part de l’hypothèse de base selon laquelle les succès enregistrés dans les domaines de l’agriculture et de la GRN au Sahel sont sous-estimés. Un eseconde hypothèse est que l’impact des réformes politiques et institutionnelles que les pays ont introduites dans la sous-région n’est pas apprécié à sa juste valeur. Une troisième hypothèse est qu’il y a une sous-estimation des capacités et compétences des communautés de base en matière de coopération et de gestion des questions liées à l’accès et au contrôle des ressources naturelles. -
État des lieux sur l'exploitation des ressources forestières de la commune rurale de Allela
La présente étude participe au processus d’élaboration concertée du schéma d’aménagement forestier de la commune rurale de Alléla (SAFA). Elle est un appui apporté par le PKM dans le cadre de la promotion d'une bonne gouvernance des ressources forestières, par le transfert de la gestion à la commune et aux communautés villageoises. Les résultats qui en seront issus serviront : • De support de discussion et de décisions aux acteurs engagés dans le processus d’élaboration du SAFA, notamment au cours des concertations de définition d’objectifs communs de développement forestier communal, • aux experts chargés de la compilation des données du schéma, qui disposeront de données directement exploitables pour des besoins de capitalisation, • à la commune dans sa politique globale d’aménagement du territoire ou d’actualisation de son plan de développement communal. -
Critère de choix et liste indicative des espèces végétales
La Grande Muraille Verte se présente comme un projet majeur Régional dont la particularité est d’unir tous les pays concernés dans un même combat dont l’objectif global est de contribuer à la lutte contre l’avancée du désert et à la mise en valeur des zones saharo-sahéliennes pour une gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la pauvreté. -
Enquete sur la dynamique et les freins à la diffusion du système d'irrigation goutte-à-goutte au Niger
Agrimex est distributeur officiel des produits Nefatim, un des leaders mondiaux dans le goutte à goutte (GAG). Agrimex a fait réaliser une enquête afin de mieux appréhender la situation du goutte à goutte au Niger et de comprendre les besoins des différents acteurs. Le cœur de cible de l’enquête est principalement composé des projets et programmes qui travaillent dans l’appui à la petite irrigation au Niger. Il est composé d’ONG, d’organisations professionnelles agricoles faitières (Mooriben et FCMN-Niya), de coopérations bilatérales, d’organismes internationaux de coopération, de structures étatiques et de la recherche. -
Vulnérabilités et efforts d’adaptation des familles de pasteurs face aux crises récurrentes, Enseignements tirés de l’analyse de l’activité pastorale dans les trajectoires familiales
Quatre études de cas, localisées dans la communauté rurale de Téssékré du Ferlo au Sénégal, sur la commune de Djougou au Nord-Bénin, sur la commune de Dantiandou à l’Ouest du Niger et sur la commune de Hombori au Mali, ont été conduites dans le cadre du programme ECLiS en 2009 et 2010. Ces analyses ont concerné quarante-six familles d’éleveurs dans leur trajectoire d’évolution sur les cinquante dernières années. Ces trajectoires familiales mettent en évidence la perception qu’ont les éleveurs des crises et des aléas successifs qu’ils ont eu à affronter de manière récurrente : sécheresses, épidémies, insécurité, contraintes liées aux politiques d’aménagement… Face à ces différents facteurs mettant à l’épreuve la vulnérabilité des familles, les éleveurs ont développé des réponses et des stratégies dont l’efficacité est évaluée de manière rétrospective : diversification de la mobilité, accès aux aliments du bétail, développement de la pluriactivité, pratiques nouvelles contre l’insécurité. Ce travail d’études de cas, d’ordre qualitatif, permet une lecture croisée de la vulnérabilité et de l’adaptabilité des éleveurs u pastoralisme face aux aléas divers qu’ils soient directs ou indirects. Il permet d’appréhender les stratégies d’adaptation des pasteurs (tactiques immédiates, stratégies à moyen terme, notamment par la mobilité des hommes et des troupeaux). Il s’agit donc ici de témoignages d’éleveurs situés dans des contextes éloignés, qui nous informent sur leurs vulnérabilités et sur leurs efforts d’adaptation, face aux crises récurrentes et diverses. -
Pression anthropique et dynamique paysagère en zone rurale semi-aride : cas de la commune de Tibiri, région de Maradi (Niger)
Au Sahel (Afrique de l’Ouest), les contraintes climatiques et socio-économiques sont les causes principales de la structure actuelle du paysage. Dans ce contexte, la présente étude visait à déterminer l’influence des actions anthropiques sur la dynamique du paysage dans un environnement climatique semi-aride à travers une analyse des tendances évolutives de l’occupation du sol de la commune de Tibiri à diverses échelles spatio-temporelle et l’identification des processus qui sous-tendent cette dynamique paysagère. -
Aménagement villageois des brousses tachetées au Niger
Après avoir décrit dans une première partie B.F.T. n° 242, le fonctionnement de l'écosystème brousse tachetée et le milieu socio-économique de la région de Tientergou au Niger, les auteurs présentent ici les méthodes de gestion sylvopastorales élaborées conjointement avec les villageois et les mesures institutionnelles, législatives et fiscales qui les accompagnent. -
Analyse diagnostique détaillée de la zone d'intervention du PLECO : cartographie de la situation de l'ensamblement
Le présent document présente les tendances observées sur le phénomène de l’ensablement dans la zone d’intervention du PLECO, les premiers résultats de l’enquête socio-économiques et ceux relatifs à la caractérisation des cuvettes / bas fonds et leurs possibilités d’exploitation et de valorisation. -
Contribution à la capitalisation des bonnes pratiques agroforestières pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre au Niger
Le Niger est durement touché par le changement climatique vu sa grande dépendance vis à vis des secteurs sensibles au climat tel que l’agriculture et l’élevage. La gestion rationnelle de la biodiversité doit être une préoccupation majeure. C’est ainsi que plusieurs pratiques dont les pratiques agroforestières ont été développées pour lutter contre la vulnérabilité aux changements climatiques. L'objectif général de cette étude est de contribuer à la capitalisation des expériences et des bonnes pratiques en agroforesterie pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES). Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques visés sont de recueillir la perception paysanne de la variabilité climatique, identifier les bonnes pratiques agroforestières et analyser leur contribution dans l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique afin de proposer un mécanisme de diffusion et de valorisation de ces pratiques agroforestières. La méthodologie utilisée est essentiellement basée sur les enquêtes auprès des paysans, des services techniques et des personnes ressources du domaine de l’agroforesterie. Selon les populations enquêtées, ces dernières années sont marquées par des températures très élevées, une baisse de rendement agricole, un environnement fragilisé. Sept (7) bonnes pratiques agroforestières concernées ont été inventoriées dans la zone d’étude : la RNA, la haie vive à Moringa oleifera, la haie vive à Lawsonia inermis, la culture intercalaire à Acacias australiens, la haie vive à Acacia senegal, apisylviculture et l’arboriculture fruitière associée aux cultures maraichères. Ces pratiques présentent une valeur socio-économique considérable au Niger, elles renforcent les capacités d’adaptation des producteurs aux crises écologiques, économiques et de faire face à l’insécurité alimentaire. Elles contribuer de toute évidence à l’atténuation des émissions de GES. Cependant le coût d’investissement, les aléas climatiques, et le manque des politiques incitatives limitent l’avenir de ces pratiques. -
Étude sur les filières et les systèmes de production de la Komadougou
Le cadre de cette mission se situe en début d’exécution du Projet d’Appui aux Producteurs de la Komadougou (PAPAK), défini comme sous projet du Projet d’Appui Danois au développement Rural dans les régions de Zinder et de Diffa (ADDR, phase II, 2003-2007), financé par la Coopération Danoise. La présente étude est essentiellement à finalité d’appui méthodologique à l’équipe du PAPAK, en conformité aux termes de référence : L’objectif principal du volet de l’étude relatif aux filières de commercialisation et d’approvisionnement est recentré sur l’appui méthodologique que la mission apportera à l’équipe projet. Il a été reformulé dans les termes suivant : Avoir créé toutes les conditions (démarche et outils) de la maîtrise par l’équipe du projet, sur la base d’une pratique de l’analyse économique et organisationnelle concertée avec les acteurs, appliquée à un nombre limité de filières. L’objectif du volet de l’étude des systèmes de production a été reformulé dans les termes suivants : Avoir défini avec l’équipe du projet une approche méthodologique centrée sur l’analyse et le conseil en gestion des exploitations. -
Évolution des eaux de surface et des systèmes de ruissellement à l'échelle de la commune, site Niger
Le Sahel est la région semi-aride emblématique par excellence, la plus médiatisée ces dernières décennies en lien avec les processus de « désertification » et la sévère sécheresse que connaît cette région, comme une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, depuis la fin des années 1960. Les deux pics de sécheresse des années 1973-74 et 1984-85 ont été dramatiques pour les sociétés mais également pour le milieu. Et pourtant, le modelé et la topographie sont entièrement dessiné par le cycle de l’eau et s’il est un élément qui est vraiment typique des paysages, des usages et de la structuration de l’espace au Sahel, c’est bien les mares ; du fait de la péjoration climatique ayant suivi la phase humide Atlantico-Boréale (Faure, 1986), de nombreuses vallées ont été fermées par des cordons dunaires, ou bien souvent les cours d’eau n’ont plus eu le débit suffisant pour s’extraire des accumulations sableuses ; des vallées se sont fermées et l’endoréisme s’est généralisé dans les secteurs sédimentaires. Les zones de socle comme le Liptako Gourma ont, elles, continué à « produire » suffisamment d’eaux de ruissellement pour assurer une pérennisation des cours d’eau, la plupart étant d’ailleurs intermittents (écoulement saisonnier durant la mousson et les semaines ou les mois suivants, en fonction de la taille du bassin). -
L’usage de la bonification d’intérêt pour les crédits agricoles
Le 15 janvier 2013, dans le cadre de son Groupe de travail sur le « financement de l’agriculture », Inter-réseaux Développement rural a organisé, avec l’Agence Française de Développement (AFD), un après-midi de présentation et de débat autour du rapport intitulé « Etude sur l’usage de la bonification d’intérêt pour le développement des crédits agricoles » et réalisé par le bureau d’études HORUS Development Finance en 2012. Cette étude sera publiée prochainement par l’AFD. 23 personnes ont participé aux échanges animés par François Doligez, membre du Conseil d’administration d’Inter-réseaux. Cette note reprend les éléments principaux de cette rencontre. -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Conseil Agricole Paysan à paysan (CAPP) : Capitalisation de l’approche du PromAP
Dans l’accompagnement des producteurs et productrices de la petite irrigation par le programme nigéro-allemande de promotion de l’agriculture Productive (PromAP) à Agadez, Tahoua et Tillabéri, deux approches de conseil agricole ont été adoptées et parmi celles-ci le Conseil Agricole Paysan à Paysan (CAPP). Le CAPP a été introduit en 2016 (début de la deuxième phase du programme) sur 96 sites choisis suivant un certain nombre de critères et conduit par des producteurs leaders jouant le rôle de conseillers agricoles. Ces derniers donnent des conseils de bonnes pratiques agricoles à leurs homologues et sont encadrés par les agents professionnels de conseil agricole financés par le PromAP. Depuis 2017, un suivi périodique (chaque mois) de l’approche a permis de mesurer l’impact de celle-ci dans les zones où elle est pratiquée. -
Comprendre l'économie des ménages ruraux au Niger
Les origines de la crise de 2005 sont plus complexes que celles des crises précédentes. Tout d’abord, elle n’a pas été précédée d’une grande sécheresse, malgré une pluviosité insuffisante dans certaines régions et quelques dégâts causés aux cultures par les criquets pèlerins. Bien que ces facteurs aient contribué à la crise, ils n’en expliquent pas la sévérité – la nourriture était malgré tout disponible sur la plupart des marchés dans l’ensemble du pays. -
Projet de restauration et de gestion des terres dégradées pour une amélioration durable de la production agro-sylvo-pastorale dans les communes de Alléla et Sabon Guida
A travers la récupération des terres et végétations dégradées et une gestion concertée et suivie ce projet a comme objectif de contribuer à une gestion durable et adapte aux changements climatiques des espaces agro-sylvo pastoraux afin que ceux-ci augmentent leur production et contribuent de manière accrue à l’amélioration de la sécurité alimentaire durable des populations des communes concernées. Afin d’atteindre cette objectif les communes avec l’appui du Programme de coopération décentralisée vont mettre en œuvre ce projet ensemble avec les services techniques des domaines concernées, les Comités de gestion des espaces environnementaux, l’implication des Commissions foncières, les commissions spécialisées et les groupes socioprofessionnels concernés. -
Redynamisation des commissions foncières de base afin de mieux sécuriser les producteurs ruraux et diminuer sensiblement les conflits fonciers «COFOB modèles»
Le présent document, présente les expériences vécues dans la région d’Agadez sur les trois dernières années grâce à une approche novatrice utilisée par le PromAP pour rendre opérationnel les structures du code rural du niveau local. Cette approche s’intitule « approche Cofo modèles ». Il met l’accent sur le niveau de base c’est à dire les Commissions foncières de bases (Cofob) modèles. Pourquoi les Cofob modèles ? comment le processus a été mené ?, quels résultats et quelles leçons tirées ? Afin de tenter de répondre à ces questions, le document s’articule autour des points suivants : - Contexte de l’expérience - Présentation de l’expérience - Les résultats atteints - L’analyse des résultats -Les leçons tirées -
Les projets de restauration des ressources naturelles et la fertilité des sols
La présente étude dite ″Etude Sahélienne″ cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi -
Autofinancement : le groupement féminin de Cernafa à Djoga / Torodi, un exemple à suivre
Le groupement Cernafa de Djoga a été créé en 2002 pour développer des activités de maraîchage au profit des femmes. Il a commencé par exploiter un premier site maraîcher aménagé avec des puits et une clôture. Chaque femme cultivait une superficie moyenne de 350 à 400 m2. Les femmes produisent de la salade, du chou et des oignons. A cela il faut ajouter d’autres légumes pour les besoins domestiques. -
Analyse « approfondie des chaînes de valeur PECEA / Commentaires du RECA
Pour la transformation de l’arachide, les produits obtenus en valeur sont (environ) 65% d’huile et 35% de tourteau (source : CRA Zinder, dossiers de microprojets PASR). Donc un chiffre d’affaires de 40,5 millions de F.CFA donnerait 26.325.000 F.CFA pour l’estimation des ventes d’huile soit 22.000 litres d’huile à un prix de 1.200 F/litre. -
Répertoire des distributeurs d'intrants agricoles du Niger
L’édition de ce premier répertoire des distributeurs d’intrants agricoles (agro-dealers) par le Consortium Santé du Sol au Niger a été possible grâce aux bases de données des institutions collaboratrices. C’est le lieu de remercier ces derniers notamment le Projet Appui au Système de Distribution d’Intrants Agricoles (PASDIN) et le Projet Renforcement des Associations des Fournisseurs d’Intrants Agricoles (RAFIA). L’objectif principal du Consortium est de réunir tous les acteurs de la GIFS et de partager l’information en leur sein en vue d’une meilleure synergie dans l’application de la GIFS. Ces distributeurs d’intrants, répartis dans les territoires des communes, constituent les premiers interlocuteurs des producteurs et des organisations paysannes (OP) en leurs fournissant notamment des engrais et des semences de qualité. Nous espérons que ce présent répertoire qui donne des adresses précises des distributeurs d’intrants agricoles, profite à leur clientèle et les incitera à constituer un véritable réseau de distribution. -
Cartographie des formations ligneuses de la Commune rurale d'Alléla (Département de Konni)
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’élaboration concertée du schéma de développement forestier durable de la Commune d’Alléla (SAF). Elle a pour objectif de connaître l’évolution et la situation actuelle des peuplements ligneux de la commune d’Alléla. -
Évaluation des ressources ligneuses de la Commune rurale de Allela (Département de Konni)
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui au Programme de coopération décentralisée entre la région de Picardie (en France) et les douze communes des départements de Konni et Madaoua). Réalisée du 27 juin au 27 juillet 2011 dans le Département de Konni (Commune d’Allela), la mission s’inscrit dans un premier temps, dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement forestier de la Commune d’Allela avec l’appui du PKM. La seconde ambition sous-jacente est aussi de mettre en place un système fiable de gestion des MR et de toutes les ressources forestières de la commune. -
Capitalisation de l’expérience de l’Initiative régionale Environnement mondial et Lutte contre la désertification IREM/LCD
Le présent document est un recueil de xxx fiches techniques présentant différentes méthodes, techniques de lutte contre la désertification, tirés des micro-projets soutenus par IREMLCD. Certes, il n’est pas exhaustif mais il se veut une contribution à l’amélioration des compétences et des connaissances par la diffusion d’informations au sujet de la lutte contre la désertification dans un contexte agro-alimentaire mondial fortement tendu. Il ambitionne également d’encourager le financement et la mise en œuvre d’approches plus adaptées et de techniques plus appropriées à la lutte contre la désertification. -
Programme Éducatif et Opérationnel de Développement Durable (PEODD) 2004 - 2009 : commune de Bittinkodji
Durant l’année 2001, le chef de canton de Lamordé et Monsieur Yero Garba (notable de la région) ont pris contact avec le Syndicat mixte de la Vallée de l’Orge Aval (SIVOA) pour attirer son attention sur les difficultés que rencontre le canton de Lamordé Bitinkodji principalement en matière de dégradation de l’environnement. Suite à ce premier contact, une visite de terrain a été effectuée à la fin de l’année 2001 par le Sivoa afin de définir les actions de coopération décentralisée du Syndicat au Niger. Très vite la problématique de la lutte contre l’érosion et de la maîtrise du ruissellement est apparue opportune du fait de l’analogie avec les compétences du Syndicat en France qui sont entre autres la gestion de la rivière « Orge » et la lutte contre les inondations. -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
Travaux d'identification et de recensement des documents existants au niveau des Ministères de l'Agriculture et de l’Élevage - Niamey
Dans le cadre de la modernisation de la gestion de l'information, de la communication et le développement des relations publiques du Ministère de l'Agriculture, une équipe composée d'une archiviste, d'un documentaliste et de deux aides documentalistes, agents de la Direction des Archives, de I1nformation, de la Documentation et des relations publiques (DAID/RP) avec l'appui de Programme d'Actions Communautaire Phase 2 a entrepris, depuis le 20 Mars 2012, une mission de travail d'identification, de recensement et de collecte des documents existants au niveau des deux départements en charge du secteur de l'Agriculture et de l’Élevage. Elle a passé dans toutes les différentes structures administratives sous tutelles, et ce durant 30 jours ouvrables. -
Plan d'actions pour la relance du secteur semencier au Niger
La semence joue un rôle important et stratégique dans le développement de l'agriculture notamment dans l'amélioration de la productivité. Au Niger la croissance agricole est entravée en grande partie par l'indisponibilité des semences de qualité au niveau des communautés villageoises et l'insuffisance des fertilisants. Les semences sont en particulier de la plus haute importance car ils sont les premiers déterminants de la production, sans lesquels aucun autre intrant ou investissement ne peut être valorisé. Il est de ce fait primordial de satisfaire la demande en semences répondant aux caractéristiques exigées par différents schémas d'intensification dans diverses régions agro-bioclimatiques du pays. L'accroissement durable de la production et de la productivité est dans une large mesure tributaire du développement de nouvelles variétés performantes et de la mise en place d'un système efficace d'approvisionnement des producteurs agricoles en semences de qualité. -
Manuel de l'auxiliaire de l'environnement
Le «Manuel de l'Auxiliaire d'Environnement» est réalisé par la Direction de l'organisation pastorale (DOP) et plus particulièrement par l'équipe de la Division de l'alimentation, de l'aménagement pastoral et hydraulique (DAAPH) qui a reçu le concours des cadres de la Direction de l'enseignement, de la formation et de la recherche vétérinaire et zootechnique (DEFRVZ) et du Laboratoire de recherche vétérinaire et zootechnique (LRVZ) de Farcha. Ce document didactique est destiné aux auxiliaires d'environnement et leur est remis lors de leur formation initiale . -
Manuel de formation statistique sur les engrais en Afrique
En juin 2006, les dirigeants Africains se sont réunis à Abuja dans le cadre du Sommet Africain sur les fertilisants avec pour objectif de souligner l'importance des engrais pour réaliser une révolution verte Africaine. -
Les organisations paysannes dans la négociation des politiques agricoles en Afrique de l'Ouest et au Sénégal
Cette fiche s'intéresse à la problématique de l'implication des organisations paysannes (OP) sénégalaises et ouest africaines dans les négociations des politiques agricoles. Elle est destinée à fournir des outils de compréhension et d'action aux responsables des OP, mais aussi aux autres acteurs de la société civile, et à tous ceux qui s'intéressent au sujet. -
Les organisations paysannes nigériennes en mouvement : diagnostic participatif rapide de 20 organisations paysannes
Les 26 et 27 février 2002, 16 organisations paysannes se réunissaient à Torodi à cet effet de réaliser trois objectifs fixés pour cette réunion : . . . • informer et recueillir les avis des participants sur l'initiative de mise en place d'un cadre de concertation des OPA du Niger ; analyser et adopter la démarche opérationnelle de mise en place du Cadre de concertation : • examiner et adopter tes projets de termes de référence du diagnostic des OPA et de l'atelier qui en découlera. -
Les bases du maraichage
Le présent guide propose aussi plusieurs petites expérimentations ; elles font aussi l'objet de dessins mais il convient dans ce cas de le pratiquer afin de fixer les notions étudiées. Ce document vise aussi renforcer la « culture générale » du formateur dans le domaine afin qu'il puisse plus facilement s'adapter aux demandes et interrogations de leurs publics cibles. -
Le mécanisme du warrantage et ses variantes
La technique du warrantage rencontre une compréhension progressive tant des producteurs que de leurs partenaires, dont les systèmes financiers décentralisés et les banquiers classiques. Mais cette technique requiel1 aussi une solide préparation et des mesures d'accompagnement qui constituent la tâche primordiale du Projet. Quelques velléités de déviation ont déjà émergé, mais dans l'ensemble, la technique du double cadenas semble acquise (le second cadenas faisant office de « billet à ordre» ). -
Le foncier pastoral: évolution et dynamiques actuelles: Le cas du terroir de Dembouten (Tchintabaraden)
De la période coloniale à nos jours, la question du foncier pastoral a été appréhendée de diverses manières selon les conjonctures politiques et économiques. L'administration coloniale ne s'est pas préoccupée de la gestion de l'espace, focalisant plutôt son action sur le domaine de la santé animale pour préserver les animaux contre les grandes épizooties qui les décimaient. L'idéologie des terres vacantes et sans maîtres était encore prégnante et ne permettait ni de s'intéresser aux droits des éleveurs ni à la gestion des ressources naturelles par ces derniers. Aux lendemains des indépendances, l'élevage devient un des axes prioritaires de la politique de développement rural du régime du Rassemblement démocratique africain (RDA). C'est ainsi que l’État a fixé une limite nord des cultures. La loi n061-005 du 27 mai 19961 interdit la pratique de l'agriculture au-dessus de l'isohyète 350 mm qui est une bande, située au nord des arrondissements de Filingué, Tahoua, Dakoro, Tanout, Gouré et N'guigmi. Seules les productions vivrières de subsistance des pasteurs et les cultures d'oasis y sont autorisées. Les dégâts commis dans cette zone par les animaux sur les cultures ne sont pas susceptibles de dédommagement. Il s'agissait donc d'une volonté de réserver une portion du territoire national aux activités de l'élevage. -
La vie en association
Ce document est illustré en image dans le cadre de la vie associative d'un groupement, une organisation. -
La vaccination et la péripneumonie contagieuse bovine
Le présent dossier est un guide à l'intention des agents, animateurs, animatrices appliquant l'approche participative. Il permet aux bénéficiaires de parfaire leurs connaissances sur l'intérêt de la vaccination dans la prévention de la péripneumonie contagieuse bovine. Le dossier est élaboré après identification du problème dont l'action à mener constitue la solution. Il nécessite l’utilisation : - d'outils didactiques qui permettent la compréhension et la maîtrise du contenu ; - de matériel pour l'exécution. Le dossier technique de vulgarisation ne constitue pas un élément isolé de la démarche participative. Il s'insère dans le cheminement méthodologique et demeure un des outils fonda mentaux de l'application de l'approche. -
La politique de l'eau au Niger
Pour l'homme du Sahara, pour le voyageur venu du nord, le Sahel « c'est le pays de ré abondance » le où les arbres, l’herbe, les mares font partie du paysage, où la pluie tombe chaque année quand vient l'été. Pour l'Occidental comme pour le paysan du Sud, sols fissurés, bétail efflanqué, mares asséchées, cultures rachitiques, populations amaigries et assoiffées, telles sont les images qui viennent le plus souvent à l'esprit lorsqu'on évoque le Sahel. Ces images - qui se mêlent, dans les mémoires, à celles venues du Soudan ou de l'Ethiopie frappés par la famine - ont en effet été abondamment véhiculées par les médias occidentaux, en particulier lors des importantes sécheresses qu'a connues le Sahel dans les années 1968-1974 et 1983-84. Elles furent aussi fréquemment exploitées par certaines ONG orientées vers ce que d'aucuns nomment un « tropisme sahélien}) et soucieuses de mobiliser les populations du Nord aux problèmes de la faim et de la soif dans le Sahel. Le mot Sahel vient d'un terme arabe qui signifie « rivage). -
Implication des populations à la gestion des terroirs : analyse d'une expérience sahélienne : le projet gestion des terroirs Filingué au Niger
La présente réflexion se propose d'approfondir les différents aspects de la question en partant de l'expérience concrète d'un projet gestion de terroir. Implantée aux confins septentrionaux de la zone agro-pastorale du Sahel nigérien, confrontée aux rigueurs d'un système agraire soumis à de fortes contraintes écologiques, économiques et sociales, l'opération de développement concernée 1 permet de replacer notre analyse sur un pas de temps relativement large. Entre 1986 et 1994, les équipes engagées sur ce terrain ont eu, à diverses reprises, à remettre en question leur manière d'agir, puis à ajuster leur démarche pour mieux s'adapter aux réalités complexes du milieu. A l'origine de cette construction progressive de la démarche, figurent certes les apports extérieurs liés à des missions d'appuis ou à la prise en compte d'autres expériences. Mais une part tout aussi importante de ce qui a motivé les changements apportés, reste celle des comportements paysans perçus au travers de l’action : réactions d'engagement laissant espérer une appropriation des réalisations dans certains cas, mais aussi résistances ou passivité masquant mal un refus des acteurs face à d'autres entreprises. -
Implication des éleveurs transhumants dans la gestion des terroirs
De plus en plus les programmes de développement rural sont basés sur une participation active de la part de la population au processus d'analyse jusqu'à l'exécution des activités. Néanmoins, les pasteurs mobiles ont souvent été ignorés et de plus en plus mis à l'écart par ces programmes visant le plus souvent la gestion des ressources naturelles par ses utilisateurs (Greil, 1995). La question posée par Marty (1993) "La gestion de terroirs : un outil d'exclusion ou de négociation ?" est prise en compte par PADATA (= Programme d'Appui au développement de Damagaram-Takaya) en incluant dès le début tous les groupes d'utilisateurs dans le processus d'organisation et d'analyse de la problématique. PADATA a opté pour une stratégie dite de "table ronde » : - afin d'intégrer tous les groupes partageant les mêmes ressources naturelles ; - et afin de préparer tous les groupes à des discussions et à des négociations sur un pied d'égalité. -
Identification et cartographie des activités des OP membres de PFPN
La Plateforme Paysanne du Niger créée en avril 1998 est un cadre organisé de réflexion ; de concertation et d'action des Organisations Paysannes (OP) nigériennes. A sa création elle compte 9 OP membres, aujourd'hui elle en compte 27. Elle est apolitique non lucrative et entièrement indépendante de l'État et de l'administration, non confessionnelle, non discriminatoire et sans distinction de genre. La Plateforme Paysanne est une structure faîtière de type confédération et dans sa composition actuelle, elle regroupe des associations, des fédérations, des unions, des coopératives, des groupements et des OIE. Ses objectifs sont entre autres : • La constitution d'un cadre d'organisation du monde rural et d'échange, d'expériences autour des politiques de développement ; • La diffusion et la défense des points de vue des paysans et éleveurs dans la formulation des politiques de développement ; • La sensibilisation du monde rural en vue d'une gestion et d'une exploitation des ressources naturelles et de l'environnement local et pastoral ; • La constitution d'un cadre approprié de lobbying pour les activités du monde rural -
Identification des besoins en formation des institutions d'enseignement et de formation intervenant dans la petite irrigation
L'étude a pour objectif général de mieux préparer les structures de formation en agriculture à répondre aux besoins en formation des exploitants et services d'appui-conseil en petite irrigation dans l'accomplissement de leurs missions. Les objectifs spécifiques de l'étude sont : inventorier les acteurs de la formation en agriculture au bénéfice des producteurs et des services d'appui-conseil en petite irrigation ; préciser les formations en petite irrigation en cours ; identifier les besoins en renforcement des compétences des personnels des établissements et centre de formation dans le domaine de l'agriculture et du génie rural. -
Guide méthodologique : formation en vie associative adaptée aux membres consulaires de la chambre régionale d'agriculture de Diffa
Une formation en vie associative des membres consulaires de la Chambre Régionale d'Agriculture de la Région de Diffa permettra à ces derniers de mieux se situer à l'intérieur des dispositifs qui régissent la vie associative au Niger et plus précisément de comprendre les missions de leur institution et leurs rôles en tant que membres consulaires. De manière spécifique, trois thèmes seront développés en huit leçons. Pour chaque leçon, un guide pédagogique permet de définir l'objectif de la leçon, son déroulement et les méthodes pédagogiques à utiliser. Ce guide est suivi d'un support pédagogique contenant les informations dans le détail. -
Guide du formateur d’auxiliaire d'élevage
Ce guide a pour objectif de vous aider à animer une session de formation initiale d'Auxiliaires d’Élevage en vous décrivant les principales étapes de cette session et les méthodes pédagogiques qui s'y rapportent. Les durées mentionnées pour chaque étape sont purement indicatives, elles ne doivent pas empêcher le formateur de s'adapter à son public, néanmoins elles constituent des jalons lui permettant de gérer son temps de façon optimale. Ce document se réfère au Manuel de l'A.E. et aux boîtes à images mises à votre disposition pour la réalisation de ces formations. -
Guide d'entretien des bâtiments en construction sans bois : à l'usage des propriétaires et des maçons
L'entretien des bâtiments est une tâche essentielle. Pour les bâtiments en Construction Sans Bois le travail n'est pas compliqué et peu coûteux dans la majorité des cas mais il est important d'intervenir avant que les problèmes n'arrivent ou aussitôt qu'ils apparaissent. -
Formation en Services Climatiques Participatifs et Intégrés pour l'Agriculture (PICSA)
Que comprendre de l'approche PICSA ? L'approche elle-même et, reconnaitre sa valeur ajoutée dans l'accompagnement des producteurs. Les informations de base utilisées sur le climat pour aider les producteurs à prendre les meilleures décisions et se préparer pour la campagne à venir ; Les différents outils participatifs qui permettre aux producteurs de prendre des décisions sur les options (agriculture, élevage et d'autres activités de subsistance); Comment l'approche PICSA pourrait être intégrer dans nos activités et comment la mettre en œuvre dans le cadre de PASEC ? -
Formation des responsables et employés des cadres de concertation des Organisations Paysannes
Le «PROPAN» intervient dans l'appui au monde rural par le renforcement des capacités des organisations agro-pastorales et des services publics d'appui aux producteurs ruraux. Pour une intervention efficace et efficiente, PROP AN a identifié et sélectionné une dizail1e d'Organisations Professionnelles Agropastorales (OPA) avec qui il entretient un précieux partenariat et a appuyé et soutenu la mise en place des cadres de concertation dont notamment CASPANI, CONACOP, PFPN et la Chambre d'Agriculture.