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Recommandé pour la formation et le conseil agricole
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Foncier
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Norme CODEX pour les laits fermentés
Le lait fermenté est un produit laitier obtenu par la fermentation du lait, lequel peut avoir été fabriqué à base de produits obtenus à partir de lait avec ou sans modification de composition, dans la limitation des dispositions de la Section 3.3, par l’action de micro-organismes appropriés et résultant dans la réduction du pH avec ou sans coagulation (précipitation isoélectrique). Ces levains (micro-organismes) doivent être viables, actifs et abondants dans le produit à la date de durabilité minimale. Si le produit subit un traitement thermique après la fermentation, l’exigence portant sur la viabilité des micro-organismes ne s’applique plus. -
Etude sur le crédit agricole dans trois villages de la région de Maradi (Niger)
La nécessité d'augmenter sensiblement les capitaux et crédits disponibles pour l'agriculture dans les pays en développement est d'ores et déjà un fait, établi, comme en témoignent les plans élaborés en vue d'assurer à l'agriculture, grâce aux sources internationales, un financement élargi. -
Irrigation advisory system : pratiques et outils pour améliorer l’efficacité de l'irrigation en agriculture et s'adapter aux changements climatiques
L’Irrigation Advisory System (IAS), ou système de conseil en irrigation, renvoie à un ensemble de mesures à mettre en place pour améliorer l’efficacité de l’irrigation. Ce système se décline à travers la formation des agriculteurs à des compétences techniques en matière de pratiques agroécologiques afin de réduire les besoins en eau des cultures et la mise en place d’un système de conseil en irrigation qui permet de fournir aux agriculteurs des recommandations spécifiques en matière d’irrigation pour une sélection de culture. -
Recherche et étude génétique de la resistance de l’aubergine africaine (Solanum aethiopicum L, spp Kumba) aux acariens phytophages
Les légumes de type africain, qui pendant longtemps ont été considérés comme secondaires, sont de nos jours progressivement pris en compte aux niveaux national et international. Ceci s’explique par leur valeur nutritive dans l’alimentation des zones rurales et le risque réel d’érosion génétique dont ils sont aujourd’hui menacés. Les aubergines africaines regroupent plusieurs espèces dont Solanum macrocarpon,S. anguivi et S. aethiopicum. Cette dernière, appelée jaxatu au Sénégal, est très répandue en Afrique sous diverses formes variétales, et porte différents noms vernaculaires suivant les ethnies et les pays. -
Fiche technico-économique poules pondeuses
La production d’œufs de consommation est une chaîne de valeur en pleine expansion dans la région de Zinder. La production locale est fortement soumise à la concurrence des œufs en provenance du Nigeria même si le marché pour la vente d’œufs de qualité saine existe. Les aviculteurs sont exposés aux risques sanitaires très élevés pouvant décimer en quelques jours leurs élevages. Un bon choix des poussins d’un jour, couplé à une bonne prophylaxie et à une couverture rigoureuse des besoins alimentaires des pondeuses, permet de garantir de bons revenus. -
Les fourrières
« La fourrière est un service public de police rurale destiné à sécuriser les animaux égarés et à prévenir tous risques de nuisance liés à leur présence en dehors du parcours qui leur est traditionnellement réservé. » Extrait de l’article 46 de l’ordonnance n° 2010-029 relative au pastoralisme. Quelles sont les conditions d’implantation et de gestion des fourrières ? Comment les animaux sont-ils mis en fourrière et gardés ? -
Les puits pastoraux
L’implantation et la gestion des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont souvent sources de conflits entre les éleveurs ou entre les éleveurs mobiles et les populations sédentaires. L’accès à l’eau conditionne l’accès aux pâturages environnants : les puits pastoraux sont donc des aménagements stratégiques pour l’élevage. Les modalités d’implantation des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont prévues dans différents textes de loi. -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
La sécurisation des terres pastorales
Du fait de la pression foncière, la superficie des terres réservées à l’élevage a fortement diminué ces dernières années. Or l’élevage est une activité importante au Niger au niveau économique et cet élevage est souvent mobile. Cela implique de disposer d’espaces pour accueillir les animaux. Différents travaux montrent que les espaces pastoraux sont parfois occupés par d’autres activités (habitation, lotissement, champ). Quelles dispositions sont prévues par le dispositif juridique nigérien pour sécuriser les espaces pastoraux ? -
Une ferme avicole qui peut réussir ?
L’histoire de cette ferme nous a été racontée par son promoteur et la voici. Mr Dan Dibi est un commerçant de Zinder qui a l’habitude de se rendre au Nigeria pour ses affaires. Il était impressionné par les grands complexes avicoles privés du Nigeria et s’est senti interpellé par le fait que c’était le Nigeria qui ravitaillait le Niger en œufs et en volaille. Il a donc décidé de se lancer lui-même dans la production d’œufs et de volaille pour approvisionner le marché de Zinder. -
Maladie de NEWCASTLE
Au Niger, l’aviculture est pratiquée par la majorité de la population rurale et notamment les femmes. Elle permet d’obtenir des revenus réguliers pour des milliers de ménages, revenus leur permettant de faire face à de nombreuses dépenses tant pour l’alimentation que pour la santé ou l’éducation. Mais l’élevage de volailles se heurte à une maladie terrible et régulière appelée maladie de Newcastle. La maladie est fréquente au Niger et entraine des mortalités importantes des volailles surtout en milieu rural. Elle est aussi appelée Koatou en Zarma et Dan killo en Haoussa. -
La Maladie de la Rage au Niger
La rage est une maladie virale qui touche le système nerveux central des mammifères (chiens, chats, certains animaux sauvages), dont celui de l’homme. Le virus est particulièrement présent dans la salive et le cerveau des animaux infectés, le plus souvent des chiens. Il est généralement transmis par la morsure d’un animal malade. Les chauves-souris représentent également un réservoir important du virus dans certaines régions. -
Note sur l’activité d’embouche pour la radio
Au Niger, les producteurs et les productrices connaissent et pratiquent l’activité d’embouche. Cependant, il nous a semblé important de reprendre certains conseils pour avoir de meilleurs résultats ou éviter de mauvaises surprises. -
Visite d’un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam
L’équipe technique de la CRA a visité le mardi 16 mai 2018, un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam dans la commune de Goudoumaria. En rappel, l’embouche est une technique d'élevage intensif des bovins ou ovins maigres afin de les engraisser en un temps relativement court (3 à 7 mois) et les vendre sur les marchés. -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
Guide de bonnes pratiques de production des fruits et légumes
Il est difficile d’estimer l’importance de l’horticulture au Burundi du fait du manque de données récentes. En 1994 le secteur horticole représentait 0,4% du PIB Burundais en 19943, soit le double de la filière Coton. L’estimation la plus récente (2005)4 donne une production de 250.000 t/an de légumes frais et 85.000 t /an de fruits frais. Avec une valeur dépassant 60 millions de dollars, les fruits et légumes se classent en quatrième position des productions agricoles du Burundi, après la banane (banane plantain et banane dessert), le haricot sec, et la patate douce. Les légumes les plus populaires aux Burundi sont la tomate, l’oignon, le chou, la carotte, le petit pois, le piment, les haricots verts et différents types de courges. Une variété de légumes à feuilles – comme les feuilles de manioc et les épinards – complètent la liste des légumes de base présents dans les régimes locaux ruraux et urbains. -
Une expérience de warrantage de l’oignon dans la Région de Tillabéri
Le warrantage, appelé aussi crédit de stockage, est un système de crédit agricole qui consiste, pour une OP et/ou ses membres, à obtenir un prêt en mettant en garantie un produit agricole susceptible d’augmenter de valeur. Par la mise en garantie de son stock de produits à la récolte, le producteur dispose de liquidités lui permettant de mener après la récolte une activité génératrice de revenus (embouche, culture maraîchère, petit commerce, etc.). Il faut noter que ce crédit donne les moyens aux petits producteurs d’éviter le bradage des produits (vente au prix le plus bas), tout en leur permettant de conserver leur récolte jusqu’à ce que l’oignons commencent à se raréfier et les prix à grimper. A ce moment, ils débloquent leurs produits pour vendre, remboursent le prêt et empochent la différence. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Guide pratique d'analyse financière d'une entreprise agricole : théorie et application à la pisciculture
Le document traite de l’analyse financière de l’entreprise agricole ou agroalimentaire. Il aborde l’analyse financière dans sa vision rétrospective et dans sa vision prévisionnelle. Dans le premier cas, deux principales méthodes ont été développées à savoir la méthode des marges ou l’approche budget d’entreprise (incluant les charges opérationnelles, les charges de structure, les charges directes et indirectes, les marges brute et nette, et le profit) et la méthode des résultats d’exploitation (consommations intermédiaires, valeur ajoutée, Résultat brut d’exploitation, résultat net d’exploitation). L'analyse financière prévisionnelle concerne les investissements, c’est-à-dire des activités ou des projets que l’on prévoit faire dans le futur. Dans ce cas, le document présente les techniques pratiques de réalisation des comptes (de trésorerie, de production, d’exploitation, etc.) ainsi que les indicateurs d’appréciation des projets tels que la valeur actualisée nette (VAN), le taux de rentabilité interne (TRI), le délai de récupération, le ratio bénéfice/coût, l’indice de rentabilité et le taux d’enrichissement relatif. -
Pratique et gestion de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Cette technique consiste à repérer, sélectionner, entretenir et protéger dans les champs au moment du défrichement un à trois rejets issus des souches vivantes des différents arbres et arbustes existants dans les champs et la préservation des jeunes pousses de certains arbres appréciés. ➢ Ces rejets épargnés poursuivent leur croissance avec un entretien régulier. Du fait que les rejets sont issus des souches, le producteur a, au bout de trois à quatre ans, des arbres dans son champ pouvant significativement atténuer l’érosion éolienne et hydrique et protéger ainsi les cultures. ➢ La densité d’arbres et arbustes varie de 80 à 150 pieds à l’hectare. -
Caractéristiques de quatre variétés d'arachide
Ce document présente des variétés de l'arachide et les produits dérivés dans la région de Maradi. -
Production laitière et croissance du zébu Azawak en milieu réel : suivi et évaluation technique à mi-parcours du projet d'appui à l'élevage des bovins de race azawak en zone agropastorale au Niger
Le présent travail réalisé en zone agropastorale s'articule autour de deux parties : la première, qui est une synthèse bibliographique, traite des généralités sur le zébu Azawak (ethnologie et paramètres zootechniques); la deuxième est une présentation de la zone d'étude. Elle expose ensuite les objectifs du projet d'appui à l'élevage des bovins de race Azawak au Niger, la méthodologie utilisée pour réaliser cette étude, puis, après avoir présenté et discuté les résultats, avance des recommandations pour une meilleure opérationnalité de la prestation afin de donner un espoir réel pour l'intensification de l'élevage au Niger. -
Évaluation des impacts des activités du Projet ALP - Dakoro (Niger)
Projet pilote, l’initiative Adaptation Learning Program (ALP) ou Programme d’Apprentissage sur l’Adaptation au Changement Climatique, est mis en œuvre pour une durée de cinq ans (2010-2014) à l’échelle de quatre pays subsahariens : Ghana, Kenya, Mozambique et Niger. Cette phase est conçue et mise en œuvre par Care et ses partenaires dans le but de « Renforcer la capacité des ménages vulnérables en Afrique sub-saharienne à s’adapter à la variabilité et au changement climatique à travers une approche d’adaptation à base communautaire (ABC) ». Le projet ALP est financé par DFID, DANIDA, Finlande et la Coopération Autrichienne de développement. Le projet ALP a pour objectif d’être le pionnier dans la vulgarisation, la compréhension pratique et la documentation de l’Adaptation à Base Communautaire (ABC) tout en approfondissant sur la compréhension et le traitement de la vulnérabilité différentielle des femmes rurales pauvres. -
Etude sur le modèle économique et de gouvernance pour la gestion des dix (10) Sites d'Apprentissage Agricole (SAA)
L’objectif global de l’étude est d’élaborer un modèle économique et de gouvernance pour la gestion des dix (10) Sites d’Apprentissage Agricole (S.A.A) à raison de deux (2) pour chacune des cinq (5) régions retenues selon une répartition de deux communes d’implantation par région comme suit: 1) Agadez (Arlit et Timia) ; 2) Diffa (Diffa et Mainé Soroa) ; 3) Tillabéri (Sakoira et Say) ; 4) Tahoua (Madaoua et Bagaroua ; et 5) Zinder (Kantché et Gouré). -
Programme d’Appui au Développement Agricole Durable dans la région de Dosso
Inscrit dans la mise en œuvre de l’I3N qui vise à renforcer les capacités nationales de productions alimentaires, d’approvisionnement et de résilience face aux crises alimentaires et aux catastrophes naturelles, le programme s’est concentré dans les domaines de compétences du MAG/EL, en particulier sur les deux premiers axes de la stratégie de l’I3N. Malgré la difficulté de mesurer le niveau d’impact du programme, notamment en raison de l’insuffisance du système de suivi/évaluation sectoriel, les interventions menées ont contribué significativement au développement des cultures irriguées et des filières agricoles. Par ailleurs, on note que certaines innovations sur le foncier ou l’aide financière à l’installation des jeunes agriculteurs, stimulées par le programme, seront rapidement mises à l’échelle. Comme le relève le rapport d’évaluation finale, l’intervention du programme a contribué significativement au développement agricole durable dans la Région de Dosso. -
Rapport de l’Atelier de lancement au Niger du Projet « Des Arbres pour Reverdir l’Afrique »
L’atelier de lancement du Projet Des Arbres pour Reverdir l’Afrique a permis de rassembler les acteurs clefs du domaine d’utilisation des sols, portant sur le partage des éléments du cadre logique du projet, les problématiques, itinéraires et réflexions relatives en Gestion Durable des Terres (GDT). Le but visé à long terme, par le projet, est d’inverser le processus de la dégradation des terres en Afrique par l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie. L’objectif de lancement de l’atelier a été d’une part, de communiquer et partager les informations et les connaissances sur le projet ; et d’autre part, de favoriser l’évaluation économique neutre de la GDT ainsi que le renforcement des capacités en vue de conduire des actions éclairées et concertées. -
Le commerce du bétail en Afrique de l'Ouest
Le module d'animation et de formation sur le Commerce du Bétail en Afrique de l'Ouest a été conçu pour aider les acteurs clefs impliqués dans la production et la mise en marche du bétail à réfléchir sur les défis posés, et à en débattre et à prendre des décisions informées. -
Changement climatique : un défi de plus pour l’agriculture en Afrique Perspectives 2050 pour la sécurité alimentaire et la productivité agricole
Une étude commanditée par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) et réalisée par le Cirad conduit à de sérieuses interrogations sur la capacité de l’Afrique subsaharienne à relever le double défi de nourrir sa population future - que tout le monde s’accorde à prédire en forte augmentation - et procurer des revenus décents à ses agriculteurs. La perspective ainsi offerte, d’ailleurs assez pessimiste, pourrait encore être assombrie par les prévisions communément faites sur l’impact du changement climatique sur la production agricole. Tout cela appelle une réflexion approfondie sur les mesures à prendre par anticipation et qui ne relèvent pas pour l’essentiel du domaine technique mais des politiques agricoles, dans le but de réduire les risques supportés par les producteurs et d’accroître leurs investissements. -
Productivité agricole : des motifs d’inquiétude ? (I) Les concepts
Pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale et augmenter les revenus et l’emploi dans les pays en développement, la plupart des experts et des décideurs politiques appellent à accroître, de manière durable, la production et la productivité de l’agriculture. La nécessité d’augmenter la production fait quasiment consensus. Mais quelles sont exactement les raisons qui incitent à améliorer la productivité agricole? Les inquiétudes exprimées à son égard (ralentissement de la croissance des rendements, impact négatif sur l’environnement ou encore réduction du nombre d’exploitations) sont-elles justifiées ? Compte tenu de l’ampleur du sujet, FARM a décidé d’y consacrer deux numéros de Notes. Le premier (Notes no 7) explore le concept de productivité agricole, ses déterminants et ses limites. Le second (Notes no 8) examinera les principales préoccupations liées à la productivité agricole et mettra en perspective les débats qu’elle suscite. -
Assurance du bétail pour la prévention et la relance au sortir des crises pastorales
Au milieu des années 2000, le Gouvernement de Mongolie en mis en place, en partenariat avec la Banque Mondiale, un outil assurantiel pour le bétail pour limiter l'impact d’événements climatiques extrêmes répétés (liés au froid). -
Banque, réserves nationales et régionales d'aliment du bétail
Plusieurs types de ressources sont utilisés pour l'alimentation du bétail au Sahel. A-delà des paturages herbagers (sur les parcours ou récoltés et stockés comme foin ou pailles), on peut distinguer trois catégories d'aliments du bétail : 1) les résidus agricoles consommés dans les champs ou alors récoltés et stockés (chaumes de céréales, fanes de légumineuses), 2) les feuilles de ligneux et autres fruits, 3) les sous produits agro-industriel ( sons, tourteaux, farines, basses). -
Déstockage stratégique : conditions pour le renforcement de la résilience au moyen d'interventions sur les marchés du bétail
Cette notr se propose d'approfondir les questions associées au déstockage stratégique ou commercial. Néamoins, cette introduction des différentes approches de déstockage illustre deux points importants : (1) le déstockage stratégique n'est adapté qu'à la situation de crises à déclenchement lent, comme par exemple les sécheresses, dont les signes avant-coureurs sont perceptibles bien en amont de la phase d'urgence; (2) les actions de déstockage stratégique ne sont pertinentes qu'en amont de la phase d'urgence, ce qui correspond en zone sahélienne à la période avant les mois de mars-avril suivant un hivernage trop sec. -
Amélioration de production des paturages
L’amélioration des ressources fourragères porte sur les masses de fourrage produites, sur la qualité fourragère et/ou sur le calendrier de la mise à disposition des fourrages. Les voies d’amélioration des ressources fourragères diffèrent entre les terres de parcours et les terroirs cultivés avec un potentiel d’amélioration et des options techniques d’autant plus diversifiées que le climat est plus humide. L’amélioration des productions fourragères sur les terres de parcours est souvent associée à des aménagements antiérosifs dont la gestion post-aménagement soulève des problèmes de droit d’usufruits qu’il faut adresser avant l’aménagement. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
Les thrips sur l’oignon et les méthodes de lutte
Début 2023, dans une grande partie de la Région de Tahoua, et en particulier la vallée de Tadiss, les cultures d’oignons ont été ravagées par les thrips. Selon les producteurs, les dégâts de ce ravageur commencent à être observés habituellement vers la fin du mois de février et début mars (début de la saison chaude). Cette année, une pullulation des thrips a été observée dès le début du mois de février alors que la saison chaude n’avait pas encore démarré. Les pertes ont été très importantes et ont même obligé de nombreux producteurs à récolter leur oignon avant maturité. -
Rapport de mission Appui-conseil agricole paysans (ACAP)
Cette note est basée sur les présentations et explications données par les producteurs et productrices rencontrées à Dindi. Les entretiens sur le fonctionnement du CEP et des ACAP se sont déroulés en présence de plus de 100 personnes (hommes et femmes) et une vingtaine de personnes ont fait la visite du CEP pluvial sur le terrain (photo ci-dessus). Les commentaires du RECA et de la CRA sont spécifiés à chaque fois. L’intérêt de toutes ces personnes du village pour le CEP et les GACAP est manifeste. Pour eux, ces activités sont importantes. Ils attendent d’ailleurs la phase alphabétisation qui doit suivre. -
Formation - atelier sur l'approche ELD en lien avec l'initiative ELD (« Economics of Land Degradation »)
ELD est une initiative lancée en 2011 par la Commission européenne, le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (CNULCD). Elle est appuyée par un vaste réseau de partenaires et vise à opérer, à l’échelle mondiale, une transformation dans la compréhension de la valeur économique des terres productives et à familiariser davantage les parties prenantes aux arguments socioéconomiques, l’objectif étant d’améliorer la gestion durable des terres. Le calcul de la valeur des terres est une tâche complexe. C’est pourquoi l’Initiative ELD offre des outils et méthodes d’évaluation éprouvés qui aideront les parties prenantes à établir la rentabilité des terres et de leur utilisation à travers une évaluation économique globale, et à prendre en compte les résultats qui en découleront dans le processus décisionnel. -
Formation sur la production des semences améliorées
L’objectif global de cette formation est de renforcer les compétences des techniciens/ciennes à former les producteurs/trices de coton sur la multiplication et la diffusion des semences améliorées certifiées du coton et des cultures de rotation prenant en compte le genre afin d’accroître la productivité agricole et le revenu des producteurs/trices. -
Sensibilité et Prévention des Conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : marchés à bétail
Un marché à bétail est une aire où sont regroupés des animaux vivants afin d’être vendus (généralement ruminants et ongulés, mais par extension toutes autres espèces domestiques terrestres). Un marché à bétail est donc un lieu d’échange commercial d’animaux domestiques, dont les caractéristiques physiques et fonctionnelles doivent être définies clairement, car elles constituent une base indispensable non seulement pour l’analyse de l’impact environnemental et social, la prévention et la sensibilité aux conflits, mais également pour l’analyse de la rentabilité économique et sociale, et l’organisation du fonctionnement assurant la pérennité de l’ouvrage. -
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : aires d'abattage
Une aire d’abattage est une infrastructure de plein air destinée à ce que l’abattage des animaux s’effectue dans un endroit déterminé pour respecter des conditions d’hygiène générale, d’inspection sanitaire vétérinaire ante et post-mortem et de bien-être animal, adaptées à un contexte local où l’activité d’abattage ne permet pas de rentabiliser une infrastructure plus lourde d’abattoir (bâtiment fermé). -
Etude sur la pertinence, l'efficacité et l'efficience des DIP/SVPP pour l'amélioration des productions animales
L’étude a pour objectif général de mettre en évidence une corrélation entre une augmentation des productions animales et des revenus des ménages bénéficiaires et l’adoption des technologies vulgarisées à travers les DIPE/SVPP. En d’autres termes il s’agit d’évaluer les effets ou les changements apportés au niveau des communautés par les DIPE. -
Défendre les droits des acteurs du commerce régional de bétail face à l'insécurité et aux crises sécuritaires
La note caractérise les impacts des crises politiques à l’œuvre dans plusieurs espaces ruraux sahéliens sur les mobilités pastorales et le commerce du bétail à l’échelle régionale. Changements d’itinéraires sous contrainte, réorientations et baisses des flux commerciaux, déstructuration des institutions du commerce de bétail, marginalisation de certains acteurs au sein des filières, contentieux pour l’accès aux ressources à cause d’immobilités forcées, isolement de régions entières sont autant d’effets puissants qui risquent d’appauvrir l’Afrique de l’Ouest et d’alimenter les dynamiques conflictuelles dans la durée. La gravité de la situation appelle à renouveler les analyses et les interprétations des crises en cours et à prendre des mesures conjoncturelles et structurelles pour inverser la tendance. -
Rapport sur l'état des lieux des cadres de concertation transfrontaliers sur la transhumance dans les pays d'intervention du PRAPS
La mobilité pastorale transfrontalière constitue une stratégie très importante de production animale et de mise en marché du bétail en Afrique de l'Ouest et du Centre. Dans le même temps, elle est une source des conflits entre les éleveurs transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, notamment les agriculteurs des pays côtiers. De plus en plus, les mouvements de transhumance sont marqués par de graves incidents dans les zones de transit et d’accueil, à cause de plusieurs facteurs qui concernent notamment : (i) le non-respect par les transhumants de la législation en vigueur dans les pays d’accueil ; (ii) les dégâts causés par les animaux sur les cultures et les récoles agricoles ; (iii) la pénétration des troupeaux transhumants dans les aires protégées ; (iv) l'extension du processus de colonisation agricole des espaces sylvo-pastoraux qui constituent les zones de repli pour le bétail ; (v) la restriction des possibilités offertes aux transhumants en matière de vaine pâture ; (vi) l'exacerbation de la compétition pour l’accès à l’eau ; et (vii) la faiblesse des relations sociales entre les transhumants sahéliens et les agriculteurs autochtones dans certaines zones. -
Changement climatique et intrants agricoles en Afrique avec un accent particulier sur les variétés tolérantes à la sécheresse
Les changements climatiques expriment toute évolution du climat dans le temps, qu’elle soit due à la variabilité naturelle ou aux actions humaines. Les changements climatiques ont donc des impacts sur la température, les précipitations, les sécheresses, les inondations, les élévations du niveau de la mer qui ont des conséquences sur la Sécurité alimentaire ; l’approvisionnement en eau et sur la Santé humaine. L’Afrique, qui n’émet que 4% en équivalent CO2 de gaz à effet de serre, est gravement touchée par le phénomène de changement climatique. En effet, les travaux du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, indiquent que les changements climatiques engendreront des risques de chute des rendements de l’agriculture pluviale de l’ordre de 50% d’ici 2020 et une augmentation des superficies arides et semi-arides de 5 à 8% d’ici 2020. L’agriculture ouest-africaine généralement pluviale, demeure donc très sensible aux mauvaises conditions météorologiques, qui provoquent des baisses de production alimentaire et engendre régulièrement des crises alimentaires. -
Caractéristique du Site de Makaouraci
Le site de récupération des terres dégradées du village de Makaouraci a pour coordonnées géographiques 13˚32’50.3’’ N et 009˚19’.52.1’’ E. Il est situé à 2 km du village dans sa partie Sud et à environ 22 km du chef-lieu de la commune rurale de Wacha.bLa population de ce village est de 1 969 habitants dont 928 hommes et 1 041 femmes (RGPH, 2012) -
Critères d’appréciation des reproducteurs en systèmes d'élevage traditionnel du zébu Azawak dans les zones d’Abalak, Filingué et Niamey (Niger)
Pour relever le défi de la satisfaction des besoins mondiaux en produits d’origine animale, il s’avère nécessaire de poursuivre les efforts d’intensification des productions en accord avec les contextes agroécologiques et socio-économiques. Une telle intensification nécessitera sur le long terme une amélioration génétique des races locales. Pour assurer l’adéquation de ce progrès génétique avec le contexte d’élevage et l’adhésion des éleveurs aux schémas proposés, la connaissance des critères de sélection tels qu’employés par les éleveurs est primordiale. L’objectif de cette étude est de caractériser les critères d’appréciation, pour la sélection ou la réforme, des reproducteurs Azawak (Figure 1) en systèmes d’élevage traditionnel au Niger. -
Impact du transfert d'argent sur la résilience des populations rurales du département de Filingué : cas du village de Louma et de Damana
Les récents changements environnementaux ont eu d’importantes répercussions sur la production des cultures pluviales contraignant ainsi les ménages agricoles à diversifier leurs sources de revenu. Il est analysé dans cet article, l’impact du transfert d’argent sur la résilience des ménages ruraux à travers la satisfaction de leurs besoins essentiels. La méthodologie est construite autour de la recherche bibliographique, de la collecte des données socioéconomiques et de leur analyse. -
Sécurisation du foncier pastoral : code rural et loi pastorale au Niger. Dans quelle mesure la gouvernance des ressources pastorales et la sécurité sont améliorées ?
Cette communication analyse une expérience de sécurisation du foncier pastoral au Niger à travers le code rural. Expérience centrée sur la gouvernance des ressources pastorales et la sécurité des opérateurs ruraux. Ainsi, dans ce pays, dès le début des années 80, la situation préoccupante des ressources naturelles a fait l’objet de plusieurs débats et séminaires nationaux. Ces réflexions visaient à adapter les politiques nationales face à l’insécurité foncière et aux risques de conflits (cas du drame de Toda en 1991 avec 101 morts le même jour). Ces constats ont conduit en 1986 à l’élaboration des « principes directeurs d’une politique de développement rural pour le Niger », qui prévoyaient la mise en place d’un processus de Code Rural. Le processus a abouti à l’adoption en 1993 de l’ordonnance n°93-015 du 2 mars 1993 fixant les Principes d’Orientation du Code Rural (POCR). -
Coup d’œil sur l’agriculture et les politiques agricoles au Niger
Le Niger a fait la une de l’actualité en 2023 suite aux soubresauts politiques que l’on connait. Si l’incertitude domine quant à l’avenir des politiques publiques mises en œuvre depuis une dizaine d’années, il a semblé utile de dresser un bilan des interventions publiques dans le premier secteur économique du pays : l’agriculture (élevage compris). Ce¬e synthèse est l’occasion de souligner la singularité de ce pays d’agriculteurs et d’éleveurs vivant aux portes du désert entre mobilité et sédentarité. On présente généralement le Niger comme un pays abonné aux dernières places des classements internationaux, que ce soit en matière de pauvreté, d’IDH, de scolarisation, de taux d’urbanisation, de croissance démographique, de volumes de précipitations etc. Mais, malgré ces réalités, on oublie parfois que les paysans, les éleveurs Nigériens et leurs OP ont développé des capacités de résilience étonnantes et des techniques d’agriculture « climato-intelligentes » parfois très avancées. C’est ainsi que, en dépit de conditions de vie très difficiles, le pays s’affiche par exemple comme un des plus gros producteurs de bétail, de lait, d’oignon ou de niébé de toute l’Afrique de l’Ouest. -
Femmes et agroécologie
Grâce à de pratiques agricoles de leurs communautés, les femmes paysannes au Mozambique réussissent à mettre en place un modèle agroécologique qui remet en cause la production alimentaire industrielle à grande échelle. Elles s’insurgent également contre l’accaparement des terres, une tendance qui menace de chasser les agriculteurs locaux de leurs terres. De par cette action, ces femmes placent le Mozambique sur la voie du développement durable, tout en renforçant leurs positions, dans la défense des semences paysannes et le soutien pour une nourriture locale saine. -
Amélioration de la productivité et valorisation du sésame (sesamum indicum L.) au Niger
Ce rapport a pour objectif général de contribuer à l’amélioration des revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux dans un contexte de variabilité climatique. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des populations au Niger. Il constitue une source importante de nutriments tels que les protéines, les vitamines, les minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces entreprises se procurent principalement du lait cru collecté localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour garantir la sécurité sanitaire de leurs produits. Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Visite d’une ferme avicole à Illéla
La ferme avicole « poussin de l’Ader » est située à l’entrée d’Illela côté sud du goudron en venant de Badaguichiri. Cette ferme a été créée en 2013 par un fonctionnaire passionné d’élevage. La ferme est implantée dans un bas-fond aéré au bord de la Maggia, pour profiter de l’humidité et de la fraicheur du lieu. Des arbres fruitiers (manguiers et citronniers) sont présents dans la ferme pour garder de la fraicheur pendant les périodes de chaleur. -
Visite de la ferme Issan Godi de Konni Aviculture, embouche et maraichage
La ferme dénommée Issan Godi est située dans la ville Konni. Elle a été créée en 2019 par un fonctionnaire à la retraite et fils d’un agriculteur. La ferme couvre une superficie de 0,9 ha. Ce site a été acquis par héritage entre le promoteur et ses frères et sœurs. En l’an 2000, à la suite d'un conseil de famille, le promoteur a décidé de racheter ce terrain. De l'an 2000 à 2018, ce site est exploité par un de ses frères qui produisait des céréales et des produits maraîchers. -
Visite de la ferme d’un promoteur à Takalmaoua particularité du site : arboriculture, pisciculture, maraichage et élevage
Le site de ce promoteur est situé dans la vallée de Takalmaoua sous les coordonnées géographiques N14°58’01.31’’ E05°18’07.14’’, à 10 km au Nord-Est de la ville de Tahoua. Il a été créé en 2013 par un privé passionné d’agriculture, descendant d’un pisciculteur de Gaya. Les investissements réalisés sont financés sur fonds propres de l’exploitant. Le site couvre une superficie de plus de 8 hectares, le promoteur a recruté six (6) ouvriers permanents qui vivent jours et nuit dans cette exploitation, il emploie également plus de 10 personnes en main d’œuvre temporaire qui sont mobilisées en cas de besoin pendant les travaux de préparation du sol, le repiquage, le sarclage et la récolte. Cette exploitation comporte différents systèmes de culture : - L’arboriculture fruitière (manguiers, agrumes, goyaviers, dattiers, papayers, etc.) ; - Le maraichage (tomate, poivron, oignon, ail, pastèque et moringa) ; - Pisciculture (carpe, capitaine, silure) ; - Élevage (bovins, ovins, caprins, lapins, poules, pigeons, canards). -
Guide pratique de contrôle de la qualité du lait à la réception
Le lait est un aliment très riche en éléments nutritifs et en eau. Il représente une matière première essentielle pour la fabrication de divers produits. Toutefois, en raison de sa nature fragile, il est exposé à une variété de microbes et constitue un excellent milieu de culture pour leur prolifération. Parmi ces microbes, certains, tels que L. bulgaricus et S. thermophilus, sont recherchés en raison de leurs propriétés bénéfiques pour la santé et sont utilisés dans la fabrication de divers produits tels que le yaourt. En revanche, d'autres microbes indésirables (pathogènes), comme les Salmonelles, la Listéria, le Staphylocoque…, peuvent altérer le goût, l’odeur, et la qualité des produits finis, voire les rendre dangereux pour la consommation. -
Guide de montage de projets de Gestion Durable des Terres
Ce guide destiné aux collectivités locales a pour objectif de leur fournir les outils de base pour permettre la mise en place d'un de GDT. Il mobilisera notamment pour cela des notions travaillées durant le Module de farm'action des collectivités locales au montage de projets de gestion durable des terres, module développé dans le cadre de la composante régionale du Projet FLEUVE (Front Local Environnemental pour une Union Verte) coordonnée par le CARI. -
Formation sur les cultures fourragères : focus sur le Pennisetum purpureum (Maralfalfa) / Guide n°2
Ce guide de formation traite des dimensions techniques de ce type de production fourragère que l’État souhaite promouvoir en Mauritanie. Cependant la promotion d’une telle culture fourragère exigeante en eau, terre fertile et irrigable et en fertilisant devra nécessairement s’accompagner d’un chapitre solide et précis de faisabilité économique en lien avec les spécificités de chacun des systèmes d’élevage concerné. -
Commercialisation de la mangue dans la ville de Tillabéri : CC contribution de la femme
Cette étude concerne la commercialisation de la mangue dans laville de Tillabéri. C'est parti de l'hypoyhèse que la mangue est localement produite dans cette ville dans un contexte d'insécurité dans le département de Tillabéri. -
Profil des systèmes alimentaires - Niger : activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires
Cette note de synthèse est organisée comme suit : la première section présente le contexte national à partir de quelques indicateurs clés sur la démographie, l’économie, l’accès aux services de base, l’environnement. La section 2 donne un aperçu de la production alimentaire, de la consommation et des échanges commerciaux. La section 3 présente les principaux acteurs des systèmes alimentaires. Ces éléments jettent les bases d’une discussion dans la section 4 sur les questions clés de durabilité qui affectent les systèmes alimentaires ainsi que sur les potentiels leviers systémiques à actionner. La section 5 conclut par un projet de la transition vers des systèmes alimentaires durables. -
Mise en œuvre de l'initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara
L’objectif général de l’Initiative de la Grande Muraille Verte est l’amélioration de la résilience des systèmes humains et naturels des zones sahélo-sahariennes au changement climatique à travers une gestion saine des écosystèmes et une mise en valeur durable des ressources, la protection des patrimoines ruraux matériels et immatériels et l’amélioration des conditions de vie et des moyens d’existence des populations vivant dans ces zones. -
Analyse des modalités d'insertion des jeunes agriculteurs formés par la Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
Ce mémoire réalisé dans le cadre du master MIFAR cherchait à comprendre ce que font les jeunes formés quand ils s’installent, comment ils s’installent (en développant quelles activités, avec quels moyens, quels appuis, quels parcours), quels résultats ils obtiennent, quelles difficultés ils rencontrent ? Une étude qualitative a été menée auprès des jeunes formés et financés. L’étude a montré que les jeunes ne “sont pas les mêmes“, ils se distinguent au point de vue de la responsabilité sociale, des opportunités d’installation, pour l’accès aux marchés, de leurs parcours de vie. En fonction de leurs systèmes d’activités, les jeunes, selon leur degré de réussite dans l’agriculture optent pour certaines associations d’activités qui se complètent (cultures pluviales, cultures irriguées, élevage des petits et gros ruminants, mécaniques, commerce). Certains jeunes ont des résultats qui leur permettent de vivre de leur exploitation, d’autre ont des résultats mitigés et certains ont abandonné la production agricole. -
Pratiques pastorales en relation avec l'espace de la réserve naturelle nationale de Termit - Tin Toumma
Cette étude a été réalisée pour le projet « Antiloppes Sahélo_saharienne », qui œuvre pour la création d’une aire protégée dans le Nord-Est du Niger, la Réserve Naturelle Nationale de Termit-Tin Toumma (RNNTTT), au sein des communes de Tesker, N’Gourti, Bilma, Fachi et Tablot. -
Territoire d'élevage pastoral au Sahel : un bilan de carbone avec un potentiel inattendu d'atténuation du changement climatique
L’élevage pastoral est présent dans toutes les régions du monde et il fait vivre plus de 100 millions de personnes. Il concerne surtout les ruminants — bovins, ovins, caprins, camélidés, cervidés. Dans ce type d’élevage extensif, les troupeaux parcourent les territoires pour se nourrir de la végétation et pour s’abreuver. En Afrique, le pastoralisme représente 10 à 44 % du produit intérieur brut selon les pays et il occupe plus d’un quart de leur population. Dans les pays du Sahel, il fournit 70 % du lait et plus de la moitié de la viande de bovins et de petits ruminants. -
Étude sur la transhumance au Sahel : dix constats sur la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest
L’étude s’est intéressée à trois transhumances de saison sèche, celles de 2014-2015, de 2015-2016 et de 2016-2017. À chaque fois, les enquêtes ont été conduites environ 6 semaines après le retour des familles dans leur terroir d’attache. La première enquête a porté sur 386 ménages répartis entre le nord du Sénégal (70) le sud de la Mauritanie (70), le nord et l’est du Burkina (70), l’ouest du Niger (71), le nord et l’ouest du Mali (105). Au total, 1 300 hommes, 450 femmes et 670 enfants sont partis avec près de 40 000 bovins, 47 000 ovins et 16 000 caprins. Cette enquête a permis d’identifier une soixantaine de familles en situation de précarité. C’est sur elles que l’étude s’est ensuite intéressée en priorité au cours des deux années suivantes1. -
Production de biomasse en 2023 : analyses et perspectives 2024
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production de biomasse sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2023. -
Maraichage et ennemis des cultures au Niger : comment y faire face ?
Cette émission radio a été préparée par le Studio Kalangou. Elle se penche sur les cultures maraichères et leurs ennemis. -
Suivi des prix des aliments pour bétail sur les marchés dans la Région de Tahoua de mai à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Ce suivi comprend l’identification des fournisseurs et aussi le suivi des prix et de la disponibilité en aliments pour bétail. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Synthèse de suivi des prix des aliments bétail : marché de Diffa d'avril à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) dans les régions de Tillabéri, Tahoua, Zinder et Diffa. Le suivi des intrants consiste a enregistré le prix, la quantité et la provenance des intrants (aliment bétail) toutes les deux semaines auprès des vendeurs d’intrants. Les aliments bétails qui font l’objet de suivi sont : − le son de céréales (blé, maïs, mil), − le tourteau de coton, - les fanes d’arachide, - les coques de niébé -
Les déterminants sociaux, culturels et individuels des comportements à risque, de prévention et de riposte aux maladies zoonotiques prioritaires au Niger
L’objectif principal de cette étude est d’identifier les déterminants sociaux, culturels et individuels des comportements à risque ainsi que les mesures de prévention et de riposte contre les maladies zoonotiques prioritaires au Niger. -
Profil des risques climatiques des chaînes de valeur des principales cultures de la Région de Tillabéri, Niger
A l’instar des régions du Niger, l’agriculture de la région de Tillabéri fait face à plusieurs conséquences néfastes du changement climatique affectant le développement agricole de la région. Cependant, il existe diverses potentialités pour développer ce secteur agricole afin de mieux supporter les chocs climatiques telles que l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). C’est ainsi que depuis 2011, le programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (CCAFS) met en œuvre au Niger, un projet de développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance. Ce projet s’articule autour de trois activités principales, à savoir (i) l’analyse des chaînes de valeur afin d’identifier les risques climatiques et autres contraintes auxquelles font face les chaînes de valeur et qui pourraient être résolues par des options climato-intelligentes, (ii) l’intégration d’options agricoles climato-intelligentes (AIC) fondées sur des évidences dans les chaînes de valeur sélectionnées par le biais des plateformes d’innovation multipartites et (iii) l’élaboration d’un cadre conceptuel pour l’analyse de chaînes de valeur climato-intelligente. -
Manuel de culture de cannes à sucre
La reproduction de la canne se fait principalement par boutures mais la reproduction par graines est possible, ce qui permet l’amélioration variétale par croisement. La canne à sucre, graminée, est une machine photosynthétique particulièrement efficace en milieu tropical. Les meilleurs rendements observés sont impressionnants : 200 tonnes de tiges par hectare en douze mois, à 14 % de saccharose. -
Recensement des produits vétérinaires et intrants zootechniques vendus sur les marchés dans la Région de Tahoua
L’objectif de ce répertoire est de connaitre les produits proposés aux éleveurs, et achetés par ces derniers, afin de mieux expliquer les risques que présentent les produits vétérinaires contrefaits ou de qualité inférieure, et apprendre comment les identifier et les signaler. Ce répertoire va servir de référence au Centre d’appels élevage du RECA pour répondre aux questions des appelants et aussi à préparer des messages vocaux d’information à destination des éleveurs et agents des dispositifs de conseil agricole. -
Situation des engrais dans la région de Tillabéri
L’engrais est considéré comme un intrant indispensable pour aboutir à des rendements satisfaisants compte tenu de la faible fertilité naturelle des sols particulièrement pauvres au Niger. Néanmoins, des faits particuliers attirent l’attention des producteurs. Il s’agit notamment de la question de la disponibilité, du prix et de la qualité des engrais. Les producteurs ne cessent de se plaindre tantôt sur l’un tantôt sur l’autre. -
Modules de formation des bénéficiaires en élevage de la chèvre rousse
La chèvre rousse est rencontrée dans le centre du Niger supposé être son berceau (entre les villes de Maradi et Tessaoua) et Sokoto au Nigeria. Au Niger, la superficie du berceau de cette race est estimée à 4000 km2 de la région de Maradi au Sud - Ouest de Zinder entre le 12,5° et 14,5° de latitude Nord, sur une pénéplaine à topographie plate. Du fait des activités de diffusion, la chèvre rousse se retrouve dans les régions de Tahoua, Dosso et même Tillabéry. -
Situation de référence des sites de suivi des paramètres de l’ensablement et de la dégradation des terres (Végétation herbacées et états de surface) et mise en place du dispositif de suivi de Leptadenia pyrotechnica
Le présent rapport a pour objet de compléter l’état de référence de la végétation initié par la collecte des données sur les herbacées et leur biomasse au niveau des parcelles où les ligneux ont été caractérisés et au niveau des sites de fixation des dunes du secteur environnant d’une part et d’autre part mettre en place un dispositif de suivi de Leptadenia pyrotechnica. -
L'expérience du warrantage au Niger
Le warrantage est une technique de crédit de CT, adaptée aux besoins de financement et aux capacités de garantie d’une certaine catégorie socio-professionnelle (producteurs agricoles, …), garanti par un stock de produits agricoles « warrantables » (conservables, peu encombrants et susceptibles d’augmenter de valeur) entreposés et pris en gage dans un magasin approprié et sécurisé. -
La gouvernance foncière au Niger : malgré des acquis, de nombreuses difficultés
Le Code rural est souvent présenté comme un outil novateur et pertinent de gestion foncière et de développement rural. En effet, il intègre les droits fonciers coutumiers, il prend en compte la spécificité du pastoralisme et met en place une gestion locale et concertée des ressources naturelles. Ces avancées doivent permettre de prendre en charge les problèmes fonciers qui ne peuvent manquer de se poser dans un contexte de très forte croissance démographique et de changement climatique. Vingt ans après l’adoption de l’ordonnance no 93-015 fixant les principes d’orientation du Code rural, on peut se demander comment se sont réorganisés les différents dispositifs de gestion foncière, quelles sont leurs avancées et limites en matière de gouvernance foncière et leur impact sur la sécurisation des producteurs ruraux. -
Améliorer le niveau de vie des paysans en Afrique de l’ouest Semi-aride en améliorant les rendements du mil et du sorgho
Les contraintes à la production agricoles sont nombreuses, il est impératif de s’attaquer aux contraintes majeures si non toutes. Les intempéries climatiques font que les variétés locales productives tendent à disparaître à cause de la sécheresse, des attaques des plantes et insectes parasites , de la baisse de la fertilité des sols. C’est pourquoi, il faut s’orienter vers la recherche d’une solution durable contre ces fléaux, afin de permettre aux paysans de subvenir à leurs besoins alimentaire et bien être. C’est ce que le projet PROMISO s’attèle à réaliser à travers son intervention direct en milieu paysans. -
Rapport de l’atelier de partage et d’échanges d’expérience sur les mécanismes de transfert de technologies de Dosso et Diffa
On a noté une représentation satisfaisante et une participation forte des femmes. Les CRA ont respecté les demandes du RECA (une proportion significative mais de qualité pour garantir une participation effective). Les femmes présentes étaient principalement des productrices d’arachide ou maraîchères avec une expérience très significative tant du point de vue technique que des organisations paysannes. -
Bilan de la réalisation des activités par le système d'irrigation avec la technique goutte à goutte dans les sites PromAP - PromAP 1
La gestion efficiente et durable des ressources en eau dans les zones d’intervention définies par le SPIN fait partie des préoccupations majeures du programme de la promotion de l’Agriculture productive (PromAP) de la Coopération Technique Allemande au Niger. Cette gestion durable passe avant tout par une responsabilisation des usagers à travers un appui à leurs structurations et le transfert, la promotion des technologies innovantes dans le domaine de la gestion rationnelle de la ressource en eau disponible aux activités de petites irrigations. Au Niger, l’agriculture en général constitue la principale activité économique des populations. Cependant, face à un environnement naturel austère, marqué par un régime climatique caractérisé par une pluviométrie faible et des températures élevées, l’agriculture en irriguée qui prend de plus en plus d’ampleur, est confrontée à un sérieux problème d’eau. En effet, l’eau de surface qui représente environ 32 milliards de m3 se raréfie ainsi que les écoulements souterrains renouvelables qui représentent un volume annuel d’environ 2,5 milliards de m3(cf : SPIN) -
Les marchés de bétail autogérés : un exemple béninois
Nous souhaitons partager ici une innovation paysanne béninoise initiée par les éleveurs de Gogounou au nord Bénin, éleveurs aujourd’hui structurés en l’Union départementale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants du Borgou et de l’Alibori (Udoper). Cette initiative est d’abord une aventure d’Hommes, une bataille engagée par une poignée d’éleveurs convaincus que leur situation pouvait être améliorée et qui a su rencontrer, discuter et mobiliser toute une communauté pour changer significativement des manières de faire pourtant fortement ancrées localement. -
Rapport final de la 3ème édition de la journée nationale de l’oignon : Comment assurer une stratégie de production des semences d’oignon au Niger en qualité et quantité ?
Cette rencontre a regroupé les représentants des organisations de producteurs, ceux des Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), des Points d’information villageois (PIV), des services techniques et administratifs de l’Etat, des institutions de recherche agronomique (INRAN, ICRISAT, UAM), des opérateurs économiques et des partenaires au développement (liste en annexe). -
Étude des filières porteuses de la production maraichères dans l'Aïr
La présente étude des filières porteuses de la production maraîchère dans l’Aïr a été élaborée dans le cadre du programme « LUTTE CONTRE LA PAUVRETE - LUCOP ». Le programme LUCOP fait partie de la coopération allemande au Niger financée par le BMZ (Ministère allemand de Coopération et de Développement Économique). Ce programme est piloté par la GTZ, au titre de la Coopération Technique Allemande. Il est subdivisé en trois phases couvrant une période de 12 ans, de janvier 2004 à décembre 2015, dans les régions de Tillabéri, Tahoua Nord (y compris Agadez). -
La gestion viable des espaces nus forestiers : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. La version intégrale du guide « Le Parfait Aménagiste Forestier » est en ligne sur le site du RECA. -
Lutte biologique : le Sida cordifolia a un ennemi sur les plateaux de l’Ouest (Région de Tillabéri – Niamey)
Sida cordifolia, la plante envahissante par excellence, qui peut couvrir des terroirs entiers, à perte de vue… L’espèce Sida cordifolia était présente dans la végétation naturelle du Niger, avec une répartition spécifique faible. Depuis plus d’une décennie, cette herbacée, peu consommée par les animaux, colonise les jachères, les aires de pâturage en voie de dégradation et les couloirs de passage dans les zones agricoles et agropastorales. -
Les OP passent leurs « marchés » dans la région de Diffa
Le Fonds d’Appui Régional (FAR) s’inscrit dans la composante 2 du programme « Appui au secteur rural des régions de Diffa et de Zinder (PASR) ». Une grande partie du financement est dirigée en subventions à l’endroit des organisations de producteurs, sous forme de microprojets. Les porteurs de ces projets assurent un certain nombre de tâches liées à la maîtrise d’œuvre de leur projet, notamment la passation des marchés et la signature de contrats de prestations. Cette note présente les premières passations de marché réalisées par une coopérative de producteurs et un groupement féminin dans la région de Diffa. -
Traitement du bassin versant et du kori1 de Youri / Quels enseignements 5 ans après la réalisation des aménagements
Cette note fait un point sur un projet qui s’est déroulé de 2006 à 2008 sur le kori de Youri. Il a été financé dans le cadre des projets de l’Initiative régionale de lutte contre la désertification du CILSS (IREM/LCD) grâce à des fonds du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) et il a été réalisé par la Fédération Marhaba. -
Fiche 5 : La récupération des terres encroûtées par la technique des banquettes antiérosives
Le CILSS, soucieux toujours de partager et de valoriser ses expériences, a souhaité capitaliser l’expérience de son programme « Initiative Régionale Environnement Mondial et Lutte contre la Désertification », IREM/LCD. En effet, la diffusion et le partage d’information constituent un défi majeur pour le CILSS et sont essentiels si nous voulons valoriser les alternatives durables dans la lutte contre la désertification. -
Analyse diagnostique détaillée de la zone d’intervention du PLECO : répertoire des cuvettes et bas-fonds de Gouré
Ce répertoire est le produit d’un inventaire systématique des cuvettes et bas-fonds de Gouré qui s’est déroulé en mai et juin 2006 au niveau de la zone d’intervention du PLECO. La zone inventoriée couvre la partie située au sud du 14 ème parallèle soit environ 13.079 Km2. -
Analyse Diagnostique Détaillée de la zone d’intervention du PLECO : répertoire des cuvettes et bas-fonds de Mainé Soroa
L’objectif de cet inventaire est d’évaluer le nombre de cuvettes et de bas-fonds agropastoraux dans cette partie du département de Gouré sur la base d’une typologie qui associe la profondeur de la nappe phréatique, de la présence du natron, et la vocation. -
Capitalisation appui- conseil agricole LUCOP- Ti à travers l’appui à la promotion de la filière sésame
Le programme régional LUCOP- Ti a commandité une étude de base sur la filière sésame dans sa zone d’intervention. Ce qui a permis de disposer des données de référence sur l’ensemble de la filière en général et sur les maillons production et commercialisation en particulier. Il ressort de l’étude que la promotion de cette culture est tout à fait envisageable. Les appuis sont indispensables aussi bien pour la production que pour la commercialisation au niveau de laquelle un prix suffisamment rémunérateur permettrait d’avoir un « effet levier » et serait susceptible d’engendrer une nette amélioration à tous les niveaux. Le sésame est caractérisé par une intervention de petits producteurs, des collecteurs locaux et extérieurs et des commerçants grossistes qui facilitent le transfert du produit sur d’autres marchés nationaux ou étrangers. Il n’existe pas de structures formelles d’acteurs et ceci au niveau de chacun des maillons de la filière. Les acteurs agissent individuellement et de façon isolée. -
Produits végétaux riches en carotènes
La vitamine A est un des micronutriments dont la carence pose un réel problème de santé publique dans de nombreux pays en développement et notamment en Afrique sub-saharienne. Cette carence se traduit non seulement par une prévalence élevée des cas de cécité crépusculaire et d'atteintes oculaires, mais également par une mortalité et une morbidité plus élevée chez les enfants. Au Burkina Faso, la stratégie de lutte choisie par le Ministère de la Santé est basée à court terme sur une distribution de capsules de palmitate de rétinol aux populations cibles. Sur le moyen et long terme, le pays table sur une évolution des régimes alimentaires vers une consommation accrue des aliments riches en vitamine A. -
Les antiparasitaires vétérinaires en vente au Niger (30 septembre 2023)
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont démarré la mise en place d’un répertoire des produits vétérinaires et intrants zootechniques en vente au Niger (à l’instar du répertoire déjà réalisé pour les produits phytosanitaires en agriculture) sur les marchés et dans les boutiques. Il s’agit donc principalement des médicaments proposés aux éleveurs par des circuits illicites (médicaments non autorisés vendus par des personnes non qualifiées). -
Conflits fonciers liés à la mobilité pastorale dans le nord Dakoro : les facteurs déclenchant et mesure d'atténuation
Le département de Dakoro constitue le lieu de passage privilégié des animaux lors des mouvements de transhumance entre la zone pastorale (l’Azawak, l’Irhazer) et le Nigéria. Il est habituellement secoué par la récurrence des conflits fonciers violents. Ces derniers ont un impact humain, économique et social important qui se répercute sur la mobilité pastorale et la sécurité alimentaire des protagonistes. Les principaux résultats obtenus à l’aide des approches géographiques et socio-anthropologiques, montrent une recrudescence des conflits violents dans le département de Dakoro qui s’explique par un certain nombre des causes. La première est liée à la raréfaction des ressources naturelles (terres de culture, pâturages, mares, etc.) du fait de la forte dégradation dont elles sont l’objet. -
Les organisations interprofessionnelles agricoles (OIP) en Afrique de l’Ouest
Interprofessions, cadres de concertation, comités interprofessionnels, tables filières, autant de formes d’organisations dites « interprofessionnelles », qui fleurissent ces dernières années en Afrique de l’Ouest et suscitent un fort intérêt de la part des acteurs économiques des filières agricoles comme des décideurs politiques et de certains bailleurs de fonds. -
Reconnaitre la peste des petits ruminants
L'objectif de ce manuel est de faire en sorte que tous ceux qui sont concernés par la santé animale des petits ruminants « pensent PPR» et soient capables de la reconnaître rapidement, dès son apparition. Les commentaires et suggestions des lecteurs visant à améliorer le contenu de ce manuel seront les bienvenus. -
Un outil de formation pour le renforcement des interprofessions agricoles en Afrique
Le présent module de formation est inspiré d’un programme intégré de formation et de développement de l’agriculture conçu et mis en œuvre par UPA Développement international (UPA DI) et ses partenaires : Les Savoirs des gens de la terre (LSGT). C’est un outil pédagogique qui permet d’introduire les différents concepts inhérents à l’approche d’interprofession. Il a été élaboré en se basant sur l’expérience québécoise de l’Union des producteurs agricoles (UPA) ainsi que sur l’expérience d’UPA DI dans plusieurs pays en développement. La version qui suit a été adaptée à la réalité des interprofessions céréalières ouest-africaines. Ce module vise à rendre les représentants au sein des interprofessions aptes à gouverner de manière professionnelle et efficace les destinées de leur organisation. Elle permettra à ces personnes de comprendre ce qu’est une interprofession, son rôle, ses actions possibles, ses forces et les risques associés ainsi qu’identifier quelques éléments essentiels d’un plan d’action annuel et, si nécessaire, réajuster les activités déjà planifiées. -
Manuel de vaccination contre la peste des petits ruminants pour les pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest: Burkina Faso, Mali, Sénégal
Conçu sous la forme de neuf (9) modules, ce manuel comprend : des rappels sur l’immunologie de la vaccination et sur la PPR, la présentation des différentes composantes de la vaccination, et enfin, l’expérience d’ILRI au Mali sur la stratégie d’augmentation de la couverture vaccinale chez les petits ruminants et les bovins. -
Impact de l’urbanisation sur les terres maraichères de l’Arrondissement Communal Niamey V
Le maraichage joue un rôle important dans la croissance économique du Niger. Il permet de lutter contre l’insécurité alimentaire et constitue une importante source de revenus pour les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Cependant cette activité pratiquée à Niamey diminue de plus en plus à cause de la croissance démographique de la population et de l’urbanisation. Ce travail a consisté à évaluer la contribution des cultures maraichères dans la sécurité alimentaire et la croissance économique de la population de la commune Niamey V. Notre population cible a été les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Un sondage a été effectué sur les producteurs en vue de connaitre les impacts de l’urbanisation sur les terres maraîchères de l’arrondissement communal Niamey V. Ainsi, 100 maraichers ont été interrogés dont 20 au niveau de chaque village enquêté. Enfin les résultats obtenus montrent que le maraichage contribue positivement dans la sécurité alimentaire de la population de ces villages mais l’urbanisation impacte négativement les terres maraîchères à travers leurs diminutions car les dispositions réglementaires du Code Rural sur l’occupation du sol ne sont pas suffisamment appliquées. -
Typologie des Organisations Interprofessionnelles dans le monde
La présente note présente un panorama - non exhaustif - des différents types d’OIP dans le monde. L’analyse mettra en exergue, les processus de création des OIP, les spécificités dans leur structuration et leur fonctionnement ainsi que les avantages et limites qui en découlent, et le cas échéant, les évolutions récentes au sein de ces dispositifs interprofessionnels. L’objectif visé est d’éclairer les acteurs ouest-africains sur d’autres formes d’OIP existant dans le monde, pouvant être porteuses d’enseignements et d’innovations dans le contexte interprofessionnel régional. -
Peste des petits ruminants
La peste des petits ruminants (PPR), également connue sous le nom de « peste caprine », est une maladie virale des caprins et des ovins qui se caractérise par de la fièvre, des lésions buccales, de la diarrhée, une pneumonie et parfois la mort. La maladie est causée par un virus du genre morbillivirus (famille des paramyxovirus), qui est apparenté à celui de la peste bovine, de la rougeole et de la maladie de Carré. Des bovins et plusieurs ruminants sauvages ont été contaminés le plus souvent expérimentalement, mais les caprins et les ovins sont les cibles habituelles. -
Les organisations interprofessionnelles en Afrique de l’Ouest, des réponses à la libéralisation
Qu’entend-on par organisation interprofessionnelle ? Comment ces organisations sont-elles apparues, sous l’impulsion de quels acteurs, dans quelles filières et pour répondre à quels enjeux ? Quelles sont les réalités actuelles de ces organisations en Afrique de l’Ouest ? Présentation et analyses. On assiste depuis 15 ans à l’émergence de nouvelles organisations dans les filières agricoles africaines. Les interprofessions, cadres de concertation, comités interprofessionnels ou tables filières, sont autant de formes d’organisations dites « interprofessionnelles » qui sont apparues ces dernières années, notamment en Afrique de l’Ouest. Ces dispositifs, inconnus auparavant, suscitent aujourd’hui un fort intérêt de la part des acteurs économiques des filières agricoles, des décideurs politiques et des partenaires au développement. Qu’entend-on par organisation interprofessionnelle (OIP) ? Ce terme est utilisé pour désigner le regroupement d’au moins deux « familles » professionnelles (ou « métiers ») présents sur une filière, familles d’acteurs réunies pour dialoguer, se concerter, établir des accords et/ou mener collectivement des actions autour d’un ou plusieurs produit(s) agricole(s). -
Recensement d'expériences d'interprofession en Afrique de l'Ouest
Ce projet vise à éclairer les décideurs, qu’il s’agisse de leaders paysans, de responsables politiques, d’acteurs économiques des filières agricoles, de responsables de projets ou de la société civile, sur des formes innovantes et performantes d’organisations interprofessionnelles, permettant une régulation concertée des marchés agricoles, au profit de l’ensemble des maillons des filières, et en particulier des agriculteurs familiaux et des consommateurs urbains. Le projet contribuera à promouvoir la concertation entre acteurs au sein des filières agricoles en vue d’un meilleur approvisionnement des centres urbains par les producteurs agricoles familiaux. -
Les interprofessions des filières agricoles : qui peut (doit) participer à une interprofession ? Comparaison des textes sur les interprofessions : France, Mali, Sénégal et l’avant projet du Burkina Faso
Cette note présente une comparaison des textes de loi sur les interprofessions (IP) de France, du Mali et du Sénégal, sur la question des membres et de la composition des interprofessions, à travers les textes réglementaires de ces trois pays qui ont élaboré une loi relative aux interprofessions agricoles1. -
Les interprofessions des filières agricoles dans la Loi d’orientation agricole du Mali
Cette note présente les articles de la LOA du Mali qui concernent spécifiquement la création et le rôle des interprofessions des filières agricoles. Elle est complétée par une note présentant le décret d’application fixant les modalités de création et d’enregistrement des organisations professionnelles (31 décembre 2008). -
La Peste des Petits Ruminants (PPR)
La PPR est une maladie virale hautement contagieuse qui affecte les petits ruminants domestiques (les chèvres et les moutons), le dromadaire et certains petits ruminants sauvages. Longtemps méconnue, elle est aujourd’hui endémique dans la plupart des pays de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie. Elle entraine des pertes considérables dans les troupeaux et met en danger les moyens d’existences et la sécurité alimentaire des populations les plus pauvres. En dépit, de l’existence d’un vaccin très efficace, elle poursuit sa progression géographique et expose les pays du Sud indemnes et les pays du Nord aux risques d’une incursion du virus et d’une émergence de la maladie. -
Évaluation de la couverture immunitaire contre la peste des petits ruminants après la campagne de vaccination 2015-2016 dans les régions d'Agadez et de Diffa au Niger
Ce travail est structuré en deux grandes parties. La première partie est une synthèse bibliographique des données sur l’élevage des ruminants au Niger, les généralités sur la PPR ainsi que les méthodes de lutte mises en œuvre au Niger. La deuxième partie est consacrée à l'étude expérimentale relative à l’enquête sérologique de la PPR au Niger. Dans cette partie, nous exposerons le matériel et les méthodes utilisés, les résultats obtenus suivis d’une discussion puis nous formulerons des recommandations. -
Le biochar : une pratique pour augmenter la qualité des sols et leur productivité face aux changements climatiques
Le biochar ou « bio-charcoal » est un charbon obtenu artificiellement, d’origine biologique. Composé à plus de 60 % de carbone, le biochar s’obtient par pyrolyse1 ou carbonisation (avec peu ou pas d’oxygène) de matières organiques diverses (résidus agricoles, fumier, résidus d’exploitation forestière, etc.). Sa composition n’est pas précisément définie car elle dépend de la nature de la biomasse utilisée et du processus de pyrolyse. Cette pratique ne doit pas être confondue avec le charbon de bois. -
Le conseil Agricole et accompagnement des transitions agroécologiques : une analyse transnationale des dynamiques, défis et perspectives dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest
Le présent document est une synthèse des rapports des études diagnostic conduites dans les cinq pays du projet ACOTAF. En plus de contribuer à la planification interne de ACOTAF, l’objectif du présent rapport est de présenter les résultats d’une analyse transnationale de cinq rapports de diagnostic national ACOTAF publiés afi n d’en tirer des leçons pour le conseil agricole au niveau régional. Il a aussi pour vocation de servir de support pour mettre en débat les premiers résultats du projet et d’engager des échanges et des apprentissages avec d’autres acteurs et parties prenantes de l’agroécologie et du conseil agricole indépendamment de leurs échelles d’intervention ou aire géographique. Ce rapport est destiné aux responsables de la planification et de la mise en œuvre des projets, aux décideurs politiques et aux autres personnes intéressées par l’amélioration du conseil agricole dédié à l’agroécologie dans leurs pays et leurs projets. -
Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Fiche technique : maladie de la variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en Wagassi frais
Le Wagassi est un type de fromage traditionnel mou fabriqué à base de lait de vache. C’est l'un des principaux produits laitiers fabriqué à Niamey par les femmes transformatrices (après le yaourt) et très prisé les consommateurs urbains. Il est souvent frit ou intégré à diverses préparations culinaires. -
Etude de marché et de commercialisation de la pomme de terre au Niger
De nombreuses cultures maraîchères peuvent trouver leur place dans les systèmes agraires du Sahel dans un double objectif de sécurité alimentaire des familles rurales. La vente des surplus sur les marchés urbains, nationaux et/ou étrangers peut également constituer une source de revenus appréciable et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté de petits producteurs. Parmi ces spéculations, la pomme de terre pourrait occuper une place importante pour la sécurité alimentaire des populations des pays du Sahel et du Niger en particulier. -
Capitalisation des expériences nationales en matière de fixation des dunes
L'objectif ultime des opérations de fixation des dunes étant la stabilisation de façon durable de milieux le plus souvent profondément perturbés (et non le nombre d'hectares quadrillés de tiges ou autres), il est évident que la lutte contre l'ensablement soit exigeante. Plus exigeante que les opérations classiques de reboisement, elle requiert en effet une bonne connaissance : du milieu, de la dynamique des vents et des sables, des phénomènes (et épiphénomènes) qui engendrent, activent et entretiennent le mouvement des dunes, des normes et pratiques de fixation (mécanique et/ou biologique), et naturellement, beaucoup d'initiatives, de sueur et de patience. -
Relevé et synthèse des données agro-économiques dans la vallée d’Iférouane
L’histoire du jardinage dans la vallée remonte à près de deux cents (200) ans. En 1850 déjà, l’explorateur allemand Heinrich Barth a passé par Iférouane et annonçait l’existence de quelques jardins à Souloufet en amont d’Iférouane. Ces jardins disait-il, étaient irrigués à l’aide des chadoufs. Ensuite, La pratique du jardinage a connu beaucoup des mutations et difficultés suite aux nombreuses sécheresses qui se sont succédées. Avec les travaux d’aménagement entrepris par la coopération allemande à travers la GKW à la fin des années 1970 ayant permis l’amélioration du niveau de la nappe phréatique, l’activité de jardinage a connu un essor considérable. Cela a permis le développement de L’agriculture irriguée dans la vallée.Ces dernières années l’agriculture a connu des nombreux changements dans la zone dus principalement à l’introduction des cultures marchandes notamment l’oignon. Auparavant les cultures vivrières que sont le blé, le mil, le maïs, l’orge prédominaient et l’agriculture était exclusivement une agriculture de subsistance. Avant les oignons, la courge constituait la principale culture de rente à Iférouane. Beaucoup des jardiniers se sont fait des belles prises à l’époque, dans les années 1990. l’oignon cultivé dans les jardins ne servait qu’à laconsommation familiale et des petites quantités sont vendues localement. L’introduction de l’oignon comme culture de rente principale date des années 98. -
Etude socio-économique dans le cadre de l’Analyse Diagnostique Détaillée de la zone d’intervention du Projet de Lutte Contre l’Ensablement des Cuvettes Oasiennes dans les départements de Gouré et Maïné-Soroa (PLECO)
La dégradation rapide des ressources naturelles et subséquemment le processus d’ensablement qui l’accompagne sont au Niger des phénomènes globaux et persistants, mais leur ampleur dans les départements de Gouré et de Maïné-Soroa n’a rien de comparable. C’est pourquoi les autorités politiques n’ont eu de cesse de multiplier les initiatives, non pas pour enrayer le fléau ce qui paraît improbable, mais tout au moins pour en limiter les effets et corriger éventuellement les préjudices causés aux populations. Mais le meilleur gage d’une intervention exemplaire et réussie dans le domaine est entre autres de comprendre la problématique générale du processus d’ensablement dans sa double dimension économique et sociale, ce qui passe par des investigations de terrain auprès des personnes vivant dans les zones atteintes ou menacées. -
Etude du marché lait de chamelle dans la zone sud de la région de Tahoua selon une approche « chaîne de valeurs »
Cette présente étude du marché du lait de chamelle fait suite à une mission exploratoire de la SNV dans le Nord Tahoua qui a révélé l’existence d’un vrai potentiel en lait de chamelle qui malheureusement n’est pas valorisé. Dans le but de développer cette filière, il y a eu nécessité d’évaluer le marché. En vue de regrouper les éléments aussi bien de l’offre que de la demande dans les principales zones afin d’analyser le marché, une enquête de vingt (20) jours a été menée dans les départements de Tahoua, Illéla, Konni et dans la ville de Niamey. -
Etat des lieux des sites récupérés en CES/DRSavec l’appui du Projet « Dosso Ma za’ada » Campagnes 2006-2008 Département de Dosso
Le Projet Appui au Développement Territorial dans le département de Dosso « Dosso Ma Za’ada » a prévu dans le cadre de la mise en œuvre du résultat 3 relatif à l’accès des ruraux aux opportunités de développement, l’appui aux initiatives privées, communautaires et communales pour la restauration et l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorales. A cet effet le projet a planifié la restauration de 1.200 ha de terres dégradées sur les quatre années de la phase du projet soit en moyenne 300 hectares par an. Ainsi, de 2006 à 2008 le projet a récupéré 858 ha de terres dégradées par la confection des ouvrages anti-érosifs divers réalisés en fonction de l’état de dégradation des espaces soumis au traitement. Le traitement biologique des espaces récupérés a nécessité la plantation d’environ 385 863 plants forestiers. -
Capitalisation de la recherche action MMD en milieu pastoral
Le système MMD consiste en une tontine « modernisée ». Le groupe peut comprendre jusqu’à 40 femmes, qui, à travers les cotisations périodiques (hebdomadaire, bi hebdomadaire, mensuelle), parviennent à constituer des fonds considérables. Les cotisations varient entre 25Fcfa et 1.000Fcfa selon les groupements et la capacité à épargner. Certains groupements permettent à leurs membres de verser deux fois le montant fixé par le groupe et de bénéficier alors de « deux quote-parts » dans l’épargne. -
Note technique : le grenadier et la production de grenades
Originaire du proche Orient (Iran et régions voisines), le grenadier fait partie de la famille des Punicaceae. En général, on utilise le mot grenade pour le fruit et grenadier pour désigner l’arbre. Le mot « grenadine » est utilisé pour le sirop ou le jus de fruit obtenu avec les fruits. Cependant, au Niger, le mot « grenadine » sert à désigner les fruits. Les grenades sont mondialement reconnues pour leur teneur exceptionnelle en antioxydants et leurs multiples vertus pour la santé. La grenade a pour nom scientifique Punica granatum. En langue Tamasheq elle est nommée jernat, rôeman ou alkadam, d'autres l'appellent kawandan, en langue Haoussa rouman. -
Hygiène pour la production de lait Waayiyan waate hananyan
Guide sur les bonnes pratiques hygiéniques à prendre en compte au moment de traire les animaux. -
Processus d’élaboration et de mise en œuvre du Code Rural au Niger
Au Niger, l’accès aux terres et aux ressources naturelles est de première importance pour l’amélioration du niveau de vie des gens plus pauvres. Les terres constituent un atout et une source de richesse pour les familles et individus, et sont fortement liées à des valeurs culturelles et spirituelles. La propriété et le contrôle sur les fonds confèrent un pouvoir politique très significatif, notamment lorsque les terres sont rares et bénéficient alors d’une valeur ajoutée. Les problématiques et les conflits fonciers sont depuis longtemps générés par le contexte social, économique et politique de l’histoire du pays et doivent être compris comme tels. -
Résistances phénotypique et génotypique des Escherichia coli isolés des élevages de volailles dans la région des plateaux au sud Togo
L'utilisation des antibiotiques en tant que médicaments chez l'homme et l'animal a véritablement commencé au courant des années 1950, et elle est considérée comme l’un des progrès majeurs de la médecine car elle a permis de réduire de manière spectaculaire la morbidité et la mortalité due à de nombreuses maladies infectieuses d'étiologie bactérienne. Cependant, les antibiotiques sont des médicaments très particuliers du fait de la diversité de leurs cibles sur les bactéries et de la capacité évolutive de ces dernières vers la résistance (SANDERS, 2011). L’augmentation de la prévalence des bactéries résistantes aux antibiotiques est devenue un problème majeur de santé publique dans le monde entier. De plus, de nombreux facteurs sont impliqués dans l'émergence de souches résistantes ; parmi lesquels l'usage abusif des antibiotiques chez les humains et les animaux (THAI et al, 2012). -
Amélioration des productions animales et halieutiques
Le Niger était considéré à l’époque coloniale comme un pays à vocation essentiellement d’élevage de l’Afrique occidentale française (AOF). Aussi, la politique visait-elle à exploiter cet important patrimoine pour ravitailler la métropole en cuirs et peaux, viandes, laine, et lui offrir des devises par l’exploitation des produits d’élevage vers les colonies voisines notamment anglaises. -
Techniques locales de production des semences d'oignon dans la région d'Agadez
Au niveau de la région d’Agadez l’agriculture maraîchère constitue la principale activité pratiquée par une grande partie de la population. Elle se pratique tout au long de l’année sous forme irriguée, si toutefois la disponibilité en eau est favorable. Cette activité se caractérise aussi par une diversité des cultures, destinées en grande partie pour la vente sur les différents marchés. Ces dernières années, les producteurs de la région d’Agadez accordent une grande importance à la culture d’oignon. Des moyens importants sont investis pour assurer la production dans l’espoir de gagner beaucoup plus à la récolte. Dans la majorité des cas, les semences d’oignon utilisées par les producteurs sont produites par eux-mêmes et cela leur permet : D’éviter les risques de tomber sur des semences de mauvaise qualité en les achetant sur le marché, car il est connu de tous qu’une bonne production passe d’abord par la qualité des semences utilisées De réduire les charges liées à la production car sur le marché, les semences d’oignon coûtent cher et s’il faut les acheter, les charges de production vont augmenter, ce qui va du coup diminuer le revenu brut. De diversifier les sources de revenu avec la vente d’une partie des semences produites. -
Projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna (PAMPIAA/VI.PT)
Le projet entend développer une agriculture moderne, compétitive, en favorisant l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs modernes (Grands, moyens et petits); l’Etat avec l’appui des partenaires au développement prendra les mesures incitatives pour favoriser les investissements (infrastructures de base, faciliter l’accès à la terre): Cadre Partenariat Public Privé Comme on le voit, la phase de développement qui est un programme très ambitieux projet est en parfaite harmonie avec les objectifs de l’I3N, qui vise à transformer radicalement les systèmes de production agricole au Niger afin de mettre les populations rurales à l’abri des affres de la famine et leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale globale. LES RESULTATS ATTENDUS : ➢ A court terme ➢ A moyen terme ➢ A long terme -
Comptoir de commercialisation d'oignon de Tsernaoua-Konni
Le comptoir de commercialisation d’oignon de Tsernaoua constitue la seconde EEHP que la mission d’appui à la mise à niveau des Entités Economiques à Haut Potentiel a diagnostiquée dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche Chaine d’approvisionnement/chaine de valeurs du PRODEX. a) Situation géographique du comptoir Il est situé dans la commune rurale de Tsernaoua qui se trouve à 15 km de la ville de Konni, sur la route nationale N° 1 en direction de Madaoua. Cette commune est par excellence un traditionnel centre de commercialisation très fréquenté. Sa position géographique de carrefour (Madaoua/Maradi/Tahoua-Agadez) en fait un point de convergence de commerçants et autres professionnels de la filière oignon du Niger. Le comptoir a été construit sur une superficie de 1,5 Ha. -
Pharmacopée vétérinaire traditionnelle des éleveurs du sud-Niger
Une enquête a été effectuée dans le sud du Niger (Département de Dosso) afin de relever puis de dresser un inventaire des plantes utilisées dans la pharmacopée vétérinaire locale. -
Projet d'appui au développement local dans les zones de N'Guiguimi et Mayahi
Les Projets de Développement Local de N’Guigmi (PADL-N) et de Mayahi (PADL-M) couvrent entièrement deux départements et une partie du département de Diffa (deux communes) avec des différences significatives. Le PADL-N’Guigmi se situe dans des territoires allant de savanes à fertilité moyenne et à des sols sablonneux peu fertiles où l’élevage prédomine et regroupe une population de 128 046 habitants pour une superficie de 118 000 km². Le PADL-Mayahi se situe dans une zone à tendance agro-pastorale regroupant une population d’environ 479 839 habitants sur une superficie de 6500 km² globale provoquant une forte pression sur les sols cultivables. -
Efficacité biologique de Idefix, fongicide-bactéricide, contre les maladies foliaires de la tomate au champ
La tomate est la culture maraichère la plus importante, après l'oignon au Niger. C'est aussi l'une des cultures les plus parasitées. Pour contribuer à lutte contre ces ravageurs, une étude a été menée pour tester l'efficacité d'Idefix [hydroxyde de cuivre 65.6%] (Équivalent à 40% de cuivre)] sur les maladies foliaires de la tomate en plein champ. -
Anfani da jarkoki
Conservation du niébé en bidon. -
Adanon cimaka da kayan lambu busassu a cikin buhun PICS
Vidéo sur la conservation des céréales dans les sacs PICS. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 21 : Réaliser le transfert de compétences en GRN pour assurer l’effectivité de la décentralisation et consolider la démocratie - Le cas du Mali
Au Mali, la protection de l’environnement et la gestion foncière font partie des compétences partagées entre l’État et les collectivités locales. Mais le transfert de compétences est bloqué, ce qui empêche les collectivités locales de jouer leur rôle. Or, les ressources naturelles sont une base essentielle de la vie des populations rurales, et une source importante de revenus pour les communes. Il convient dès lors de dépasser les blocages. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°20 : Comment faire du POAS un outil d’aide à la décision pour une gestion concertée de l’espace rural ? Analyse à partir du cas de Ndiébène Gandiole, Sénégal
Expérimenté au cours des années 1990, le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) se généralise dans la vallée du fleuve Sénégal sans qu’une évaluation critique et objective de son apport à la gestion concertée du foncier et des ressources naturelles ne soit engagée. Pour faire du POAS un outil efficace d’aide à la décision pour les conseils ruraux, l’opérateur devrait réussir à répondre aux besoins de régulation locale plutôt qu’à se conformer à une démarche standardisée. Cette note se fonde sur les conclusions de l’étude de cas sur le POAS, réalisée dans la Communauté rurale de Ndiébène Gandiole et les actions correctives entreprises par les partenaires Negos-GRN et la Société sénégalaise d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du Sénégal et de la Falémé (SAED). -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 19 : Quand les redécoupages administratifs menacent la gestion durable des ressources naturelles Le delta de la Somone au Sénégal
Gérer un espace sensible sur un plan écologique suppose un dispositif de gestion qui repose sur un montage institutionnel, des équilibres politiques souvent subtils, et des règles de partage des responsabilités, des coûts et des ressources. La réussite de la gestion tient à la capacité à faire vivre ce dispositif, qui résulte souvent de longues négociations et traduit des équilibres parfois fragiles. Toute modification du cadre institutionnel oblige à adapter le dispositif de gestion, au risque de le fragiliser, d’offrir des opportunités de remise en cause et parfois même de provoquer son effondrement, avec de graves conséquences écologiques -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°18: Reprendre le contrôle du terroir en intégrant les migrants : le zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso)
Les relations entre autochtones et migrants à propos de l’accès à la terre sont souvent présentées comme étant conflictuelles, notamment en situation de pression démographique. L’exemple du zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso) montre que la reprise du contrôle de leur territoire par les autochtones peut aussi reposer sur une négociation avec les migrants. En effet, c’est en confortant les migrants dans leurs droits fonciers que les autochtones ont pu exiger d’eux plus d’intégration et de respect des règles d’occupation de l’espace explicitées lors du zonage. Cet exemple montre par ailleurs la façon dont des acteurs locaux peuvent s’approprier les outils de gestion des terroirs pour résoudre leurs enjeux. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 17 : comment négocier une action publique? le cas de la zone pastorale de Samoroguan (province du Kénédogou, Burkina Faso)
Pour être effective, l’action publique doit prendre en compte la réalité sur laquelle elle veut agir, et ses évolutions. Cela suppose que les textes et les institutions qui la définissent et la soutiennent soient régulièrement (re)négociés entre les parties prenantes locales et l’administration. Mais cette négociation n’est ni spontanée ni naturelle. Cette note présente les principaux jalons de la renégociation du cahier des charges de la zone pastorale de Samoroguan (Burkina Faso), menée par une équipe d’opérateurs et de chercheurs dans le cadre du programme Negos-GRN. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 16 : Reconnaissance des droits fonciers locaux; Enjeux opérationnels de l’établissement des accords de prêt prévus par la loi burkinabè portant régime foncier rural
Au Burkina Faso, l’accord de prêt prévu par la loi 034-2009 portant régime foncier rural (art. 52-58) vise à sécuriser les droits des emprunteurs de terres rurales. Dans la plupart des zones du pays, les « étrangers » à la communauté villageoise sont particulièrement concernés par cet outil. Cette note propose des recommandations opérationnelles pour que cet outil formalise adéquatement les pratiques locales. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°15 : les chartes foncières locales au Burkina Faso : un outil pour la gestion négociée des terres et des ressources naturelles
Le plus souvent, les conventions locales sont des initiatives encouragées ou suscitées par des projets et des ONG. Avec la loi 034-2009 portant régime foncier rural, le Burkina Faso institutionnalise le principe des « chartes foncières locales » comme élément central de sa politique foncière. Cette note présente l’objectif des chartes foncières, leurs principes de mise en œuvre et quelques-uns des enjeux. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°14 : les compétences foncières des communes rurales burkinabè Les enjeux de mise en œuvre d’un dispositif ambitieux
Mises en place en juin 2006, les communes rurales burkinabé deviennent, avec la loi 034-2009 portant régime foncier en milieu rural, des acteurs clés de la sécurisation foncière et de la reconnaissance des droits fonciers locaux. La loi 034-2009 met à leur disposition de multiples outils pour délivrer des actes basés sur la reconnaissance des pratiques et des droits fonciers locaux. Mais l’existence d’un cadre légal et réglementaire assez complet ne suffit pas à garantir que les communes sachent et puissent exercer leurs prérogatives. À partir de la description des compétences, des instances et des actes, cette note souligne deux enjeux généraux de mise en œuvre du dispositif. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°13 : Les enjeux de la mise en œuvre de la loi 034-2009 portant régime foncier rural au Burkina Faso
La politique foncière au Burkina est sous-tendue par un certain nombre de textes et documents juridiques dont les principaux sont la loi de Réorganisation agraire et foncière (dont la première version date de 1984 et la dernière de 2012) et ses textes d’application, la Politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural et plus récemment la loi 034-2009 portant régime foncier rural. Bien qu’exemplaire à plusieurs égards au vu de son processus d’élaboration et de son contenu, cette loi foncière n’échappe pas au risque d’inachèvement juridique et institutionnel, problème récurrent rencontré dans l’application du droit en Afrique de l’Ouest. Cette note tente de faire un constat des atouts et des difficultés de mise en œuvre de cette loi, trois ans seulement après sa promulgation, de dégager quelques leçons et de pointer certains risques. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les ressources cachées du droit pour sécuriser l’accès à la terre Éclairage à partir de l’exemple du Burkina Faso
Le recours au droit paraît être un des moteurs du développement. Encore faut-il savoir comment il fonctionne. Il comporte à la fois une dimension normative et éthique. Pour autant, dans la plupart des pays d’Afrique, les lois ne sont aujourd’hui pas toujours élaborées ou appliquées selon les besoins du plus grand nombre et peuvent avoir une portée sociale très négative. En matière de foncier, on observe un profond décalage entre les règles prévues par le législateur et les pratiques sur le terrain, décalage qui maintient dans une insécurité juridique la grande majorité des citoyens. Comment renverser la vapeur et faire du droit légal une ressource au service de la sécurisation des populations ? Pour y répondre, il convient d’examiner les différents aspects qui rendent difficile la connaissance de ce que nous pouvons qualifier de ressources du droit. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les limites des politiques de formalisation des droits fonciers et coutumiers2) L’illusion de la « photographie » neutre des droits
La formalisation des droits fonciers coutumiers ne se borne pas à « constater » de la manière la plus neutre possible les droits individuels ou collectifs existants et à les « traduire » fidèlement en des catégories légales auxquelles l’autorité de l’État va conférer une portée juridique. Chaque étape du processus de formalisation pose des problèmes importants aux forts enjeux socio-politiques. La fiabilité, la légitimité et la durabilité de toute la démarche de formalisation tiennent pour une bonne part à la façon dont ces problèmes sont pris en charge par les politiques foncières et les dispositifs officiels. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les limites des politiques de formalisation des droits fonciers et coutumiers1) Formaliser pour sécuriser ? De fausses évidences...
Les droits fonciers coutumiers sont informels, donc source d’insécurité foncière. Ils sont des freins à l’investissement. Il faut donc les formaliser par des opérations d’enregistrement, et les faire évoluer vers la propriété privée, de façon à assurer sécurité foncière et développement économique ». Ce raisonnement, dont la logique semble implacable, sous-tend de nombreuses politiques foncières, en Afrique et ailleurs. Pourtant, il s’appuie sur de nombreuses fausses évidences. En pratique, les politiques de privatisation et/ou d’enregistrement des droits fonciers ruraux, dans les pays en développement ou intermédiaires, rencontrent, de façon récurrente, les mêmes problèmes (Colin et al., 2009) qu’on ne peut ignorer aujourd’hui. Ces constats amènent à s’interroger sur les conditions de pertinence et de viabilité de telles politiques, et à mieux préciser le rôle de la formalisation des droits et de l’écrit dans la sécurisation foncière. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d'effectivité des conventions locales : 2) Engagement des autorités et pragmatisme dans la mise en œuvre
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux intervenants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir L’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion2, un autre l’engagement des autorités. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d’effectivité des conventions locales 1) Règles et processus de négociation
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux inter venants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir l’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion (traité dans cette note), un autre l’engagement des autorités2. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières :Institutionnaliser une gestion négociée des ressources naturelles : un enjeu de gouvernance, une contribution au renforcement de l’action publique
Il y a surexploitation lorsque, sur un territoire donné, les règles gouvernant l’accès aux ressources ne sont plus adaptées ou ne sont plus respectées, et que la société n’arrive pas à en définir d’autres. Or, préserver les ressources naturelles d’un territoire est indispensable pour assurer son avenir. Négocier et institutionnaliser des règles nouvelles pour gérer ces ressources suppose de trouver les façons de concilier les intérêts des différents acteurs autour d’une conscience des interdépendances et d’une vision d’un futur commun. Cela suppose aussi de dépasser les clivages entre normes locales et normes étatiques pour inventer des compromis efficaces, appuyés par l’État. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Réguler sans (trop) exclure ? Définir l’accès aux ressources naturelles, c’est aussi définir les identités sociales
Dans les sociétés rurales ouest-africaines, l’accès aux terres et aux ressources naturelles dépend des statuts sociaux des acteurs. Les communautés locales se sont historiquement construites autour de l’intégration de groupes sociaux « étrangers » auxquels un accès aux terres et aux ressources naturelles a été accordé selon des modalités variables et en échange d’un devoir d’appartenance. Dans un contexte de raréfaction des ressources, la tendance actuelle est au durcissement des identités et à la redéfinition – à la hausse – des conditions de l’appartenance, dans la mesure où c’est l’appartenance qui détermine l’accès auxdites ressources. Faute de poser la question des rapports entre identités sociales et accès aux ressources, promouvoir une gestion locale des ressources naturelles risque de renforcer ces tendances.