Contenus
Auditoire est exactement
Recommandé pour la formation et le conseil agricole
OU thème principal est exactement
Fertilisation
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Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Stratégie régionale d'insertion/installation des jeunes dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique 2019-2023
Conscients du rôle des jeunes pour le développement et la reproduction des exploitations familiales et des systèmes alimentaires locaux et pour le renouvellement des organisations et coopératives paysannes, d’une part, mais observant le niveau des migrations des jeunes des milieux ruraux, les leaders paysans ouest-africains ont décidé de s’investir pour le renforcement, l’insertion et la représentation des jeunes dans les dynamiques des EF et des OP. Ainsi en 2006 lors de sa 4ème convention, le ROPPA a pris l’option de mettre en place des collèges des jeunes comme espace de concertation, de dialogue et d’échanges d’expériences des jeunes au sein du réseau. Il vise à assurer l’expression des besoins spécifiques des jeunes et la défense de leurs intérêts dans les exploitations familiales, les organisations et les institutions nationales, régionales et internationales. -
Le warrantage, un dispositif pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Le warrantage se développe actuellement dans plusieurs pays du Sahel. C’est un dispositif de crédit-stockage mis en place par une organisation d’agriculteurs et une institution financière. Il consiste à stocker quelques mois une partie des céréales après la récolte dans un entrepôt en échange d’un crédit individuel. Sans ce crédit, les agriculteurs tendent à vendre leurs céréales dès la récolte pour rembourser les dettes ou subvenir à leurs besoins. Conséquence : les familles ont par la suite du mal à assurer la soudure, période de transition entre l’épuisement des stocks et la nouvelle récolte, et à investir dans leurs systèmes de production agricole. L’évaluation d’impact menée dans l’Ouest du Burkina Faso montre que le warrantage accroît la disponibilité alimentaire en période de soudure et qu’il renforce l’investissement et la production agricoles. Pour que son développement s’accélère, il est nécessaire de satisfaire trois conditions : disposer d’infrastructures de stockage adaptées, assurer la qualité des produits stockés, et établir des relations de confiance étroites entre institutions financières, organisations de producteurs et commerçants. Cette dernière condition est mise à mal par l’extension des conflits armés au Sahel. -
Évaluation finale du projet lait sain pour le Niger
Le projet « Lait Sain pour le Niger » vise à améliorer et à sécuriser les revenus des producteurs laitiers installés dans différents sites autour de Niamey. La qualité hygiénique du lait est considérée ici comme vecteur de développement du lait local et de lutte contre la pauvreté : elle permet aux producteurs de s’insérer durablement dans des circuits commerciaux stables et durables ; la sécurité de revenus induit une dynamique d’amélioration des pratiques tant au niveau individuel qu’au niveau des groupes organisés. Les interventions du projet se sont concentrées autour des questions de prophylaxie, hygiène et qualité du lait, appui à l’organisation des acteurs de la filière lait local : producteurs, collecteurs de lait, transformatrices de lait. -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Étude de faisabilité programme national de développement de la filière des cultures maraichères au Bénin
Le secteur Agricole est le principal pilier de l’économie béninoise. C’est pour cela que depuis 1991 les gouvernements successifs élaborent et mettent en œuvre des documents de politique agricole tels que : la lettre de déclaration de politique de développement rural, le Schéma Directeur Développement Agricole et Rural (SDDAR en 2000), le Plan Stratégique Opérationnel, le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA en 2011). Ces documents de politiques prônent la diversification des filières. Le PSRSA a notamment ciblé 13 filières comme prioritaires parmi lesquelles figure en bonne place les cultures maraîchères considérées par l’actuel gouvernement comme une filière phare et positionnée dans deux (2) des sept (07) pôles de Développement Agricoles identifiés pour la promotion du Secteur Agricole au Bénin. -
Les étapes de la planification des cultures en maraichage bio
Ce guide détaille les étapes de la planification des cultures maraichères biologiques. Il propose de manière générale les techniques à mettre en place pour réussir sa culture en bio. -
Les légumes et produits maraichers en agriculture biologique
Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux. Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
Les clés de la fertilisation en maraichage biologique
Comment fertiliser ? quel engrais du commerce acheter ? quel compost utiliser ? à quelle dose ? à quel moment, etc…Voilà à peu près résumé, les questions qui se posent à la majorité des maraîchers. Le peu de références techniques locales, a conduit l’association BLE Civam Bio Pays Basque à organiser des journées de formation, à réaliser des analyses de sol méthode Hérody, à tester des combinaisons d’engrais et surtout à recueillir l’expérience des maraîchers. La fertilisation se résume pour beaucoup simplement avec une notion d’apport d’engrais. En bio on aurait aussi tendance à remplacer un raisonnement NPK classique par le même raisonnement mais avec des engrais bio. L’agriculture biologique en général et l’expérience des maraîchers bio en particulier, nous montre qu’on ne peut pas simplement réfléchir en « substitution », mais que toute technique doit participer à optimiser le système. C’est donc un ensemble de techniques conjuguées qui permet d’obtenir un sol fertile sur le long terme, capable de nourrir correctement les légumes. L’expérience des bios en termes de maintien de la fertilité des sols est un enseignement agricole en soi car elle souligne que les problèmes phytosanitaires arrivent plus vite que des hauts rendements si l’on applique uniquement une agriculture de substitution, de perfusion. -
Maraichage : organiser sa production en maraichage biologique
Le maraîchage biologique demande un savoir-faire et des compétences importantes puisqu'il s'agit de produire jusqu'à 50 légumes par an sans parler des différentes variétés. Maîtriser sa production maraîchère repose donc sur plusieurs piliers de l’organisation que nous détaillerons dans les chapitres suivants et qui méritent d'être mis en pratique par tout maraîcher désirant être efficace. La réflexion doit en grande partie se faire durant la préparation de l'installation ou pour les personnes déjà en production durant la période hivernale quand les interventions en culture sont plus calmes. -
Gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures maraichères
Ce guide est destiné aux facilitateurs qui animent la formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures maraîchères à travers les champs écoles des producteurs (GIPD/CEP) en Afrique de l’Ouest. Il est une synthèse et une capitalisation des expériences de terrain des facilitateurs après plusieurs années d’animation des CEP au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal. L’objectif de ce guide est de: ■ fournir aux facilitateurs un document de référence qui présente l’approche de conduite des champs écoles des producteurs dans le cas spécifique des cultures maraîchères en mettant l’accent sur les pratiques culturales et les options de gestion des ravageurs, des maladies et adventices des légumes suivant les principes de la gestion intégrée de la production et des déprédateurs; ■ promouvoir le partage des connaissances générées, depuis 2001, par le programme sous-régional de formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures. L’appropriation de ce document par les facilitateurs apportera une valeur ajoutée qualitative à l’animation des champs écoles des producteurs. -
Prévention et gestion des risques liés aux pesticides chimiques de synthèse
Le vocable pesticide désigne des préparations contenant une ou plusieurs substances actives ayant pour action d’éliminer, limiter, ou repousser différents types de nuisibles. Ces produits sont classés selon le type de nuisible contre lequel, ils sont censés luttés. -
Traitement phytosanitaire, de manipulation et entretien des appareils de traitement avec prise en compte du genre
De toutes les méthodes de lutte, la lutte chimique reste incontournable de nos jours, en dépit de ses effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement. Pour ce faire, elle nécessite pour sa réalisation, des techniques appropriées suivant les types de formulations des pesticides à appliquer. L’usage de techniques d’application inappropriée et mal appliquée peut entraîner des échecs au champ, quelles que soit la qualité et l’efficacité du produit utilisé. Le choix et la réalisation de la technique d’application constituent l’étape la plus importante dans l’utilisation des produits phytosanitaires. L’efficacité de la technique d’application dépend de la maîtrise et du respect des normes de manipulation et d’entretien des appareils de traitement. -
Itinéraire technique du piment
L’objectif de cette fiche est d’aider les producteurs à respecter l’itinéraire technique de la culture du piment pour améliorer les rendements. -
Itinéraire technique du manioc
Le manioc est un produit alimentaire de base vital pour une plus grande partie de population africaine. Au Bénin, la culture du manioc se fait depuis plus d'un siècle. Elle est d'ailleurs une filière et fait partie des filières choisies par le gouvernement dans le PAG (Programme d'Action du Gouvernement) comme prioritaire dans les PDA (Poole de Développement Agricole) 4, 6 et 7. -
Itinéraire technique du soja
L’objectif de cette fiche sur les bonnes pratiques de production du soja est de présenter les conditions et les pratiques culturales recommandées pour une bonne production de soja au Bénin. Il s’agit de mettre à la disposition des producteurs et productrices les outils techniques d’améliorer le rendement, la qualité du soja, la rentabilité et la durabilité par l’adoption de bonnes pratiques agricoles. -
Concepts et notions de base sur la lutte intégrée
La lutte intégrée est une combinaison de toutes les méthodes de lutte dans le but de maintenir les ennemis des cultures en deçà des seuils de nuisibilité économique. Les méthodes de lutte sont culturales, physiques, biologiques, comportementales et chimiques. La lutte intégrée vise à réduire au minimum les effets néfastes des pesticides sur le milieu naturel tout en maintenant les rendements économiques. Les programmes de lutte intégrée reposent beaucoup sur l’information recueillie dans le cadre des systèmes culturaux et demandent aux fruiticulteurs des pratiques de lutte attentives. La mise en œuvre d’un programme de lutte intégrée exige des fruiticulteurs qu’ils aient une compréhension : • De l’identification des ravageurs, de leur biologie et de leurs mœurs ; • Des organismes utiles ; • Des techniques de surveillance ; • De l’utilisation des outils de lutte appropriés et de leur mise en œuvre au moment opportun ; • De la tenue de registres ; • Des stratégies de gestion de la résistance ; • Lutte contre les mauvaises herbes ; • Calibrage du pulvérisateur. -
Feuille de route nationale semencière du Niger
La Feuille de Route Nationale Semencière (FdRNS) est un document stratégique qui guide les acteurs du secteur semencier du Mali à œuvrer pour une augmentation de l'accès et de l'utilisation de semences de qualité de variétés améliorées par les agriculteurs. Le document est une contribution essentielle à l'élaboration des principales politiques publiques agricoles. Il peut également servir à guider le gouvernement, les acteurs du secteur semencier et les partenaires de développement dans l'exploration et l’accord sur les moyens pour favoriser le développement du secteur semencier de manière coordonnée, harmonisée et structurée. La FdRNS développe une vision, décrit les réussites et les défis actuels, les ambitions et les voies d'innovation stratégiques contribuant à la réalisation de ces ambitions. La FdRNS est structurée autour de trois questions principales à propos de la performance du secteur semencier : (i) « Où en sommes-nous ? » (ii) « Où voulons-nous aller ? » et (iii) « Comment y arriverons-nous ? ». La base de ce document est le Guide de référence du secteur semencier du Mali (Bonnand et al., 2022a), les brèves de cultures (KIT, 2022) et l'atelier multipartite tenu à Bamako en Novembre 2021 constituant la réponse à la question « Où en sommes-nous ? ». -
Facilitation et animation dans le contexte des adultes avec prise en compte du genre
L'Inventaire des Styles d'Apprentissage de Kolb (Kolb, D. A. 1984) est basé sur le travail de plusieurs théoriciens de l'éducation : John Dewey et l'accent qu'il met sur le besoin de baser l'apprentissage sur l'expérience et la théorie de Jean Piaget selon laquelle l'intelligence est le résultat de l'interaction entre l'individu et l'environnement. -
Rapport d'activités : IFDC Niger
IFDC (International Fertilizer Development Center) créée en 1974 et basée à Alabama aux Etats-Unis, est une institution publique internationale œuvrant pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté dans les pays en développement à travers le développement et la dissémination de technologies efficientes de gestion de la fertilité des sols, le développement de marchés d’intrants agricoles et de marchés de produits agricoles. -
Les techniques de conservations des eaux et des sols dans les pays du Sahel
Le présent rapport est le résultat de plusieurs années de collecte de données par le Comité Interafricain d’Études Hydrauliques (C1EH), et l'Université Agronomique de Wageningen (UAW, Pays-Bas). Dans le cadre d'un programme de collaboration qui a débuté en 1987, cette Université avait mis à la disposition du CIEH Monsieur J.C. J. Vlaar, qui avait pour tâche de réaliser, entre autres cette étude. -
Les techniques traditionnelles de conservation des eaux et des sols sur le plateau Dogon
Situé dans la partie orientale du Mali, le plateau Dogon couvre environ 10.000 km². Les longitudes ouest 3' et 4' et les latitudes 14' et 15' du nord sont ses bornes géographiques. -
Effet des cordons pierreux sur l'humidité et les propriétés physiques d'un sol ferrugineux tropical lessivé : cas du village de Sourgou dans la province du Boulkiemde (Burkina Faso)
Au Burkina Faso, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86 % de la population totale et génère environ 40 % du PIB (Agriculture 25 %, Elevage 12 % et 3 % foresterie et pèche) (MAHRH, 2007). Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation des ressources naturelles limitant ainsi le développement de sa production agro-sylvo-pastorale (Thiombiano, 2000). Le pays connaît des conditions climatiques précaires, une croissance démographique relativement élevée et une baisse continue de la fertilité des sols. -
Gestion de la fertilité du sol sur un terroir sahélien Fumure animale, matière organique et encroûtement superficiel du sol dans les systèmes de culture de mil, étude au Niger
Au Sahel, les agriculteurs luttent contre la perte de fertilité des terres en les mettant en jachère ou en périodiquement à la surface fèces et urine de zébus et de caprins. Mais aujourd'hui, de plus en plus de jachères sont remises en culture avant que la fertilité des sols n'ait été régénérée : il en résulte une baisse des rendements et de la productivité du travail ainsi que la dégradation du milieu sous forme d'encroûtement superficiel. Dans ces situations, la fumure organique peut permettre de maintenir ou d'améliorer la production du mil. -
Etat des ressources en sols dans le monde
Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Pourquoi une telle évaluation n’a-t-elle pas été effectuée avant ? Nous avons considéré les sols comme immuables pendant longtemps. Néanmoins, les sols sont la base de la production alimentaire et de la sécurité alimentaire, en fournissant aux plantes des nutriments, de l’eau, ainsi que le support pour leurs racines. Les sols fonctionnent comme le plus grand dispositif de filtration et le plus grand réservoir de stockage d’eau de la terre; ils contiennent plus de carbone que toute la végétation à la surface du sol, d’où leur rôle dans la régulation des émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre; et ils abritent une grande diversité d’organismes d’une importance capitale pour les processus de l’écosystème. -
Guide technique de lutte contre l'érosion des sols
L’érosion des sols est un phénomène complexe dans lequel de nombreux facteurs entrent en jeu. Prenant naissance sur les parcelles agricoles, l’érosion peut avoir des conséquences importantes tant sur ces terrains que sur les secteurs urbanisés situés en aval. -
Guide de nutrition pour travailleurs communautaire
Ce document est un guide de travail pour les agents de vulgarisation agricole et sanitaire devant les aider à améliorer leurs connaissances, aptitudes et pratiques en matière de nutrition pour un meilleur impact des investissements faits dans le secteur agricole sur la nutrition et la santé des populations bénéficiaires. -
Conservation des sols
Depuis la formation des massifs montagneux, divers processus d'érosion ont dégradé les pentes des montagnes et déposé des alluvions fertiles le long des fleuves et des sédiments dans les mers : il s'agit de l'érosion naturelle qui a modelé les paysages du monde. Les phénomènes d'érosion sont donc actifs tout au long de l'histoire de la Terre. Mais dès que l'homme s'est attaché à cultiver la terre, il a défriché la couverture végétale, exposé le sol nu à l'agressivité des pluies et provoqué la dégradation de l'horizon humifère du sol ainsi que l'accélération de l'érosion et du ruissellement. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013, production et semences, livret 2
Le sésame est une culture de rente qui procure à ceux qui la pratique un revenu substantiel permettant ainsi de lutter contre la pauvreté. Au Burkina Faso une partie de la production nationale est destinée à l’extraction d’huile, à la préparation de gâteaux et de sauces. La seconde partie est exportée vers l’Europe où elle servira pour la fabrication de savon, peinture, insecticide et produits pharmaceutiques. Le sésame est également apprécié pour son huile et pour la garnitures des gâteaux etc. -
Le sésame au Burkina Faso état des lieux 2013 : généralités sur le sésame au Burkina Faso , livret 1
Ce livret fait partie de la collection comprenant des livrets de capitalisation sur les différents segments de la filière. Cette collection se destine aux différents acteurs de la filière et entend contribuer à son essor. Ce livret correspond à une introduction à la filière sésame au Burkina. -
Yaya za mu yi mu kare hilayen mu na jama'a da suke karkararmu? Yan galgadi a saukake Comment pouvons nous sécuriser les espaces partagées qui existent dans notre zone? Quelques conseils pratiques
Les aires de pâturage, couloirs de passage et points d'eau sont des ressources partagées (plusieurs usagers). Malheureusement elles sont menacées de disparition du fait de leur transformation en terres de cultures. Ce qui souvent oppose les agriculteurs aux éleveurs. -
La Laitière du Sahel, une société résiliente face à la pandémie de COVI-19
Le Niger est un pays ou l’entreprenariat est en pleine croissance avec l’installation d’unités de transformation agroalimentaire de toutes tailles. Ces dernières sont confrontées à une rude concurrence avec les produits importés. A cela s’est ajoutée la récente pandémie de la COVID-19 qui a fortement impacté les activités de nombreuses entreprises nigériennes et a conduit à l’arrêt partiel voire même la fermeture de certaines entreprises. -
Plateforme Multi-acteurs d'Appui à la Promotion du Lait Local en Afrique de l'Ouest
Le plan triennal 2023-2025 porte sur trois champs d’action : (i) l'impulsion, par le Comité de Pilotage, d'une dynamique régionale de coopération au développement de la filière lait local ; (ii) le développement, par le Secrétariat Permanent, d'outils de concertation, coopération, de coordination et de suivi évaluation ; (iii) la promotion, par les Equipes-pays, des conditions écologiques, technologiques, économiques et financières nécessaires à l'amélioration des capacités des acteurs nationaux (producteurs, transformateurs et distributeurs) des chaînes de valeur lait local;18. Dans le cadre du premier champ d'action, il est attendu : (i) une Plateforme Régionale plus fonctionnelle ; (ii) un leadership renforcé des membres du Comité de pilotage ; (iii) une capacité de plaidoyer renforcée ; (iv) une meilleure maîtrise des problématiques de la filière ; (v) une meilleure capacité d'orientation stratégique des actions de la Plateforme. A cet effet, les activités prévues sont : (i) amélioration de la fonctionnalité de l'instance suprême de la Plateforme ; (ii) renforcement du leadership des membres du COPIL ; (iii) développement de partenariats autour de plans de plaidoyer/communication ; (iv) amélioration de la connaissance des problématiques de la filière. -
Plateforme multi-acteurs d'appui à la promotion à la promotion du lait local en Afrique de l'Ouest : 1er Plan d'action triennal 2023 - 2025
L’objectif général de ce plan d’action est de doter la Plateforme régionale multi acteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel, de son premier instrument opérationnel d’appui à la contribution de sa stratégie commune ( son cadre de coopération régionale) à la réalisation de la vision de l’Offensive lait de la CEDEAO d'une "Afrique de l'Ouest qui émerge parmi les bassins laitiers du continent africain et accroît progressivement sa contribution aux échanges régionaux de produits laitiers d'origine communautaire." -
Formation sur les cultures fourragères : focus sur le Pennisetum purpureum (maralfalfa)
L’objectif général de ce document est de permettre au formateur d’y trouver toutes les connaissances requises pour pouvoir dispenser le module de formation sur les cultures fourragères, particulièrement sur le Maralfalfa (Pennisetum purpureum). -
Étude de la coagulation du lait par l'extrait de feuilles de Calotropis procera en réponse au contexte laitier dans la région de Maradi, au Niger
L’analyse de la filière laitière dans la région de Maradi au Niger et la coagulation du lait par l’extrait de feuilles de Calotropis procera sont les principaux axes sur lesquels nous avons mené nos travaux. Les objectifs de la thèse étaient dans un 1er temps de collecter des informations sur la production, la transformation, la distribution et la consommation du lait et des produits laitiers dans la région de Maradi. L’enjeu de ce travail était de décrire la filière laitière dans une ville secondaire du Niger afin de faciliter l’orientation des interventions et stratégies en matière d’élevage laitier et de transformation du lait par les politiques du pays. -
Régénération naturelle assistée au Niger: l’état des connaissances
Face à la dégradation de l’environnement et à la forte pression foncière, les agriculteurs des zones densément peuplées, et notamment du centre-sud du Niger, ont intensifié leurs systèmes de production agricole. Ils l’ont fait en augmentant le nombre d’arbres et d’arbustes dans leurs champs, créant ainsi de nouveaux parcs agroforestiers dont l’échelle dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua est d’environ 5 millions d’hectares (Cotillon et al., 2021). Ce reverdissement n’est pas basé sur la plantation d’arbres. Depuis le milieu des années 1980, les agriculteurs protègent et gèrent la régénération naturelle des arbres et des arbustes sur leurs terres cultivées. De nombreuses études montrent que la régénération naturelle gérée par les agriculteurs a permis d’augmenter les rendements des cultures de 31 à 350 kg/ha et d’assurer la sécurité alimentaire des familles, même pendant les années de sécheresse. Mais les rendements céréaliers restent faibles et ne suffiront pas à nourrir une population en croissance rapide. -
Étude comparative de la rentabilité des systèmes de pompage solaire et thermique sur le périmètre irrigué de Soumarana au Niger
Le Niger dispose d’important potentiel de terre irrigable et plusieurs formes d’irrigation ont été développées notamment la petite irrigation, afin de réduire la dépendance de la production vis-à-vis des aléas climatiques. L’objectif de ce travail est de justifier le besoin de vulgariser la technologie des équipements de pompage solaire. Pour cela une enquête technicoéconomique a été conduite auprès d’un échantillon de 80 exploitants choisis de manière aléatoire sur le périmètre irrigué de Soumarana, à raison de 40 irrigants utilisant des systèmes de pompage thermique et 40 des systèmes de pompage photovoltaïque. -
Diospyros mespiliformis
Le fruit, mûr en mars-avril, est comestible et mangé frais ou séché. Avec la pulpe du fruit Sahara Sahel Foods fait du jus, du sirop et de la confiture. Il est également utilisé dans la fabrication d'une eau de vie qui peut être stockée et consommée en temps de pénurie alimentaire. -
La gestion locales des rôneraies : des incertitudes à l'espoir
Le plus important peuplement de rôniers en Afrique de l’Ouest se trouve dans les départements de Gaya et Dosso (République du Niger) avec une superficie estimée à plus de trente mille hectares. C’est une importante richesse naturelle qui fait le bonheur et la fierté de toute une région de par le rôle prépondérant que jouent les rôneraies dans la vie socio-économique des populations locales. -
Le rônier au Dallol Maouri, Niger
Bien que le Ronier ( Borassus, aethiopum Mart.) soit repandu dans toute l'Afrique tropicale, il est encore peu étudié. Cet article présentera quelques observations nouvelles sur ce palmier. Nous nous bornons à une région limitée, le Dallol Maouri en République du Niger, ou nous avons eu, grace à la bienveillance du Centre Technique Forestier Tropical du Niger, l'occasion d'étudier les rôniers pendant six mois. -
Borassus aethiopum
Le fruit du rônier mûrit au Niger en juillet. Sur le plan de la santé, il regorge de vitamine A bonne pour la vision, la peau et le système immunitaire, de vitamine C qui donne l'énergie et aussi de calcium qui nourrit les os. Au Sud-Ouest du Burkina Faso et en Côte d’Ivoire les fruits sont délaissés au profit de l’extraction de la sève du Rônier pour en faire du vin de Palme extrêmement prisé. Mais aujourd’hui trop exploitées, les rôneraies de ces régions tendent à disparaître. -
Agriculture Spéciale : la patate douce et la pomme de terre
La -patate douce est cultivée pour ses tubercules qui servent d'aliment pour l'homme. On peut les préparer de très nombreuses façons : bouillis, frits, cuits sous la cendre, etc. Les tubercules servent également à préparer de la fécule, du sirop de l'alcool, de la confiture, etc. Certaines variétés sont très riches en amidon et, après cuisson, servent à l'alimentation du bétail. · Les feuilles peuvent se consommer sous forme de brèdes ou sous forme de condiments. Les tiges et les feuilles ont un grand intérêt comme fourrage vert pour les animaux, ou comme fourrage sec. On cultive la pomme de terre pour son tubercule qui entre pour une grosse part dans l'alimentation de nombreuses populations, sous forme de purée, de frites, de compotes, salades, etc. De plus en plus, la pomme de terre subit des transformations industrielles avant sa vente : chips et frites vendus en paquets, purées déshydratées etc. -
Guide pratique d'aviculture villageoise : production de pintade et d’œufs de consommation
L'élevage des pintades devient une spéculation agricole d'avenir. Paradoxalement, à côté de la demande de viande, au goût de gibier, par les habitants des grandes villes, la consommation d’œufs de pintades est toujours la seule traditionnellement utilisée dans les familles africaines. -
Les semences améliorées d’arachide disponibles pour la campagne 2023 : Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger
Cette note analyse la production de semences de variétés améliorées d’arachide à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture)1. Ce sont donc les semences qui sont disponibles pour la campagne pluviale 2023. -
Les semences améliorées de niébé disponible pour la campagne 2023
Cette note analyse la disponibilité en semences de variétés améliorées de niébé à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture). -
Organisation et contraintes de la commercialisation des semences améliorées de mil et de niébé à l’ouest du Niger
Au Niger, l’approvisionnement en semences de qualité déclarée reste un grand défi pour les agriculteurs qui utilisent majoritairement des variétés traditionnelles malgré leur problème de pureté. Récemment, on a observé une mobilisation des acteurs autours de la filière semences améliorées. Cet article analyse l’organisation et les contraintes de la commercialisation des semences améliorées certifiées de mil et de niébé. L’étude a été conduite auprès de 57 producteurs multiplicateurs, organisations paysannes, 4 points de ventes/boutiques d’intrants et une entreprise semencière. Ces acteurs ont été échantillonnés de façon systématique, une enquête par questionnaire a permis de collecter les données et l’approche filière a servi dans l’analyse. Les résultats montrent que les producteurs multiplicateurs, leurs groupements, l’entreprise semencière, les collecteurs/distributeurs, les points de vente/boutiques d’intrants, l'État/partenaires et les producteurs utilisateurs sont les acteurs directs du circuit de commercialisation de ces semences. Les caractéristiques de la demande en ces intrants stratégiques sont difficiles à établir dans cette zone. Toutefois, l’essentiel des semences des producteurs multiplicateurs est acheté par les entreprises semencières et l'État et ses partenaires. Il n’existe pas à proprement parler une coordination dans la formation de prix des semences. -
Typologie des insecticides utilisés de stockage de Niébé «Vigna unguiculata (L.) Walp.» comme moyens de prévention contre «Callosobruchus maculatus (Fab.)» (Coleoptera: bruchidae) au Niger
Au Niger, des dégâts considérables sont enregistrés sur les légumineuses à graines pendant leur stockage. Pour cela, des produits chimiques sont utilisés pour la conservation de ces denrées. L’objectif de cette étude est d’appréhender le mode d’utilisation des insecticides de stockage contre les bioagresseurs de Niébé. Une enquête a été réalisée en utilisant les questionnaires semis structurés auprès de 404 producteurs chefs des ménages dans 16 villages cibles. L’étude fait ressortir que 91,8% des exploitants utilisent des insecticides dans la conservation du Niébé principalement les produits homologués (76%) à savoir Phostoxin (55,94%), Justoxin (16,58%), Rambo (0,50%), Lamda super 2.5 EC (1,73%), Calthio (0,99 %) et les produits non homologués (16%) à savoir Executor (5,20%) et Superdelvap (10,89%). Cette utilisation des produits chimiques varie en fonction des Régions (Dosso, Tillaberi, Maradi). -
Fiche sur la fabrication de Labdourou / Toukoudi à base de mil au Niger
Le Labdourou ou Donou en Zarma, Toukoudi en Haoussa, Tchoball en Fulfuldé, est un produit fabriqué à base de la farine de mil décortiqué mélangé avec des épices, du sucre, du lait ou produits laitiers, des dattes et du sucre. Il est appellé Ko-donou lorsqu’on ajoute la pulpe du fruit du baobab (en Zarma ko) dans la préparation. Sur le marché, on trouve le Labdourou non fermenté. Le Labdourou est très apprécié surtout pendant le mois de ramadan. Il se consomme avec de l’eau froide ou avec des glaçons. -
Les bonnes associations de plantes et celles à éviter
Les producteurs ont souvent mal associé les cultures. Cette pratique à des impacts négatifs sur le rendement. Cette affiche vient élucider les producteurs sur les bonnes associations de plantes et celles à éviter. -
Schéma Directeur de l'eau et de l'assainissement du Tchad
En tenant compte du grand objectif de l'hydraulique pastorale et des stratégies proposées, la présente section suggère un plan comportant une série d'actions au niveau national pour la période 2000-2020 ainsi qu'une série d'actions zonales divisée en deux phases : une première couvrant la période 2000-2010 et une seconde pour la période 2011-2020. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 110 et 130 jours après repiquage. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d’intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 » : liste des espèces végétales
Cette étude dresse une liste des espèces végétales recensée de la zone d'intervention du Projet ACRA dans le cadre du Projet Lait et Miel. -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
INV-NIGER : Innovations pour l ´intensification durable des systèmes agricoles irrigués résilients face au changement climatique au Niger
L´objectif du projet est de contribuer à l’amélioration de la résilience des familles nigériennes face au changement climatique, grâce à l'innovation dans les agrosystèmes irrigués. Le premier objectif spécifique est le renforcement de la gouvernance et de la gestion des ressources en eau et des agrosystèmes irrigués. Le deuxième est l´intensification agro-écologique de la production agricole dans les agrosystèmes irrigués en facilitant l’accès au marché et l’inclusion des groupes vulnérables. -
Étude diagnostic des stratégies/politiques nationales agricoles au Niger et propositions d’amélioration
Les stratégies et politiques nigériennes accordent une place prépondérante à l’agriculture pour de nombreuses raisons dont : 1. le rôle que joue le secteur dans l’économie nationale ; 2. les emplois pour plus de 84% de la population active ; 3. la garantie de sécurité alimentaire pour plus de 90% de la population ; 4. l’importante contribution au budget des ménages ; 5. les potentialités en terres agricoles, pastorales et en ressources en eau que le pays recèle ; 6. l’intensité de la pauvreté en milieu rural. En effet 86% des pauvres vivent en milieu rural dont 36% sont considérés comme extrêmement pauvres (SRP 2002). -
Plan Stratégique de Développement 2022-2026 du FISAN
Le Plan Stratégique de Développement (2022-2026) du FISAN s’intègre dans les politiques nationales et stratégies sectorielles du gouvernement. Il s’agit notamment de l’Initiative 3N d’où il tire sa légitimité et sa raison d’être, la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SNFI) qui lui fournit les outils d’interventions et toutes les stratégies transversales qui donnent des orientations permettant de mettre en place un cadre harmonisé et formel de financement Agricole. De manière spécifique, les interventions du FISAN s’inscrivent dans cinq programmes opérationnels du plan d’action 2021-2025 de l’I3N. Il s’agit de i) PO1 : Accroissement des productions sous irrigation ii) PO2 : Augmentation des productions des cultures pluviales iii) PO3 : Accroissement et Diversification des Productions Animales ; iv) PO5 : augmentation des productions issues de la transformation (artisanale et agro-industrielle) des produits locaux et v) du PO6 : Augmentation de la disponibilité et de la mise en marché des produits issues de la transformation (artisanale et agro-industrielle) sur les marchés intérieurs et extérieurs. -
Les stratégies de gestion de risques agricoles au Niger. Évidence empirique et implication pour les ménages agricoles
Cet article présente quelques statistiques sur les stratégies de gestion des risques agricoles au Niger. En utilisant les données du Recensement général de l’agriculture et du cheptel 2004-2008, il met en exergue la diversication intra-agricole et l’augmentation de la part relative des productions vivrières comme stratégies de gestion des risques agricoles au Niger. Toutefois, ces stratégies de gestion des risques agricoles impliquent des coûts d’opportunité importants qui ne permettent sans doute pas aux ménages agricoles de sortir de la pauvreté. -
Rapport synthèse de la Composante CGEF du Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI) au 30 septembre 2017
Le Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse a commencé ses activités en 2014. Il vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l'opportunité de vivre décemment de leurs activités. Implanté dans les régions de Dosso et Maradi, le PAPI vise les objectifs suivants: - permettre à des exploitations agricoles en culture irriguée d'accéder au financement de leurs investissements grâce à un crédit couplé avec une subvention. Ce crédit et la subvention sont mis en place par des institutions financières ; - apporter un conseil technique et économique aux exploitations agricoles en culture irriguée. -
Manuel des banques de céréales
Une banque de céréales (BC) est une entreprise à caractère associatif ou de type coopératif, initiée par un groupe bien défini de villageois qui est pleinement responsable pour sa gestion. Les villageois assument la responsabilité de gérer eux-mêmes un stock de céréales, situé dans leur village. -
Étude sur la définition d'une stratégie de renforcement ou de création de centres de services gérés par les Organisations Professionnelles Agropastorales (OPA)
L'étude sur la définition d'une stratégie de renforcement ou de création d'un ou des centres de services gérés par les OPA, s'inscrit dans une optique (i) de recueillir des informations sur les centres de services existants, les services rendus actuellement aux producteurs et leurs besoins en matière, et (ii) de proposer des pistes ou scénarios possibles de renforcement ou de création de centres de services gérés par les OPA. Ces résultats seront soumis à l'appréciation des OP et partenaires, et serviront de base pour esquisser une stratégie de renforcement ou de création de centres de services. Cette étude s'est opérée par le biais d'entretiens et revue documentaire, et a touché plus de 120 personnes représentant des OP à différentes échelles de structuration, des services techniques et projets. -
Étude de marché et commercialisation de la pomme de terre au Niger
La culture de la pomme de terre il été introduite au Niger il y a bien longtemps. Les documents de l'administration coloniale font état de son introduction dans la vallée du Goulbin Maradi dès 1912 (1). Dans la région d'Agadez la pomme de terre se cultivait depuis, au moins, les années trente et dans le Dallol Bosso (Bonkoukou), la pomme de terre a été introduite par l'IRAI' depuis 1 <>54. Dans tous les sites la productivité du matériel végétal utilisé et la qualité du produit semblent s'être dégradées au cours des dernières décennies. Cet état de fait est principalement dû au 11011 renouvèlement des plants et de la non maîtrise du parasitisme. -
Enquête sur les banques céréalières de la région de Tillabéri : méthodologie et résultats
L'objectif de ce document est de valoriser le travail d'enquête effectuées sur les banques céréalières de la région de Tillabéri par le Service Régional de l'Action Coopérative et de Promotion des organismes ruraux (SRAC/POR) en : - présentant les méthodes employées et des éléments permettant de pérenniser ce travail dans la région de Tillabéri et de l'étendre aux autres régions du pays, - présentant les principaux résultats de ces enquêtes et leur analyse. -
Dossier de construction et d'entretien d'un prototype de magasin de stockage d'oignons en CSB : basse vallée de Tarka
Ce document concerne la construction d'un magasin expérimental de stockage d'oignons dans la basse vallée de la Tarta, au Niger. Ce magasin sera construit avec les techniques de Construction Sans Bois (CSB) 1 et aura une surface utile d'environ 120m2 et une capacité de stockage d'environ 23 tonnes d'oignons (état humide). Le principal objectif de cette construction est de mettre au point pour l'avenir un concept reproductible de magasin de stockage d'oignons performant et facile à construire. Il est important que tous les partenaires soient informés du caractère expérimental du projet. -
Consortium Santé du Sol Niger (NiSHC)
Le consortium santé du sol est une initiative financée par l'Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) qui concerne 5 pays de l'Afrique de l'Ouest qui sont le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger, et le Nigeria. Ces pays connaissent en effet des difficultés pour l'amélioration de la production agricole. Le consortium regroupe tous les intervenants dans le cadre de la Gestion Intégrée de la Fertilité du Sol (GIFS ou ISFM « anglais ») à des fins de production agricole. A savoir les institutions de recherche, de vulgarisation, les décideurs politiques, les institutions de développements (projets et ONGs), les organisations paysannes, les fournisseurs d'intrants, les institutions financières et les· media ... -
Le coaching en vie associative des organisation paysannes
En 2021 et 2022, le Centre de Prestation de Services (CPS) "Garkuwar Manoma" a accompagné huit (8) organisations paysannes (OP) de la région de Maradi en coaching en vie associative. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’assister les OP dans l’application des règles de fonctionnement et de gestion des sociétés coopératives. Plus précisément, les différents responsables et employés des OP sont accompagnés, de manière pratique, dans le cadre de : i) la gestion administrative, ii) la gestion des biens (matériel, stock), iii) la gestion comptable et financière. Il s’agit, aussi, d’impulser une dynamique de groupe (réunions du conseil d’administration, assemblée générale des membres, participation aux activités, etc.) au sein de ces organisations. -
Manuel de production de semence de qualité du niébé
Ce document est écrit pour servir de guide à la production de semences du niébé. Il décrit les procédures à observer depuis le terrain jusqu’au magasin afin d’obtenir de bon rendement mais aussi les semences de bonne qualité. -
Bilan des activités liées à la campagne de production de blé 1997/1998 et perspectives
La structuration et l'organisation du monde rural sont deux mots clés pour une bonne intervention en milieu paysan aux fins d'améliorer les conditions de vie de ses habitants. Il s'agit d'une œuvre de longue haleine qui nécessite beaucoup d'investissements (humain; financier et matériel) et qui comporte des risques qu'il faille oser prendre. La mise en place de l'Association des producteurs de blé de la vallée de la Tarka " Alkama Tarka " s'inscrit dans ce cadre. -
Autoévaluation des banques céréalières
Les points forts et les points faibles des BC sont identifiés, de manière transparente, par et pour les membres, tout en garantissant l'autonomie de leur gestion ; - Un plan d'action concret est formulé par les membres, exprimant toutes les décisions prises par eux afin d'améliorer la performance de leur BC dans le futur - La capacité d'auto-analyse des membres est améliorée, visant le renforcement de la gestion coopérative de leur BC. -
Fondey kai i ga hima ka gana ka haamo alambaana dumiize hanney zaadandi nizeer laabo ra
Dumize zaadandiyaiJ wo goy no kaiJ ga naiJ alfarey duura ma tonton farmo do hare. Dumi kaiJ i mana goy, goyyaiJ hanno wala nongu kaiJ i mana soola, dumo din fattayaiJo gonda karha gumo ; a ga ganji alfaro ma du nafaa kaiJ a miile. Alfarey kulu ma du ga nafa nda dumi Alambaaney se no, INRAN saruuso nda laabo gaakasinayko yaiJ go ga gurjay alfarey baafuna ma boori, me-IJWaaro ma du ka ba gumo. INRAN saruuso no ga haggoy nda kuray nda farmi bol) ceeciceeciyaiJey Nizeer laabo ra. INTSORMIL mo, AMILKA laabo saruusi no kaiJ go ga INRAN gaakasinay a ma ceeci-ceeciyal) te hayni nda haamo dumey boiJ. WINROCK mo, sata no kaiJ ga alfari hina buuney gaakasinay i ma du meIJWaari wasante nda arzaka. -
Étude sur les filières agro-alimentaires au Niger : bétail - viande -oignon - niébé
Au Niger, le secteur rural demeure l'un des plus importants secteurs de l'économie, il assure l'emploie de plus de 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). -
Évaluation externe finale du projet NARIINDU 3 promouvoir le lait local au sahel
Au Niger, le mouvement de création des CDC, s’est inscrit dans le cadre d’une conjoncture nationale très spécifique. Le Niger présente l’exclusivité de receler en sa capitale, un nombre élevé d’opérateurs de la transformation laitière ayant atteint une véritable dimension industrielle. Citons, par ordre alphabétique : Laban, La laitière du Sahel, Niger Lait, Solani, Toukounous. Laban et Toukounous ne travaillent que des poudres à ce qu’il nous fut affirmé. Dans ce contexte de présence industrielle réelle et somme toute efficace, générer de nouveaux ateliers de transformation eut été une mauvaise manière faite à ces entreprises, ce qui aurait immanquablement contribué à renforcer leur intérêt pour les poudres importées et à les détourner du lait local. -
The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Catalogue de la Boîte à Outils des Technologies sur la Volaille
Les races inférieures issues de sélection médiocre et les maladies sont les principaux facteurs limitant la production de volaille en Afrique. Les poulets locaux élevés naturellement s'adaptent à des conditions défavorables mais offrent une production de viande et d'œufs inférieure à celle des races améliorées élevées dans de meilleures conditions. Les caractères héréditaires d'intérêt chez les poulets sont le taux de croissance, le rendement en œufs, le gain quotidien moyen et l'efficacité de la conversion alimentaire. Les races améliorées sont distribuées par de grands couvoirs qui produisent et commercialisent des poussins à des prix abordables. L'amélioration des poulets de chair désigne le processus d'amélioration successive des poulets par l'amélioration de la génétique et de la gestion. Les différentes races de volailles sont regroupées en fonction de leur objectif de production (viande, œufs et double objectif). -
Catalogue de Mécanisation Agricoles à Petite Échelle
La mécanisation à petite échelle est la clé pour réduire la pénibilité du travail et augmenter la productivité des agriculteurs africains. Pendant trop longtemps, l'agriculture en Afrique a été considérée comme une voie vers la pauvreté plutôt que comme une activité agroalimentaire rentable. Cela est dû en grande partie à la dépendance à l'égard d'un travail manuel fastidieux, à la faible rentabilité des efforts et au manque d'investissement dans les systèmes agricoles. Une large gamme d'équipements à petite échelle est disponible pour améliorer le rendement du travail et changer cette mauvaise image de l'agriculture. Ces équipements comprennent des motoculteurs, des désherbeurs à moteur, des pulvérisateurs à moteur, des tarières de sol, des systèmes d'irrigation, des batteuses multicultures et une multitude d'autres équipements qui deviennent disponibles dans le commerce pour la première fois. -
Catalogue de la Boîte à Outils des Technologies de l'Aquaculture
Ce catalogue décrit une série de technologies liées à la modernisation de l'aquaculture en Afrique. Il est le fruit d'une collaboration entre le programme Technologies pour la Transformation Agricole en Afrique (TAAT) de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui vise à accroître l'utilisation par les parties prenantes de technologies agricoles avérées, et ses partenaires de projet de l'Aquaculture Compact. La compilation est également soutenue par la Plateforme du Projet pour les Solutions Agricoles (ProPAS), un portail d'information où les innovations sont systématiquement caractérisées pour un accès libre. Les deux activités répondent à l'impératif de mieux connecter les technologies avérées à ceux qui en ont besoin, mais chacune entreprend cet objectif d'une manière très différente. -
Lexique illustré de quelques plantes du Niger
Le développement durable, la gestion durable des ressources naturelles, etc. sont actuellement des notions courantes dont l’application passe par un minimum de connaissances des espèces végétales. Les agents du développement rural notamment les services techniques de l’Etat, les ONG et parfois les scientifiques (nationaux ou d’autres pays) qui interviennent sur la diversité biologique éprouvent le besoin d’identifier les espèces qu’ils rencontrent. Mais très souvent ils manquent d’outil pratique de cette identification Devant les nombreuses demandes émanant d’organismes ou de personnes intéressés, l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger a assuré la 2e réédition du lexique des plantes du Niger de M. PEYRE de FABREGUES. Du fait des légères modifications apportées, il est intitulé lexique illustré de quelques plantes du Niger (3e édition). -
Fiche technique pour la culture de la laitue et pratiques des producteur
La laitue est un légume feuille consommé en salade. Sa culture est très développée autour des centres urbains car elle est facile à produire, son cycle est court et elle procure des revenus réguliers aux producteurs et productrices. Elle se récolte 25 à 30 jours après le repiquage. La laitue ne supporte pas un long transport, ce qui explique également sa présence dans la majorité des sites maraichers, notamment autour des villes. -
Le warrantage au Niger, une pratique adaptée aux besoins des petits producteurs et productrices
L’objectif de cette fiche est de promouvoir l’utilisation de la technique du warrantage en tant que bonne pratique agricole et d’encourager les faîtières d’OP à adopter ce mode de financement de l’agriculture afin de garantir une gestion et une valorisation optimales de leur production agricole. -
Troisième épisode: la boutique d’intrants
Une boutique d’intrants est une petite entreprise ayant pour but de faciliter l’accès des intrants aux petits producteurs et productrices et de fournir des services de proximité. Ces boutiques sont des entités autonomes à caractère associatif ou de type coopératif ; elles sont la propriété d’organisations paysannes (OP) de base, d’unions ou de fédérations d’OP. -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique. -
Premier épisode : le warrantage
Au moment de la récolte, les petits producteurs et productrices veulent mettre leurs produits en warrantage. Mais ils ne sont pas les seuls. Il y a aussi des grands commerçants qui pratiquent le warrantage et pour lesquels obtenir un crédit semble beaucoup plus facile… -
Organes d’une boutique d’intrants
Cette fiche s’adresse aux promoteurs et promotrices, utilisateurs et utilisatrices d’une boutique d’intrants, et plus spécifiquement aux membres responsables des divers organes des organisations paysannes (OP). Elle est également destinée aux animateurs et animatrices, agents d’encadrement pour le renforcement des capacités des OP. -
Deuxième épisode: Microdose ou la fertilisation localisée au moment des semis des cultures
Nous sommes à l’approche de la campagne hivernale. Grâce aux revenus obtenus à travers les opérations de warrantage conduites après chaque campagne par leurs organisations paysannes, de nombreux producteurs et productrices s’approvisionnent désormais en engrais à la boutique d’intrants. Suite à des actions de développement visant à une utilisation rationnelle des engrais, les producteurs et productrices l’utilisent dans leurs champs pour améliorer le rendement des différentes spéculations qu’ils cultivent. Dans la plupart des cas, les cultures au stade de levée présentent un état végétatif agréable à voir. -
Les voyages d’échange d’expériences: conseils pour en améliorer l’impact
Cette fiche fournit les éléments méthodologiques pour la préparation, le déroulement et le suivi d’un voyage d’échange d’expériences afin que ces voyages ou visites aient un réel impact. -
Les clubs d’écoute communautaires Dimitra au Niger
Depuis leur création en 2009, les clubs d’écoute Dimitra ont suscité un grand intérêt, autant auprès des communautés rurales qu’auprès des praticiens du développement. Les clubs ont contribué à l’égalité hommes-femmes, l’accès à l’information, la mobilisation sociale, la mise en réseau et l’émancipation des femmes, contribuant ainsi au développement rural des deux régions. -
Les boutiques d'intrants coopératives du Niger
L’objectif de cette fiche est de rendre compte de la situation des Boutiques d’Intrants (BI) au Niger et de l’intérêt représenté par cette micro-entreprise rurale dans le système d’approvisionnement en intrants aux producteurs et productrices et celui du rôle central joué par leur propriétaire dans ce système: les Organisations de Producteurs (OP). -
La prise en compte du genre dans les différentes étapes du warrantage : une approche en faveur des producteurs et des productrices
Cette fiche de contrôle est destinée à tous les acteurs du développement qui interviennent dans l’encadrement technique et méthodologique des organisations paysannes, particulièrement celles qui œuvrent dans le domaine du warrantage : les faîtières d’organisations paysannes (OP) et les structures d’appui à ces organisations (services techniques de l’État, projets, organisations non gouvernementales, etc.). -
L’élaboration d’un règlement intérieur pour les opérations de warrantage
La présente fiche est destinée à tous les agents intervenant dans l’encadrement technique et méthodologique des organisations paysannes (OP), notamment celles qui œuvrent dans le domaine du warrantage. La présente fiche concerne donc tous les acteurs du développement, en particulier les faîtières d’OP et les structures d’appui à ces organisations (services techniques de l’État, projets, ONG, etc.). -
Gestion intégrée de Noorda blitealis Walker (Lepidoptera : Crambidae), chenille défoliatrice du Moringa au Niger
Cette Fiche technique est un outil d'aide à la décision mise au point à la suite des investigations scientifiques. Elle décrit en premier lieu, la biologie de la chenille défoliatrice du Moringa Noorda blitealis Walker ( Lepidoptera: Crambidae) ainsi que la dynamique de ses infestations au cours de temps et les dégâts associés. En second lieu, un calendrier des pratiques phytosanitaires pour lutter efficacement contre ce ravageur a été établi dans le contexte climatique et météorologique du Niger. Cette fiche s'adresse aux techniciens, aux chercheurs, aux vulgarisateurs, aux conseillers agricoles et même aux producteurs qui œuvrent dans la protection intégrée des cultures. -
Guide pratique sur les boutiques d’intrants : volume 1 , Présentation de la boutique d’intrants agricoles
Ce premier livret présente la boutique d’intrants agricoles, il est complété par deux autres : l’un porte sur l’organisation et le fonctionnement de la boutique d’intrants agricoles et l’autre sur la gestion de la boutique d’intrants agricole. -
Guide pratique sur les boutiques d’intrants : volume 2, organisation et fonctionnement de la boutique d'intrants agricole
Au Niger, les producteurs et productrices agricoles ont des difficultés à s’approvisionner en intrants de qualité pour fonder des systèmes productifs durables. La non disponibilité réelle en intrants au bon moment, au bon endroit et en petits conditionnements est l’une des principales causes de la faible utilisation des intrants par les producteurs et productrices. -
Guide méthodologique pour la production d’émissions de radio tenant compte du genre
Le guide vise à renforcer les capacités des producteurs et productrices des radios communautaires et rurales à réaliser des émissions de qualité qui prennent en compte le genre de façon systématique. -
Gestion des intrants et genre au Niger
Ce document est une étude de cas sur le genre et le warrantage au Niger. Se basant sur les recherches approfondies des équipes des projets Capitalisation et IARBIC, la présente étude donne en détail les informations sur le warrantage et le genre appliqués par l’union Cigaba de Konkorindo, à Dosso au Niger. -
États généraux du foncier rural au Niger
Au Niger, les terres et les ressources naturelles se dégradent et subissent des pressions croissantes. Cette situation engendre un problème d'accès et provoque souvent des conflits violents surtout entre agriculteurs et éleveurs. Pour faire face à cette situation, le gouvernement a adopté à partir des années 1990, une ordonnance fixant les «Principes d'Orientation du Code Rural». -
Distribution et perspectives pour les produits maraîchères au Niger
Le Niger, le pays le plus sahélien des pays du Sahel, doit faire face à un déficit alimentaire chronique qui devient de plus en plus aigu. L’accroissement rapide de la population (3,2 % par an) et les sécheresses des deux dernières décennies sont à l’origine de ce déficit. La production agricole stagne depuis plusieurs années. La situation est d’autant plus préoccupante que les productions sont principalement des productions céréalières pluviales (mil, sorgho) et que les ressources naturelles (sol, eau, couvert végétal) sont menacées de dégradation. Une des mesures prises par le Gouvernement pour surmonter cette situation est l’intensification et la diversification des productions agricoles, en particulier par la production de cultures irriguées de contre-saison et plus particulièrement de cultures maraîchères (oignon, ail, chou, laitue, tomate et haricot vert). -
Comment organiser une foire aux savoirs
L’objectif de la présente fiche de bonne pratique est d’aider toute personne devant organiser une foire aux savoirs à envisager les différentes étapes à suivre avant, pendant et après l’événement. Les domaines clés à prendre en compte sont le contenu, la communication, la logistique et la facilitation. Cette fiche de bonne pratique met l’accent sur les enseignements tirés des foires précédentes afin de montrer ce qui conduit au succès, et comment éviter les pièges dans l’organisation d’un tel événement. -
Commande groupée à l’international de semences de pommes de terre
Cette fiche présente l’expérience de commande groupée à l’international de la Fédération des coopératives maraîchères du Niger (FCMN-Niya). 16 coopératives membres de la FCMN ont été impliquées dans cette commande. Elles sont réparties entre les régions nigériennes d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey,Tahoua, Tillabéry et Zinder. -
Bilan et performance des boutiques d’intrants et des organisations de producteurs au Niger
L’économie du Niger est vulnérable aux chocs extérieurs, en particulier à ceux climatiques, en raison de la prédominance constante de l’agriculture pluviale. La situation s’est cependant améliorée au cours des dernières années, avec une croissance positive portée par le secteur agricole alors même que la production alimentaire nationale demeure insuffisante par rapport à la demande. D’autres opportunités de croissance existent dans la mesure où moins d’un tiers des terres irrigables sont exploitées. En améliorant les techniques culturales, les rendements pourraient augmenter de façon significative. -
CATALOGUE NIGERIEN DES VARIETES DE CEREALES ET LEGUMINEUSES
L'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a le plaisir de vous présenter le Catalogue des Variétés proposées aux agriculteurs nigériens. C'est le premier d'une série de documents que l'Institut se propose d'éditer tout au long de l'année 1995pour ses 20 ans (1975-1995). Cette année anniversaire a été volontairement placée sous le signe de la communication et de l'ouverture vers les principaux utilisateurs des produits clé la recherche : les paysans, les services de vulgarisation, les projets de Développement et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) intervenant dans le monde rural. C'est-à-dire sous le signe d'une solide liaison entre la recherche et la vulgarisation. Contrairement aux éditions précédentes de 1984 et 1987, le présent catalogue des variétés est illustré par des photos en couleur et comprend deux volumes: -Vol I - Céréales et Légumineuses; -Vol II - Plantes Horticoles. Les variétés qui y sont décrites sont le fruit des efforts intenses et soutenus de l'ensemble du personnel de l 'INRAN, et de leurs collègues d'autres Institutions Nationales et Internationales de Recherche Agronomique. Ces variétés sont soit directement issues du patrimoine génétique national, soit des introductions faites à partir de pays voisins ou même lointains, soit des créations nouvelles des sélectionneurs de l'INRAN. Dans tous les cas, il a fallu les choisir selon des critères spécifiques, les étudier dans des conditions différentes pendant plusieurs années sur nos stations de recherche et en milieu paysan. La sélection d'une variété, quel que soit l'espèce végétale considérée, est un travail d'équipe de chercheurs et de techniciens de disciplines différentes qui nécessite patience, persévérance et parfois intuition. -
Boutiques d’intrants : les clés du succès en huit fiches
Au Niger, comme dans d’autres pays de la zone sahélienne, l’indisponibilité d’intrants de qualité au bon moment, au bon endroit et en petits conditionnements, est l’une des principales causes de la faible utilisation des intrants. L’approvisionnement en intrants est un des obstacles à la mise en place et à la continuité de systèmes de production durables et rentables. -
Les bonnes pratiques à la FAO : Une démarche de capitalisation d’expériences pour un apprentissage continu
La présente note conceptuelle est une brève introduction au processus de documentation et de capitalisation des expériences qui permettra de faire ressortir les bonnes pratiques en vue de leur partage. -
Fixation du prix de vente des engrais
Cette fiche s'adresse aux gestionnaires d'une boutique d'i intrants (gérant ou gérante et membres du comité de gestion). Elle détaille le mode de calcul du prix de vente des engrais aux utilisateurs et utilisatrices de la boutique d'intrants -
Partenaires techniques et financiers d’une boutique d’intrants
Cette fiche s'adresse aux promoteurs et promotrices, utilisateurs et utilisatrices d'une boutique d'intrants, et plus spécifiquement à ses partenaires potentiels. Elle souligne l'importance du role des divers partenaires d'une boutique d'intrants et la collaboration continue que les Organisations Paysannes (OP), propriétaires et responsables des boutiques d'intrants, doivent impérativement entretenir avec ces partenaires afin de pérenniser les activités d'une boutique d'intrants. -
Rôle du gérant ou de la gérante d’une boutique d’ intrants
Cette fiche s’adresse aux responsables des organisations paysannes (OP) et de boutique d’intrants, et plus spécifiquement au gestionnaire d’une boutique d’intrants. Elle est également destinée aux animateurs et animatrices, agents d’encadrement pour le renforcement des capacités des OP. -
Création d’une boutique d’intrants
Cette fiche s’adresse aux promoteurs et promotrices, utilisateurs et utilisatrices d’une boutique d’intrants, aux responsables d’organisations paysannes et/ou à toute personne intéresser par la création d’une boutique d’intrants. -
Contrôle et auto-évaluation d’une boutique d’intrants
Cette fiche s’adresse aux promoteurs et promotrices, utilisateurs et utilisatrices d’une boutique d’intrants, et plus spécifiquement aux membres responsables des divers organes des OP propriétaires des boutiques d’intrants (membres de l’Assemblée Générale /AG, du comité de gestion, de contrôle et au gestionnaire de la boutique d’intrants). -
Caractéristiques, fonctions et activités d’une boutique d’intrants
Cette fiche s'adresse aux promoteurs et promotrices, aux utilisateurs et utilisatrices, aux responsables d'une boutique d'intrants et/ou à toute personnes intéressée par la création d'une boutique d'intrants. -
Pourquoi faire analyser son engrais ?
La majeure partie des pays du Sahel, et au Niger en particulier, souffre d’une faible fertilité naturelle de leurs sols, à laquelle viennent s’ajouter la réduction drastique de la pratique de la jachère et la mise en culture de certaines terres marginales. De plus, les apports en éléments nutritifs organiques ou minéraux sont insuffisants. Tout ceci contribue largement à la dégradation de la base nutritive de la plupart des sols. -
Approvisionnement d’une boutique d’intrants
Cette fiche s’adresse aux cadres des Organisations Paysannes (OP) et aux gestionnaires des boutiques d’intrants (gérants ou gérantes et membres du comité de gestion). Elle précise les étapes indispensables à suivre pour procéder à l’approvisionnement d’une boutique d’intrants chaque fois que cela est nécessaire au cours de la campagne hivernale (saison des pluies de juin à septembre) et/ou de la campagne de contre-saison (saison sèche). -
Développement de l'élevage caprin
Depuis 1986, le Centre de Recherche Agronomique des Tropiques Semi Arides de l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agronomique (CPATSAjEMBRAPA) et le Département des Systêrnes Agraires du Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (DSAjCIRAD) conduisent un projet de Recherche-Développement dans le district de Massaroca (municipio de Juazeiro, Etat de Bahia, voir carte). Suite à un diagnostic de situation et à l'élaboration d'un programme d'intervention, en concertation avec les producteurs, l'équipe du projet a retenu plusieurs axes de travail, en particulier le développement de I’ élevage et I’ étude des modalités techniques et financières de sa réalisation. Nous nous proposons de réaliser ici une synthèse des acquis dans ce domaine et de définir les orientations actuelles retenues par le projet. -
Élevage bovin et environnement : les chiffres clés
Dans les exploitations d’élevages bovins, les ateliers "végétal" et "animal" sont étroitement liés. Le premier fournit la majorité des fourrages consommés par les animaux (autonomie alimentaire en matière sèche fourrage de 98 %, pour l’ensemble des systèmes bovins nationaux), ainsi qu’une partie non négligeable des aliments concentrés ingérés (autonomie massique de 28 % en moyenne) (source : CIV). L’atelier animal produit des déjections valorisées sur ces surfaces, soit directement sur les prairies lors du pâturage, soit par épandage. Sur l’ensemble des élevages bovins français, plus de 60 % des apports azotés sur les surfaces exploitées sont de nature organique et proviennent majoritairement de l’exploitation elle-même. -
Cahier de projet d’investissement
L’objectif de la mise en place de ces unités est de développer la production laitière par l’exploitation de vaches laitières métissées ou de races exotiques. La conception est faite de telle sorte que l’unité puisse être autonome sur le plan de l’approvisionnement fourrager par les cultures fourragères et la constitution de réserves à partir de la collecte de fourrages naturels et des résidus de récolte. Les besoins en financement ainsi que les recettes prévisionnelles relatifs à ce type de projets sont établis pour une unité de 20 vaches. -
Les défis des éleveurs : le cas des éleveurs du Bénin en Afrique de l'ouest
L’élevage est une activité de premier plan et représente souvent plus du tiers du produit intérieur brut agricole dans les zones sahéliennes. Et, malgré les crises climatiques et alimentaires à répétitions, le cheptel est en forte croissance. Cette augmentation est le reflet d’une demande de lait et de viande en hausse, en lien avec une augmentation des revenus et une urbanisation croissante. -
Étude de viabilité d'un projet de développement de filière agricole en Amérique Andine
Dans un environnement où l’insécurité alimentaire dans le monde est critique, avec 870 millions de personnes, soit 12.5% de la population mondiale, souffrant de sous-alimentation chronique entre 2010 et 2012 (Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA), 2013), de nombreuses ONG sont actives dans le développement de projets visant à réduire l’insécurité alimentaire. On retrouve parmi les acteurs impliqués dans cette thématique Louvain Coopération, une ONG belge qui soutient des projets partout dans le monde autour de trois axes : la qualité des soins de santé (dispensaires, hôpitaux), l’accès aux soins de santé (mutuelles) et le développement de la sécurité alimentaire et économique. Dans le cadre de cette troisième approche, l’ONG a développé un partenariat avec les organisations El Taller et Ceder, il y a maintenant une dizaine d’années, afin de lancer un programme développement de filières agricoles dans les régions d’Arequipa et de Moquegua au sud du Pérou. L’objectif stratégique de ce type de projet est de réduire la pauvreté en renforçant la stabilité économique des populations, notamment en permettant aux populations locales d’accumuler des réserves, de développer des moyens de productions plus performants, d’augmenter leurs revenus et de créer des réseaux de solidarité plus fiables (Henin, 2013). -
Manuel de formation sur les bonnes pratiques de production des bovins laitiers
L'agriculture est le pilier de l'économie du Burundi, représentant 30 % du produit intérieur brut (PIB) (données de février 2013), employant 90 % de la population active du pays et rapportant 90 % des recettes d'exportation. En dépit de ce rôle important, la production agricole a été peu modernisée et continue de reposer principalement sur une agriculture traditionnelle de subsistance, utilisant des technologies inefficientes et peu fiables. Le secteur de la pêche et de l'élevage est l'un des plus dynamiques et représente environ 10 % du PIB. Les bovins, les chèvres, les porcs, les moutons et la volaille sont les animaux d'élevage les plus courants. -
Éléments de bilan du soutien public à l’élevage au Burkina-Faso depuis Maputo
La filière bétail est la plus dynamique, la plus forte en volume et en valeur. Tirée par une demande urbaine en pleine explosion, elle assure au Burkina le statut d’exportateur net vers les pays côtiers et ce, dans un contexte des plus hostiles sur le plan climatique (crises quasi bisannuelles depuis 10 ans) mais aussi sur les plans social et institutionnel (entraves à la mobilité du bétail). -
Développement des petites exploitations d’élevage : note sur la transposition à plus grande échelle
D’après les estimations, il faudra accroître de 50 à 70% la productivité alimentaire mondiale pour nourrir neuf milliards de personnes à l’horizon 20501. L’élevage fournit environ 26% des protéines consommées par l’homme et 13% du total des calories. On estime que la demande de produits animaux devrait plus que doubler au cours des 20 prochaines années, en raison de l’urbanisation, de la croissance économique et des changements des modes de consommation dans les pays en développement2. Le secteur de l’élevage représente près d’un milliard de petits éleveurs dans les pays en développement, contribue au PIB agricole à hauteur de 40% et assure de 2% à plus de 33% du revenu des ménages3. -
Les 10 éléments de l'agroécologie : guider la transition vers des systèmes alimentaires et agricoles durables
Les systèmes alimentaires et agricoles actuels parviennent à fournir de grandes quantités d’aliments sur les marchés mondiaux. Cependant, les systèmes agricoles à forte intensité d’intrants externes et de ressources sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols et d’importantes émissions de gaz à effet de serre. En dépit des progrès significatifs accomplis récemment, la faim et l’extrême pauvreté demeurent des problèmes cruciaux au niveau mondial. Même là où la pauvreté a reculé, la persistance des inégalités empêche son élimination. -
Fiche technico-économique pour la culture de laitue en hivernage
La laitue ou « salati » en langues locales (Haoussa et Zarma) est l’une des principales cultures irriguées dela région de Dosso. Elle se pratique toute l’année aussi bien en campagnes sèches froide et chaude qu’en hivernage. Les principaux bassins de production en hivernage sont : bassin de Doutchi (sites de Tapkin Sow et Takoidawa) et bassin de Gaya (sites de Kokore et Lamgoro). -
L'amélioration des plantes tropicales : le niébé
En Afrique, on cultive le niébé avant tout pour ses graines sèches, cuisinées sous les formes les plus diverses. Mais, dans de nombreuses régions, on consomme aussi ses jeunes feuilles, fraîches ou séchées, et ses gousses immatures. Dans les régions sahéliennes de l'ouest et dans la région des Grands Lacs, on le cultive comme fourrage. Pour un usage textile, on utilisait dans le passé des niébés à longs pédoncules floraux - cultigroupe Textilis-, dont les graines n'étaient en général pas consommées. Ce cultigroupe, présent au début du siècle du delta intérieur du Niger au bassin du lac Tchad (CHEVALIER, 1944), est aujourd'hui en voie de disparition. -
Caractérisation des infestations de la mineuse de l'épi de mil, héliocheilus albipunctella de joannis, dans la bande sud du Niger
Le mil, Pennisetumglaucum (L.) R. Br., est l’une des céréales les plus cultivées dans les régions arides et semiarides [27]. Au Niger, il est utilisé par 97% des ménages et représente 23% de la consommation alimentaire [16]. Cependant, la chenille Mineuse de l’Épi du Mil, Heliocheilusalbipunctellade Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) est devenue l’un des plus importants ravageurs de cette culture depuis les années de sécheresse de 1972-1974 [29]. H. albipunctella est une espèce monophage qui s’alimente seulement sur le mil. Elle a été identifiée la première fois en 1925 au Sahel sur le mil sauvage Pennisetum violaceum (Lam.) et ses hybrides. -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à la santé des animaux
L’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux (faire appel à un vétérinaire en cas de maladie). • Pratiquer régulièrement des dépistages. • Prendre contact avec les autorités compétentes pour connaître les mesures à appliquer. • Pasteuriser le lait avant consommation ou transformation -
La Régénération Naturelle Assistée (RNA)
À travers le monde, il y a eu une grave dégradation des terres due à la déforestation, au changement climatique, à la sécheresse, à la désertification et à l’utilisation non durable des terres. Par conséquent, la productivité et la santé des terres agricoles, des pâturages et des forêts sont endommagées, ce qui nuit aux individus et aux communautés qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement alimentaire, leur santé et leurs revenus. -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
L'agroécologie, une solution?
La Corne de l’Afrique dispose d’un système unique d’alerte, créé par la Food and Agriculture Organisation (FAO), qui collecte des données sur la production agricole, la pluviométrie et les cours des denrées. Dès octobre 2010, Echo savait qu’une crise sérieuse était en gestation. «Au début 2011, nous fûmes les premiers à mobiliser de l’aide additionnelle pour les partenaires et nous avons augmenté le volume de nos opération. -
Éléments de bilan du soutien public à l’élevage au Niger depuis Maputo
Cette note cherche à établir un premier bilan des efforts publics dédiés à l’élevage au Niger. Elle s’appuie sur la bibliographie existante et sur des entretiens réalisés fin 2013 avec des acteurs nigériens, en particulier des éleveurs membres d’Apess mais aussi d’autres acteurs du développement rural. -
Gestion de l'eau en agro-écologie
L’eau étant un élément « vital » pour l’agriculture, une meilleure gestion de l’eau est cruciale à une production alimentaire durable. La gestion durable de l’eau agricole est l’un des principes sur lesquels l’agro-écologie base ses fondamentaux. La gestion de l’eau en agro-écologie se réfère à un usage durable des ressources en eau au champ, par une meilleure gestion du système sol-eau-plante à travers un usage optimisé des sources d’eau : eau de pluie, d’irrigation ainsi que la réduction des pertes d’eau (dues par exemple au ruissellement et à l’évapotranspiration). -
Les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin
Au Bénin, nombreux sont les acteurs d'horizons divers, qu'ils soient producteurs, membres d'ONG, chercheurs, ou bien dans les sphères institutionnelles ou politiques, qui parient et s'engagent sur le déploiement de l'agroécologie, sa mise en pratique, s'appuyant sur les réalités locales et les savoirs endogènes, dans un dialogue entre pairs mais aussi multi acteurs, parfois international. En outre, à l'image du continent africain, le Bénin fait face à de multiples défis (sociaux, économiques, environnementaux,) quant à son agriculture, et à la formation agricole et rurale, avec une importante réforme institutionnelle en cours. La présente étude a pour objectif principal de questionner les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin. -
L'agroécologie comme fondement de la résilience au Sahel
La présente note de capitalisation décrit d’abord la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel (section 1) et évalue la gravité de la situation dans le scénario du «maintien du statu quo» dominé par le paradigme de la révolution verte (section 2). Elle définit ensuite le concept de la résilience dans le contexte des zones arides du Sahel (section 3). Le document explique par la suite ce que doit être le fondement de l’agroécologie pour venir à bout des problèmes fondamentaux (section 4) et propose une approche agroécologique et sociale axée sur les systèmes pour parvenir à la résilience (section5). -
Session de sensibilisation et d’information sur l’agroécologie et de ses enjeux au profit de l’équipe technique de rédaction du programme national du secteur rural
La liste suivante met en évidence les initiatives politiques lancées par et pour les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les groupes d'agriculteurs et les peuples autochtones, qui soutiennent et renforcent la transformation des systèmes alimentaires par l'agroécologie au niveau national et international. -
Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique
L’étude est géographiquement limitée à quatre zones climatiques majeures d’Afrique : aride, subaride, subhumide et tropicale humide. Premièrement, les tendances majeures du changement climatique et leurs effets concrets sur les systèmes agricoles dans chacune des quatre zones sont identifiées. Ensuite, la deuxième partie caractérise un système agricole référent pour chacune des zones avant de présenter les pratiques agroécologiques recensées dans ces systèmes qui contribuent l’adaptation au changement climatique. La troisième partie regroupe des exemples de combinaisons de pratiques agroécologiques qui contribuent à renforcer la résilience des systèmes agricoles paysans face aux effets du changement climatique. Enfin, dans la dernière partie de l’étude, le potentiel de telles pratiques pour l’adaptation au changement climatique est évalué, pour conclure sur la pertinence de l’agroécologie pour faire face au changement climatique. -
Valeur (s) ajoutée (s) de l'agroécologie : déverrouiller le potentiel de transition en Afrique de l'Ouest
L'Afrique de l'Ouest est confrontée à de nombreux défis à la fois interconnectés et urgents. Les températures augmentent à un rythme 1,5 fois supérieur aux moyennes mondiales, les régimes pluviométriques sont erratiques et les épisodes de sécheresse s’intensifient, dans une région largement tributaire de l’agriculture pluviale et où les capacités d’adaptation sont restreintes. Cette situation, combinée à d’autres facteurs limitants, devrait augmenter le caractère imprévisible de la productivité agricole, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire, ainsi que l’instabilité socio-économique et politique. Ces facteurs de risques se manifestent dans un contexte où 70 à 80 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, et où la pandémie COVID-19 menace de plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Avec l'une des populations les plus jeunes du monde, des questions se posent également sur la capacité des économies ouest-africaines à absorber des millions d’individus souhaitant faire leur entrée sur le marché du travail. -
Guide technique de l'élevage
Dans ce guide, sont identifiés les avantages et inconvénients des méthodes de conservation des terres agricoles applicables selon les conditions naturelles (dont notamment le relief, la nature du sol et les caractéristiques d'écoulement). Le guide inclut également une marche à suivre pour l'application de ces méthodes, ainsi que des exemples concrets. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
La Banque de gènes régionale de l’ICRISAT Niamey : Instrument en amont de la chaine de valeur semencière
La plupart des acteurs de la production végétale ne connaissent et n’apprécient les semences qu’à travers celles des variétés améliorées produites et commercialisées dans le système formel. Or, la semence va au-delà de ce qui est géré par le schéma de production qui part des semences souches à celles de la deuxième génération de semences certifiées. S’il est bien vrai que beaucoup ont conscience du travail titanesque abattu par les programmes de sélection végétale pour mettre au point des variétés qui répondent aux besoins des utilisateurs et qui s’adaptent aux conditions environnementales, une écrasante majorité ignore l’existence d’une très grande base de diversités phytogénétiques qui nécessite également une gestion délicate et onéreuse. -
Point sur les conditionneuses mises à la disposition de promoteurs de la transformation agroalimentaire au Niger
Au Niger, les consommateurs urbains recherchent de plus en plus de produits plus faciles à préparer, demandant moins de temps de préparation que les céréales comme le mil, le sorgho, le fonio, etc. Mais, ces changements de consommation ont précédé l’offre de produits transformés locaux et les consommateurs se sont tournés vers des produits importés : « macaroni » c’est-à-dire des pâtes alimentaires, couscous, gari, pain, etc. -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité Du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) Au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
Effet de NPK (15-15-15) sur la production des écotypes d’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa L.) au Niger
L’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa L.) est une culture importante en raison de ses feuilles, calices et graines qui jouent un rôle socio-économique considérable pour les populations du sahel. L’objectif principal de ces expérimentations est d’évaluer l’effet de la fertilisation minérale de NPK (15-15-15), afin de déterminer la dose optimale pour une production en calice, en feuilles et en graine de l’oseille de Guinée. Elles ont été conduites à Tara/Gaya (11°53’N et 3°19’E) et à Tarna/Maradi (13°27’N et 7°06’E) au cours de la saison de pluvieuse 2017. Le dispositif expérimental utilisé dans cette expérimentation a été un split plot en blocs randomisés à quatre (4) répétitions avec les écotypes en parcelles principales et les coupes d’apex en parcelles secondaires. Les résultats obtenus ont montré que l’apport de NPK a permis d’augmenter les rendements en feuilles, en calices et en graines aussi bien à Tara qu’à Tarna. Cette augmentation était d’environ 15% à Tara, contre 30% à Tarna. La dose optimale de NPK (15-15-15) pour une meilleure en amélioration de la production en oseille de Guinée est de 25 kg ha-1. Nous espérons que des études doivent être poursuivies dans les autres zones-climatiques du Niger pour mieux confirmer l’effet de la fertilisation minérale sur le rendement en oseille de Guinée. -
Diagnostic de la production de semence du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) dans les départements de Guidan Roumdji et Madarounfa
La présente étude a été conduite dans la Région de Maradi, et dans les Départements de Guidan Roumdji et Madarounfa. La qualités des semences constituent un facteur important de développement agricole pour toute production végétale et contribuent à hauteur de 30% de la productivité de culture. Le niébé (Vigna unguiculata (L.)Walp) chaque année plus de 5 millions d’hectares sont emblavés avec une production de 1,5 millions de tonnes et joue un rôle important dans la stratégie de population à la sécurité alimentaire. L’objectif principal de cette étude est de mener un diagnostic sur la production des semences du niébé. Cinq catégories des producteurs semenciers ont été choisies à savoir les producteurs membres d’OP, les agriculteurs multiplicateurs, les compagnies privés de semence, le producteur individuel et enfin l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN). -
Agadez : carte de référence
Avec 667.799 km², la région d'Agadez est incontestablement la région la plus vaste du Niger. Cette carte de référence présente les départements, les communes, les localités, les points d'eau, les routes... de la région. -
Diffa : carte de référence
La région de Diffa est située à l’extrême Est du Niger. Sur carte, on peut lire les découpages administratives de la région (départements, communes, localités). -
Tillabéri : carte de référence
La région de Tillabéri est situé à l’extrême ouest du Niger. Elle couvre une superficie de 97.250 km² et compte une population estimée a plus de 3.000.000 d'habitants selon le dernier recensement. -
Tahoua : carte de référence
La région de Tahoua, couvre une superficie de 113 317 km2. Elle compte 8 départements. Cette carte présente les départements, les communes, les localités, les voies de communication de la région. -
Maradi : carte de référence
La région de Maradi est située dans le centre sud du Niger, elle couvre une superficie de 41.796 km². -
Zinder : carte de référence
Avec une légende, cette carte présente la région de Zinder et ses villages de référence. -
Dosso : carte de référence
Cette carte représente la région de Dosso avec des références de villages. -
Analyse des déterminants socio-économiques de l'adoption de l'activeur "compost plus" dans la boucle du Mouhoun au Burkina Faso
Le Burkina Faso est un pays où l’agriculture occupe environ 80% de sa population active (PCESA ,2012). La pression démographique sur le foncier entraine un raccourcissement des durées de jachère et donc une baisse de la fertilité du sol et des rendements agricoles (Ministère de l’agriculture, 2002). La lutte contre la dégradation des sols devient, de ce fait, un enjeu majeur en matière de politique agricole au Burkina Faso. Dès lors, plusieurs techniques de compostages de matières végétales sont proposées pour améliorer la fertilité des sols. L’une d’entre elles, est l’utilisation de l’activeur “Compost Plus” proposée par l’ONG Green Cross Burkina Faso. Cette ONG est chargée de vulgariser cette technique de fabrication du compost dans la région de la Boucle du Mouhoun.