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Des exemples locaux de techniques agroécologiques
Cette note présente le champs d'un producteur agricole situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Niamey. Ce producteur utilise désormais les techniques agroécologique pour améliorer la fertilité de son champs en se basant sur la RNA et d'autres techniques. -
Les herbicides en vente au Niger en 2021
Cette liste présente les produits herbicides qui ont été trouvés en vente au Niger ou utilisés par les producteurs. Elle a été établie au cours du second semestre par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), le RECA, et de plus en plus par les producteurs membres des groupes WhatsApp, qui prennent les photos des produits qui leur sont proposés et les envoient au Centre d’Appels pour un conseil agricole pour savoir s’ils sont homologués et comment les utiliser. La présente liste est une actualisation de celle qui a été précédemment établie en 2018. -
La pasteurellose : une maladie qui touche les bovins, ovins, caprins et les chameaux au Niger
La pasteurellose est une maladie très fréquente qui peut se trouver dans toutes les régions. A cause du nombre d’animaux malades et de la mortalité des animaux, cette maladie est redoutable sur le plan économique. Elle provoque beaucoup de pertes chez les éleveurs. -
Yaya ne ya kamata a gudanarda renon iri na mangwaro ta hanyar kwonlo na tabin kwonlo?
L'affiche traite d'une pépinière fruitière sur la culture du manguier. -
Yaya ake yima magarya aure ta dubarar tsaga?
Avec des démonstration à l'appui, l'affiche nous fait preuve des techniques à suivre pour réussir un bon greffage des plantes comme le jujubier, le manguier ou le citronnier. -
Hanyoyin gina rijiyar hannu ta zamani ta aikin garka
De manière globale, l'affiche nous renseigne sur les moyens et les techniques adéquats pour la mise en place d'un forage maraîcher. -
Yaya ne ya kamata ayi renon iri cikin fangali?
A travers cette affiche, le producteur maraîcher saura quelles sont les étapes d'une préparation des planches et comment produire des pépinières. -
Yaya ya kamata ku dora fayakan dake aiki da hasken rana a jere ko kuma daban daban?
La présente affiche démontre les techniques de montage d'une pompe solaire et les matériaux nécessaire pour arriver à la réalisation de ce mécanisme. -
Equipement pour le fonçage manuel d'un forage
Ce type de forage se réalise à l’aide de tarières et de tige métalliques extensibles (allonges), que l’on tourne manuellement. -
Les étapes du fonçage manuel d'un forage maraîcher : Équiper le forage maraîcher (étape 3)
Le forage maraîcher est un trou creusé dans le sol jusqu’à la nappe, dont les parois sont stabilisées par un tuyau à diamètre variable. C’est un ouvrage de mobilisation de l’eau d’irrigation. -
Les étapes du fonçage manuel d'un forage maraîcher : Prétuber le forage (étape 2)
Le forage maraîcher est un trou creusé dans le sol jusqu’à la nappe, dont les parois sont stabilisées par un tuyau à diamètre variable. C’est un ouvrage de mobilisation de l’eau d’irrigation. -
Les étapes du fonçage manuel d'un forage maraîcher : Fonçage à la tarière d'un forage maraîcher (étape 1)
Le forage maraîcher est un trou creusé dans le sol jusqu’à la nappe, dont les parois sont stabilisées par un tuyau à diamètre variable. C’est un ouvrage de mobilisation de l’eau d’irrigation. -
Guide d'animation de démonstrations pour la formation des animateurs endogènes en petite irrigation
Le présent guide est destiné aux animateurs sur les techniques de la petite irrigation ( le choix des terrains, les outils, les systèmes d'irrigation...). -
Du pain composé avec moins de blé importé et plus de farines locales, actuellement un espoir déçu ?
Pourquoi cette note ? Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a demandé au Centre d’appels du RECA de préparer une émission radio sur le « pain composé », un pain associant de la farine de blé (importée) avec des farines locales (mil, sorgho ou niébé). Pour préparer cette émission l’équipe technique du RECA a commencé par faire le tour des boulangeries dont le personnel a été formé grâce à l’appui du PPAAO pour la fabrication de pain composé. Cette note présente les premières observations faites dans le cadre de ce travail. -
Produits insecticides et acaricides en vente ou utilisés au Niger : liste de décembre 2021
Cette liste présente les produits insecticides et acaricides qui ont été trouvés en vente au Niger ou utilisés par les producteurs. Elle a été établie au cours du second semestre par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), le RECA, et de plus en plus par les producteurs membres des groupes WhatsApp, qui prennent les photos des produits qui leur sont proposés pour savoir s’ils sont homologués et comment les utiliser. -
Guide sur les techniques d'animation pour la formation des animateurs endogènes et producteurs pilotes
Le présent guide relève les pratiques d'enseignement appliqués pour une bonne formation des producteurs. -
Kundin tahiyarda ayyukan noma wuza ga masu bayarda horo da manoma
Masu bayyarda horo da manoma sune gimshiƙai wajan girka ƙungiyoyin manoma cikin gandari daban. Wata raskwana da aka gudanar bai daya ta nuna cewar masu bayyarda horon da manoman dake cikin wuraren da Projet PromAP ke tahiyarda ayyukan shi na bukatar kari sani kan al4amuran noma. -
Guide pratique de gestion des ennemis des cultures pour la formation des animateurs endogènes et producteurs pilotes
Le guide est destiné aux animateurs endogène dans le cadre de la formation des producteur sur le terrain afin de mieux prévenir les attaques des ravageurs sur les cultures maraîchères. -
La dégénérescence des variétés d’oignons
La dégénérescence variétale, qu’on peut aussi appeler érosion génétique, intervient pour une variété donnée lorsque celle-ci perd les possibilités de conserver l’uniformité des caractères pour lesquels elle a été sélectionnée. Par exemple, pour une variété d’oignon, les principaux critères de sélection peuvent être les suivants : le rendement, la durée du cycle de production, l’aptitude à la conservation, la forme, la couleur, la précocité, l’absence de montée en graine ou floraison de première année, le goût, la teneur en matière sèche, la résistance aux maladies, etc. -
Combien d’oignons sont produits au Niger… c’est (très) difficile à savoir !
Dans les « résultats définitifs » de la campagne agricole 2009 – 2010 (Ministère du Développement agricole – Direction des statistiques) paru en février 2010, il est donné une production de 384.309 tonnes d’oignon. Les pertes et semences sont évaluées à 76.862 tonnes et les exportations à 100.000 tonnes. Il s’agit cependant de la campagne oignon 2008 – 2009. Sur cette base la consommation des nigériens se monterait à 207.447 tonnes, soit 14 kg par habitant et par an. -
Note sur les visites des fermes / exploitation agricoles Visite de la ferme semi-moderne (route Say)
Située sur la route de Say, cette ferme créée il y a 4 ans appartient à une personne passionnée par l’agriculture et l’élevage depuis son plus jeune âge. Il a réalisé cette activité en vue d’une future rentabilité financière pour sa retraite. D’une superficie de 7 ha, deux employés permanents y travaillent, chacun avec des blocs de cultures à sa charge. Depuis le démarrage des activités, la ferme est divisée en plusieurs parties. -
Un fonctionnaire qui prépare sa retraite en investissant dans l’agriculture
Installé il y a de cela 5 ans, le jardin Kallon Mota « Ataymatchi Al Oumma » est l'œuvre d’un fonctionnaire. Le jardin est situé à 15 km de Doutchi sur la route goudronnée allant vers Dosso, non loin de la Commune de Kiéché. Il couvre une superficie de 3,5 ha, clôturée en matériaux définitifs. Le jardin est placé sous la responsabilité de son frère (un agriculteur traditionnel) assisté par deux employés permanents (ouvriers sans formation spécifique), résidant sur le site, et deux employés semi-permanents. En dépit de la présence des cultures commercialisables comme le moringa, le manioc, la tomate, le poivron, le piment, la pomme de terre, le jardin continue à être financé exclusivement par le « Propriétaire Entrepreneur » pour les dépenses liées aux salaires des employés, à l’achat des intrants (semences/plants, coque d’arachide, fumier, etc.). -
Les semences de chou disponibles au Niger
Cette note présente les caractéristiques des différentes variétés de chou en vente au Niger dans des boutiques ou par des vendeurs ambulants. En français, le mot « chou » désigne plusieurs espèces ou variétés de plantes appartenant généralement à la famille des Brassicaceae. Ce sont souvent des légumes comestibles dont on consomme les feuilles, mais aussi l'inflorescence charnue (chou-fleur) ou la tige renflée (chou-rave). Au Niger, le chou le plus cultivé est le chou commun que l’on appelle également chou pommé ou chou « cabus ». Le nom chou cabus est imprimé sur certains sachets de semences et peut être confondu avec le nom de la variété. -
Informations parues dans la presse sur la transformation de tomate en Afrique de l’Ouest
Au Nigeria, le marché de la tomate et de ses produits dérivés est parmi l’un des plus importants en Afrique. Selon les estimations, le pays importe environ 150 000 tonnes de concentrés de tomate par an. Par ailleurs, selon un rapport du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), la valeur des achats a atteint en moyenne 360 millions $ en 2017 [RECA : environ 180 milliards F.CFA] contre 200 millions $ en 2013. -
Guide d'ingénierie sociale autour des infrastructures
La réflexion sur le contenu d’un guide d’ingénierie sociale intervient après cinq (5) ans de mise en œuvre d’activités de Hadin Gwiwa par les CRA et le RECA.Le concept d’ingénierie sociale apparait de plus en plus indispensable pour appuyer le fonctionnement d’infrastructures dites structurantes. Mais, force est de constater que l’approche se heurte actuellement à des contraintes de méthodologies, une panne de services et beaucoup d’incertitude sur les résultats. Le présent guide est proposé pour recadrer et orienter la suite des activités d’ingénierie sociale afin de : • Convenir d’une compréhension commune sur les terminologies clefs • Impulser la nécessité d’adapter la démarche de l’ingénierie sociale par catégories d’infrastructures ; • Revoir les contenus des activités d’ingénierie sociale pour les adapter aux catégories d’infrastructures afin que les appuis techniques orientent les utilisateurs sur des objectifs de fonctionnement et d’entretien durable des infrastructures. -
Une femme transformatrice au parcours exemplaire
Au Niger, la transformation de produits locaux est une activité dominée par des femmes et Niamey est le plus grand centre de commercialisation des produits transformés. Les céréales représentent la base des produits les plus transformés. L’histoire de Madame Keffi Fatoumata est originale. Elle est l’une des femmes transformatrices de produits céréaliers. Elle est la promotrice de l’unité de transformation (entreprise de transformation des produits céréaliers) FANTA HOUSE. Après avoir travaillé dans une pâtisserie de la place, dans une banque et une institution de micro finance, notre promotrice, dans la crainte de perdre régulièrement son emploi, décide de se lancer dans ses propres affaires. -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA)
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP1(Régions d’Agadez, Tahoua et Tillabéri), l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites sont réalisées dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes, mais également les besoins pouvant être exprimés par ces exploitants afin de mieux cerner leurs attentes. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
Violet de Galmi : des semences du monde entier dans les boutiques du Niger
Suite à la révision en 1999 de l’Accord de Bangui, notamment par l’ajout de l’annexe X consacrée à la protection des obtentions végétales, les États membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dont le Niger, ont été appelés à bénéficier des dispositions transitoires en enregistrant leurs variétés anciennes via des Certificats d’obtentions végétales (COV), permettant ainsi la reconnaissance du droit de propriété au pays qui l’abrite. -
Prix de l’oignon dans une grande surface d’une ville française (Narbonne) en mai 2012
Voici une présentation des oignons qui étaient en vente dans une grande surface française (magasin) au mois de mai 2012, avec leurs provenances et leurs prix. -
Diagnostic des besoins en renforcement de capacités des acteurs du conseil en petite irrigation dans le contexte de la République du Niger.
Cette étude a été réalisée conjointement par le programme de Promotion de l’Agriculture Productive (PromAP), financée par la GiZ, et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) dans le but : - d’identifier les besoins en renforcement des capacités des agents de conseil dans le domaine de la petite irrigation ;- de préciser les besoins d’ajustement des modules / curricula existants, afin que ceux-ci soient adaptés à la réalité professionnelle vécue par les conseillers agricoles ; - de renseigner l’élaboration d’un plan national de formation des agents de conseil agricole intervenant dans le domaine de la petite irrigation ; - de proposer un référentiel de compétences pour le métier de conseiller agricole. Elle repose sur une enquête de terrain auprès des agents de conseil agricole qui a été menée de juin à septembre 2019 dans les huit régions du Niger (Niamey, Tillabéri, Dosso, Maradi, Zinder, Diffa, Tahoua et Agadez). 495 conseillers agricoles répartis dans les 8 régions du Niger sont interrogés dans le cadre de cette enquête, afin de disposer d’un échantillon représentatif des différents types de conseiller agricoles agissant sur le territoire du Niger. -
Stockage des oignons : l’expérience de l’Union des producteurs d’oignon de Madaoua
Cette note est tirée du rapport du voyage d’étude effectué par la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN Niya) avec l’appui du Projet de lutte contre l’insécurité alimentaire par le développement de l’irrigation dans la région de Tillaberi (PDIT), du 09 au 16 décembre 2009. -
Dégringolade du prix de l’oignon sur les principaux bassins de production
De nombreux responsables d’organisations de producteurs et des Chambres régionales d’Agriculture ont signalé la très forte augmentation des surfaces pour la culture de l’oignon dans la plupart des régions du Niger cette année. Pour de nombreux professionnels, un risque de très forte baisse des prix de vente à la récolte est à craindre… cela semble se confirmer. La récolte des oignons a démarré dans les principales zones de production du Niger. Habituellement, les prix de l’oignon sur les marchés sont au plus bas au mois de mars et mi-avril mais cette année les prix affichent une baisse inquiétante dès ce début d’année, à la fin du mois de janvier, sur les marchés des principaux bassins de production. -
La filière oignon au Niger / Les axes d’amélioration proposés dans l’Étude diagnostique sur l’intégration commerciale
L'histoire de la production et de la commercialisation de l‟oignon remonte au lointain passé du Niger, bien avant la colonisation. On pense que des oignons du Niger étaient expédiés par les routes commerciales transsahariennes dès le VIIIe ou IXe siècle. On estime que le Niger, lors de l‟indépendance en 1960, produisait de 25 à 30 mille tonnes d‟oignon par an. Au cours des 10 dernières années (1996-2005) la production a été en moyenne d‟environ 270.000 tonnes1. Ceci représente une multiplication par 10 en 45 ans. -
L’importance de l’oignon dans la vie socioéconomique du Niger : contexte et agendas d’action
Depuis l’Indépendance, la production et la valeur marchande de l’oignon nigérien ont connu une croissance impressionnante. La production nationale tend vers le cap de 500.000 tonnes1. Le chiffre d’affaires des producteurs est autour de 47 milliards FCFA. C’est pourquoi on l’appelle l’or violet nigérien : il a conquis le marché sous-régional et constitue un des piliers économiques les plus importants du pays. D’une manière directe et indirecte, la filière procure des revenus importants pour une multitude acteurs. La filière contribue ainsi à l’emploi et au cadre de vie de plus d’un million de personnes, dont les producteurs sont les plus nombreux. Bien que les évolutions économiques soient impressionnantes, la filière se trouve toutefois devant de multiples d’enjeux qui requièrent des actions concertées de l’ensemble des parties prenantes. -
Visite de la ferme d’un promoteur à Balleyara : Particularité du site arboriculture et aliment bétail
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites sont réalisées dans les départements de Say et de Ballayara (zones prisées par les promoteurs et représentant un pourcentage important des investissements de type agrobusiness, par une équipe de la Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri et du RECA, composée de responsables du conseil agricole, du Centre d’Appels, et du chargé du CIAPA. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes, mais également les besoins pouvant être exprimés par les producteurs afin de mieux cerner leurs attentes. Les visites ont été centrées autour des promoteurs possédant un ou plusieurs systèmes techniques innovants au sein de leur exploitation : utilisation de serres, réseau d’irrigation goutte à goutte ou Hadari avec ou sans réservoir d’eau (château d’eau, bassin de stockage d’eau, ou réseau d’irrigation direct sans retenue d’eau), système californien adapté… -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Une coopérative de production sur un site irrigué communautaire qui marche bien
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques.Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes, mais également les besoins pouvant être exprimés par ces exploitants afin de mieux cerner leurs attentes. -
Gestion des risques agricoles par les petits producteurs. Focus sur l'assurance récolte indicielle et le warrantage (partie 1)
En août 2010, un atelier régional de validation des résultats de l'étude de faisabilité pour la mise en place d'un mécanisme d'assurance récolte dans la zone UEMOA s’est tenu au siège de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à Lomé. Cette étude devait permettre d’identifier et caractériser les différents risques dans la zone UEMOA, de définir un ou des mécanisme(s) d’assurance récolte pour la zone, d’évaluer le potentiel d’application de ces mécanismes, d’identifier les conditions de succès et de proposer une stratégie d’implantation.Des participants du Niger ont suivi cet atelier, dont des membres d’organisations paysannes. Dommage que ces « délégués » n’aient pas pu faire de restitution de ces travaux et des éléments ce pourrait être utile pour le Niger. Cela reste une affaire à suivre ! -
Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne ?
En Afrique subsaharienne, les arrivées annuelles sur le marché de l’emploi devraient atteindre 32 millions d’actifs d’ici à 2050, soit près du double de celles de 2010, et sur l’ensemble de la période 2010-2050, la population active potentielle devrait doubler voire tripler dans 41 des 48 pays. Cette population est toujours majoritairement rurale et le plus souvent employée dans le secteur de l’agriculture, qui reste le plus gros pourvoyeur d’emplois. La plupart des emplois est constituée d‘exploitations familiales qui commercialisent de petites quantités de produits, ce qui rend complexe l’organisation d’un système d’approvisionnement pour une entreprise alimentaire, plus particulièrement pour les unités industrielles ou les petites et moyennes industries. L’agriculture devra donc gérer ce surplus de main d’œuvre rurale. -
Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA)
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP1, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites terrains dans les départements de Say et de Balleyara (zones prisées par les promoteurs et représentant un pourcentage important des investissements de type agrobusiness, du fait de leur caractère propice à l’irrigation ainsi que de la proximité de la ville de Niamey) ont été réalisées par une équipe de la Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri et du RECA. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes. Elles sont centrées autour de promoteurs privés, en particulier ceux possédant un ou plusieurs systèmes techniques innovants au sein de leur exploitation : utilisation de serres « filet » ou en plastique, réseau d’irrigation goutte à goutte ou Hadari avec ou sans réservoir d’eau (château d’eau, bassin de stockage d’eau, ou réseau d’irrigation direct sans retenue d’eau), système californien adapté… -
Identification des pôles de production de tomate dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéri
Cette note a été rédigée suite à une mission effectuée en deux étapes du 19 au 22 juin et du 10 au 12 juillet 2015 par une équipe du RECA et de l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) pour identifier les principaux pôles de production de la tomate dans les régions de Tahoua et Dosso et interroger les producteurs sur une éventuelle présence de la mineuse de la tomate Tuta absoluta 1. Les visites ont été facilitées au niveau de chaque région par la Chambre régionale d’Agriculture (CRA) à travers ses animateurs de terrain et ses membres consulaires. Au total, 10 sites ont été visités dont 3 à Tahoua, 2 à Dosso et 5 à Tillabéri. Cette mission fait partie d’un programme collaboratif réunissant l’INRAN, le RECA et la DGPV pour lutter contre la mineuse de la tomate sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO Niger). -
Formation des techniciens ONG sur les actions de récupération des terres
Activité mise en œuvre : l’information, la sensibilisation et la négociation sociale avec les communautés bénéficiaires. Il s’agit d’organiser dans le village une assemblée générale afin d’expliquer aux populations les enjeux des activités de récupérations de terre.Présentation de l’importance des récupérations des terres dégradées. -
Habrobracon
La Formation des Chefs de District Agricole des départements de Filingué et de Illéla du 13 au 17 juin 2011 au Centre Régional AGRHYMET; en prélude à la campagne agricole 2013, la DGPV a démarré l’élevage du parasitoïde (Habrobracon hebetor) et de son hôte de substitution (Corcyracephalonica) au laboratoire; en 2015 et 2016, une démarche de lutte biologique de grande envergure a été initiée par des lâchers du parasitoïde Habrobracon dans les cinq régions du Niger; 2017, la Direction Générale de la Protection des Végétaux a commandé environ 3000 sacs auprès des unités privées. -
Conception et diffusion de contenus techniques vocaux en langues locales sur les radios rurales des zones d’intervention du PromAP
Cette activité a pour objectif général de produire et diffuser des contenus techniques de conseil agricole en format audio et en langues nationales par l’intermédiaire des radios rurales dans les régions d’intervention du PromAP. Les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : Conception de contenus audios de conseil agricole en langues locales sur des thématiques techniques liées à la petite irrigation et sur des thématiques d’actualité agricole (alerte phytosanitaire, par exemple) Diffusion de ces contenus audio dans les trois régions d’intervention du PromAP. -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Formation des techniciens et services techniques sur la stratégie de récupération des terres - Compte rendu de l’atelier 4-6 décembre 2018
Cette formation a réuni du 4 au 6 décembre 2018 des techniciens des ONG et OP qui ont été présélectionnées pour accompagner des organisations de producteurs sur la récupération de terres afin d’installer des jeunes agriculteurs et agricultrices pour des productions agricoles dans le cadre du Programme d’Appui au Développement Agricole Durable (PADAD) dans la région de Dosso. Cette formation s’est déroulée du 4 au 6 décembre 2018 dans la salle du Secrétariat Permanent du Code Rural à Dosso. Elle a été assurée par le RECA et s’est déroulée en 3 temps : Un jour de présentation des expériences de récupération et de mises en valeur des terres récupérées au Niger, et des difficultés qui peuvent être rencontrées ; Un jour sur les questions qui se posent à la lecture des dossiers proposés au PADAD ; Une visite de terrain sur un site de récupération des terres à vocation sylvo-pastorale. -
Rapport Technique annuel 2018 des activités des Chambres Régionales d’Agriculture de Tahoua et d’Agadez et du RECA dans le cadre du partenariat avec le Projet Pôles Ruraux (PPR)
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tahoua et la Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua ont rédigé leur propre rapport. Ce rapport fait un récapitulatif global des activités des deux CRA et du RECA. -
Evolution du prix de gros de l’aubergine pendant trois ans sur les marchés de Niamey (Djémadjé, Harobanda)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 45 (début novembre) de l’année 2017. Les informations présentées portent sur 135 semaines suivies. Ce suivi de l’aubergine concerne les marchés de Djémadjé et Harobanda qui sont les marchés de gros de Niamey pour ce produit. L’aubergine commercialisée sur les marchés de Niamey est produite dans la ceinture maraîchère de Niamey, principalement sur la rive droite du fleuve et dans la région de Tillabéri (Toulouaré Boulandjam, Bitinkodji et Kobadjé). A partir de la rive droite, l’aubergine arrive directement sur le marché de Harobanda, puis une partie est acheminée vers le marché de Djémadjé. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les 5 dernières années sur le marché de Djémadjé / Niamey
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur le marché de Djémadjé (Niamey) depuis avril 2015 (semaine 17) à mars 2020 (semaine 10) et une comparaison des prix sur les cinq périodes de Ramadan. Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers et travaillent depuis plusieurs années avec le RECA. Le moringa commercialisé sur les marchés de Niamey est produit principalement dans la ceinture maraîchère de Niamey (Région de Niamey et Région de Tillabéri), dont une grande partie sur la rive droite du fleuve. Il n’y a pas d’importations des pays voisins. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Evolution du prix de gros de l’oignon pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 34 (mois d’août) de l’année 2019. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes), en second le marché de Djémadjé 2. Le Niger est le premier exportateur d’oignon dans la CEDEAO et pourtant, à certaines périodes, des oignons sont importés sur le marché de Niamey. Cette situation peut étonner plus d’un observateur. -
Evolution du prix de gros du piment sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 49 (décembre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi. Globalement, la production de piment du Niger est présente sur les marchés de Niamey pendant la saison sèche froide (à partir de décembre) et pendant la saison sèche chaude jusqu’à la saison des pluies (mi-juillet). Toutes les quatre années présentent des profils assez semblables avec des prix bas de septembre à décembre (autour de 10.000 F le sac), une légère augmentation pendant la période de janvier à avril (15.000 à 20.000 F par sac), puis une forte augmentation progressive pour atteindre un pic autour de 70.000 F le sac entre mi-juin et fin juillet suivant les années. Le prix diminue ensuite jusqu’en septembre où se il retrouve au plus bas. -
Evolution du prix de gros du chou pendant trois ans sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 7 (février) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur 143 semaines suivies. Ce suivi du prix de vente en gros du chou concerne le marché de Djémadjé qui est le marché de gros de la capitale pour ce produit. Le chou le plus fréquent sur le marché de Djémadjé est celui de Madaoua qui arrive de façon continue et en grande quantité. En période de forte chaleur, où le chou du Niger est absent sur le marché, on assiste à une grande importation de choux du Nigeria. Le chou et le moringa sont des légumes feuilles de base dans l’alimentation au Niger. -
Exportations d’oignons des pays de l’Union européenne vers les pays de la CEDEAO en 2012 Présentation des données commerciales en provenance d’Eurostat
Ce tableau présente l’ensemble des exportations d’oignons au départ de l’Europe vers les pays de la CEDEAO (donc sans la Mauritanie). Les Pays Bas (le plus souvent appelés Hollande) représentent 99,2% des volumes exportés, c’est pourquoi il est mentionné les « exportations hollandaises ». Les chiffres présentés dans cette note sont tirés de la base de données Eurostat, qui présente les statistiques commerciales de l’Union européenne. Ces chiffres ont été traités (tableaux et graphes) par David Ivanovic, expert en commerce agricole (david.ivanovic1@gmail.com). Les commentaires sont du RECA. -
Transformation de l’oignon : l'oignon déshydraté
La transformation de l’oignon afin d’augmenter la valeur ajoutée dans cette filière est un thème qui revient systématiquement dans les rencontres, réflexions, plans d’action ou documents de projet. Pour l’oignon, il est essentiellement question « de séchage ». Le RECA a effectué une petite recherche sur les produits transformés obtenus en France à partir de séchage des oignons. Il s’agit d’oignons déshydratés. C’est juste pour avoir une idée sur ces produits, leurs utilisations et comment ils sont fabriqués. -
Evolution des prix de l’oignon pendant un an sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18- 24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 33 (mois d’août) de l’année 2016. Sur les 60 semaines de cette période, 4 semaines n’ont pas fait l’objet de relevés, aussi les informations présentées portent sur 56 semaines. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes) en second le marché de Djémadjé. -
Soumbala d’oseille de Guinée, une alternative locale pour remplacer les « bouillons cubes » (épisode 2)
Au Niger, tout comme dans la plupart des pays ouest-africains, le soumbala d’oseille de Guinée (Hibiscus sabdarifa pour son nom scientifique) est un condiment couramment utilisé par la population. Il est connu sous le nom de dawadawa botso chez l’ethnie Haoussa et maari bi chez les Zarmas. Le soumbala est l’un des condiments alimentaires qui peut parfaitement concurrencer les bouillons cubes. Au Niger, plus de 80% de la population nigérienne, en majorité rurale, utilise le soumbala d’oseille de Guinée dans les préparations culinaires. Le soumbala renferme des qualités exceptionnelles. Il contient des acides aminés naturels sans danger, tels que l’acide glutamique et aspartique qui relèvent parfaitement le goût des sauces accompagnant les plats à base de céréales tels que le riz, le mil, le sorgho, le maïs, etc. C’est un exhausteur de gout 100 pour cent naturel. Il constitue aussi une source de protéines et il est très riche en potassium. Le soumbala d’oseille de Guinée apporte aussi des probiotiques c’est-à-dire des micro-organismes vivants qui, ingérés en quantité suffisante, ont un effet bénéfique sur la santé. La valorisation de soumbala passe nécessairement par une meilleure connaissance sur les procédés de fabrication, la formation des productrices sur les règles d’hygiène, les équipements améliorés nécessaires à la transformation, les techniques de séchage, la cuisson et l’emballage. -
Alerte : L’aflatoxine un tueur silencieux au Niger
Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par plusieurs espèces de champignons du genre Aspergillus qui infectent diverses cultures, comme le maïs, le sorgho et l’arachide. La consommation d’aflatoxines peut causer de graves maladies, tant chez les humains que chez les animaux. Au Niger, des collectes d’échantillons de maïs, de sorgho et d’arachide (418 échantillons, toutes espèces confondues) montrent que l’aflatoxine est présente dans toutes ces cultures et dans toutes les régions avec des concentrations inquiétantes. Le constat est amer, l’aflatoxine est présente partout au Niger et sur plusieurs cultures. Elle constitue un véritable problème de santé publique. Pour réduire la contamination par les aflatoxines, un produit de biocontrôle a été mis au point : Aflasafe. Il s’applique aux cultures après semis, environ 2 à 3 semaines avant la floraison. Lorsqu’il est correctement appliqué en association avec certaines bonnes pratiques agronomiques, les souches Aflasafe s’associent à la culture et empêchent l’installation des souches de champignons toxigènes offrant ainsi une protection permanente et de facto, la réduction de la teneur en aflatoxines. -
Le néré, une matière première de plus en plus rare pour fabriquer le soumbala au Niger
Le soumbala est le nom (en langue mandingue) d’un condiment obtenu à partir des graines d’un arbre appelé néré (Parkia biglobosa pour son nom scientifique). Au Niger, le soumbala de néré est appelé « dawadawa kalwa » ou « takalwa » ou tout simplement « kalwa » chez les Haoussas et « dosso maari » ou « namouno » chez les Zarmas. Il est couramment utilisé pour assaisonner c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires notamment des sauces. Au Niger, les graines de néré sont transformées par les productrices gourmantchés situées dans les villages des communes de Makalondi et Tamou, frontaliers avec le Burkina Faso par toute la population de la région de Tillabéry. Cette matière première est importée du Burkina par les grands fournisseurs de cette zone qui sont généralement des burkinabè venant écouler leurs marchandises les jours du marché de ces deux communes respectives : Tamou et Makalondi. La production traditionnelle de soumbala de néré dure cinq à six jours et s’effectue suivant cinq étapes qui sont décrites dans cette note. -
Rapport du voyage d’étude sur le conseil agricole et le transfert de technologies au Maroc
Dans le cadre du plan d’activités du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Niger), le RECA a organisé un voyage d’étude sur la diffusion et le transfert des technologies au Maroc. Le Maroc est un pays qui présente une avancée significative dans le domaine de l’innovation technologique, de la formation, du transfert de technologies au service d’une agriculture irriguée tournée, en partie, vers l’exportation à destination de l’Europe. C’est un pays qui peut nous servir d’exemple pour améliorer le dispositif et les contenus en matière de conseil agricole. Ce pays est dans une nouvelle phase dynamique de conseil agricole. Le conseil agricole type Maroc est différent du modèle traditionnel que l’on trouve en Afrique de l’Ouest. Ce rapport est long pour essayer de partager un maximum des rencontres instructives faites par l’équipe. Il comprend trois parties : la première partie (paragraphe 3) présente le dispositif de conseil agricole au Maroc, la seconde partie (paragraphe 4 à 10) présente les différentes structures visitées lors de la mission en essayant de mettre en avant les innovations qui ont été vues (innovations par rapport aux pratiques et expériences du Niger) et la troisième partie (paragraphe 11 et 12) répond aux termes de référence pour présenter la synthèse des visites qui ont été faites dans l’optique de comprendre l’organisation du conseil agricole au Maroc, et les recommandations de la mission. Pour que le lecteur puisse visualiser certaines descriptions, l’équipe de rédaction a inclus des photos, certaines prises lors de la mission et d’autres « empruntées » sur Internet. -
Note de travail sur les systèmes de production agricole dans la commune de Doungou (Matameye)
Cette note a été rédigée à la suite de deux missions courtes réalisées par la Chambre régionale d’Agriculture du Zinder en juillet et août 2009. Elle a pour but de lancer la réflexion sur les systèmes de productions des communes concernées par la PASR afin de travailler sur les scénarios d’améliorations possibles. Elle n’a de sens que si les différents acteurs concernés apportent leurs observations et contributions. Elle concerne les systèmes de production en culture pluviale sur dunes principalement. -
Rapport d’activités annuel 2017 - Programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leurs activités. Le présent rapport présente donc les activités menées au cours de l’année 2017, par le RECA et les CRA. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon en hivernage / Région d’Agadez
L’oignon est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Il est produit deux fois dans l’année. Toutefois, dans la région d’Agadez, la grande production est réalisée pendant la saison d’hivernage. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) par la CRA dans les communes de Dabaga, Tabélot et Tchirozérine pendant les trois campagnes d’hivernage 2018, 2019 et 2020, que les superficies exploitées variant entre 500 m² et 21 000 m² par producteur avec une moyenne cultivée de 3 370 m2 par exploitation agricole (EA) pour une production moyenne de 140 sacs /EA. A l’issue de ces trois années de suivi CGEF, le rendement moyen est évalué à près de 21T/ha pour la région d’Agadez. Ainsi, pour une superficie de 2.500 m², on obtient une production de 113 sacs (5 200 kg, soit 5,2 tonnes). Cette production correspond à un produit de 1 380 000 F.CFA pour 576 800 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 779 000 F.CFA. -
Les bouillons cubes (souvent appelés cubes Maggi), des condiments qui peuvent être remplacés (épisode 1)
Cette note présente la composition de ces bouillons cubes à partir de la liste d’ingrédients énumérés sur les emballages. Pour certains cubes, ces ingrédients sont « en lettres » (inosinate disodique, glutamate, maltodextrine), et pour d’autres en chiffres (E150d, E631, E330) ou en abrégé (HVP), mais toujours en très petits caractères. -
Les semences améliorées d’arachide disponibles pour la campagne 2021
Cette note analyse la production de semences de variétés améliorées d’arachide à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2021 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (MAGEL). Le Ministère en charge de l’agriculture élabore chaque année l’Annuaire National de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger. C’est le document officiel qui contient la quantité et la liste exhaustive de toutes les semences des variétés améliorées produites au Niger et disponibles pour la campagne à venir (2021). En surface l’arachide tourne autour de 900.000 ha (MAGEL, campagne 2019-2020), loin derrière le mil, le niébé et le sorgho. Cependant, c’est la seconde légumineuse cultivée au Niger. L’arachide est utilisée localement pour la fabrication d’huile, produit de première nécessité dont le Niger est fortement déficitaire. Les importations de matière grasse sont essentiellement constituées d’huile de palme pour la consommation. Ces importations représentent 37 milliards de F.CFA et sont nettement plus importantes que les importations de lait et autres produits laitiers, dont on parle beaucoup plus. Dans l’optique d’une autosuffisance alimentaire du Niger, ou pour réduire la facture des importations alimentaires, la seule huile en production locale qui peut concurrencer l’huile de palme reste l’huile d’arachide. L’arachide est la culture pour laquelle la quantité de semences améliorées disponibles est très faible, voire insignifiante, à l’échelle nationale par rapport aux surfaces mises en culture. -
Point sur les porte-greffes pour la plantation des agrumes au Niger
Au Niger, seulement deux variétés de porte-greffes adaptées au Sahel sont disponibles : le Bigaradier (Citrus aurantium), et le Volkameriana (Citrus limonia osbek). Ces deux espèces sont présentes depuis de nombreuses années. Elles peuvent être trouvées chez certains arboriculteurs qui utilisent leurs graines afin de produire des porte-greffes, sur lequel un greffon sélectionné sera ensuite ajouté. Il est également possible d’acheter des graines de ces porte-greffes. Chacune a ses caractéristiques. -
Premier essai de présentation des différents produits locaux transformés à base de céréales
Dans cette note, les produits pris en compte sont ceux développés par les groupements féminins et les petites entreprises. Les produits sont très variés et cette note devrait permettre de mieux de retrouver dans cette diversité des composants et des modes de préparation. Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé. Ces céréales sont transformées en toute sorte de produits finis, prêts à la consommation et faciles à préparer : semoules, couscous, farines, produits roulés (grumeaux, dégué), etc. Ces produits sont disponibles dans les alimentations, supermarchés, boutiques de quartier, etc. - Qu’est-ce qu’un produit local transformé ? - Les farines, semoules et brisures - Couscous et dégué - Ce que font les transformatrices et leurs appellations en français - Les appellations locales Cette note a été rédigée dans le cadre d’un partenariat entre le RECA et l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev). -
Fiche technico-économique pour la culture de la pomme de terre - Région de Tillabéri
Les éléments techniques et économiques suivants découlent du conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) réalisé par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri au niveau de 19 producteurs de pomme de terre issus de deux bassins de production dans la commune d’Imanan. Selon les résultats du conseil de gestion, dans la commune d’Imanan, les superficies exploitées sont comprises entre 150 et 10.100 m2 avec une moyenne par exploitation agricole (EA) de 1700 m2. Avec des charges opérationnelles de 370.000 F.CFA/EA, on obtient une production de 4.528 kg/EA. Ce qui permet d’avoir un produit brut de 1.130.000 F.CFA/EA pour une marge brute 760.000 F.CFA/EA. Pour une superficie de 1000 m2, la production de pomme de terre est de 2.664 kg (26,64T/ha). Ce qui permet de générer des produits bruts de 666.000 FCFA pour 216.500 de charges opérationnelles, soit une marge brute de 449.500 FCFA et un ratio (Produits/ charges opérationnelles) de 3,08. Autrement dit, chaque franc investi dans la production de pomme de terre permet de générer trois (3) francs. -
Rapport annuel du programme E-Extension - Année 2020
Dans le cadre du Projet d’appui à l’agriculture sensible aux risques climatiques (PASEC), le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de développer un dispositif e-Extension d’informations et de conseils agricoles en direction des producteurs et productrices. Ce programme a démarré en septembre 2017 avec la mise en place du Centre d’Appels pour un conseil agricole. Ce rapport présente les activités et les résultats de la troisième année du programme. -
Note de pré visite des groupements de Wacha demandeur du crédit agricole auprès de la BAGRI - Un constat de surfacturation des devis
Six groupements maraîchers de Wacha (82 personnes) ont introduit à l’agence BAGRI de Magaria, une demande de crédit agricole pour accéder aux fonds à coûts partagés proposés dans la région de Zinder par le Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA) et le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF). Ces fonds permettent aux producteurs dont les dossiers ont été validés par la BAGRI de bénéficier de 40% de subvention sur le montant de leurs investissements (matériels et équipements). La demande de crédit de ces groupements comprend un « devis estimatif / facture proforma » présentant le contenu de la demande et les montants des différents matériels et équipements. Ces devis ont été mis à la disposition de la CRA de Zinder par la BAGRI de Magaria. Une lecture de ces devis indique une uniformité du choix du fournisseur, des besoins (motopompe, forage, charrette, réseau, bœuf, engrais) et des prix pour les six groupements. Ils ont tous été établis par la même entreprise (fournisseur). -
Elément radio sur l’araignée rouge ou acarien rouge (Tetranychus spp)
Cette note correspond au contenu d’une émission radio diffusée dans les différentes régions et dans les différentes langues du Niger. Le contenu de l’émission a été préparé par des techniciens du Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA), de l’Institut National de la Recherche Agronomique et de la Direction Générale de la Protection des Végétaux. Aujourd’hui, nous allons vous parler d’une bête très petite mais qui se voit quand même à l’œil nu, l’araignée rouge. Les producteurs la connaissent car elle tisse des toiles sur les feuilles des plantes, surtout les aubergines, les tomates, le poivron, le piment et la pomme de terre. Elle se cache généralement à la face inférieure des feuilles. Les producteurs la connaissent car elle peut détruire totalement les cultures maraichères, surtout celles de la famille des solanacées citées plus haut. -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Yaowaré
Le site maraicher à Yaowaré est situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey. En saison sèche, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. En saison sèche, dans leur grande majorité, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. On trouve quelques parcelles de chou en culture pure (photo ci-contre), mais le chou est surtout cultivé en association avec le moringa. Les producteurs cultivent une seule variété, le chou Oxylus. -
Le PARAQUAT, un herbicide trop toxique interdit au Niger
Le PARAQUAT est un herbicide non sélectif, c’est-à-dire qu’il détruit toutes les plantes. Au Niger, il est surtout employé par les riziculteurs hors périmètres qui veulent se débarrasser des herbes vivaces avant le labour et le semis. Le PARAQUAT est un produit très toxique aujourd’hui interdit dans une majorité de pays. Les utilisateurs souffrent de maux de tête, de saignement de nez, de diminution de la vue, de manque de souffle, de diarrhée et de blessures cutanées. Il n’existe pas d’antidote. -
La technique de la petite jachère - Une technologie essayée au Niger
Cette note a été rédigée par l’équipe technique du RECA à partir du rapport sur le projet de vulgarisation du système de petites jachères dans les champs et des résultats présentés lors de l’atelier de capitalisation tenu en mars 2013, activités menées par l’ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF). Pendant 3 ans, d'avril 2010 à mars 2013, l'ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF), en partenariat avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est intervenue dans les régions de Dosso et Tillabéri pour vulgariser "le système de petite jachère dans les champs". L'ONG ONEN (Organisation nigérienne des éducateurs formateurs) a été le facilitateur de ce programme qui a également associé des agents des services agricoles. Cette technique a été mise au point par l'équipe de l'Université de Kyoto (Japon) avec les résultats de recherches au Burkina Faso et au Niger. Son efficacité a été attestée dans le cadre du projet des études collectives de l'ICRISAT et de JIRCAS à Sadoré-Say (au Niger). -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Gorou Kaina
Chaque semaine, la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey réalise des visites sur les sites maraichers de la région de Niamey. Ces visites peuvent se faire avec la participation de personnes du RECA, de l’INRAN ou de la FCMN Niya. Elles sont l’occasion d’échanges et de conseils avec les producteurs et productrices. Certaines questions ou problèmes soulevés sont ensuite traités par la CRA et le RECA pour produire différents outils (fiches techniques, éléments vocaux WhatsApp ou radio, ou post Facebook) afin d’informer et conseiller un plus grand nombre de producteurs : - Les indispensables « gestes barrières » (contre maladie et ravageurs) ; - Attaque de fusariose sur laitue, variété Paloma ; - Les producteurs doivent plus faire attention pour identifier les variétés qu’ils utilisent ; - Une nouvelle plante envahissante ; - Un équipement utile qui n’a pas été … utilisé. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Saga Gorou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de producteurs ayant suivi la formation, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions (chou, poivron, tomate, pastèque, attaques phytosanitaires). -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Tchingal Bangou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’État et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de la formation reçu, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 16 producteurs. -
Conseiller en maraîchage / Visite du site de Lougoudjam
Lougoudjam est un village qui se situe dans l’arrondissement communal Niamey 5 sur un grand kori qui se jette dans le fleuve Niger juste en amont de Niamey (rive droite). Ce village regroupe de nombreux maraichers avec comme source d’eau d’irrigation des puits traditionnels confectionnés par eux-mêmes. Les producteurs ne sont pas membres d’une organisation de producteurs. Les sites maraichers sont connus pour leur production d’aubergine. La note traite des sujets suivants : des apports de fertilisants sur aubergine sans enfouissement, la calebasse – courge de moins en moins cultivée, les orientations à donner et actions à mettre en place. -
Conseiller en maraîchage - Fusariose sur laitue / Visites des sites de Kirkissoye, Saga et Nogaré
Les maraichers ont appelé le Centre d’Appels à partir de plusieurs sites de production : Kirkissoye, Saga et Nogaré. Ils n’ont pas observé de ravageur mais un dessèchement des plants, le type de symptôme qu’il est impossible à interpréter pour un conseiller à distance même avec des photos. Des séries de visites ont été entreprises sur ces sites pour mieux identifier le problème. Etant la meilleure plante pour les maraichers urbains, la laitue se vend seulement 21 jours après le repiquage et procure donc des revenus mensuels. En plus, elle se transporte difficilement ce qui empêche la concurrence extérieure et limite celle des autres régions. Mais voilà, depuis 3 ans est apparue sur plusieurs sites de production une « maladie » qui a pris beaucoup d’ampleur cette année -
Culture des oignons en hivernage / Expérience des producteurs pour la réalisation des pépinières (Région de Tahoua / Niger)
Dans la région de Tahoua, de nombreux producteurs font une culture d’oignon d’hivernage. En fait, le calendrier de ces cultures est très étalé avec des pépinières qui vont de juin à août et des repiquages de juillet à septembre. Les récoltes se font toutes en saison sèche, de fin septembre pour les cultures les plus précoces jusqu’à fin décembre ou début janvier. Ce sont donc des oignons qui arrivent sur le marché au moment où les quantités disponibles sont réduites. -
Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Huile de balanites de l’union Zabéry de Téra - Prix du premier ministre au Sahel 2014
Le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’Elevage du Niger, dénommé « SAHEL 2014 », s’est déroulé du 6 au 9 mars 2014 à Niamey et un concours général a été mis en place pour primer les meilleurs produits, innovations et équipements présentés. Le prix du Premier ministre a été attribué aux femmes de l’Union Zabéry de Téra pour la fabrication d’huile de Balanites aegyptiaca (garbey en Zarma ou adaoua en Haoussa) à l’aide d’un concasseur pour extraire l’amande du fruit. Le RECA a rencontré la présidente de l’Union. -
Les fongicides - insecticides en vente au Niger en 2020
La présente liste a été établie par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) du Niger et le Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA). Les conseillers agricoles des CRA prennent en photo les pesticides en vente dans les boutiques, sur les marchés, par les vendeurs ambulants ou utilisés par les agriculteurs. Ces photos sont ensuite transmises au RECA qui fait la synthèse des produits enregistrés. La liste comprend des produits homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) pour utilisation sur les cultures au Niger, des produits non homologués par le CSP mais aussi des produits dont la vente et l’utilisation sont interdits au Niger. -
La cicadelle écumeuse des céréales
La cicadelle des céréales ou Spitle bug, en Anglais, est un petit insecte sauteur de couleur généralement brunâtre mesurant entre 9 et 11 mm de long. Elle appartient à l’ordre des Homoptères et la famille des Aphrophoridae. Elle est connue sous son nom scientifique de Poophilus spp. Plusieurs espèces ont été décrites en Afrique de l’Ouest sur le mil et sorgho parmi lesquelles P. costalis et P. grisescens. C’est un ravageur occasionnel. -
Une mauvaise herbe colonise les rizières et les sites maraîchers
On observe depuis quelques années, la prolifération d’une adventice (ou mauvaise herbe) sur la plupart des périmètres irrigués à usage rizicole ou maraîcher. Cette plante, apparemment introduite, est méconnue des producteurs et semble devenir un problème phytosanitaire sérieux. Un échantillon de cette plante, provenant d’un des animateurs de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso a été présenté au Dr Baina Danjimo, botaniste de l’INRAN, qui l’a identifié sous le scientifique (latin) de Elatine ambigua Wight. Pour éviter la prolifération de E. ambigua dans un jardin, le maraîcher doit apprendre à gérer cette plante en continue : arrachage précoce avec destruction des plantes, entretien avec les producteurs voisins pour une application collective de cette mesure afin de diminuer les possibilités de ré-infestation. -
Guide d'appui à la conduite des cultures horticoles pour la formation des animateurs endogènes et des producteurs pilotes
Ce guide a été conçu spécifiquement pour appuyer la formation des animateurs endogènes et des producteurs pilotes sur le terrain. -
Rapport technique sur la lutte contre la chenille légionnaire d’Automne ( Spodoptera frugiperda) : à travers la collecte des données agro écologiques pour la prévision des infestations dans les différentes zones d’occurrence du ravageur.
L’agriculture au Niger déjà particulièrement sensible aux aléas climatiques et aux attaques de bio-agresseurs autochtones, se trouve de plus en plus souvent confrontée à des bio-agresseurs « exotiques » ayant bénéficié de l’essor des transports commerciaux et touristiques. C’est le cas de la chenille légionnaire d’Automne qui a fait son apparition au Niger depuis 2016 et s’installe progressivement dans les différentes zones agro écologiques avec des effectifs et dégâts variés sur les cultures du maïs, du sorgho et du mil. -
Rapport technique sur utilisation des extraits aqueux des plantes (Boscia senegalensis, Pergularia tomentosa, Calotropis procera, Euphorbia balsamifera, Azadirachta indica,) comme produits de substitution aux insecticides dans la lutte contre la Chenille Légionnaire d’Automne (CLA).
La culture du maïs prend de plus en plus de l’ampleur au Niger. Sorti du cadre de la culture de case pratiquée en saison des pluies, le maïs se produit actuellement en toute saison au Niger. Dans tous les sites de cultures irriguées l’on produit du maïs grain comme fourrager en pur ou en intercalaire en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire des hommes et de leurs animaux. -
Rapport final:Gestion intégrée du ver gris (Agrotis ipsilon) et la mineuse de la tomate (Tuta absoluta De Meyrick) ravageurs de la pomme de terre sur le mont Bagzam.
La DGPV a reçu du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA), à travers le financement des projets compétitifs des ressources financières pour la mise en œuvre des activités du projet intitulé Gestion intégrée du ver gris (Agrotis ipsilon) et la chenille mineuse de la tomate (Tuta absoluta De Meyrick) ravageurs de la pomme de terre sur le mont Bagzam. La mise en œuvre des activités de ce projet est assurée par la DGPV avec la participation de l’INRAN et du RECA. -
Semences de tomate disponible au Niger: première version
Au Niger la tomate est une culture de grande consommation très prisée par les consommateurs. Elle est cultivé dans toutes les régions. Cependant les productions demeurent beaucoup plus faibles pendant la période de la saison sèche et la période d'hivernage -
La culture du Guar se développe au Niger
Une plante tolérante à la sécheresse et même qui ne bien pousse que dans les zones arides et semi-arides. Une plante qui aime les sols sableux -
Les microprojets d’équipement pour les productions maraîchères irriguées
Cette note présente une première synthèse des microprojets (MP) ayant été financés par le Fonds d’Appui Régional avec un objectif de production maraîchère / développement de l’irrigation par des coopératives (hommes) et des groupements féminins. Ce sont les appellations utilisées et qui ont l’utilité de faire la distinction même si les groupements féminins (GF) ont aussi un statut coopératif. -
Les semences de tomate disponibles au Niger
Au Niger, la tomate est cultivée dans toutes les régions. Cependant, les productions demeurent beaucoup plus faibles pendant la période de saison sèche chaude et la période d’hivernage. En général, les sachets ou boites de semences ne donnent pas d’informations sur la variété proposée : période de culture, caractéristiques, techniques à suivre et surtout résistance* 1 ou tolérance* à certaines maladies présentes au Niger. De plus, si la photo du sachet donne la forme de la tomate, elle ne permet pas de juger de la taille des fruits, ce qui trompe souvent les producteurs. Cette liste a pour objectif de permettre aux productrices et producteurs de mieux choisir la ou les variétés à mettre en culture en fonction de la période, de la taille des fruits, des maladies pouvant être présentes dans leurs parcelles. -
Les variétés améliorées de pastèque disponibles au Niger avec des conseils pour la culture : Liste au 31 juillet 2020
La culture de la pastèque se pratique dans toutes les régions du Niger et de plus en plus en toutes saisons. La pastèque est une plante annuelle, originaire d’Afrique tropicale, appartenant à la famille des cucurbitacées,comme la courge, la calebasseou le melon.La pastèque est une espèce rustique, très résistante à la chaleur et à la sécheresse, elle peut être cultivée en saison des pluies bien qu’elle soit plus sensible à l’éclatement.C’est une plante rampante qui demande des sols aérés riches en matières organiques. La récolte peut intervenir de 75à 90 jours après la mise en culture. La pastèque est très exigeante en chaleur et en lumière. -
Restitution des résultats de conseil de gestion aux producteurs d’oignon Campagne d’hivernage 2019) de Fachi (commune de Tabalak)
La Chambre d’Agriculture de Tahoua s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) au cours de la campagne irriguée 2018 – 2019. Le site de Fachi est situé dans la commune rurale de Tabalak au sud de la mare de Tabalak. En mars 2019, campagne saison sèche, il totalisait environ 275 ha de cultures irriguées. Il fait partie des sites retenus pour le suivi en CGEF. En saison des pluies, une bonne moitié du site est recouvert par les eaux de la mare. Compte tenu de son importance dans la région, l’oignon a été choisi pour le suivi de la campagne d’hivernage 2019. Le suivi a été effectué par un animateur endogène en partenariat avec la Société coopérative (SCOOP) Zumuntchi de Fachi. Qu’est-ce qu’on a appris ? - 7 producteurs sur 11 (64%) ont perdu de l’argent ; - Seulement 1 producteur sur 3 a gagné faiblement avec l’oignon ; - Les rendements enregistrés sont très faibles compris entre 300 kg/ha et 7.200 kg/ha ; - La fusariose a été la principale préoccupation des producteurs pendant la campagne ; - Le problème de disponibilité de semences des variétés d’oignon d’hivernage ; - Les rendements obtenus sont vraiment trop faibles pour gagner de l’argent sur l’oignon d’hivernage. -
Liste des produits insecticides et acaricides en vente ou utilisés au Niger en 2019
Ce présent guide porte sur liste des produits insecticides et acaricides en vente ou utilisés au Niger en 2019 -
Les herbicides en vente au Niger en 2019
Cette note porte sur la vente des herbicides en Niger -
Plantation et entretien des manguiers au Niger
Cette note est une transcription d’une émission radio en Haoussa et Zarma. Quand on plante un manguier c’est pour 20 ans ou plus. Si l’arbre a été mal planté il sera plus sensible aux maladies ou il donnera moins de fruits, c’est dommage car on ne peut pas le remplacer comme un pied de moringa. - Comment se fait le choix du terrain ? - Comment choisir ses variétés ? - Quel est le processus de plantation ? - Une cuvette ou une couronne ? - Quelle quantité de fumure ? - Comment faire les différentes tailles ? Pour plus d’informations sur le manguier ou d’autres arbres fruitiers adressez-vous au Centre d’Appels au 92 24 24 24 (Orange) ou 89 97 97 74 (Airtel) ou 84 74 74 74 (Moov) ou 93 32 38 92 (Niger Télécoms). -
Première note sur le centre de collecte de la tomate de Doguéraoua
Située à 5 km de Malbaza, sur la route de Madaoua, Doguéraoua est une commune à bonnes potentialités pour les cultures irriguées (terre et eaux) car traversée par la vallée de la Maggia sur près de 40 km. Les populations produisent des tomates, des oignons, des courges, des choux, etc. Selon les estimations des membres du Hadingwiwa (mis en place par la CRA Tahoua et le PPIRuwanmu), il est produit et commercialisé plusieurs milliers de tonnes de tomate à Doguéraoua chaque année. Il est à noter qu’un nombre important de producteurs a commencé à produire de la tomate « sous pluie », c’est-à-dire en hivernage. -
La tomate au Niger
les variétés de tomates par région du Niger. études de rentabilités économiques de la tomate. Les problèmes et contraintes de production -
# Dossier photographique : la chèvre rousse de Maradi
La chèvre rousse de Maradi est une espèce animale compte tenu de sa grande prolificité (naissances gémellaires et bisannuelles qui se poursuivent jusqu’à 5 à 6 ans), la fréquence de mises-bas doubles, triples ou quadruples, ses bonnes aptitudes laitières (0,6 l de lait par jour pendant deux périodes de 3 à 4 mois), la bonne production de viande (rendement carcasse de 55%) et la très grande qualité de sa peau utilisée dans la maroquinerie de luxe notamment. -
Le traitement de la paille à l’urée Cas de la Région de Diffa
Cette note a été rédigée dans le cadre du partenariat entre le RECA et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Niger), le RECA étant chargé de réaliser une évaluation des technologies éprouvées dans deux régions du Niger et d’identifier les préoccupations des producteurs et de leurs organisations. Elle est basée sur des entretiens menés par la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa avec des membres des Services techniques, des éleveurs, des OP et des projets, et complétée par la lecture de documents. Le RECA ne prétend pas avoir fait le tour de la question, ni vu toutes les expériences, ni rencontré tous les acteurs. Les observations et analyses sont provisoires. Cette note sera progressivement complétée et améliorée. Les apports et compléments sont souhaités afin d’enrichir ce travail de capitalisation sur la situation des technologies et techniques générées et/ou diffusées au Niger par l’ensemble des acteurs. -
Le dispositif d’appui / conseil aux producteurs et productrices de Mooriben
Cette note est réalisée à partir des documents fournis par la Fédération des Unions de Groupements Paysans du Niger - Mooriben. -
Conduite de la multiplication et certification de la semence améliorée
Cette note est tirée de la thèse intitulée « Déterminants et effets socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées de mil et de niébé dans les exploitations agricoles des régions de Tillabéry et Zinder (Niger) » soutenue par Monsieur M. OUMAROU HALADOU Issoufou en mars 2018 à l’université Abdou Moumouni. -
Le traitement des fourrages grossiers à l'urée : Une technique très prometteuse au Niger
Cette note est un extrait du document présentant les résultats du projet « Extension de la méthode de traitement à l'urée des fourrages grossiers dans les départements de Tillabéri, Dosso et Maradi » (NER/89/016), projet exécuté par la FAO (1991 – 1994). Le document a été rédigé par K.M. Sourabie, C. Kayouli et C. Dalibard. Il est disponible en ligne sur le site de la FAO : http://www.fao.org/docrep/V4440T/v4440T04.htm Cette note vient en complément de la fiche technique du PAC. Elle permet au conseiller ou formateur une meilleure compréhension de la technologie et donc une plus grande capacité de l’expliquer. -
Ounoufa : Réaliser des banquettes entre d’anciennes banquettes, un risque pour un reboisement réussi.
Le plateau de Onoufa se trouve à la sortie de Niamey sur la route de Torodi, au niveau du poste de gendarmerie, après le péage. On y trouve les différentes techniques utilisées par le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) : cordons pierreux, banquettes en terre, demilunes avec semis et plantations d’arbres. En 2007, sur la surface plane du plateau, il a été réalisé des banquettes avec plantation de gommiers (Acacia senegal) et de Bauhinia rufescens. Les arbres se sont bien développés (photo en haut, à droite) et un grand nombre atteint aujourd’hui 3 à 4 mètres après 7 ans et pourraient être exploités pour la production de gomme arabique. C’est aménagement est, à notre avis, une des plus belles réussites de reboisement d’un plateau dans la région Ouest du Niger. -
Leptadenia hastata (hanam ou yadiya) De superbes potentialités mais une plante oubliée
Il s’agit d’une plante appelée hanam en Zarma, yadiya en Haoussa, Leptadenia hastata comme nom scientifique (Famille des Asclepediaceae). Leptadenia hastata est une plante à latex particulièrement vivace et résistante à la sécheresse. C’est une liane à la croissance forte pendant la saison sèche et ralentie pendant la saison des pluies. Elle rampe sur le sol ou elle s’enroule autour d’un arbre (photo 3). -
Etude sur les réalisations des activités d’assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs appuyés par le PAM et production d’un recueil des normes techniques et financières Partie 1 : Observations et réflexions sur des aménagements de restauration des sols
Ce rapport est un peu long, mais des fiches courtes et synthétiques sur les différents types d’ouvrages de restauration des sols existent déjà en grand nombre. Ce rapport est centré sur ce qui ne va pas, sur des résultats insuffisants, car c’est un document pour améliorer ; on améliore ce qui ne marche pas. Ce qui marche sert de référence pour ce que l’on veut améliorer. Mais pour cela il faut arriver à mieux comprendre les éléments à répliquer pour obtenir les résultats escomptés et les facteurs dont il faut tenir compte. Comme nous ne pouvons, en aucun cas, partir de l’hypothèse que les échecs rencontrés viennent des capacités des opérateurs, cela nous fait avancer l’hypothèse que d’autres facteurs rentrent en jeu. La restauration et la revégétalisation des sols … c’est technique et pas si facile que cela, autrement les résultats seraient nettement meilleurs. -
Evolution du prix de gros de la tomate sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 40 (début octobre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les marchés de Niamey (Djémadjé et Harobanda)
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur les principaux marchés de Niamey pour les semaines du 20 - 26 avril 2015 (semaine 17), au 23 – 30 juillet 2017 (semaine 30) et une comparaison des prix sur les trois périodes de Ramadan. -
Premiers résultats de l’analyse des données du conseil de gestion a l’exploitation familiale (CGEF) sur Maradi
Au cours de la campagne maraîchère 2014 / 2015, la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi a suivi 20 producteurs maraîchers des sites de Tarna et Soumarana (Goulbi Maradi) en conseil de gestion à l’exploitation familiale. Cette note présente les premiers résultats obtenus. Attention, le nombre limité de producteurs suivis pour cette première expérience ne permet pas de tirer des conclusions généralisables de ces premiers enregistrements. De plus, le lecteur s’apercevra à la lecture de cette note qu’il y a plus de questions que de réponses pour cette première année. Mais pour les équipes de la CRA, et de la FCMN Niya qui est associée à ce travail, c’est un apprentissage de la lecture des résultats et performances d’une exploitation maraîchère. -
Evolution du prix de poivron rouge de 2015-2018 sur le marché de Diffa
Le suivi du marché de poivron rouge de Diffa a commencé en août 2015. Le marché de Diffa est hebdomadaire et se tient tous les mardis. Le suivi du marché consiste à relever le prix du sac de poivron sec (17 kg), la quantité commercialisée, la provenance et la destination. Les résultats présentés dans cette note vont de l’année d’août 2015 jusqu’à la semaine 22 (fin mai) de l’année 2018. -
ALERTE Spodoptera frugiperda une nouvelle chenille, ravageur du maïs
Cette chenille originaire d’Amérique a été observée pour la première fois en Afrique de l’Ouest en janvier 2016, au sud du Nigeria où elle a causé d’importants dégâts. En août 2016, la presse béninoise avance le chiffre de 30.000 à 40.000 ha de maïs détruits dans les régions du Nord Bénin. La chenille a également fait d’importants dégâts au Nigeria et au Togo. Fin novembre 2016, elle est signalée à Torodi (Région de Tillabéri), et également à Dosso. Il s’agit de la larve d’un papillon à moeurs nocturnes de la famille des Noctuidés ou noctuelles. Les insectes de cette famille sont malheureusement bien connus des producteurs car elle comprend les ravageurs les plus dévastateurs des cultures comme par exemple la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera). -
Le sabara (Guiera senegalensis), espèce oubliée des programmes de revégétalisation des plateaux et glacis ?
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a publié des fiches techniques de production de plants de plusieurs espèces locales d’arbres et arbustes. C’est une occasion pour évoquer l’une de ces espèces locales qui porte le même nom en Haoussa et Djerma, le sabara, dont le nom scientifique est Guiera senegalensis – Peul : Gelohi, leleko ; Tamachek : assubara. Si vous cherchez la description de cette plante sur internet vous trouverez quasiment la même description sur la plupart des sites. C’est donc un arbuste de 1 à 5 m de haut, facilement reconnaissable à ses petites feuilles, vert clair, plus ou moins grises ou bleutées. -
Une disposition de banquettes originale mais… efficace Village de Dargué, Région de Maradi
Si l’on se réfère au « Recueil de fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvopastorales1 », il existe deux types de banquettes : la banquette agricole sur glacis (longueur 80 m avec un écartement de 25 m entre deux lignes de banquettes) et la banquette agro-sylvo-pastorale sur plateau érodé (longueur 100 m avec un écartement 40 à 45 m entre deux lignes de banquettes). La banquette se compose d’un bourrelet à l’aval et d’un fossé à l’amont dans lequel sont implantées des espèces végétales (arbustives et/ou herbacées). -
Maitrise de la pression parasitaire à travers le conseil de gestion à l’exploitation agricole et les formations
Cette note a été rédigée sur la base des résultats de l’analyse des données collectées par les conseillers de la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) dans le cadre du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) au niveau du département de Doutchi, et d’entretiens complémentaires avec des producteurs et productrices. Compte tenu de la dynamique du dispositif CGEF dans ce département, qui se fait selon les campagnes avec ou sans techniciens d’organisations de producteurs OP, les données sont établies à partir de 43 producteurs (dont 20 suivis en CGEF et 23 sous forme d’entretiens complémentaires). Il faut également noter que les données collectées au cours des deux premières campagnes de conseil de gestion n’ont pas été prises en compte car non exploitables et que les résultats intègrent uniquement les données de 2017 et 2018. -
Note sur la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) pour la radio
Cette note présente le contenu d’une émission radio préparée par des agents du RECA, de la DGPV et de l’INRAN puis enregistrée en Zarma et en Haoussa avec la radio Jeunesse de Goudel pour être diffusée sur l’ensemble des régions du Niger. -
Combien pourrait rapporter une plantation de gommiers dans la région de Diffa ?
Dans le cadre des microprojets mis en place sur financement du Fonds d’Appui Régional du Programme d’Appui au Secteur Rural, deux groupements de producteurs de la commune de Goudoumaria ont obtenu un financement pour la réhabilitation / plantation de 10 hectares de gommeraie (Acacia senegal), chacun. Le dossier de financement précise que chaque plantation de 10 ha dégagera un revenu de 350.000 F.CFA la cinquième année et 700.000 F.CFA à partir de la sixième année. -
Evolution du prix de gros du kilo de pomme de terre pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Globalement, la production locale de pomme de terre - Agadez et Bonkoukou, Région de Tillabéri, principalement - est présente sur le marché de fin décembre à juin. A partir de juin ce sont les pommes de terre d’importations qui se trouvent sur le marché : la pomme de terre du Maroc avec une disponibilité quasi permanente, accompagnée par la pomme de terre du Nigeria. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate Région d’Agadez
La tomate est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Elle est produite toute l’année. Le cycle de production par campagne dure entre 100 et 120 jours. Les superficies exploitées par producteur varient entre 160 et 6.700 m²1. Le rendement moyen est près de 11 tonnes à l’hectare (variant entre 2 et 29 T/ha). Avec une superficie moyenne de 1.000 m², on obtient un produit de 210.000 F.CFA pour 47.400 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 162.600 F.CFA. -
L’or… jaune de Djirataoua (Région de Maradi)
Le périmètre hydro-agricole de Djirataoua, situé à une dizaine de kilomètres au sud de Maradi, a été réalisé en 1982 (environ 500 ha). Une extension a été faite en 2010 pour environ la même superficie. -
Aménagements pour l’irrigation et foncier : Etude de cas de sites aménagés pour l’irrigation dans la région de Tillabéri
L’irrigation se développe au Niger, à l’initiative des producteurs et souvent avec l’appui des projets. C’est d’ailleurs l’objectif du premier programme d’investissement prioritaire de l’Initiative 3N : « Amélioration de la Productivité et des revenus agricoles par la maîtrise de l’eau ». -
Crédit et actes fonciers : quels actes fonciers peuvent être joints au dossier de demande d’un crédit ?
Pour accéder au crédit, les producteurs agricoles doivent fournir un acte foncier aux banques ou instituts de micro-finance. Cet acte foncier permet aux institutions financières de s’assurer que le demandeur a effectivement des droits fonciers sur un terrain identifié et de juger des besoins de financement et de la viabilité du projet en connaissant la superficie du terrain. Il est donc nécessaire que cet acte soit accompagné d’un plan. -
Sécuriser les terres restaurées : comment faire en pratique ?
La restauration des terres pose parfois des problèmes fonciers. Il arrive que des terres utilisées pour l’élevage soient mises en culture une fois restaurée, ce qui crée des conflits. Des communautés refusent la restauration des terres par crainte d’appropriation des terres redevenues productives par un groupe particulier, etc. La question de la gestion du site, en prenant en compte la sécurisation foncière, fait partie des questions à régler pour assurer la pérennité des travaux de restauration et éviter les conflits. Cette note propose comment procéder pour sécuriser les terres restaurées et éviter les erreurs les plus courantes. -
L’accès des femmes et des jeunes au foncier
La question de l’accès au foncier des femmes et des jeunes revient souvent dans les projets de développement. Accéder au foncier permettrait en effet à ces catégories de personnes qui sont surreprésentées dans les populations les plus vulnérables de disposer d’une source de revenus. La question qui se pose en pratique aux projets est « comment faciliter cet accès ? ». Cette note donne des éléments de réponse à partir des aspects juridiques. Elle sera complétée par un travail sur les expériences réussies ou non. -
Gestion et sécurisation des ressources naturelles Module de formation pour les producteurs ruraux membres des Commissions foncières
Les groupes cibles pour ce module de formation sont : les producteurs ruraux, agriculteurs, éleveurs, femmes et jeunes, membres des Cofocom. L’Objectif pédagogique est de donner aux producteurs ruraux les bases nécessaires pour jouer leur rôle dans les Cofocom. -
Accès au crédit et foncier
La question de l’accès au crédit est une problématique importante pour le développement Agricole. Le problème de la sécurisation foncière est souvent évoqué pour expliquer les difficultés d’accès au crédit en milieu rural. Le foncier peut en effet être pris en compte à deux niveaux pour octroyer un crédit Agricole : Pour s’assurer que la personne dispose d’un droit d’usage ou d’un droit de propriété sur la parcelle où sera fait l’investissement ; Comme garantie d’un crédit. -
Les procédures de reconnaissance d’un droit de propriété
Il existe plusieurs procédures ou mécanismes de reconnaissance d’un droit de propriété en milieu rural. Cette note porte uniquement sur la reconnaissance d’un droit foncier existant, pas sur l’attribution d’un droit, par exemple par concession rurale. L’article 10 de l’ordonnance n° 93-015 dispose que, sur les terres agricoles : « La propriété selon le droit écrit résulte de l'acquisition à titre privé d'une propriété foncière rurale par l'un des actes ci-après : l’immatriculation au livre foncier ; l’acte authentique ; l'attestation d'enregistrement au Dossier rural ; l'acte sous seing privé. » -
Les terres communautaires… ou terrains de chefferie, terres pastorales, ressources forestières…
Le terme de « terres communautaires » n’apparait pas dans l’ordonnance n° 93-015 fixant les principes d’orientation du Code Rural. Pourtant, ce terme est couramment utilisé pour parler de certaines ressources foncières et ces terres existent réellement. Les « terres communautaires » correspondent à des terres coutumières ayant un mode de gestion particulier. Selon les textes de loi, ces terres se retrouvent sous différents statuts, notamment terres vacantes, ressources forestières, terres pastorales. Ces différents statuts sont plus ou moins compatibles, ce qui pose des problèmes pratiques de gestion de ces terres, pourtant très importantes pour le monde rural, puisqu’elles recouvrent à la fois des terres agricoles cultivées, les réserves foncières et les terres pastorales et/ou forestières. -
Qui est en charge de la gestion du foncier rural ?
Qui est en charge de la gestion du foncier rural ? A priori, la réponse semble simple : les Commissions foncières. En réalité, la situation est plus complexe. En effet un certain nombre d’institutions ont des prérogatives concurrentes quant à la gestion du foncier rural et l’articulation entre ces différentes institutions pose des problèmes pratiques. -
Les outils de planification de la gestion de l’eau et les principes de gestion
Le développement de l’irrigation au Niger impose de mieux gérer les ressources en eau. C’est tout l’objectif de l’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger qui vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). La mise en oeuvre de la GIRE repose sur certains principes et nécessite des outils de planifications de la gestion de l’eau. Cette note présente ces outils et principes de gestion. -
Les institutions et organisations intervenant dans la gestion de l’eau
L’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). Un des principes clés de cette approche est que la gestion des ressources en eau doit être participative : elle doit associer les usagers, les planificateurs et les décideurs. -
Les terres de restauration
La restauration des terres est un enjeu important au Niger. Des superficies importantes sont en effet dégradées et nécessitent une restauration pour redevenir productives, aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage. Que prévoit le dispositif législatif et réglementaire à ce sujet ? -
L’aménagement des terres agricoles pour l’irrigation
L’irrigation fait partie des axes d’intervention de l’Initiative 3N « les Nigériens nourrissent les Nigériens », c’est même l’objet du premier programme d’investissement prioritaire : « accroissement des productions sous irrigation ». On peut se demander ce que prévoit le dispositif législatif et réglementaire lors de la réalisation d’aménagement pour l’irrigation, au niveau du foncier et de l’accès à l’eau. -
Les actes de sécurisation foncière
La sécurisation foncière est souvent citée comme nécessaire pour le développement agricole. Néanmoins, le dispositif mis en place pour sécuriser le foncier au Niger n’est pas suffisamment connu. Cette note vise à faire le point sur ce sujet. Toutes les informations contenues dans cette note (et notamment les modèles d’acte de sécurisation foncière et les procédures de délivrance de ces actes) sont disponibles sur le site Internet du Code Rural : http://www.coderural-niger.net/spip.php?article73 http://www.coderural-niger.net/spip.php?article161 -
DANGER / Tuta absoluta, un nouveau ravageur de la tomate identifié au Niger
Le village de Bourbourkabé est situé à 12 km au nord de la ville de Niamey. C’est une zone de production maraîchère isolée (loin de la route) où les producteurs sont spécialisés depuis des années sur la culture de la tomate. Au cours d’une visite des techniciens du RECA, le 20 février 2013, les producteurs ont signalé des attaques très importantes de leurs tomates. Effectivement, la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) était fortement présente. Mais les producteurs ont déclaré qu’il y avait une seconde chenille, apparue cette année pour la première fois, qui cause beaucoup plus de dégâts. Ils ont pu montrer la chenille sur feuille et sur fruit, ainsi que son papillon. -
Les étiquettes des pesticides ne donnent pas satisfaction : il faut les remplacer par des fiches techniques adaptées aux utilisateurs
Les premières investigations et notes du RECA indiquent que les pratiques des agriculteurs pour la protection des cultures irriguées et l’utilisation des pesticides ne sont globalement pas bonnes, au détriment des producteurs eux-mêmes (santé et revenus) et des consommateurs. Ceci est confirmé par la plupart des partenaires intervenant en appui aux producteurs. -
Suwo nooniizo kaù se i ga na fransi cine ra « teigne » tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Su nooniizo kaù se i ga ne faransi ciine ga « teigne » : alfaga caw-caw kayniyaw fo no ga a hay (A si beeri ga ba soboro, Foto 1) Niger fi azulmata ra no a go, su aùùwaara i kulu ilaala no. Amma a si laala kala dungay waate annasaara handu hinzanta ga koy iguwanta. A ga hin ga su fari kulu alandaaba. -
Yadda tsutsar chou ko plutella take
Zamu muku hira kan wani mungun tsutsar chou da ake cema teigne du chou a turance. Tsutsar chou da ake cema plutela da turance wani karamin malan batata ne(wanda yafi sabro girma,photo na 1) tsutsar shi ce tafi yawan banna ga chou a kasar Nijar. Wanan kwarin ana samun shi koda yaushe tsawon dukan shekara a fadin kasar Nijar aman yafi yawa a lokacin zahi tsakanin watan mars da mai,yana iya bata illahirin gonar chou. -
Mouche blanche : Zarma : Hamniize kwaara kaù se i gane faransi ciine ga mouche blanche (Bemisia tabaci) boù tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Hunkuna, iri ga salaù araù se nda jaw-kali goyey aùùwaara fo kaù ga hasaraw te hala manti mooso, kaù alfarey nda kurkey ga bay ga boori, nga ga ti « hamniize kwaara ». Ba da alfarey ga hasarawey kaù hamniize kwaara wo ga te bay, i si bay doorey kaù a ga hin ga kande ga daù tuurey ga. -
Kananan kwari farfaru da ake cema mouche blanche a turance
Yau zamu muku hira kan wani mungun kwari dake banna cikin garake kuma manoma sun sanshi kwarai da gaske,wannan kwarin shine ake cema kananan kwari farfaru da ake cema mouche blanche a turance. In manoma sun san irin bannar da wannan kananan kwarin farfaru keyin saman tattasey da tomati da tonka,abincin su kenan, to har yanzu basu gano irin cutitikan da suke iya hadasama wanan shipkoki ba. -
Tomaato nooniizo (Helicoverpa armigera) boù tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Tomaato nooniizo wo ciini alfaga caw-caw no, zama a si fatta kala za wayna kaù kala mo ma bo. Da ba yaù, alfaga caw-caw wone hari boosa boosa no fatey ga ga. Tira wo, tomaato nooniizo bon no a ga salaù zama nga no ga ti tomaato aùùwaara i kulu ilaala, waana waana hayni waate. Tomaato nooniizo ga tuurize boobo digsa sanda tattaasa, la wala binde haabu wala mo kolkoti. Tomaato nooniizo ga ti, hayni ra, tomaatey aùùwaara laala. Niizer jarjarey kulu ra no a ga diya. -
Yadda tsutsar tumati Noctuelle da ake cema Helicoverpa a turance take
Tsutsar tumati da ake cema Noctuelle wani dan karamin malan batata ne yake futowa da dare yana neman abincin shi. Wanan malan batatan nada launi toka toka. Wanan hoton na nuna karamar tutsar da irin bannar da take hadasa wa a cikin diyan tumati musaman ma a lokacin zahi,haka zalika jinjirara tsutar na apkama ma sauran albarkatun noma kamar su tattasai da miyar kubewa da kuma kada da masara, wanan tsutar ita ce tafi bata tumati a lokacin rani,ana samun ta a cikin jahohin kasa ga baki daya. -
Almaney biiri ga neera goyo tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Sooro boobo kulu no RECA ce yaù nango kaù se i ga ne Issalan ga du hayaù almaney biiri yaùey bon. Iri Niizeer laabu, alfarey nda kurkey kulu no ga almaney biiri ga neera fondey bay. Wo-din si ganji, iri ga sanni yaù filla kaù ga naù biiriyano ma boori. Sintina jina, iri ga borey fongandi kaù almaney biiri ga neera goy no kaù ga arzaka boriyandi. Almano kaù boro ga suuban, alman no kaù mana je, a gonda sanda jiiri hinka deedandi, da feeji gaaru no wala binde hincini jindi no. Da boro na almano suuban, ni ga a naasandi no, hay kaù ga naù a ma te nooru. Da boro ga ba biiri ga neeraa ma te nafa, boro mana hima ga almano biiri ga ba handu hinza (3). Da biiriyaù alwaato bisa ya-din, da boro laasabu, goyo sinda albarka kulu. -
Tirka daboobi
Cibiyar kira domin samun bayyanai da shawarwari kan al’amuran noma da kiwo mai suna ISALAN da kungiyoyin RECA suka girka na samun kira lokaci zuwa lokaci kan yadda ya kamata ayi Tirka. Manoman kasar Nijar maza da mata sun san tirka kuma sunayin tirkar bisashe tamkar sana’a. Saboda haka ya kamata su maida hankali kan shawarwarin da muka basu don su samu kinkawan sakamako, don kar suyi da na sani. Da farko dai tirka,ita ce ka samu dabba ko ka sayi dabba mai kimanin shekaru biyu rago ko bunsuru), ka rinka cida ta don ta kasaita. To domin a samu sakamako mai kew, ya kamata a kiyaye wa’adin tirka,kada ya wuce watanni uku(3). Idan aka wuce wannan lokacin to maimakon a samu riba to faduwa za’ayi.