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Techniques de production du moringa
Moringa oleifera est une plante originaire du sous-continent indien. De là, il s’est propagé dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde. Il s’agit d’un arbre à usages multiples qui attire de plus en plus l’attention des populations tant rurales que citadines. En effet, toutes ses parties sont utilisées pour leurs propriétés nutritionnelles et pharmacologiques. Il peut aussi être utilisé dans l’artisanat et pour la purification de l’eau de boisson. Le moringa peut également jouer un rôle important dans la conservation des sols et de l'eau et dans l'atténuation des effets du changement climatique. Il génère des revenus importants pour les producteurs et sa commercialisation à grande échelle lui fait jouer un rôle économique croissant (Bibata et al., 2023). -
Les possibles utilisations de Tithonia diversifolia (Tournesol mexicain) comme biopesticides et biofertilisants
Le Tithonia fait l’objet d’expérimentation par la recherche dans plusieurs pays de la sous-région (Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo, etc.) à la fois pour une utilisation comme pesticide bio et surtout comme fertilisant organique. Cependant, cette plante n’est pas connue au Niger même si elle a été introduite par des producteurs passionnés d’agriculture biologique. Nous l’avons rencontré chez Mahamadou à Guidan Ider (photo ci-contre). -
Lutter sans pesticides contre les pucerons sur le gombo, comment favoriser les auxiliaires ?
Les pucerons sont des ravageurs pouvant faire de gros dégâts sur le gombo, ils font partie des bioagresseurs des plantes. Les pucerons ont des ennemis naturels que l’on nomme « auxiliaires ». Les auxiliaires sont des organismes utiles aux plantes cultivées, soit en tant que prédateur ou parasite des bioagresseurs des cultures, soit en tant que pollinisateur indispensable à la fécondation de nombreuses espèces de plantes. -
Émission radio sur les haies vives
La haie vive est un alignement d’arbres et/ou arbustes sur les limites de la parcelle qui sert à la protection contre le vent, le ruissellement, la pénétration des animaux et même des personnes avec des écartements réduits lors de la plantation. Elle peut donner du fourrage, du bois et des fruits selon les espèces utilisées et rapporter ainsi des revenus aux producteurs. La haie vive peut être réalisée pour la clôture des parcelles de culture pluviale et des parcelles de culture maraichère. -
Évolution du prix de la patate douce pendant quatre ans (2020 à 2023) sur le marché de Katako à Niamey
Le suivi des prix des produits maraîchers sur les marchés de gros de Niamey a commencé en avril 2015. Cette note présente l’évolution des prix de gros de la patate douce pour la période 2020 à 2023. Ce suivi concerne le marché de Katako. Il est réalisé hebdomadairement auprès de commerçants grossistes. -
Liste des éléments vocaux sur les thèmes « élevage » disponibles en langue Haoussa et Zarma
Que cela soit pour l’agriculture ou pour l’élevage, les Chambres Régionales d’Agriculture et le RECA préparent des supports techniques à destination des agents des dispositifs de conseil Agricole ou des producteurs et productrices. Ces supports techniques sont partagés via des envois mail et sur les sites Web RECA-Niger et DUDDAL Niger. Les écrits sont plus destinés aux conseillers en agriculture et élevage. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue haoussa) importé du Nigeria. L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate, d'oignon, de piment vert, etc. Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
L’agroecologie adaptée a la petite irrigation au Niger VOLUME I
A qui s'adresse ce guide ? Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui sont chargés d’appuyer les producteurs dans la mise en œuvre des activités sur l’agroécologie en production des cultures irriguées au Niger. Que contient ce guide ? Le module composé de séquences, traduit les grandes préoccupations de l’agriculture en termes de respect des pratiques agroécologiques en petite irrigation dans un soucis de la sauvegarde des écosystèmes et de la santé des consommateurs des fruits et légumes. Compte tenu de la multitude de domaine d’application de l’agroécologie et pour le rendre plus fluide, le présent module s’est focalisé sur le concept et les principes applicables à l’échelle de l’exploitation agricole. Il traite principalement de quatre grandes compétences : i. Internaliser les contours de l’agroécologie ; ii. Gérer la biodiversité sur l’exploitation (diversification par gestion des associations et rotation des cultures) qui touche iii. Gérer la fertilité des sols et la fertilisation ; iv. Gérer les ennemis des cultures de manière intégrée. -
Les fourrières
« La fourrière est un service public de police rurale destiné à sécuriser les animaux égarés et à prévenir tous risques de nuisance liés à leur présence en dehors du parcours qui leur est traditionnellement réservé. » Extrait de l’article 46 de l’ordonnance n° 2010-029 relative au pastoralisme. Quelles sont les conditions d’implantation et de gestion des fourrières ? Comment les animaux sont-ils mis en fourrière et gardés ? -
Les puits pastoraux
L’implantation et la gestion des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont souvent sources de conflits entre les éleveurs ou entre les éleveurs mobiles et les populations sédentaires. L’accès à l’eau conditionne l’accès aux pâturages environnants : les puits pastoraux sont donc des aménagements stratégiques pour l’élevage. Les modalités d’implantation des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont prévues dans différents textes de loi. -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
La sécurisation des terres pastorales
Du fait de la pression foncière, la superficie des terres réservées à l’élevage a fortement diminué ces dernières années. Or l’élevage est une activité importante au Niger au niveau économique et cet élevage est souvent mobile. Cela implique de disposer d’espaces pour accueillir les animaux. Différents travaux montrent que les espaces pastoraux sont parfois occupés par d’autres activités (habitation, lotissement, champ). Quelles dispositions sont prévues par le dispositif juridique nigérien pour sécuriser les espaces pastoraux ? -
Maladie de NEWCASTLE
Au Niger, l’aviculture est pratiquée par la majorité de la population rurale et notamment les femmes. Elle permet d’obtenir des revenus réguliers pour des milliers de ménages, revenus leur permettant de faire face à de nombreuses dépenses tant pour l’alimentation que pour la santé ou l’éducation. Mais l’élevage de volailles se heurte à une maladie terrible et régulière appelée maladie de Newcastle. La maladie est fréquente au Niger et entraine des mortalités importantes des volailles surtout en milieu rural. Elle est aussi appelée Koatou en Zarma et Dan killo en Haoussa. -
La Maladie de la Rage au Niger
La rage est une maladie virale qui touche le système nerveux central des mammifères (chiens, chats, certains animaux sauvages), dont celui de l’homme. Le virus est particulièrement présent dans la salive et le cerveau des animaux infectés, le plus souvent des chiens. Il est généralement transmis par la morsure d’un animal malade. Les chauves-souris représentent également un réservoir important du virus dans certaines régions. -
Note sur l’activité d’embouche pour la radio
Au Niger, les producteurs et les productrices connaissent et pratiquent l’activité d’embouche. Cependant, il nous a semblé important de reprendre certains conseils pour avoir de meilleurs résultats ou éviter de mauvaises surprises. -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Les thrips sur l’oignon et les méthodes de lutte
Début 2023, dans une grande partie de la Région de Tahoua, et en particulier la vallée de Tadiss, les cultures d’oignons ont été ravagées par les thrips. Selon les producteurs, les dégâts de ce ravageur commencent à être observés habituellement vers la fin du mois de février et début mars (début de la saison chaude). Cette année, une pullulation des thrips a été observée dès le début du mois de février alors que la saison chaude n’avait pas encore démarré. Les pertes ont été très importantes et ont même obligé de nombreux producteurs à récolter leur oignon avant maturité. -
Rapport de mission Appui-conseil agricole paysans (ACAP)
Cette note est basée sur les présentations et explications données par les producteurs et productrices rencontrées à Dindi. Les entretiens sur le fonctionnement du CEP et des ACAP se sont déroulés en présence de plus de 100 personnes (hommes et femmes) et une vingtaine de personnes ont fait la visite du CEP pluvial sur le terrain (photo ci-dessus). Les commentaires du RECA et de la CRA sont spécifiés à chaque fois. L’intérêt de toutes ces personnes du village pour le CEP et les GACAP est manifeste. Pour eux, ces activités sont importantes. Ils attendent d’ailleurs la phase alphabétisation qui doit suivre. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des populations au Niger. Il constitue une source importante de nutriments tels que les protéines, les vitamines, les minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces entreprises se procurent principalement du lait cru collecté localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour garantir la sécurité sanitaire de leurs produits. Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Visite d’une ferme avicole à Illéla
La ferme avicole « poussin de l’Ader » est située à l’entrée d’Illela côté sud du goudron en venant de Badaguichiri. Cette ferme a été créée en 2013 par un fonctionnaire passionné d’élevage. La ferme est implantée dans un bas-fond aéré au bord de la Maggia, pour profiter de l’humidité et de la fraicheur du lieu. Des arbres fruitiers (manguiers et citronniers) sont présents dans la ferme pour garder de la fraicheur pendant les périodes de chaleur. -
Visite de la ferme Issan Godi de Konni Aviculture, embouche et maraichage
La ferme dénommée Issan Godi est située dans la ville Konni. Elle a été créée en 2019 par un fonctionnaire à la retraite et fils d’un agriculteur. La ferme couvre une superficie de 0,9 ha. Ce site a été acquis par héritage entre le promoteur et ses frères et sœurs. En l’an 2000, à la suite d'un conseil de famille, le promoteur a décidé de racheter ce terrain. De l'an 2000 à 2018, ce site est exploité par un de ses frères qui produisait des céréales et des produits maraîchers. -
Visite de la ferme Avicole SA’A de Madaoua
Situé à 4 km de la ville de Madaoua, la ferme avicole SA’A a été créée en 2015 par un fonctionnaire. Elle dispose d’une superficie d’environ 1,5 ha. Cette ferme a été financée sur fonds propres du promoteur et a bénéficié d’un financement du programme de l’élevage (PRADEL) pour la construction d’un poulailler moderne. Le promoteur est membre du bureau régional de l’Interprofession volaille de Tahoua et gère en même temps un Service Vétérinaire Privé de Proximité (SVPP) comprenant une clinique et une pharmacie vétérinaire à Madaoua. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Recensement des produits vétérinaires et intrants zootechniques vendus sur les marchés dans la Région de Tahoua
L’objectif de ce répertoire est de connaitre les produits proposés aux éleveurs, et achetés par ces derniers, afin de mieux expliquer les risques que présentent les produits vétérinaires contrefaits ou de qualité inférieure, et apprendre comment les identifier et les signaler. Ce répertoire va servir de référence au Centre d’appels élevage du RECA pour répondre aux questions des appelants et aussi à préparer des messages vocaux d’information à destination des éleveurs et agents des dispositifs de conseil agricole. -
Rapport de l’atelier de partage et d’échanges d’expérience sur les mécanismes de transfert de technologies de Dosso et Diffa
On a noté une représentation satisfaisante et une participation forte des femmes. Les CRA ont respecté les demandes du RECA (une proportion significative mais de qualité pour garantir une participation effective). Les femmes présentes étaient principalement des productrices d’arachide ou maraîchères avec une expérience très significative tant du point de vue technique que des organisations paysannes. -
Rapport final de la 3ème édition de la journée nationale de l’oignon : Comment assurer une stratégie de production des semences d’oignon au Niger en qualité et quantité ?
Cette rencontre a regroupé les représentants des organisations de producteurs, ceux des Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), des Points d’information villageois (PIV), des services techniques et administratifs de l’Etat, des institutions de recherche agronomique (INRAN, ICRISAT, UAM), des opérateurs économiques et des partenaires au développement (liste en annexe). -
La gestion viable des espaces nus forestiers : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. La version intégrale du guide « Le Parfait Aménagiste Forestier » est en ligne sur le site du RECA. -
Lutte biologique : le Sida cordifolia a un ennemi sur les plateaux de l’Ouest (Région de Tillabéri – Niamey)
Sida cordifolia, la plante envahissante par excellence, qui peut couvrir des terroirs entiers, à perte de vue… L’espèce Sida cordifolia était présente dans la végétation naturelle du Niger, avec une répartition spécifique faible. Depuis plus d’une décennie, cette herbacée, peu consommée par les animaux, colonise les jachères, les aires de pâturage en voie de dégradation et les couloirs de passage dans les zones agricoles et agropastorales. -
Les OP passent leurs « marchés » dans la région de Diffa
Le Fonds d’Appui Régional (FAR) s’inscrit dans la composante 2 du programme « Appui au secteur rural des régions de Diffa et de Zinder (PASR) ». Une grande partie du financement est dirigée en subventions à l’endroit des organisations de producteurs, sous forme de microprojets. Les porteurs de ces projets assurent un certain nombre de tâches liées à la maîtrise d’œuvre de leur projet, notamment la passation des marchés et la signature de contrats de prestations. Cette note présente les premières passations de marché réalisées par une coopérative de producteurs et un groupement féminin dans la région de Diffa. -
Traitement du bassin versant et du kori1 de Youri / Quels enseignements 5 ans après la réalisation des aménagements
Cette note fait un point sur un projet qui s’est déroulé de 2006 à 2008 sur le kori de Youri. Il a été financé dans le cadre des projets de l’Initiative régionale de lutte contre la désertification du CILSS (IREM/LCD) grâce à des fonds du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) et il a été réalisé par la Fédération Marhaba. -
Les antiparasitaires vétérinaires en vente au Niger (30 septembre 2023)
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont démarré la mise en place d’un répertoire des produits vétérinaires et intrants zootechniques en vente au Niger (à l’instar du répertoire déjà réalisé pour les produits phytosanitaires en agriculture) sur les marchés et dans les boutiques. Il s’agit donc principalement des médicaments proposés aux éleveurs par des circuits illicites (médicaments non autorisés vendus par des personnes non qualifiées). -
Les interprofessions des filières agricoles : qui peut (doit) participer à une interprofession ? Comparaison des textes sur les interprofessions : France, Mali, Sénégal et l’avant projet du Burkina Faso
Cette note présente une comparaison des textes de loi sur les interprofessions (IP) de France, du Mali et du Sénégal, sur la question des membres et de la composition des interprofessions, à travers les textes réglementaires de ces trois pays qui ont élaboré une loi relative aux interprofessions agricoles1. -
Les interprofessions des filières agricoles dans la Loi d’orientation agricole du Mali
Cette note présente les articles de la LOA du Mali qui concernent spécifiquement la création et le rôle des interprofessions des filières agricoles. Elle est complétée par une note présentant le décret d’application fixant les modalités de création et d’enregistrement des organisations professionnelles (31 décembre 2008). -
Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Fiche technique : maladie de la variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en Wagassi frais
Le Wagassi est un type de fromage traditionnel mou fabriqué à base de lait de vache. C’est l'un des principaux produits laitiers fabriqué à Niamey par les femmes transformatrices (après le yaourt) et très prisé les consommateurs urbains. Il est souvent frit ou intégré à diverses préparations culinaires. -
Note technique : le grenadier et la production de grenades
Originaire du proche Orient (Iran et régions voisines), le grenadier fait partie de la famille des Punicaceae. En général, on utilise le mot grenade pour le fruit et grenadier pour désigner l’arbre. Le mot « grenadine » est utilisé pour le sirop ou le jus de fruit obtenu avec les fruits. Cependant, au Niger, le mot « grenadine » sert à désigner les fruits. Les grenades sont mondialement reconnues pour leur teneur exceptionnelle en antioxydants et leurs multiples vertus pour la santé. La grenade a pour nom scientifique Punica granatum. En langue Tamasheq elle est nommée jernat, rôeman ou alkadam, d'autres l'appellent kawandan, en langue Haoussa rouman. -
Suivi des microprojets sur Fonds d’Appui Régional / Facilité OP – Région de Zinder – Février 2012
Ces quatre MP comprennent tous des équipements d’irrigation (forages, motopompes et pompes niya kokari) et des mètres de clôture en fil de fer barbelé. A deux exceptions près, les producteurs bénéficiant des MP n’ont jamais été appuyés en matière d’équipements d’exhaure / irrigation. Ce sont de nouveaux « irrigants ». -
Fiche technique : maladie de la grippe aviaire
La maladie de la grippe aviaire, ou influenza aviaire, constitueune menace pour les éleveurs de volaille. Cette maladie est apparue au Niger en 2006. Depuis, elle réapparait plus ou moins régulièrement. Ainsi, en début 2022, une épizootie a sévi dans les régions de Niamey, Dosso et Tillabéri, et a causé la mort de 90 000 sujets de volaille. En décembre 2022, des foyers de la maladie ont été identifiés dans la Région de Tahoua et à Niamey et environ 10 000 volailles ont dû être abattues. -
Fiche technique : déparasitage des animaux domestiques en début et en fin de saison des pluies
Les animaux sont particulièrement exposés à des parasites toute l’année, mais le risque d’exposition est plus élevé pendant la saison des pluies. L’hivernage est un facteur favorisant l’éclosion des œufs des parasites et leur multiplication en abondance dans l’environnement. Par ailleurs, les animaux en broutant l’herbe ingèrent également les larves de parasites qui vont se retrouver dans leur tube digestif, ces dernières se développent et sont à l’origine de plusieurs maladies parasitaires. -
Systèmes maraîchers périurbains au Niger : quels besoins de transitions agroécologiques ? comment ces transitions sont-elles accompagnées ? Expériences et observations CRA/RECA
Cette étude se penche sur les systèmes maraichers périurbains au Niger ; le mécanisme d'accompagnement des transitions agroécologiques et les expériences et observations CRA/RECA. -
Un exemple d’exploitation intégrée maraichage - pisciculture
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif dénommé Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey [Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]
Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Charbon bactéridien
Le charbon bactéridien, appelé aussi fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, est une maladie d'origine bactérienne qui touche principalement le bétail : bovins, ovins, caprins, dromadaires et chevaux. Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
La transformation du niébé : des innovations en cours de mise au point
L’approvisionnement via le marché représente 60 % de l’ensemble de la consommation alimentaire au Niger. Le marché alimentaire nigérien représenterait une valeur de l’ordre de 1,2 à 1,6 milliards de dollars soit 500 à 700 milliards de F.CFA. -
Autofinancement : le groupement féminin de Cernafa à Djoga / Torodi, un exemple à suivre
Le groupement Cernafa de Djoga a été créé en 2002 pour développer des activités de maraîchage au profit des femmes. Il a commencé par exploiter un premier site maraîcher aménagé avec des puits et une clôture. Chaque femme cultivait une superficie moyenne de 350 à 400 m2. Les femmes produisent de la salade, du chou et des oignons. A cela il faut ajouter d’autres légumes pour les besoins domestiques. -
Analyse « approfondie des chaînes de valeur PECEA / Commentaires du RECA
Pour la transformation de l’arachide, les produits obtenus en valeur sont (environ) 65% d’huile et 35% de tourteau (source : CRA Zinder, dossiers de microprojets PASR). Donc un chiffre d’affaires de 40,5 millions de F.CFA donnerait 26.325.000 F.CFA pour l’estimation des ventes d’huile soit 22.000 litres d’huile à un prix de 1.200 F/litre. -
Plan de développement Stratégique du RECA 2009-2012
Le Plan de développement stratégique 2009-2012(PDS) est d'abord une expression de la volonté des membres du RECA de se donner des orientations claires pour les quatre prochaines années. Ces orientations stratégiques reposent sur les missions assignées au RECA par la LOI 2000-15 et son décret d'application. Le PDS est pour nous une référence, un outil de programmation et de planification, qui fera connaître à nos membres et nos partenaires au développement, les axes et les priorités du RECA sur lesquels il peut être évalué et apprécier. -
Rapport d’activités 2016 financement de l’agriculture : subventions adossées au crédit agricole activités des Chambres Régionales d’Agriculture et du RECA
Dans le cadre de la Stratégie de l’initiative 3N, il est prévu de mettre en place le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN), avec comme objectif de créer une offre de services financiers appropriée pour répondre aux différents besoins des producteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques et des entreprises agricoles. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
La Laitière du Sahel, une société résiliente face à la pandémie de COVI-19
Le Niger est un pays ou l’entreprenariat est en pleine croissance avec l’installation d’unités de transformation agroalimentaire de toutes tailles. Ces dernières sont confrontées à une rude concurrence avec les produits importés. A cela s’est ajoutée la récente pandémie de la COVID-19 qui a fortement impacté les activités de nombreuses entreprises nigériennes et a conduit à l’arrêt partiel voire même la fermeture de certaines entreprises. -
Les semences améliorées d’arachide disponibles pour la campagne 2023 : Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger
Cette note analyse la production de semences de variétés améliorées d’arachide à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture)1. Ce sont donc les semences qui sont disponibles pour la campagne pluviale 2023. -
Les semences améliorées de niébé disponible pour la campagne 2023
Cette note analyse la disponibilité en semences de variétés améliorées de niébé à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2023 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (Ministère de l’Agriculture). -
Fiche sur la fabrication de Labdourou / Toukoudi à base de mil au Niger
Le Labdourou ou Donou en Zarma, Toukoudi en Haoussa, Tchoball en Fulfuldé, est un produit fabriqué à base de la farine de mil décortiqué mélangé avec des épices, du sucre, du lait ou produits laitiers, des dattes et du sucre. Il est appellé Ko-donou lorsqu’on ajoute la pulpe du fruit du baobab (en Zarma ko) dans la préparation. Sur le marché, on trouve le Labdourou non fermenté. Le Labdourou est très apprécié surtout pendant le mois de ramadan. Il se consomme avec de l’eau froide ou avec des glaçons. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate : 2022
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 110 et 130 jours après repiquage. -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
Étude diagnostic des stratégies/politiques nationales agricoles au Niger et propositions d’amélioration
Les stratégies et politiques nigériennes accordent une place prépondérante à l’agriculture pour de nombreuses raisons dont : 1. le rôle que joue le secteur dans l’économie nationale ; 2. les emplois pour plus de 84% de la population active ; 3. la garantie de sécurité alimentaire pour plus de 90% de la population ; 4. l’importante contribution au budget des ménages ; 5. les potentialités en terres agricoles, pastorales et en ressources en eau que le pays recèle ; 6. l’intensité de la pauvreté en milieu rural. En effet 86% des pauvres vivent en milieu rural dont 36% sont considérés comme extrêmement pauvres (SRP 2002). -
Rapport synthèse de la Composante CGEF du Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI) au 30 septembre 2017
Le Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse a commencé ses activités en 2014. Il vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l'opportunité de vivre décemment de leurs activités. Implanté dans les régions de Dosso et Maradi, le PAPI vise les objectifs suivants: - permettre à des exploitations agricoles en culture irriguée d'accéder au financement de leurs investissements grâce à un crédit couplé avec une subvention. Ce crédit et la subvention sont mis en place par des institutions financières ; - apporter un conseil technique et économique aux exploitations agricoles en culture irriguée. -
Point sur les conditionneuses mises à la disposition de promoteurs de la transformation agroalimentaire au Niger
Au Niger, les consommateurs urbains recherchent de plus en plus de produits plus faciles à préparer, demandant moins de temps de préparation que les céréales comme le mil, le sorgho, le fonio, etc. Mais, ces changements de consommation ont précédé l’offre de produits transformés locaux et les consommateurs se sont tournés vers des produits importés : « macaroni » c’est-à-dire des pâtes alimentaires, couscous, gari, pain, etc. -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Fiche technico-économique culture de la courge en hivernage
La courge est l’une des cultures pratiquées au niveau des sites situés autour de la vallée de Telwa. Il s’agit des sites des communes de Dabaga, Tchirozérine et Agadez. La variété la plus cultivée est une variété locale dénommée Bagobira Son cycle de production varie entre 120 et 150 jours. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale (CGEF) par la CRA d’Agadez que les superficies exploitées varient entre 700 m² et 6 500 m² par producteur, avec une moyenne cultivée de 2 720 m2 par exploitation agricole (EA). -
Niger : décorticage des chiffres du riz
A la lecture de cette étude, des questions habituelles sur la cohérence de certains chiffres se posent, ce qui est normal car c’est le cas pour la plupart des filières / chaines de valeur. Mais pour la chaine de valeur riz, l’actualisation des chiffres d’importations fournies par l’Institut National des Statistiques (INS) pour les années postérieures à 2018 a apporté des interrogations. En 2018, le Nigera importé 526 000 tonnes de riz. En 2021, les importations étaient de 825 000 tonnes (INS) soit 300 000 tonnes de plus, une augmentation de 57% en trois ans. Quelle peut être la destination de ces 300 000 tonnes supplémentaires de riz importé, une augmentation de la consommation ou des réexportations ? Cette note tente de rechercher l’explication à partir de l’étude sur la chaine de valeur riz. -
Note sur la teigne du chou (Plutella xylostella)
La Teigne des choux ou Plutella sont le nom d’un très petit papillon (un peu plus gros qu’un moustique, photo1) dont la chenille est le plus grand ravageur des choux au Niger. Cet insecte est présent durant toute l’année, sur toute l’étendue du territoire mais il est surtout présent pendant les périodes chaudes, entre mars et mai. Il peut dévaster toutes les cultures de choux. -
Vigilance contre une épidémie de la maladie des feuilles en cuillère de la tomate (TYLC) sur Datura stramonium dans la zone périurbaine de Niamey
La maladie des feuilles jaunes en cuillère de la tomate est causée par un virus connu sous le nom de TYLCV (Tomato Yellow Leaf Curl Virus). Elle est largement répandue au Niger sur les solanacées cultivées (tomate, poivron ou piment), les cucurbitacées (concombre) et les fabacées (haricot). -
La fusariose de l'oignon
Lors des cultures de saison sèche 2019 - 2020, les producteurs de la région de Tahoua ont constaté un développement important d’une maladie de l’oignon. Cette maladie a toujours existé mais elle est maintenant présente dans de très nombreux sites de production et elle a entrainé des pertes importantes tant en pépinières que dans les parcelles après repiquage. Cela a notamment été le cas à Tabalak où les pertes ont été considérables. Cette maladie s’appelle fusariose en français. Elle est due à un champignon microscopique, donc invisible à l’œil nu, qui est présent dans le sol. C’est une maladie « fongique », c’est le mot employé pour dire qu’un champignon en est responsable. Les produits de traitement sont appelés « fongicides ». -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraichères au Niger : protection de la tomate (module de formation)
Le développement des cultures irriguées à la fois en termes d’espaces mais également en termes de périodes de production entraine une augmentation de la pression des ravageurs et maladies. A cela s’ajoute l’apparition de nouveaux ravageurs. Le manque de connaissances des producteurs maraîchers sur les ravageurs et maladies des cultures ainsi que sur les différentes méthodes de lutte entraine des pertes très importantes et une utilisation abusive et/ou inappropriée des pesticides chimiques. -
Document du formateur : la protection de la tomate
La gestion intégrée des ravageurs et maladies est un système de lutte qui emploie toutes les techniques et méthodes appropriées pour maintenir la population des ravageurs à des niveaux limitant les dommages : utilisation de variétés résistantes/tolérantes, pratiques de culture appropriées et application rationnelle de pesticides (en mettant l’accent sur les pesticides biologiques). -
Les maladies à virus des courges dans le bassin de production de Niamey / Tillabéri
Il existe de nombreuses maladies virales chez les Cucurbitacées (courges, courgettes, concombre, etc.). Les deux viroses potentielles pouvant attaquer les courges au Niger (et d’autres cucurbitacées dont la courgette) sont dues aux virus dits virus « mosaïques » : - le virus de la mosaïque du concombre (CMV ou Cucumber mosaic virus en anglais) et - le virus de la mosaïque jaune de la courgette (ZYMV ou Zucchini yellow mosaic virus en anglais). Ces viroses sont caractérisées par la présence d’une mosaïque ou alternance de couleur jaune et verte sur les feuilles (photos 1 et 2), mais aussi les fruits (photos 3), constituée de tâches vert clair, vert foncé, jaunes. -
Chaine de valeur oignon : commercialisation des oignons en Afrique de l'Ouest, analyser les chiffres
De nombreuses institutions font réaliser des études sur les chaines de valeur. Les experts chargés de ces études utilisent des données en citant les sources. Il nous semble important de croiser autant que possible les données disponibles et surtout de les commenter pour évaluer leur crédibilité car les variations entre les sources peuvent être considérables. Cette note sur la filière oignon rassemble différentes informations par rapport à la commercialisation de ce produit dans la partie Est de l’Afrique de l’Ouest dont le Niger est un des acteurs majeurs. -
Répertoire des produits zootechniques et vétérinaires : mieux connaître les médicaments illicites dans les communes pour informer les éleveurs
Dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (FSRP), le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de mettre en place un répertoire de produits zootechniques et vétérinaires (à l’instar du répertoire déjà réalisé pour les produits phytosanitaires) et le maintenir à jour en vue d’alimenter un dispositif e-Extension afin de mettre ce répertoire à disposition des producteurs et agents des dispositifs de conseil Agricole. Le Programme sur la résilience du système alimentaire (en anglais Food System Résilience Program, soit FSRP) est un projet régional d’investissement piloté par la CEDEAO, le CILSS, le CORAF1et cofinancé par la Banque mondiale. -
Teerey kaŋboro mana hima ga te mangu gurey biiri yaŋnango do (Mauvaises pratiques à éviter lors de la réalisation d’une pépinière de manguiers)
Ce poster montre quelques pratiques à éviter lors de la réalisation d'une pépinière -
Mate kaŋi ga mangu gura fi fi ranta duma leedayze ra (Dabari hinkanta) Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 2)
Ce poster propose une méthode pour réaliser une pépinière de manguiers en pots -
Mate kaŋi ga mangu gura duma leedayzey ra ? (Dabari sintina) Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 1)
Ce poster propose une méthode pour réaliser une pépinière de manguiers en pots -
Mate no i ga mangiize duma ga sasare fangal ra ? (Comment réaliser une pépinière de manguiers en pleine terre par la méthode du touche à touche ?)
Ce poster montre comment réaliser une pépinière de manguiers en pleine terre par la méthode du touche à touche -
Teerey kaŋboro mana hima ga te da araŋgo ga tuuri kambe hinka hiijandi/ daŋcare ga (Mauvaises pratiques à éviter lors d’un greffage en fente)
Ce poster décrit les pratiques à éviter lors d’un greffage en fente -
Mate no i ga te ga mangu nya hiijandi ɲda tuuri kambe fasante ? (Comment réaliser le greffage en fente du manguier ?)
Ce poster propose une méthode pour réussir le greffage en fente des manguiers -
Mate kaŋi ga te ga mangu hiijandi ɲda hampayaŋdabaro ? (Comment faire le greffage du manguier par plaquage simple ?)
Ce poster montre comment faire un greffage de manguier par plaquage simple -
Mate kaŋi ga te ga leemey hiijandi ɲda ? (Comment greffer un agrume en écusson ?)
Ce poster montre comment greffer un agrume en écusson -
Mate no i ga te ga daaray nya hiijandi ɲda tuuri kambe fasante ? (Comment faire le greffage en fente d'un pommier du Sahel - jujubier ?)
Ce poster montre comment faire un greffage en fente de la pomme du Sahel (jujubier) -
Yaya akayin renon iri mangwaro cikin leda ? Duabara ta daya (2) Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 2)
Ce poster propose un méthode pour réaliser une pépinière de manguiers en pots -
Abubuwan kiyayewa a cikin gudanar da renon irin mangwaro (Mauvaises pratiques à éviter lors de la réalisation d’une pépinière de manguiers)
Ce poster montre les pratiques à éviter lors de la réalisation d'une pépinière de manguiers -
Yaya ne ya kamata a gudanarda renon iri na mangwaro ta hanyar kwonlo na tabin kwonlo ? (Comment réaliser une pépinière de manguiers en pleine terre par la méthode du touche à touche ?)
Ce poster montre comment réaliser une pépinière de manguiers en pleine terre par la méthode du touche à touche -
Yaya akayin renon iri mangwaro cikin leda ? Duabara ta daya (1) Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 1)
Ce poster propose un méthode pour réaliser une pépinière de manguiers en pots -
Abubuwan kiyayewa a cikin gudanar da auren itatuwa ta dubarar tsaga (Mauvaises pratiques à éviter lors d’un greffage en fente)
Ce poster montre les pratiques à éviter lors d’un greffage en fente -
Yaya ake yima mangwaro aure ta dubarar tsaga ? (Comment réaliser le greffage en fente du manguier ?)
Ce poster montre comment réaliser le greffage en fente du manguier -
Yaya ake yin auren mangwaro ta dubarar lakawa ? (Comment faire le greffage du manguier par plaquage simple ?)
Ce poster montre comment faire un greffage du manguier par plaquage simple -
Yaya ake yin auren lemu ta hanyar dan guntun ido reshe ? (Comment greffer un agrume en écusson ?)
Ce poster montre comment faire le greffage en écusson d'un agrume -
Yaya ake yima magarya aure ta dubarar tsaga ? (Comment faire le greffage en fente d'un pommier du Sahel - jujubier ?)
Ce poster montre comment faire un greffage en fente de la pomme du Sahel (jujubier) -
Quelques pratiques à éviter pour réussir sa pépinière
Le premier objectif d’une pépinière maraîchère est d’obtenir des plants vigoureux. La pépinière doit permettre de produire des plants robustes et sains (sans attaques d’ennemis des cultures). Avec une mauvaise pépinière, on peut déjà perdre 30% du rendement de la culture avant de repiquer. -
Comment préparer une pépinière maraîchère en planche?
Ce poster explique comment réussir une pépinière en planche -
Mauvaises pratiques à éviter lors de la réalisation d’une pépinière de manguiers
Pour réussir votre pépinière, évitez les mauvaises pratiques décrites dans cette affiche ! -
Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 2)
Cette méthode repose sur la plantation d’un noyau préalablement décortiqué. Son avantage est de permettre une croissance rapide du plant. Cependant, le noyau dénudé est plus exposé aux maladies. -
Comment réaliser une pépinière de manguiers en pots ? (méthode 1)
Cette méthode est la plus facile à mettre en œuvre. Assurez vous au préalable que vos noyaux de mangue ne sont pas abîmés et ne présentent pas de signe d’attaque par des ravageurs, pour éviter une contamination du lieu de plantation par la suite. -
Comment réaliser une pépinière de manguiers en pleine terre par la méthode du touche à touche ?
Pour réaliser une pépinière de manguiers, la méthode du touche à touche est la plus productive. Son taux de réussite dépasse 90 %. Le repiquage des jeunes manguiers issus de la pépinière constitue la phase critique de cette méthode. Il doit être fait avec une grande attention. -
Mauvaises pratiques à éviter lors d’un greffage en fente
Ce poster liste un ensemble de mauvaises pratiques à éviter lors du greffage d'un arbre -
Comment réaliser le greffage en fente du manguier ?
Les performances et la pérennité d’un verger sont intimement liées à la qualité du matériel végétal dont il est issu. Le choix d’un porte-greffe adapté est à cet égard aussi important que celui de la variété que l’on souhaite greffer. -
Comment faire un greffage de manguier par plaquage simple ?
Ce poster montre comment faire un greffage du manguier par plaquage simple -
Comment greffer un agrume en écusson ?
Ce poster montre comment faire le greffage en écusson d'un agrume -
Comment faire un greffage en fente de la pomme du Sahel (jujubier) ?
Ce poster montre comment faire un greffage en fente de la pomme du Sahel (jujubier) -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
L'arboriculture fruitière au Niger
Ce diaporama présente différentes espèces végétales cultivées au Niger -
Note de préparation de l'émission radio : Plantation et entretien des manguiers au Niger
Quand on plante un manguier c’est pour 20 ans ou plus. Si l’arbre a été mal planté il sera plus sensible aux maladies ou il donnera moins de fruits, c’est dommage car on ne peut pas le remplacer comme un pied de moringa. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
L’extension des accords interprofessionnels en France
L’interprofession est une organisation qui réunit des représentants organisés des différents acteurs intervenant sur un même produit. En France, les interprofessions ont été encouragées dans les années 60 pour répondre aux enjeux du développement des filières agroalimentaires. -
Des actions d'appui conseil pour la protection phytosanitaire menées dans la région de Tahoua / focus sur l'utilisation de la radio
Les producteurs ont enregistré des attaques de plusieurs ravageurs : deux chenilles (la noctuelle de la tomate et Tuta), la mouche blanche qui a transmis un virus et tout dernièrement les araignées rouges qui ont provoqué un dessèchement complet des plants et une baisse de la qualité des derniers fruits. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
Les phosphates, une richesse pour l'agriculture Ouest africaine : résultats pour le mil et le niébé au Niger
Cette note est tiré du bulletin « Coraf Action n°59 / 2ème trimestre 2011 » dont le titre est : « Les phosphates, une richesse pour l’agriculture Ouest africaine » qui présente les résultats obtenus par ce projet dans chacun des pays. La note présente les résultats du Niger. -
Phosphate : la recherche insiste depuis 40 ans sur ce facteur limitant des cultures pluviales
Cette note a été rédigée à partir de plusieurs textes relatant des résultats ou des rencontres des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest et/ou du Niger. Le RECA pense que ces travaux ne doivent pas être oubliés au moment où différentes équipes travaillent sur les « technologies disponibles et diffusables » pour améliorer la productivité des cultures, y compris fourragères. -
Fiche technico-économique pour la culture du Moringa en saison sèche : Région de Dosso
Le Moringa est la 5 e culture irriguée pratiquée dans la région de Dosso avec 2 700 ha de superficie (MAG / Direction des Statistiques 2021). Appelé localement (« TAMAKA » ou encore « ITCHE MAI ALBARKA » en Haoussa ou « WINDI BOUNDOU » en Zarma, il est cultivé aussi bien en campagne sèche qu’en hivernage au niveau de tous les bassins de production de la région. -
Alerte sur la présence de la cuscute sur les cultures de contre-saison au Niger
Lors d’une visite sur le périmètre irrigué de Konni, nous avons remarqué la présence d’une plante parasite dénommée « cuscute » sur certaines espèces végétales. Après des échanges avec le producteur et ses voisins, il est apparu que ces derniers connaissent bien cette plante et l’ont d’ailleurs surnommée « sarka », mot haoussa qui veut dire « chaîne », du fait qu’elle étrangle les tiges des plantes attaquées et qu’elle est dépourvue de racines. Ils ont expliqué que cette plante est d’apparition récente et qu’elle a d’abord été observée sur la dolique (une culture très répandue sur le périmètre en contre-saison). -
La pêche au Niger / extrait des résultats de l’enquête réalisée en 2012
Le Niger dispose de ressources halieutiques appréciables. Leur existence est liée à la disponibilité des ressources en eau de surface : le fleuve Niger, et ses affluents, le lac Tchad, la Komadougou Yobé, les mares naturelles et les retenues d’eau artificielles. -
La protection phytosanitaire du Moringa / Quels conseils aux producteurs ?
Le moringa (el maka en Haoussa et windi boundou en Zarma) est une culture très importante au Niger avec deux grands bassins de production, autour de Niamey et dans la région de Maradi. La production du moringa a augmenté régulièrement ces dernières années. Les visites et échanges avec des producteurs des différents sites de production, autour de Niamey, indiquent une pression parasitaire de plus en plus forte avec des pertes de production importantes. Les producteurs se plaignent particulièrement d’un ravageur qui mange les feuilles. Celles-ci peuvent entièrement disparaitre de l’arbuste laissant les branches nues. Sur la photo ci- dessous, le vert des feuilles a été mangé et il ne reste que le « squelette » blanc. -
Le moringa, une demande forte, une offre insuffisante
Le moringa c’est el maka en haoussa et windi boundou en djerma. En ce mois de septembre, il faut voir les véhicules chargés de sacs de feuilles de moringa pris d’assaut par les détaillantes sur les marchés de Niamey. Pourtant c’est la saison des pluies, la pleine saison de production. Il faut dire que les habitants de Niamey sont de très gros consommateurs de cette feuille riche en vitamines, fer et autres éléments minéraux, et aussi en protéines. Ils ont raison, car 100 grammes de feuilles fraîches de Moringa apportent autant de protéines qu’un œuf, autant de calcium qu’un grand verre de lait et autant de fer qu’un morceau de viande. Et 100 grammes de feuilles de moringa ce n’est pas beaucoup. Fin août 2010 un tas de feuille fraiche de moringa se vend à 400 F.CFA au petit marché de Niamey, un tas qui pèse… 2,5 kg environ. Cela en fait des œufs et des verres de lait ! -
Le moringa, en plus des feuilles, les graines et l’huile sont de plus en plus demandées
Le RECA a reçu la visite de Monsieur Philippe Arnold, Secrétaire Général de la Fondation Dreyer, une ONG allemande installée au Burkina Faso. Il était en visite au Niger pour rencontrer des structures ou personnes ayant des informations ou des connaissances sur le moringa et sur son marché au Niger. Cette note est écrite pour partager les informations et échanges que le RECA a eu avec ce visiteur. -
La dynamique des échanges régionaux des céréales en Afrique de l’Ouest / Résumé
Le marché régional des produits céréaliers et du niébé, qui les accompagne souvent, constitue une composante essentielle des échanges régionaux, même si l’ampleur des transactions est encore mal connue, bien que les meilleurs systèmes régionaux d’information soient concentrés sur cette catégorie de produits. -
Note sur le cas de la production de niébé dans le Rapport d'évaluation préliminaire des récoltes 2011 et résultats provisoires de la campagne agricole 2011/2012
La campagne agricole d’hivernage 2011 a été caractérisée par une pluviométrie mal répartie dans le temps et l’espace, ponctuée par des épisodes secs au cours des mois de juillet, août et septembre. Le cumul pluviométrique saisonnier au 30 septembre 2011, bien que variant entre 300 et 780 mm dans la majeure partie de la zone agricole, est inférieur à 400 mm au niveau de la plupart des postes suivis. -
La typologie des marchés céréaliers du Niger
Cette note est tirée du Document de travail n°95 juin2010, intitulé «Prévenirles crises alimentaires au Sahel :des indicateurs basés sur les prix de marché». Ce document présente une étude réalisée par Catherine Araujo Bonjean, Stéphanie Brunelin, Catherine Simone du Centre d'Etudes et de Recherches sur le Développement international(CERDI)à la demande del’Agence française de Développement (AFD) -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
La typologie des marchés céréaliers du Niger
Le Système d’information sur les marchés agricoles (SIMA) du Niger date de 1989. Il est sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de la promotion du Secteur privé. Son budget de fonctionnement est assuré par l’État nigérien et la Commission européenne. Au total, le SIMA nigérien suit une quarantaine de produits sur 80 marchés, dont 60 fixes et 20 qui peuvent varier en fonction de leur niveau de vulnérabilité. Il suit également six marchés transfrontaliers. -
La production de céréales et de niébé en Afrique de l’Ouest, et la place du Niger
Le volume des céréales a été multiplié par 2,9, passant de 16 millions de tonnes en 1980, à 49 millions de tonnes en 2006, pour atteindre la barre des 52 millions de tonnes en 2009 (CILSS, 2009). En général, le rythme d’accroissement des productions agricoles estimé à environ 4% est supérieur à celui de la population, estimé à 2,6%. Dans le cas des céréales, l’augmentation des productions s’explique par le doublement des surfaces cultivées, alors que les rendements ne progressent que de 14%. -
Les informations mises en ligne sur la page Facebook RECA Phyto (n°5)
La page facebook du RECA compte plus de 5.700 abonnés. Cette page sert de canal de publication des informations pour édifier d'avantage les utilisateurs. Ces information sont collectées au niveau des CRA ou du RECA. Dans cette note, plusieurs sujets sont abordés dont entre autre : la commercialisation illégale de certains produits phytosanitaire, de la maladie abiotique de la pomme de terre, des ennemis de culture... -
Les herbicides en vente au Niger, débusquer les tricheries ou les bizarreries
Lire les étiquettes des pesticides et analyser leur contenu, c’est important et cela doit être fait par les agents d’appui-conseil pour aider les producteurs dans leurs choix. En mars 2013, le RECA avait signalé le cas d’un insecticide, le faux FURADAN, en vente dans les régions de Niamey et Tillabéri. -
L’utilisation de « poudres » pour la protection des certaines cultures maraîchères : une pratique trop répandue et à éliminer
Entre janvier et mars 2013, le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture ont effectué un inventaire des produits phytosanitaires disponibles sur les marchés du Niger. Cet inventaire n’a pas la prétention d’être exhaustif mais il permet d’avoir une première idée des pesticides disponibles et utilisés par les producteurs sur les cultures maraîchères. Ce travail a été réalisé dans le cadre du partenariat PPAAO- RECA et a bénéficié de la collaboration du PROMAP dans les régions de Tahoua et Tillabéri. -
Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Gabou, une spécialité nigérienne pour remplacer les « bouillons cubes » (épisode 3)
Gabou est un condiment alimentaire couramment utilisé au Niger. Il est utilisé pour donner du goût et de l’arôme aux sauces. C‘est est une spécialité typiquement nigérienne qui consiste à sécher l’oignon (Allium cepa pour son nom scientifique) et à le torréfier pour en dégager toute la saveur et à produire un petit goût de caramel. La fabrication et la commercialisation du Gabou sont des activités exclusivement féminines et la main d’œuvre est familiale. La plupart des productrices ont été initiées à cette activité par leurs parents et certaines productrices travaillent dans la fabrication du Gabou depuis leur bas âge. -
Le point sur les semences d’oignon pour la campagne 2010 - 2011
Cette note (3ème édition de la journée nationale de l'oignon) relève des constats sur les semences d'oignon pour la campagne 2010-2011. -
Liste des notes et documents sur la filière oignon sur le site du RECA (32)
Cette liste fournie les liens des ressources sur la filière oignon mises en ligne sur le site du RECA. -
Les semences de Violet de Galmi du Niger absentes des boutiques d’intrants ?
Dans le numéro précédant des « brèves du RECA » (numéro 8), il avait été indiqué que les fournisseurs de semences installés dans le marché de Harobanda à Niamey proposaient des semences d’oignon « violet » mais importées du Sénégal. Le Niger compte environ 1.000 boutiques d’intrants (BI) qui sont des structures associatives ou coopératives autonomes, éventuellement groupées en réseau, propriétés des organisations de producteurs (OP, union ou fédération) et gérées par les producteurs. -
Les semences de Violet de Galmi d’Afrique du Sud commercialisées par des firmes hollandaises : c’est n’importe quoi !
Depuis 2010, le RECA a organisé plusieurs rencontres sur la question des semences d’oignon. Ce n’est pas la peine de rappeler l’importance de cette filière au Niger, ni l’importance de semences dans toute production végétale. En début d’année 2013, le RECA avait mis en garde les acteurs de la filière oignon sur l’apparition dans des boutiques d’intrants de nouvelles marques qui proposaient des semences de Violet de Galmi d’origine inconnue ou suspecte. A l’heure de la récolte, il est maintenant possible de voir que ces variétés « exotiques » ne sont pas du Violet de Galmi. Il est temps de se pencher encore plus sérieusement sur la filière semence pour garantir à nos producteurs les semences de qualité dont ils ont besoin. -
Violet de Galmi, l’invasion de semences exotiques (et douteuses) continue en Afrique de l’Ouest
OIGNON VIOLET DE GALMI est un oignon de zone tropicale connu dans toute l'Afrique de l'Ouest. Avec une excellente uniformité et de gros bulbes, notre sélection est la meilleure sélection existante. La maturité est de 105 à 110 jours après la date de repiquage. La forme du bulbe est légèrement aplatie, la couleur est d'un rouge violet intense. La capacité de stockage est longue. -
Évolution du marché de l’oignon en Côte d’Ivoire à partir des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon de l’OCPV».
Cette note présente la situation chronologique des approvisionnements en oignons sur le marché de la Côte d’Ivoire à partir de la lecture des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire ». -
Des pesticides en poudre destinés à des utilisations domestiques sont utilisés sur les cultures maraîchères
Cette note a été rédigée à partir des observations du RECA et d’un mémoire de master : Dynamiques de l’irrigation à petite échelle dans un contexte de fortes contraintes / Le cas du Dallol Bosso au Niger - Institut de Hautes Études Internationales et du Développement / Genève - Laurent Savary, 2010. Ces notes sur les thèmes liées à la protection des cultures doivent permettre aux différents acteurs de mieux connaître les ravageurs, les méthodes de lutte, les produits disponibles au Niger, afin d’améliorer leurs pratiques dans l’optique d’une gestion intégrée de la production et des déprédateurs. -
Semences d’oignon : le point de la situation fait au cours de la quatrième journée nationale de l’oignon, juin 2011
Dans les schémas des organismes de multiplication, la production de semences vise à fournir un produit conforme au matériel de départ mis au point par le sélectionneur et respectant les normes de qualité technique. Afin de limiter les risques de dérives des variétés, du sélectionneur à l’agriculteur. -
Les filières de production d’engrais au niveau mondial
Cette note est extraite d’une étude intitulée « État, perspectives et enjeux du marché des engrais », janvier 2010. Cette étude a été réalisée par la société de conseil GCL Développement Durable et commanditée par le Ministère de l’Agriculture français. -
Les grandes décisions en matière d’intensification / intrants Région de la CEDEAO
Plusieurs réunions ont eu lieu en Afrique pour débattre du problème de l’intensification et plus particulièrement des mesures à prendre pour augmenter la consommation d’engrais. -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
Le système d’information sur la filière sésame du Burkina Faso
Dans cette note, le RECA vous propose un aperçu des informations dont ont bénéficié les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso et les liens nécessaires pour approfondir ces informations. Ce sont des idées à réfléchir, éventuellement, pour nos programmes au Niger. -
Informer les producteurs et productrices sur l’utilisation de semences améliorées Note de travail n°1
Dans le cadre du PASEC, il est attendu des Chambres Régionales d’Agriculture qu’elles fournissent des informations aux producteurs et productrices. Ainsi, si l’on veut que les producteurs utilisent des semences améliorées, et notamment de semences « résistantes à la sécheresse », il faut être capable de leur donner une information sur l’intérêt d’utiliser ces variétés, lesquelles répondent au critère de résistance à la sécheresse (selon les sélectionneurs), où les trouver et à quels prix. Afin de préparer une information précise, le RECA a regardé les disponibilités en semences pour la campagne 2018 à partir des données de « l’Annuaire National1 2018 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger » élaboré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. -
Des produits « miracles » sont proposés aux producteurs, de quoi s’agit-il ?
Pour faire simple, un biostimulant va stimuler les processus physiologiques de la plante avec un effet sur le rendement, indépendamment de son apport nutritionnel. Par exemple, un produit qui va favoriser l’absorption des minéraux, ou améliorer la fertilité du pollen, ou diminuer les conséquences du stress hydrique. -
Les variétés améliorées de mil au Niger la variété HKP domine largement le marché des semences certifiées
Cette note a été préparée pour donner plus d’informations aux conseillers agricoles sur les variétés inscrites dans le catalogue du Niger et disponibles pour la campagne 2020. L’objectif était de fournir les caractéristiques de chaque variété afin que les conseillers puissent renseigner les producteurs. -
Visite d’une ferme aviculture – pisciculture – horticulture avec de très bon résultats dans la Région de Tillabéri
Cette note présente la ferme « pluriactivités » d’un ancien fonctionnaire qui s’est lancé dans l’agrobusiness avant même de revenir au pays après une longue carrière professionnelle à l’international. Elle décrit le modèle conçu par le promoteur lui-même avec la collaboration des techniciens qu’il a choisi pour son accompagnement dès le démarrage de son activité. Ce modèle est duplicable par les futurs promoteurs, et où les promoteurs désireux d’améliorer leurs fermes en vue d’une rentabilisation à court et à moyen terme. -
Des pesticides chimiques en vente en plein milieu du marché d'une commune quelque part au Niger
Au premier plan des pesticides chimiques (dont certains interdits) juste à côté du niébé en grain au second plan, et de farine de manioc au troisième plan. Donc il va falloir faire une petite note sur la question de la place des pesticides dans un marché à destination des collectivités locales qui gèrent les marchés. Les deux autres photos ont été prises sur deux autres marchés avec la même proximité entre pesticides et produits alimentaires. Des actions d'informations et sensibilisation sont à mettre en place pour corriger ces situations -
Présentation des lauréats du concours du SAHEL 2022
Dans le cadre de l'organisation de la septième édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger 2022), du 25 février au 02 mars 2022 au Palais du 29 Juillet à Niamey, un jury a été mis en place par arrêté N°0059/MAG/SG/DACPOR du 15 février 2022 portant création, composition, attributions et fonctionnement du Jury chargé de l’organisation des concours dudit Salon. Le Jury est composé de 24 membres et 3 personnes ressources. -
Catalogue des jus naturels et des huiles exposés au SAHEL Niger 2022
Ce catalogue présente les adresses (lieu, nom, statut juridique, liste des produits et photo) des exposant(e)s de jus naturels et huiles lors de la 7èm édition du SAHEL. -
Catalogue des éleveurs et vendeurs d’aliments pour bétail et volaille au SAHEL Niger 2022
La 7èm édition du SAHEL a été l'opportunité pour le monde des éleveurs d'exposer, de concourir et de remporter des prix. Dans ce catalogue, le contact des éleveurs primés et des animaux exposés sont disponible. En plus, le catalogue présente une liste de contact des fournisseurs d'aliments de bétail et enfin dresse une description des races principales des animaux domestique du Niger. -
Catalogue des épices, condiments alimentaires et produits laitiers exposés au SAHEL Niger 2022
Le catalogue présente des informations sur les fournisseurs (nom, contact, lieu, statut juridique, liste des produits et photo) des produits agricoles transformés exposés lors de la septième édition du SAHEL : épices, condiments alimentaires et produits laitiers. -
Les variétés améliorées de mil disponibles dans l’Annuaire National 2022 : la variété HKP domine très largement les disponibilités en semences améliorées
L’Annuaire National 2022 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger est un référentiel pour l’ensemble des usagers de la filière semencière au Niger. Il est édité par le Ministère de l’Agriculture. C’est le document officiel qui contient la quantité et la liste exhaustive de toutes les semences des variétés améliorées produites au Niger en 2021. -
Des exemples locaux de techniques agroécologiques
Cette note présente le champs d'un producteur agricole situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Niamey. Ce producteur utilise désormais les techniques agroécologique pour améliorer la fertilité de son champs en se basant sur la RNA et d'autres techniques.