Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.

Contenu

Titre
Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.
Auteur
GUISSO Taffa Adamou
Thème principal
Aviculture
Sujet
Aviculture
Description
Ce mémoire de fin de cycle de Licence porte sur le thème «Amélioration de l’aviculture villageoise: Bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso». L’accent est mis sur l’indentification des différents obstacles à la pérennisation des actions menées par le projet APELDA en aviculture villageoise.
Editeur
UAM
Année
2014
Type
Mémoire d’étudiant
Format
pdf
Langue
Français
Couverture géographique
Dosso (Région de)
Auditoire
Proposé aux scientifiques
Section
BIBLIOTHEQUE
Résumé
Le Niger fait partie du groupe des pays les moins avancés avec un revenu national brut annuel de 280 $ par habitant, très en deçà du seuil de 935 $ annuels fixé par la Banque Mondiale (2009). Avec un taux de croissance annuel d’environ 3,3% l’an, la population du Niger double tous les 25 ans (Revue du Secteur Avicole du Niger, 2010). Cette population est essentiellement rurale (80,5% de ruraux en 2005 et 79,8% en 2010) parmi laquelle se retrouvent 65,7% de pauvres (Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2007). Selon les projections, le nombre de ruraux passerait de 11 millions en 2005 à près de 15,5 millions en2015, ce qui constituerait un défi majeur pour le développement car la majorité de ceux-ci, au rythme actuel de la croissance économique, ne disposeraient pas de revenus suffisants pour sortir de la pauvreté (Stratégie de Développement Rural, 2003). Le développement de l’aviculture villageoise devient depuis quelque temps un moyen efficace dans la lutte contre la pauvreté et la faim dans de très nombreux pays en voie de développement (E.F. Guèye, 2003). Cet intérêt pour l’élevage des espèces à cycle court et particulièrement celui du poulet villageois se justifie d’une part, par la disponibilité de telles espèces dans le milieu rural et d’autre part du fait que cela ne requiert ni une très grande technicité ni des coûts de production insupportables. Bien que très peu développée, l’aviculture nigérienne présente d’énorme potentialités avec un cheptel avicole de 12.196.409 sujets (RGAC, 2008) effectif qui était de 13.378.000 sujets en 2005 avant l’apparition de la grippe aviaire en 2006. Cependant, malgré le nombre important de poulets villageois au Niger, la production ne couvre pas correctement les besoins des populations. Les performances des races locales en matière de production d’œuf et de viande sont très réduites. En effet, le poulet local présente un poids moyen d’un (1) kilogramme (kg) pour les femelles et un kilogramme cinq cent grammes (1,5) kg pour les mâles (I. Daré, 1977). Le nombre de couvées par ans varie de 1,1 à 6 d’une taille moyenne de 8 à 19 œufs. (Moussa A., 2008). Cette insuffisance de la productivité de la volaille en milieu rural peut s’imputée à plusieurs facteurs dont l’un des plus importants reste la conduite des troupeaux (alimentation, habitat, prophylaxie…). l
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