Driven by the rapid population growth and the increasing demand for food, agricultural expansion is the most dramatic change in Niger’s landscapes. Over the period 1975–2013, cultivated areas have increased from 12.6 percent in 1975 to 18.1 percent in 2000 and 24.5 percent in 2013. This represents a total increase of 94.2 percent. Agriculture expansion mostly occurred on the productive sandy soils of the valleys in the Tillaberi region, where cropland is now encroaching on traditional pastoral lands. On the surrounding plateaus and terraces of western Niger, a mosaic of steppe and short grass savanna dominates. The Zinder-Maradi region, already heavily cultivated in 1975, is now a wall-to-wall homogeneous agricultural landscape. However, agriculture is still expanding eastward on the remaining short grass Sahelian savannas of the Manga regions. In addition, an increase of 50 percent in irrigated agriculture was observed along the Niger River.
Les organisations du système des Nations Unies ont été assez lentes à se mobiliser, et ont eu, comme souvent, tendance à se comporter comme un Etat dans l’Etat. Les secours alimentaires ont finalement été distribués, même si l’ampleur de la crise fourragère n’a pas toujours suscité des réponses appropriées, malgré les appels à l’aide internationale lancés par le nouveau gouvernement nigérien issu du coup d’Etat militaire du 18 février 2010.
C’est d’ailleurs de ce côté que quelque chose a quand même changé. Le président déchu, M. Mamadou, Tandja avait opté pour une dénégation systématique – voire obsessionnelle – de toute crise alimentaire grave et de toute malnutrition infantile, au nom d’une fierté nationaliste et d’un souverainisme radical assez populaires dans le pays (en partie légitimés, il est vrai, par les outrances des médias internationaux, lors de la crise de 2005, et le comportement de certaines institutions internationales et ONG qui se pensent en pays conquis). Le régime de transition actuel n’a pas eu ces tabous. Il n’a pas cherché à nier la gravité des problèmes et a accepté tant le débat que l’aide internationale. C’est un incontestable progrès.