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Potentiel agrumicole de Timia
Au Niger, quatre régions produisent 95% de la production du pays en agrumes. Il s'agit de la région d'Agadez qui produit 41%, suivie de Zinder, de Maradi et Tillabéry 5% (MDA, 2008).
L’essentiel de la production d’agrume qui place la région d’Agadez première en agrumiculture provient essentiellement des communes de Timia, Tabelot, Dabaga et Tchirozerine.
C’est dans ce cadre que cette étude sur le potentiel de production de Timia et diagnostic de la filière agrumicole, a été initiée par l’ONG HED Tamat et exécuté conjointement par la Direction régionale de l’Agriculture (DRA) d’Agadez et le GIE Tagazt. Elle a pour objectif global de guider les acteurs locaux et nationaux pour la mise en œuvre de politiques efficaces et cohérentes de valorisation des productions d’agrumes de Timia. De façon spécifique, l’étude doit permettre une meilleure connaissance du potentiel productif de la commune et faire le diagnostic de la filière.
Le présent rapport est la synthèse des travaux de recherches documentaires et une enquête terrain réalisés dans les communes dans une dizaine de sites et dans 382 vergers d’agrumes. Il rappelle le contexte de l’étude, la méthodologie de travail et les résultats de l’étude. -
Rapport général du module maraîchage
Les caractéristiques des sites de production, les caractéristiques socioéconomiques des exploitants, les superficies, les productions, le chiffre d’affaires, les difficultés sont autant d’informations utiles à l’élaboration des politiques dans le maraîchage. Pour ce qui concerne, les caractéristiques des sites, on comptait en 2008 environ 4 844 sites maraîchers. La majorité (79,5 %) de ces sites est exploitée de façon saisonnière. Sur plus de 68 % des sites maraîchers, les exploitants ne sont pas organisés et seulement 29,8 % des sites maraîchers abritent des groupements d’exploitants maraîchers. -
Etude des jardins de Tabelot et des Bagzan dans le massif de l'Air : contribution au développement local dans le Nord Niger
Cette partie, après avoir présenté l'historique de la création des jardins, propose de décrire le fonctionnement technique des jardins. Pour cela, il est nécessaire de caractériser d'abord les moyens de production nécessaires au fonctionnement d'un jardin, à savoir le foncier, les ressources en eau, la main d'œuvre et le capital. Dans un deuxième temps seront analysés les traits dominants des systèmes de culture en place tout en insistant sur certains aspects singuliers de ces systèmes. Cette présentation se justifie pour plusieurs raisons : les jardins constituent non seulement un objet d'étude pour l'agronome impliqué dans le développement de la région, mais le fonctionnement des jardins est également une composante essentielle du système agraire de l'Aïr. En effet, les systèmes de production sont variés et dépendent de chaque exploitation mais les systèmes de culture (et d'élevage) sont relativement homogènes. Ces derniers sont largement dictés par les conditions d'exploitation du milieu (disponibilité en eau notamment) ainsi que par les marchés et filières en place. Comprendre l'organisation du système agraire régional implique une analyse descriptive détaillée du fonctionnement des jardins et des systèmes de production en place. Cette partie débouche sur un certain nombre d'observations concernant la dynamique actuelle des jardins et sur les orientations que cela implique en termes de stratégies de développement.