Les chaînes de valeur agricoles modernes se développent et deviennent plus perfectionnées à mesure que les pays s’industrialisent et renforcent leur position sur les marchés mondiaux. Bien que de telles chaînes de valeur fassent évoluer la structure sexospécifique de l’emploi et que des femmes mieux instruites rivalisent souvent fort bien avec les hommes pour obtenir des emplois de qualité, on note la persistance des stéréotypes liés au sexe confinant les femmes pauvres et qui n’ont pas fait d’études à des travaux faiblement rémunérés, moins qualifiés et plus précaires au sein de la chaîne de valeur. Le défi à relever est d’assurer l’égalité entre les sexes à travers la chaîne de valeur et d’éviter la répétition des modèles traditionnels de discrimination sexiste.