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Le Biochar – Une maison biologique pour les microbes du sol
Le biochar a reçu beaucoup d’intérêt à l’échelle internationale au cours des dernières années, en particulier à la lumière de la demande croissante en cultures alimentaires et en carburant, et des débats animés sur la façon de ralentir radicalement le changement climatique incontrôlé. -
Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel.
Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères.
L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Effet comparé de la fertilisation à base de biochar, engrais organique et engrais chimique sur les éléments minéraux et la production de l’oignon (Allium cepa L.)
Le biochar tient son nom du terme « bio » en référence à des résidus organiques et « char » pour charbon. En effet, ce fertilisant est une autre forme d’engrais organique qui contient des éléments minéraux nécessaires pour l’enrichissement du sol. Il est produit à partir des résidus des cultures, de biomasse, des mauvaises herbes, des déjections animales ou de forêt (bois) à travers une méthode de pyrolyse. Afin de le différencier du charbon de bois, la définition adoptée par International Biochar Initiative (IBI) spécifie que, la finalité de cette substance est son utilisation en tant qu’amendement pour les sols (Sohi et al., 2010). Le biochar est un matériel qui se présente sous forme de fragments noirs, légers, poreux, sec et facile à transporter. -
Fiche technique n°1 : ouverture de bandes pare-feux
Cette fiche technique regroupe un ensemble d'informations relatives à l'ouverture de bandes pare-feux -
Stratégie de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua
Le présent document propose des mesures méthodologiques d'intervention en matière de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua. Il est le fruit d'une série de réflexions et concertations entre les différents acteurs de la région. D'une part, il tient compte des orientations nationales et stratégies sectorielles de protection et de préservation de l'environnement contenues dans le PDES1 2000-2004 de la région de Tahoua et dans la stratégie de réduction de la pauvreté au Niger ; et d'autre part, il s'inscrit dans le souci de trouver des solutions appropriées pour juguler les feux de brousse, phénomène qui menace d'année en année l'équilibre écologique de la partie Nord du Niger. -
Bandes par-feu
La lutte contre les feux de brousse est un ensemble de mesures et d’actions visant à prévenir ou à endiguer les effets destructeurs des feux dans les zones vulnérables (Zones de forte production fourragère). Parmi ces mesures, se trouve l’ouverture des bandes pare-feu. Au Sahel, l’ouverture des bandes pare-feu consiste à tracer des bandes de longueur variable et de 15 à 20 mètres de largeur orientées perpendiculairement à la direction du vent dominant de la saison sèche. -
Le biochar : une pratique pour augmenter la qualité des sols et leur productivité face aux changements climatiques
Le biochar ou « bio-charcoal » est un charbon obtenu artificiellement, d’origine biologique. Composé à plus de 60 % de carbone, le biochar s’obtient par pyrolyse1 ou carbonisation (avec peu ou pas d’oxygène) de matières organiques diverses (résidus agricoles, fumier, résidus d’exploitation forestière, etc.). Sa composition n’est pas précisément définie car elle dépend de la nature de la biomasse utilisée et du processus de pyrolyse. Cette pratique ne doit pas être confondue avec le charbon de bois.