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Les arbres dans les systèmes agraires en zone sahélienne du Niger : mode de gestion, atouts et contraintes
Au Sahel, l’arbre fait partie intégrante du système de production. La présente étude s’est penchée sur son mode de gestion, ses atouts et ses contraintes. Une enquête a été conduite dans 7 terroirs villageois de la partie sud-ouest du Niger suivant un gradient d’aridité sud-nord afin de comprendre le comportement des populations dans la gestion des arbres. L’objectif était d’analyser les systèmes, les modes de gestion de l’arbre, les bénéfices tirés et certaines contraintes. Les résultats montrent que les populations de la zone aride gèrent et préservent mieux les arbres dans leurs champs. La jachère est pratiquée par 87,91% des producteurs et la durée moyenne est de 4,4 ans. Le défrichement est pratiqué à plus de 98,9% et les pieds des arbres épargnés par champ, varient entre 8 dans la zone semi-aride et une vingtaine dans la zone aride. Les arbres sont utilisés pour la délimitation des champs, l’amélioration de la fertilité des sols, la pharmacopée traditionnelle et, la fourniture d’énergie, de bois d’œuvre et de service. Les habitudes socio-culturelles des populations constituent la principale contrainte de la gestion des arbres. Un effort de sensibilisation et de vulgarisation des nouvelles techniques de gestion de l’arbre doit être consenti surtout dans la zone semi-aride. -
Module sur l’utilisation des bio pesticides et méthodes de lutte intégrée
Un biopesticide est un pesticide dérivé des matériaux naturels comme les bactéries, les plantes, … Kiota avec une solution d’ail et Djoga (Torodi) avec un mélange feuille de neem + piment + tabac. Les produits à base de neem se vendent aux Etats Unis (homologué en « bio ») ou en Europe. Pas d’arbres de neem dans ces pays Au Niger nous en avons. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies de des cultures maraîchères au Niger : préparation et application des bio pesticides
L’objectif de ce module de formation est de sensibiliser les producteurs aux méfaits des pesticides sur la santé de l’homme et de l’environnement, connaitre les plantes à vertus pesticides sur les quels des travaux de recherche ont permis de voir leur efficacité, apprendre à fabriquer eux même les produits à base de ces plantes, les intégrer dans un programme de lutte intégrée sur leur parcelle. -
Utiliser le papayer comme insecticide et fongicide dans la lutte contre la rouille du caféier
Cette fiche décrit la fabrication et l'utilisation d'insecticides à base de papayer -
Utiliser le piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes
Cette note porte sur la fabrication du piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes -
Utiliser le tabac pour lutter contre les mouches blanches ainsi que la rouille du haricot et du blé
Cet article porte sur la fabrication d'insecticide à base de Tabac contre les pucerons mineuses des feuilles, les charançons, la mouche blanche, les chenilles, la rouille du haricot et du blé -
Utiliser les feuilles et tiges de tomate contre la piéride du chou et la teigne
Cette note montre comment fabriquer des insecticides / répellents naturels à base de feuilles et tiges de tomate -
Les préparations naturelles peu préoccupantes
En agriculture et encore davantage en agroécologie, il est intéressant de valoriser certaines substances naturelles pour les cultures. C’est le cas notamment des substances contenues dans les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) définies par la Loi d’Avenir Agricole. -
Guide pratique du maraicher agroécologique de Brazzaville
Recettes de biopesticides, biofertilisants, et autres bio-préparations réalisées par des maraichers de la ceinture verte de Brazzaville. -
Études préliminaires sur l’utilisation alimentaire des plantes spontanées dans les zones périphériques du parc W du Niger
La présente étude, conduite dans 2 terroirs villageois (Boumba et Allambaré) de la périphérie du parc W du Niger, vise à répertorier les plantes alimentaires spontanées et à déterminer les préférences paysannes. La méthode de collecte des données repose sur des observations et des interviews ethnobotaniques individuelles et collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). -
Caractérisation socio-économique et identification des
usages de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au
Niger (article)L’arbre de Sclerocarya birrea est une espèce forestière très répandue en Afrique et dans certaines zones sahéliennes et soudaniennes du Niger. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer l’exploitation actuelle de l’arbre, d’identifier les différentes utilisations faites par les populations autochtones et d’évaluer son apport dans l’alimentation et le revenu des ménages des régions de Maradi et Zinder.