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Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel.
Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères.
L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Note d’information - La production de tomate sur billon
En décembre 2017, la Chambre Régionale d’Agriculture avait écrit une note sur les tomates de Téra : « Des tomates, de belles tomates en quantité au bord du barrage de Téra. »
Le chef d’exploitation de ces parcelles était Burkinabé. Cela avait fait des remous… Certains avaient parlé « d’accaparement des terres ». Si ces producteurs du Burkina Faso avaient lancé la production de tomate à Téra, ils avaient simplement loué des terres pour la saison de culture (pas d’achats). La main d’œuvre pour la culture, l’arrosage et la récolte, était locale, donc une initiative créatrice d’emplois. D’après l’animateur de la Fédération Mooriben, cette expérience commençait d’ailleurs à être imitée. Le côté intéressant de l’initiative était un possible « transfert de technologies ».
C’est bien ce qui s’est passé et des producteurs locaux (principalement d’anciens exodants) ont adopté les techniques des producteurs burkinabé, notamment la « culture sur billon ». Cette technique de production a la particularité de permettre aux producteurs de se passer de tuteurs. En culture tuteurée, avec une densité de 50 cm entre les plants, une parcelle de 500 m2 de tomate nécessite 2 000 tuteurs soit 40 000 tuteurs par ha. C’est une quantité difficile à trouver dans un pays sahélien et pour plusieurs dizaines d’hectares les prélèvements de bois provoqueraient une déforestation importante. L’achat de ces tuteurs représenterait également des charges élevées. -
Fiche technique n°1 : ouverture de bandes pare-feux
Cette fiche technique regroupe un ensemble d'informations relatives à l'ouverture de bandes pare-feux -
Stratégie de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua
Le présent document propose des mesures méthodologiques d'intervention en matière de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua. Il est le fruit d'une série de réflexions et concertations entre les différents acteurs de la région. D'une part, il tient compte des orientations nationales et stratégies sectorielles de protection et de préservation de l'environnement contenues dans le PDES1 2000-2004 de la région de Tahoua et dans la stratégie de réduction de la pauvreté au Niger ; et d'autre part, il s'inscrit dans le souci de trouver des solutions appropriées pour juguler les feux de brousse, phénomène qui menace d'année en année l'équilibre écologique de la partie Nord du Niger. -
Bandes par-feu
La lutte contre les feux de brousse est un ensemble de mesures et d’actions visant à prévenir ou à endiguer les effets destructeurs des feux dans les zones vulnérables (Zones de forte production fourragère). Parmi ces mesures, se trouve l’ouverture des bandes pare-feu. Au Sahel, l’ouverture des bandes pare-feu consiste à tracer des bandes de longueur variable et de 15 à 20 mètres de largeur orientées perpendiculairement à la direction du vent dominant de la saison sèche.