Ce document constitue le rapport provisoire de l'étude.Après avoir donné dans la première partie un aperçu de la situation hydrographique et hydrogéologique
Le Ministère des Travaux Publics à l'origine, puis le Haut Commissariat du Barrage de Kandadji(HC/BK), ont été le maitre d'oeuvre de plusieurs études effectuées depuis 1976. Ces études ont prouvé de facon convaincante que le parcours nigérien du fleuve Niger, le site de Kandadji était sans conteste l'emplacement le mieux approprié à la construction d'un barrage.
Connue sous le nom de faux gommier, Acacia tortilis est une plante épineuse clé des milieux semi-aride et aride de la famille de Fabaccae (APG, 2016) de 12 à 13 m de hauteur. Elle a des feuilles composées de type penné, munies de rachi portant 5 à 15 paires de folioles. Les pétioles des feuilles de 10 à 15 m longueur, portent à la base deux stipules épineuse blanchâtres conées, glabre et divariquées, de 2 à 4 cm de longueur (Maire, 1987).
L’objectif du présent travail est, d’une part, étudié le fonctionnement et le comportement hydrologique du barrage de Kassama et, d’autre part, les impacts socio-économiques de cette retenue. Dans la partie occidentale du Niger, les recherches portées sur le fonctionnement hydrodynamique de plusieurs bassin verssants ont conclu que l’augmentation du ruissellement (malgré la diminution des précipitations) [16] est générée par des modifications des états de surface du sol. Les champs de cultures ou les glacis en général sont le théatre de cette modification. Dans le secteur de Kassama, cette unité géomorphologique (glacis) couvre une superficie de 9 950 ha soit 55 % par rapport aux autres unités géomorphologiques. Les sols de cette unité sont constitués sur le matériau granitique où le ruissellement est important. De ce fait, les unités hydrogéomorphologiques du bassin versant de Kassama s’expliquent par la conjugaison des activités anthropiques et la nature du sol (en général nu) [17]. D’après l’analyse du paysage et les entretiens avec la population locale, les aménagements antiérosifs installés dans le cadre du barrage, ont joué un rôle significatif sur la dynamique hydro-érosive. Autrement dit, ces aménagements ont réduit la ménace d’ensabement du barrage.