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Les arbres dans les systèmes agraires en zone sahélienne du Niger : mode de gestion, atouts et contraintes
Au Sahel, l’arbre fait partie intégrante du système de production. La présente étude s’est penchée sur son mode de gestion, ses atouts et ses contraintes. Une enquête a été conduite dans 7 terroirs villageois de la partie sud-ouest du Niger suivant un gradient d’aridité sud-nord afin de comprendre le comportement des populations dans la gestion des arbres. L’objectif était d’analyser les systèmes, les modes de gestion de l’arbre, les bénéfices tirés et certaines contraintes. Les résultats montrent que les populations de la zone aride gèrent et préservent mieux les arbres dans leurs champs. La jachère est pratiquée par 87,91% des producteurs et la durée moyenne est de 4,4 ans. Le défrichement est pratiqué à plus de 98,9% et les pieds des arbres épargnés par champ, varient entre 8 dans la zone semi-aride et une vingtaine dans la zone aride. Les arbres sont utilisés pour la délimitation des champs, l’amélioration de la fertilité des sols, la pharmacopée traditionnelle et, la fourniture d’énergie, de bois d’œuvre et de service. Les habitudes socio-culturelles des populations constituent la principale contrainte de la gestion des arbres. Un effort de sensibilisation et de vulgarisation des nouvelles techniques de gestion de l’arbre doit être consenti surtout dans la zone semi-aride. -
Manuel visuel des bonnes pratiques apicoles à l’usage des petits apiculteurs d’Afrique
La présente publication est un manuel visuel et pratique sur l’apiculture durable destiné aux petits apiculteurs des régions rurales d’Afrique. Elle a été conçue pour servir de guide de formation sur l’apiculture et a vocation à devenir un document de référence sur les bonnes pratiques apicoles élémentaires à l’usage des petits apiculteurs. Son objectif consiste à transmettre aux producteurs de miel les connaissances nécessaires pour élever des abeilles, mais également produire et récolter du miel de façon durable. Ce manuel ne prétend pas être exhaustif; il est volontairement concis afin de livrer aux petits apiculteurs d’Afrique les informations les plus fondamentales et les plus utiles sur l’apiculture. Il ne donne donc pas d’informations détaillées sur les activités postérieures à la récolte, qui doivent idéalement être réalisées dans un bâtiment spécifique (miellerie). -
Analyse de la performance des chaines de valeur miel au Bénin
La présente étude porte sur l’apiculture, une activité de grand intérêt aux plans économique et environnemental. L’apiculture constitue une source importante de revenus et d’emplois pour de nombreux producteurs en Afrique au Sud du Sahara (Carroll et Kinsella, 2013; Iritie et al., 2014) et contribue à réduire la pression humaine sur les forêts. Elle entretient aussi des colonies d’agents pollinisateurs, utiles à la flore et aux cultures agricoles (Paterson, 2008; Champetier et al., 2012; Yédomonhan et al., 2012) . Au Bénin, l’apiculture est une activité génératrice de revenus (Yédomonhan et al., 2009; Paraïso, 2015). Elle génère divers produits tels que le miel, la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale, le venin d’abeilles, etc. dont l’utilisation aussi bien en alimentation qu’en thérapeutique est établie. Les utilisations variées de ces produits par l’homme assurent un bon marché et représentent un revenu d’appoint pour l’apiculteur (Iritie et al., 2014). En dépit de ses potentialités économiques et des services écosystémiques qu’offre l’apiculture, elle bénéficie de peu d’attention dans les stratégies et politiques de développement rural (Paraïso et al., 2012). -
Études préliminaires sur l’utilisation alimentaire des plantes spontanées dans les zones périphériques du parc W du Niger
La présente étude, conduite dans 2 terroirs villageois (Boumba et Allambaré) de la périphérie du parc W du Niger, vise à répertorier les plantes alimentaires spontanées et à déterminer les préférences paysannes. La méthode de collecte des données repose sur des observations et des interviews ethnobotaniques individuelles et collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). -
L'apiculture en Afrique : les pays du nord, de l'est, du nord-est et de l'ouest du continent
C'est une présentation de l'apiculture des pays de quelques régions d'Afrique: Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Libye, Maroc, Tunisie), de l'Est (Kenya, Tanzanie, Ouganda), du Nord-Est (Djibouti, Éthiopie, Somalie, Soudan) et de l'Ouest (Bénin, Burkina, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Côte-d'Ivoire, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo). La revue concernant ces 26 pays porte sur les races d'abeilles mellifères, y compris les races africaines, les plantes mellifères, la production de miel et d'autres produits de la ruche, les prédateurs et les maladies des abeilles mellifères, la chasse au miel, l'apiculture traditionnelle avec des ruches traditionnelles, l'apiculture moderne qui emploie des ruches modernes. On présente également des données sur l'histoire de l'apiculture, les activités de recherche et les pionniers de la recherche apicole dans ces pays, à l'exception toutefois du Mali, du Niger et de Sierra Leone. Les recherches les plus nombreuses ont été conduites en Égypte, en Tanzanie, en Éthiopie, au Nigeria et au Sénégal. Les projets, les associations professionnelles, les stages de formation, les publications spécialisées, les séminaires, ateliers et conférences organisés dans ces pays sont également cités. L'apiculture de ces pays africains réclame pour son développement plus d'organisation, de coopération, de modernisation, de formation, d'extension et de recherches. -
Etude de marché et stratégie de marketing de la filière miel au Niger (Régions de Tillabéy et Niamey)
Au Niger l’apiculture existe, mais elle reste encore très largement traditionnelle et n’intéresse que quelques régions du Sud et du Sud - Ouest du pays. En termes statistiques en 2014, environ 27000 litres de miel ont été produits au Niger dont 3643 litres provenant des zones de Torodi, Makalondi et Tamou (Ibrahim Madougou, 2014). Selon le Projet NIGLEM en 2018, toujours au niveau de ces zones, la production est de 46.638 litres, ce qui dépasse de loin les données de 2014 avec un apport financier d’environ 140 millions de FCFA pour le miel filtré et vendu. -
Caractérisation socio-économique et identification des
usages de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au
Niger (article)L’arbre de Sclerocarya birrea est une espèce forestière très répandue en Afrique et dans certaines zones sahéliennes et soudaniennes du Niger. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer l’exploitation actuelle de l’arbre, d’identifier les différentes utilisations faites par les populations autochtones et d’évaluer son apport dans l’alimentation et le revenu des ménages des régions de Maradi et Zinder.