La libéralisation des économies, les phénomènes généralisés de croissance démographique et d’urbanisation ouvrent de larges perspectives, d’une part, aux productions vivrières locales et en particulier à la riziculture qui devrait rester largement dominante sur les périmètres, et d’autre part, aux autres productions irriguées (fruits et maraîchage notamment). Le marché n’est pas une contrainte au développement de ces productions sous réserve de leur compétitivité et de leur accessibilité aux circuits de commercialisation.
Une bonne connaissance des nuisibles des cultures est nécessaire pour permettre une meilleure gestion de leurs effets néfastes. La maîtrise des nuisibles nécessite par ailleurs la mise en place d’une stratégie de protection
intégrée et d’utilisation rationnelle des pesticides, afin de préserver l’environnement et de réduire les cas d’intoxication des utilisateurs et des consommateurs.
En agronomie, la multiplication du matériel végétal de bonne qualité reste un défi constant chez les producteurs qui voudraient accroître leurs exploitations. Le plus souvent, quand le matériel est disponible, il n’est pas sain. Ce problème s’est aussi posé avec le bananier plantain. Une des solutions a été trouvée par la production des plants sains en utilisant des techniques de laboratoire avancées c’est le cas de la bio technologie. Mais les plants produits par cette méthodes bien que de bonne qualité, sont très coûteux (1 500 et plus). En réponse donc des méthodes moins efficaces ont été mises au point. On les étudiera en détail.