Le défi du développement ou de l’intensification des cultures du blé et maïs dans le département de Tchirozérine pourrait être relevé à travers la mise en œuvre des priorités ci- après :
-Intensification de la production du blé et maïs à travers l’introduction des nouvelles variétés performantes,
-Structuration de la commercialisation du blé et du maïs par la création d’un pôle de commercialisation
-Soutien aux initiatives de transformation du blé et maïs
Cet article porte sur la fabrication d'insecticide à base de Tabac contre les pucerons mineuses des feuilles, les charançons, la mouche blanche, les chenilles, la rouille du haricot et du blé
L’agro-biodiversité est essentiellement exploitée par une agriculture vivrière de subsistance dominée par la culture pluviale des céréales (mil, sorgho, riz, blé, maïs et fonio) et les cultures de rente (niébé, arachide, voandzou, sésame, souchet, oseille)
Cultivée dans la plupart des jardins en saison sèche froide, le blé est produit une seule fois dans l’année dans l’Aïr. Il a un cycle de 120 jours (4 mois). La période propice au premier semis du blé est généralement début novembre et il existe selon les dires des producteurs 4 périodes de semis au delà desquelles la culture devient impossible.
Au Niger, les bassins de production de blé sont : les vallées de la région d’Agadez, le périmètre de Konni (Tahoua) et le périmètre de Djirataoua (Maradi). La production de blé est faible ; elle est de 4807 tonnes par an (FAO, 2018). Le blé est surtout cultivé avec des faibles superficies variant de 0,1 à 0,5ha par exploitation (AcSSA-Afrique Verte, 2011). Au niveau de la région de Maradi, le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa sont des ‘’anciens’’ bassins de production de blé.
Cette note présente des informations sur les itinéraires techniques de production de blé collectées sur le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa suite aux entretiens avec 11 producteurs et les comptes d’exploitation de 5 producteurs
Face à la pression démographique et la paupérisation sévissant les pays en développement comme le cas de Madagascar, atteindre la sécurité alimentaire n‘est plus une option mais une étape que les agriculteurs et les chercheurs devraient franchir afin d‘affronter la compétition nationale et mondiale. La valorisation des « tanety » peu exploités de type Ferralsols qui représentent la majeure partie des terrains potentiellement cultivables dans les hautes terres malgaches est actuellement une des meilleures alternatives pour sécuriser les agriculteurs et la population de la grande île. En collaborant étroitement avec les agriculteurs, les chercheurs notamment les agronomes devraient proposer un nouveau système agricole qui intègre les contraintes d‘ordre agronomique à savoir d‘une part, les déterminants socio-économiques, mais également les déterminantes biophysiques du système sol-plante.
La recherche agronomique appliquée en milieu paysan est
essentielle à un projet de developpement rural comme le projet
Tapis Vert à Chikal, 180km nord-est de Niamey. C'est seulement
avec la participation des paysans dans son propre environnement
écologique que la recherche peut, d'une manière réaliste,
déterminer quels systèmes de production sont les plus productifs, rentables et faisables pour les paysans-cibles.