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Démarche et outils d’aide à la décision pour l’amélioration des processus de résilience de la sécurité alimentaire aux risques de catastrophes au niveau local au Niger
Depuis les grandes sécheresses des années 70, le Sahel a réalisé des progrès dans la prévention et la gestion des risques climatiques et de catastrophes, singulièrement dans le domaine de la sécurité alimentaire. Ces progrès sont des accomplissements multiples dans les domaines de l’alerte précoce, de la riposte, de la réhabilitation post – catastrophes et de la gestion de la vulnérabilité structurelle. Toutefois, pour les pays et les populations de cette région, le climat induit encore de fortes contraintes pour le développement social et économique. Cet article présente un corpus de référentiels pour l’amélioration de la gouvernance locale des risques de catastrophes, en lien avec la sécurité alimentaire dans le contexte du Niger. Ces référentiels sont des outils d’aide à la décision pour une réduction significative des insuffisances actuelles relatives à la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des processus de résilience de la sécurité alimentaire aux risques climatiques. La méthodologie utilisée pour l’élaboration de ces outils combine une démarche scientifique et une approche participative impliquant les populations concernées. Cette démarche donne aux outils proposés la pertinence nécessaire pour fonder une gouvernance locale des risques de catastrophes centrée sur les populations et leurs besoins d’adaptation. -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
# Dossier photographique : Plantes parasites-e-phytia
Ce dossier photographique montre plusieurs plantes parasites identifiées au Niger. -
Fiche technique. Reconnaissance des mauvaises herbes en culture du maïs au Bénin et méthodes de lutte
Cette fiche technique enseigne à reconnaître divers ravageurs habituels du maïs et propose des méthodes de lutte culturale. -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Une mauvaise herbe colonise les rizières et les sites maraîchers
On observe depuis quelques années, la prolifération d’une adventice (ou mauvaise herbe) sur la plupart des périmètres irrigués à usage rizicole ou maraîcher. Cette plante, apparemment introduite, est méconnue des producteurs et semble devenir un problème phytosanitaire sérieux. Un échantillon de cette plante, provenant d’un des animateurs de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso a été présenté au Dr Baina Danjimo, botaniste de l’INRAN, qui l’a identifié sous le scientifique (latin) de Elatine ambigua Wight. Pour éviter la prolifération de E. ambigua dans un jardin, le maraîcher doit apprendre à gérer cette plante en continue : arrachage précoce avec destruction des plantes, entretien avec les producteurs voisins pour une application collective de cette mesure afin de diminuer les possibilités de ré-infestation. -
Etude sur les mécanismes de prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et décentralisation : Promouvoir une plus large participation des catégories et groupes cibles
La question de participation et de responsabilisation des catégories et groupe cibles sont désormais dans les agendas de toutes les institutions y compris les services traditionnels de l'Etat ou ses structurées déconcentrées. Dans le domaine de la GRN et de décentralisation cette considération apparait clairement dans les termes de l'ordonnance 92/30 du 8 Juillet 1992 et bien d'autres instruments subséquents en particulier l'Ordonnance 93/15 du 2 mars 1993 ainsi que ces multiples textes d'application ; loi portant régime de l'eau, l'eau-cadre sur l'environnement, nouvelle loi sur la Chasse. Loi sur les coopératives etc. -
Définition d'un outil d'aide à la décision spatiotemporel structurant et articulant les potentialités de développement agricole : cas du Niger
Le ciblage des potentialités de développement agricole en milieu rural doit être repensé et adapté à l’ensemble des conditions de vie des ménages d’un point de vue d’une échelle spatiale concentrée et d’une analyse sur une longue période. Ce ciblage identifie des territoires sur une échelle plus fine que le niveau national afin de répartir les objectifs de développement agricole et de les articuler sur des zones ayant un haut potentiel. Ce niveau d’analyse permettra aussi de regrouper les actions menées à une échelle plus « micro » afin de structurer l’ensemble des activités menées sur la zone. -
Les plantes parasites dans l'agriculture africaine
Cette Note Technique donne un aperçu des plantes parasites d’importance agricole en Afrique. Les herbes parasites provoquent un stress de sécheresse et un retard de croissance au niveau des cultures. Les plantes affectées comprennent les céréales (par exemple, le sorgho [Sorghum bicolor] et le maïs [Zea mays]), ainsi que les légumineuses à grains (par exemple, le niébé [Vigna unguiculata]) dont les agriculteurs dépendent pour leur nourriture. Les dégâts causés à ces cultures et à d’autres cultures sont généralement aggravés par la faible fertilité du sol et le stress de sécheresse, conditions auxquelles de nombreux petits exploitants africains sont confrontés. Les herbes parasites peuvent entraîner de graves pertes de rendement, ce qui fait d’elles un obstacle important à la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions. -
Cuscuta campestris (Cuscutaceae) une holoparasite nouvelle et envahissante pour la flore de Tunisie
Le genre Cuscuta (cuscute) contient 180 espèces parasites obligatoires (Yuncker 1932; Mabberley 2008), réparties dans un large éventail d’habitats essentiellement dans les régions tempérées et subtropicales du monde. Des études récentes incluent aujourd’hui le genre Cuscuta dans la famille des Convolvulaceae (Stefanovic & al. 2002). D’autres auteurs l’ont traité dans une famille autonome, les Cuscutaceae, au sein de laquelle ils ont reconnu deux genres, Cuscuta et Grammica, en se basant sur l’aspect et la forme des stigmates (Swift 1996). Ce genre comprenait, dans la flore de Tunisie, 4 espèces (PottierAlapetite 1981; Le Floc’h & al. 2008 et Le Floc’h & al. 2010) à savoir, Cuscuta epithymum (L.) L., C. nivea M. A. Garcia, C. palaestina Boiss., et C. planiflora Ten. avec 3 sous-espè ces (C. palaestina Boiss. subsp. palaestina, C. planiflora subsp. godronii (Des Moul) Kerguélen et C. planiflora subsp. planiflora (Des Moul) Kerguélen). -
Alerte sur la présence de la cuscute sur les cultures de contre-saison au Niger
Lors d’une visite sur le périmètre irrigué de Konni, nous avons remarqué la présence d’une plante parasite dénommée « cuscute » sur certaines espèces végétales. Après des échanges avec le producteur et ses voisins, il est apparu que ces derniers connaissent bien cette plante et l’ont d’ailleurs surnommée « sarka », mot haoussa qui veut dire « chaîne », du fait qu’elle étrangle les tiges des plantes attaquées et qu’elle est dépourvue de racines. Ils ont expliqué que cette plante est d’apparition récente et qu’elle a d’abord été observée sur la dolique (une culture très répandue sur le périmètre en contre-saison). -
Réflexions sur CERES, système d‘aide a la décision pour les traitements fongicides du blé
CERES est un logiciel d’aide a la décision destine aux prescripteurs de traitements (techniciens de coopératives, négociants, techniciens de chambres d’agriculture ...) et aux agriculteurs de pointe. I1 fonctionne sans données météorologiques, ce qui le distingue nettement des modèles de prévision. Son objectif est l’optimisation des traitements fongicides du blé au niveau de la parcelle. Sa philosophie générale et son fonctionnement s’inspirent largement du système EPIPRE, mis au point a 1’Universitk de Wageningen (NL), mais les différents paramètres biologiques concernant L’épidémiologie des maladies du blé., utilises dans CERES, ont été plus ou moins adapté aux conditions agronomiques et climatiques de l’ouest et du sud-ouest de la France par le Service de la Protection des Végétaux. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°20 : Comment faire du POAS un outil d’aide à la décision pour une gestion concertée de l’espace rural ? Analyse à partir du cas de Ndiébène Gandiole, Sénégal
Expérimenté au cours des années 1990, le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) se généralise dans la vallée du fleuve Sénégal sans qu’une évaluation critique et objective de son apport à la gestion concertée du foncier et des ressources naturelles ne soit engagée. Pour faire du POAS un outil efficace d’aide à la décision pour les conseils ruraux, l’opérateur devrait réussir à répondre aux besoins de régulation locale plutôt qu’à se conformer à une démarche standardisée. Cette note se fonde sur les conclusions de l’étude de cas sur le POAS, réalisée dans la Communauté rurale de Ndiébène Gandiole et les actions correctives entreprises par les partenaires Negos-GRN et la Société sénégalaise d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du Sénégal et de la Falémé (SAED).