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Effets environnementaux et socio-économiques de la plantation d'Acacia Sénégal dans la zone d'intervention du projet Biocarbone
L’acacia senegal est reconnu comme une espèce résistante aux risques climatiques comme la sécheresse, sa valeur économique (production de la gomme arabique et le crédit carbone) et sa capacité à récupérer et à fertiliser le sol. Cette espèce a été utilisée par le Projet Biocarbone dans le cadre de son programme de restauration et de récupération de terre dans 26 sites répartis dans l’ensemble du territoire Nigérien. Ces sites sont classés en quatre catégories des terres à savoir : les terres vacantes, les terres agricoles, les terres vacantes plus les terres agricoles et la forêt classée. La présente étude concerne quatre sites (un site sur chaque catégorie de terre), le choix de ces sites a été fait de manière aléatoire. C’est ainsi que les sites de Boukki (terre vacante) dans la région de Dosso, Chabaré (forêt classée), dans la région de Maradi, Lido (terre agricole) dans la région de Dosso et Cheri (terre agricole plus terre vacante) dans la région de Diffa ont été retenu pour l’étude. Malgré que Les principales activités sources de revenus que sont la gomme arabique et le crédit carbone ne sont pas encore exploités, l’intervention du projet dans ces localités a permis sur le plan environnemental et socio-économique de restaurer ces terres jadis dégradées, d’augmenter la fertilité du sol, d’augmenter la production agricole, un retour de la biodiversité tant animale que végétale et l’augmentation de revenus de la population à travers les travaux de récupérations des terres dégradées et les opportunités qu’offrent ces sites récupérés ainsi que le renforcement de la cohésion sociale jadis dégradée. Comme tout autre projet du développement ce projet a des impacts négatifs non moins importants que la population règle à l’amiable. -
Rapport final: Projet de réhabilitation des abattoirs frigorifiques de Maradi, Zinder et Tahoua
Pour rendre opérationnelle et atteindre les objectifs de développement durable le Niger a élaboré plusieurs politique et programmes sectoriels de développement -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia senegal (L.) Willd.
Le gommier blanc est une plante épineuse de la famille des Fabaccae pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur, la plante présente des feuilles composées bipennées alternes avec une rachi composée de 3 à 6 paires de pinnules, portant chacune 9 à 15 paires de folioles oblongs. -
Effets d’acacia senegal (L.) Willd. sur le rendement du niébé (Vigna unguiculata) au Niger, Afrique de l’ouest
L’agriculture nigérienne est une agriculture de subsistance avec peu d’apport de fumure organique et minérale (Ibrahim, 2010). La consommation d’engrais minéraux au Niger est extrêmement faible ; en moyenne, elle est de l’ordre de 20.000 t sur 5,35 millions d’hectares soit 4,3 kg ha cultivé et par an (RECA, 2010). Cet état de fait trouve son explication dans l’inaccessibilité de cet intrant et la pauvreté de la population. Pourtant, même s’ils sont accessibles, les engrais minéraux seuls ne suffisent pas, sur le long terme, à maintenir la fertilité des sols ou augmenter le rendement des cultures (Bado2002). En effet, nombreuses études ont montré leurs effets négatifs à long terme sur la dégradation chimique des sols, entraînant de ce fait une réduction de rendement (Koulibaly et al., 2010). Face à cette situation, les systèmes de cultures plus durables à faibles intrants et les processus naturels doivent être exploités. -
Association de cultures Acacia senegal - céréales : outil de résilience aux changements climatiques au Niger
La présente étude aborde le diagnostic de l’association cultures/Acacia senegal dans l’ouest du Niger. Elle vise comme objectifs de : (i) déterminer la taille des exploitations agricoles ; (ii) apprécier le rendement des principales cultures en association avec A. senegal ; (iii) analyser les perceptions des paysans de l’association mil/A. senegal dans les exploitations agricoles. Elle a été conduite à travers une enquête semi-structurée dans les localités de Kokoyé (Tera) et Kiki (Makalondi). Il ressort de l’analyse des données collectées que quatre (4) systèmes de cultures sont pratiquées dans les exploitations à savoir la culture pure, la culture associée sans A. senegal, la culture associée avec A. senegal et la jachère avec une superficie moyenne par exploitation respectivement de 1,69 ± 1,77 ha; 5,94 ± 5,25 ha, 3,43 ± 3,10 ha et 1,87 ± 1,48 ha. Le mil, le sorgho, le niébé et le sésame sont les principales spéculations cultivées en association avec A. senegal (37,04 %) avec une superficie moyenne respectivement de 4,56 ± 3,87 ha, 3,02 ± 3,02 ha, 5,05 ± 4,86 ha et 2,99 ± 3,04 ha et une production moyenne respectivement de 588 kg/ha; 702 kg/ha; 24,62 kg/ha et 195,4 kg/ha. Le faible rendement est observé dans la localité de Kokoyé pour toutes les spéculations malgré qu’elle possède la plus grande taille d’exploitation agricole. Cette pratique d’association cultures/A. senegal pourrait être une alternative de substitution des fertilisants minéraux qui sont de plus en plus inaccessible aux ménages pauvres. Mots clés: Association ; Culture ; Acacia senegal ; Production. -
Projet de développement de l'élevage dans la zone du Liptako Gourma -
Analyse diagnostique et situation de référence - composante C : commercialisationL'aménagement des marchés à bétail est un élément important pour la maitrise et la revalorisation de l'apport du secteur de l'élevage à l'économie de la région et du pays tout entier. Le commerce traditionnel du bétail sur pieds doit aujourd'hui évoluer et devenir plus formel. -
Productivité de la culture du sorgho (Sorghum bicolor) dans un système agroforestier à base d’Acacia senegal (L.) Willd. au Niger
Les sols sahéliens se caractérisent par un faible niveau de fertilité dont l'amélioration se fait par l'épandage de fumier organique ou d'engrais. Cependant, les contraintes économiques des ménages limitent leur adoption. Des options ne nécessitant aucune sortie monétaire notamment l'intégration à la culture de la végétation ligneuse naturelle constitueraient des alternatives plus en adéquation avec les conditions socio-économiques des paysans. -
Perceptions communautaires, usages socioéconomiques et importance agroécologique des peuplements de Acacia senegal (L.) Willd. dans le Sud-Ouest du Niger: Cas du site gommier de la grappe de Lido dans la commune de Guechémé
La présente étude conduite dans la commune rurale de Guéchémé a pour objectif de déterminer les perceptions et les usages socioéconomiques des peuplements de Acacia senegal. La collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par interviews individuels dans cinq villages qui constituent la grappe dont relève le site gommier du village de Lido. Au total, 88 personnes constituées d’hommes et de femmes ont été enquêtées. L’évaluation de la connaissance des populations sur les usages socioéconomiques de l’espèce a été faite sur la base des indices des valeurs d’usages. Les usages fourragers (PPV = 42,89%), alimentaires (PPV = 20,26%) et thérapeutiques (PPV =13,94%), sont les plus rapportés par les enquêtés. Les parties de la plante les plus utilisées sont le bois (PPV= 21,56%), la gomme (PPV=18,06%), les feuilles (PPV =17,25) et les fruits (PPV = 12,40%). La connaissance sur l’usage de l’espèce ne varie pas selon le sexe, l’âge et la religion, mais varie selon la profession des enquêtés. Cet arbuste revêt un intérêt économique capital du fait de l’excellente qualité de sa gomme arabique, un produit forestier non ligneux (PFNL). Il regorge non seulement un intérêt économique mais aussi écologique, car elle est aujourd’hui l’espèce qui est utilisée dans le processus de la lutte contre la désertification au sahel. Dans les soucis du bien être des générations futures, cette espèce doit être prise en compte dans les programmes de conservation et de valorisation durable des ressources phytogénétiques d’intérêt socioéconomique au Niger. -
Diversité interspécifique d'efficience d'utilisation de
l'eau des acacias sahéliens et australiensDepuis la fin des années 1960, la région sahélienne est gravement affectée par une répétition de déficits pluviométriques, avec des précipitations sensiblement en dessous des normales des 30 dernières années (Hulme 1996 ; LeBarb et Lebel 1997 ; Lebel et al. 2003 ; Nicholson 1979). De son coté, l'Australie est considérée comme l'une des masses continentales les plus arides au monde. Sa partie méridionale est soumise depuis une décennie " un déficit de pluviométrie historique. Par ailleurs, depuis deux millions d'années le climat australien tend progressivement vers un climat aride (Kershaw et al. 2003). Dans les deux cas, ces déficits pluviométriques répétés ont des conséquences néfastes. Dans le cas du Sahel, ils affectent des populations pauvres fortement dépendantes de l’agriculture. En outre la végétation ligneuse des zones sahéliennes fait l'objet d’une surexploitation chronique : le bois est utilisé comme source d'énergie et représente jusqu’à 90 + des sources d'énergies totales utilises (Hall et al. 1993). -
Acacia senegal (L.) Wild. : Potentialités symboliques, effet sur la fertilité des sols et productivité des cultures associées dans les différents bassins gommiers au Niger
La dégradation et la baisse de fertilité des sols sont considérées comme les menaces majeures pour la conservation des ressources naturelles et sur la sécurité alimentaire des populations rurales au Niger. Pour faire face à cette vulnérabilité, plusieurs programmes visant à lutter contre la désertification et à inverser la tendance à la dégradation des ressources environnementales ont été élaborés. Le choix des espèces avait porté dans la plupart des cas sur Acacia senegal avec pour but de produire de la gomme arabique, de protéger et stabiliser les sols. A. senegal est une légumineuse des régions arides et semi-arides produisant une gomme de bonne qualité qui entre dans la fabrication de nombreux produits agro-alimentaires et pharmaceutiques. Comme d’autres légumineuses, A. senegal s’associe à des microorganismes du sol pour former des symbioses bénéfiques aussi bien pour le développement et la productivité des plantes, que pour la fertilité et la stabilité du sol. -
Projet de construction du nouvel abattoir frigorifique moderne de Saga Gorou (CUNIV)
Dans le cadre du projet de construction d'un nouvel abattoir frigorifique moderne à SAGA GOROU, village situé dans la commune Niamey IV, une étude d'impact environnementale et sociale simplifiée a été demandée par le promoteur dudit projet. L'objectif visé à travers cette étude était de dégager les grands groupes d'impacts environnementaux et sociaux positifs ou négatifs et proposer une projection sommaire des impacts environnementaux et sociaux majeurs relatifs aux activités liées à la mise en oeuvre du projet. Il s'agissait conformément aux termes de références de l'étude, de fournir: i) une situation environnementale et sociale de référence c'est-à-dire l'état des lieux de l'environnement; ii) une description des différentes composantes environnementales et sociales pouvant être impactées par la mise en oeuvre du projet; iii) une description des impacts positifs et négatifs majeurs pouvant résulter de la mise en oeuvre du projet; iv) les grandes lignes des mesures d'atténuation à mettre en oeuvre pour atténuer les impacts négatifs ou bonifier les impacts positifs. L'étude a été conduite conformément au cadre juridique et institutionnel et suivant une approche participative privilégiant la collecte des informations auprès des différents acteurs et particulièrement les populations du village de Saga Garou et environnantes. En termes d'impacts notamment sur le milieu biophysique et humain, deux zones d'influence du projet ont été identifiées. La zone d'influence environnementale qui est une zone d'impact direct pour les aspects biophysiques qui se situe dans les environs immédiats de l'abattoir, et la zone d'influence diffuse pour les aspects socio-économiques qui s'étend sur la communauté urbaine de Niamey et aux autres régions qui seront desservies par l'abattoir. L'abattoir étant classé dans la catégorie des établissements dangereux, insalubres et incommodes, les principaux impacts négatifs potentiels identifiés restent la production des déchets solides et liquides et particulièrement les odeurs incommodes, le risque de pollution et d'eutrophisation des eaux notamment celles de surface, et le risque des maladies liées aux pollutions et nuisances. Les mesures d'atténuation proposées sont entres autres, le renforcement du dispositif de suivi de la qualité des eaux souterraines et des eaux de surface, le respect d'une distance réglementaire minimale entre le site et les premières habitations. Pour ce faire, le promoteur devra: mettre en place une ceinture végétale; prendre en compte la direction et la fréquence des vents ; respecter les règles d'hygiène et d'assainissement énoncées dans le code de l'hygiène publique; mettre en oeuvre des procédures adéquates de formation en matière de santé et sécurité ; procéder à l'épuration des effluents liquides et à leur analyse avant tout rejet dans le milieu naturel par la mise en place à une distance horizontale suffisante des eaux de surface d'une station d'épuration, Instaurer un système de nettoyage régulier ; désinfecter les aires de stockage des déchets, les réseaux d'égouts, et prévoir des aires d'entreposage adéquates des flux sortants et entrants. Toutefois, pour mieux cerner tous les risques environnementaux et sociaux et prévoir au mieux les mesures d'atténuation et/ou de compensation, et leurs coûts de mise en œuvre, il est impératif de conduire une étude plus détaillée. -
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : aires d'abattage
Une aire d’abattage est une infrastructure de plein air destinée à ce que l’abattage des animaux s’effectue dans un endroit déterminé pour respecter des conditions d’hygiène générale, d’inspection sanitaire vétérinaire ante et post-mortem et de bien-être animal, adaptées à un contexte local où l’activité d’abattage ne permet pas de rentabiliser une infrastructure plus lourde d’abattoir (bâtiment fermé).