Les différentes zones en securité alimenatire:
NE01 - Northeast Oases: Dates, Salt and Trade
NE02 - Aïr Massif Irrigated Gardening
NE03 - Transhumant and Nomad Pastoralism
NE03 - Transhumant and Nomad Pastoralism-Camels
NE04 - Agropastoral Belt
NE05 - Rainfed Millet and Sorghum Belt
NE06 - Cropping/Herding with High Work Outmigration
NE07 - Southern Irrigated Cash Crops
NE08 - Southwestern Cereals with Fan-Palm Products
NE09 - Niger River Irrigated Rice
NE10 - Dallols - Seasonal Water-Course Irrigated Crops
NE11 - Southeastern Natron Salt and Small Basin Irrigated Dates NE12 - Komadougou Irrigated Peppers NE13 - Lake Chad Flood-Retreat Cultivation with Fishing Not Zoned (Desert)
Les organisations du système des Nations Unies ont été assez lentes à se mobiliser, et ont eu, comme souvent, tendance à se comporter comme un Etat dans l’Etat. Les secours alimentaires ont finalement été distribués, même si l’ampleur de la crise fourragère n’a pas toujours suscité des réponses appropriées, malgré les appels à l’aide internationale lancés par le nouveau gouvernement nigérien issu du coup d’Etat militaire du 18 février 2010.
C’est d’ailleurs de ce côté que quelque chose a quand même changé. Le président déchu, M. Mamadou, Tandja avait opté pour une dénégation systématique – voire obsessionnelle – de toute crise alimentaire grave et de toute malnutrition infantile, au nom d’une fierté nationaliste et d’un souverainisme radical assez populaires dans le pays (en partie légitimés, il est vrai, par les outrances des médias internationaux, lors de la crise de 2005, et le comportement de certaines institutions internationales et ONG qui se pensent en pays conquis). Le régime de transition actuel n’a pas eu ces tabous. Il n’a pas cherché à nier la gravité des problèmes et a accepté tant le débat que l’aide internationale. C’est un incontestable progrès.