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Impacts des changements d'usage des sols sur les ressources en eau souterraine au Sahel nigérien
La forte croissance démographique (~3%.an-1) observée au cours des dernières décennies en Afrique subsaharienne a engendré la conversion de grandes étendues de savane arborée en cultures pluviales ou irriguées et la diminution de la durée des jachères. Afin de déterminer l'impact de tels changements d'usage du sol sur la recharge des nappes phréatiques, la zone non saturée a été investigué pendant trois ans (2009-2011) pour deux régions du Niger (sud-ouest et sud-est) aux conditions climatiques et géomorphologiques différentes. -
Entre discours et réalité du terrain : l’approche participative dans la Stratégie de Développement Rural du Niger
Ce document démontre le degré d’implication des OP dans l’élaboration de la SDR et de leur participation à sa mise en œuvre ?
L' étude vise à identifier les divers obstacles qui subsistent quant à la participation effective des OP au processus de définition et de mise en oeuvre des politiques de développement rural -
Analyse des contraintes hydrauliques du périmètre irrigue de Daibery (Niger) et mise en place d’un jeu d’indicateurs de performance
Cette étude a été réalisée sur le périmètre irrigué de Daïbéry au Niger dans le cadre du projet WAIPRO. Elle consiste à analyser les contraintes hydrauliques par le biais d’un bilan de fonctionnement hydraulique et d’une mise en place d’un jeu d’indicateurs de performance sur le périmètre. Elle a été basée sur des données collectées sur le terrain et quelques rapports techniques relatifs à ce périmètre. Un état de lieu du périmètre a été réalisé, ainsi que des estimations ont été faites sur les quantités d’eau lâchées au niveau de la station de pompage et les besoins en eau des cultures. -
La dynamique accélérée des koris de la région de Niamey et ses conséquences sur l'ensablement du fleuve Niger
L’Afrique de l’Ouest est soumise depuis quelques décennies à un rapide changement d’usage des sols, lié à la très forte pression démographique. La région de Niamey en particulier, avec de très nombreux oueds exoréiques appelés localement, « koris » participe de cette dynamique. Il semblerait que l’endoréisme recule à l’échelle des koris comme celui de Boubon, Gorou Kirey etc. L’objectif de cette recherche est de mettre en évidence cette évolution et à l’expliquer, ainsi qu’à insérer cette évolution dans le contexte régional, d’un Sahel où l’endoréisme est très répandu. On essaie de montrer la part des responsabilités entre et facteurs anthropiques et climatiques. On utilise pour cela des relevés de terrain ainsi que des études diachroniques. L’accent est mis sur des suivis cartographiques et diachroniques de l’hydro - morphométrie du bassin, des mesures topographiques in situ sont effectuées à l’aide d’une station totale, des prélèvements ponctuels de matières en suspension dans les koris. Ces suivis sont couplés aux mesures de ruissellement et de pertes en terre sur un de ses versants, selon les états de surface les plus représentatifs de la région. -
Contribution de la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-niya) au renforcement des capacités des producteurs maraîchers de l’arrondissement communal Niamey 5
Ce travail est consacré à la problématique de renforcement des capacités des producteurs maraîchers dans un contexte d’usage concurrentiel du foncier entre activité maraîchère et habitation. Dans cette situation où la dynamique foncière se développe en défaveur du maraichage urbain, la FCMN-Niya mène des actions en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers (appui-conseil de proximité, accès aux intrants) pour la sauvegarde et le développement du maraichage. Pour montrer l’usage concurrentiel du foncier qui caractérise le maraichage urbain ainsi que le rôle de la FCMN-Niya dans le développement des activités maraîchères. -
Le warrantage au Niger : un moyen de financement de l’agriculture et de sécurité alimentaire : cas du village de Dantchandou
L’objectif de cette étude est de montrer comment le warrantage pourrait contribuer au financement de l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans un pays à secteur agricole structurellement déficitaire. La méthodologie a consisté à une recherche documentaire, la collecte de données secondaires et des enquêtes et observations sur le terrain. Le choix de la zone d’étude a été guidé par le désir de comprendre la pratique du warrantage par des petits producteurs, composés majoritairement des femmes, dans une zone en situation d’insécurité alimentaire récurrente. L’étude est parvenue à la conclusion que le warrantage ne permet pas un financement significatif de l’agriculture chez des producteurs en déficit de production. Cependant, il apparaît comme un bon moyen de sécurisation de revenu et de responsabilisation des paysans. -
Etude économique de la culture du poivron dans les exploitations agricoles familiales de la région de Diffa, cas du village de Kayowa.
La présente étude économique de la culture du poivron dans la région de Diffa a duré 6 mois de Juillet 2012 à Janvier 2013. Elle a pour objectif de déterminer les avantages et les coûts occasionnés la culture afin d’en déduire la rentabilité au plan économique, cela par l’analyse et la comparaison des comptes d’exploitation de différents types des producteurs choisi au hasard selon la méthode de tirage aléatoire. Ainsi au total 30 producteurs sont concernés. Les informations collectées à l’aide des questionnaires sont analysées avec le classeur EXCEL et logiciel Arc-view. Les résultats issus de cette étude montrent que les producteurs du village de Kayowa sont classés en trois (3) catégories : Petits producteurs, ceux qui exploitent moins de 2 ha (67%), producteurs moyens, qui exploitent entre 2 et 3 ha (23%) et grands producteurs qui exploitent plus de 3 ha (10%). La superficie totale exploitée par l’ensemble des producteurs enquêtés est de 53,43 ha. Les dépenses culturales sont liées à la réalisation des moyens d’exhaure et achat des matériels de captage d’eau, aux travaux d’entretiens et achat des matériels agricoles, aux intrants agricoles, aux carburants et à la main d’œuvre. -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Diversification des systèmes de culture : cas du sésame et du Guar et estimation des rendements par la méthode de télédétection à basse altitude.
Au Sahel, compte tenu de la dégradation de l’environnement agraire due à la péjoration climatique et la baisse de la fertilité des sols, la diversification des cultures apparaît comme une solution majeure pour assurer la sécurité alimentaire et financière des producteurs. Dans cette optique un essai variétal sur le sésame et la guar a été conduit sur le site expérimental de Sadoré (ICRISAT), dans un dispositif factoriel split plot comprenant deux répétitions. Chaque répétition comprend dix huit parcelles principales dans lesquelles sont randomisés trois facteurs : fertilité (30 U DAP1 +5 T ha-1 fumier, 2 g DAP poquet-1 et 5 T ha-1 fumier), densité de semis (0.25 m x 0.25 m et 0.5 m x 0.5 m pour le sésame et 0.25 m x 0.25 m, 0.5 m x 0.5 m et 1 m x 1 m pour le guar) et variété : neuf variétés de sésame et neuf variétés de guar. -
Amélioration de la conservation des mangues 4ème gamme par l’utilisation d’un enrobage, d’un traitement antimicrobien et du conditionnement sous atmosphère modifiée
Cette thèse porte sur l'amélioration de la conservation des mangues 4ème gamme par l’utilisation d’un enrobage, d’un traitement antimicrobien et du conditionnement sous atmosphère modifiée -
Effet de la fertilisation par microdose sur la productivité de deux variétés de Sésame (Sesamum indicum L.), la variation des teneurs et les bilans partiels des nutriments
Le sésame (Sésamum indicum L.), est une plante oléagineuse cultivée au Niger sur les sols sableux pauvres en éléments nutritifs. Afin d'améliorer la productivité de cette culture, un essai a été conduit en 2012 à la station de recherche de N'Dounga dans le département de Kollo au Niger. L'objectif principal de la présente étude est d'étudier l'effet de la microdose sur le rendement du sésame. Un dispositif factoriel avec deux facteurs a été utilisé: 1) la variété avec deux niveaux (variété améliorée et variété locale) et 2) l'engrais NPK avec quatre niveaux (Og, 0,5g, Ig et 1,5g.poque(1). Les composantes de rendement, la hauteur des plants, l'exportation des éléments nutritifs et les paramètres chimiques et biologiques du sol ont été déterminés. Les rendements et les hauteurs des plants obtenus avec l'apport de fertilisants par microdose ont baissé. La dose MO a enregistré la plus grande hauteur et le rendement le plus élevé avec 155 cm et 1903 kg. ha-l respectivement. Excepté le phosphore assimilable, le pHeau et la biomasse microbienne, les caractéristiques chimiques testées du sol ont augmenté. Les teneurs en éléments nutritifs du sol ont augmenté de 3,9 mg/kg à 15,6 mglkg pour le potassium assimilable, de 0,1 glkg à 0,6 glkg pour l'azote total et de 0,25 g1kg à 6,2 glkg pour le carbone organique. L"étude montre que la microdose a induit des augmentations sur les paramètres de rendement. La dose M3 a enregistré le plus grand nombre de graines par capsu le avec 56 suivis de la dose Ml avec 49 et le témoin MO avec 48. Toutefois. cette performance de la technique de la microdose dans l'amélioration des paramètres de rendement s'accompagne d'un bilan partiel négatif. -
Contribution à la valorisation des sous-produits agricoles en bioproduits
La pollution environnementale, l’un des soucis majeurs de chaque gouvernement, s’est accrue dans les pays en développement où, contrairement aux nations industrialisées, une grande partie des polluants environnement aux est constituée de sous-produits agricoles considérés comme déchets. Cette situation résulte du mode de nutrition des populations, de la performance des systèmes agricoles et, le plus souvent, du manque de valorisation de ses sous-produits.
La Côte d’Ivoire, ayant bâti une partie de son économie sur l’agriculture, est aujourd’hui confrontée à la gestion de ses déchets. -
Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso
Diakalia SON (2018) Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso (Thèse de doctorat). Université de Liège -
Agro Biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Cette présente thèse porte sur l'agro biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger -
La production de pomme de terre et recompositions socio-économiques dans l’Imanan, Niger
L’Imanan est une commune rurale située dans la partie Sud du département de Filingué. Elle est limitée à l’Est par celle de Kourfeye centre, à l’Ouest et au Sud par la commune rurale de Tondikandia et au Nord par la commune urbaine de Filingué. commune rurale de l’Imanan est l’une des rares zones qui s’est très tôt attelée à la pratique de cultures de contre-saison. L’émergence de cette pratique dans cette zone géographique fait partie des éléments de l’évolution des paysanneries de ces régions. -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
Contribution à l’étude de la dynamique de l’élevage pastoral au Niger : cas de la région de Diffa
Dans les pays du Sahel où se pratique un élevage pastoral du type extensif, l’élevage joue un rôle essentiel dans la vie socio-économique et l’équilibre alimentaire des ménages. Cependant, à travers les littératures, un certain nombre d’études pointent du doigt cette activité, notamment sa contribution à la dégradation de l’environnement ; l’émission de gaz à effet de serre ; sa faible performance économique ; etc. Par contre d’autres études ont fait relever l’importance et l’efficience de la pratique pastorale dans un milieu naturel à équilibre instable comme le Niger, grand pays d’élevage au coeur du Sahel, avec un cheptel de plus de 37 millions d’animaux. Et dans ce cadre, cette recherche a essayé de repositionner le débat en soulignant le rôle et l’importance de l’élevage pastoral dans les pays sahéliens en général, au Niger en particulier et de manière spécifique dans la région de Diffa. -
Entre discours et réalité du terrain : l’approche participative dans la Stratégie de Développement Rural du Niger
En novembre 2003, l’Etat nigérien adopte une Stratégie de Développement Rural. Par l’intérêt accordé à une démarche participative, et ce tant dans la conception, la mise en œuvre que dans la suivi-évaluation de cette politique publique, le gouvernement en place affirme une volonté de rupture avec les politiques agricoles précédentes, jugées peu participatives et responsables en partie des faibles performances du secteur rural. Cette volonté d’impliquer les acteurs ruraux est en fait un élément récurrent du discours tenu par les responsables politiques depuis l’indépendance. En ce début de 21ème siècle, pour divers raisons (renforcement du processus de décentralisation, adoption de la Déclaration de Paris, etc.), le contexte semble d’avantage favorable à l’établissement d’un partenariat entre les pouvoirs publics et les acteurs de la société civile. Dans cette perspective, ce travail de recherche s’interroge sur la participation des organisations paysannes dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre de cette politique. -
Analyse du prix au poids vif de bovins de l'opération vente au poids : cas de marché à bétail pilote de Gothèye (Tillabéri) au Niger
L'étude sur l'analyse de la vente au poids de bovin : cas de marché à bétail pilote de Gothèye Tillabéri au Niger a pour objectif de déterminer et d'analyser le référentiel de prix de kg de poids vif de l’espèce bovine sous l'influence de certains facteurs -
Dynamiques de l’irrigation à petite échelle dans un contexte de fortes contraintes: Le cas du Dallol Bosso au Niger
Depuis le sommet de l’Union africaine sur l’eau et l’agriculture, qui s’est tenu en Libye au mois de décembre 2009, la valorisation du potentiel d’irrigation en Afrique est devenue l’un des principaux objectifs pour le continent africain ainsi que les grandes organisations internationales.
Si l’efficacité de l’irrigation n’est plus à prouver, force est de constater que celle-ci peine à se développer au Niger malgré un potentiel important. Le pays utilise moins de 5 % de ses réserves disponibles en eau pour l’irrigation, et n’a que 7 % de ses terres arables irrigués. Et pourtant, le défi de l’irrigation est de taille : produire plus, tout en permettant une gestion plus rationnelle des ressources naturelles. -
La gestion de l'eau dans la commune de Dantiandou: Etude de cas des villages de la zone d'intervention de la Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger
Le Niger est un pays de la zone tropicale sèche. Il s'étend sur une superficie de 1267000 km2 et se situe entre 11°33' et 23°33' de latitude nord ; 0°37' et 16°37' de longitude Est. C'est un pays continental et aride dont les 3/4 sont désertiques. Il a connu des sécheresses répétitives notamment en 1973-74, 1984-85, 1997-98 et en 2004-05. Selon une étude menée par SIVAKUMAR M.V.K (1993) les isohyètes se sont déplacées de 100 à 150 km après I960 et la pluviométrie moyenne annuelle a considérablement diminué. Les statistiques actuellement disponibles font ressortir que la superficie du territoire national recevant une pluviométrie annuelle supérieure à 200 mm/an ne dépasse guère 17,2 % de la superficie totale du pays, soit environ 354000 km2 (ISSA S, 2005). La température moyenne annuelle est de 29,5°C. Les hautes températures combinées avec l'augmentation du rayonnement solaire pendant la saison des pluies entraînent un accroissement de l'évapotranspiration potentielle (ETP) dont les valeurs moyennes mensuelles les plus élevées du pays sont enregistrées en zone sahélienne. L'ETP annuelle moyenne varie entre 1950 mm dans la zone soudanienne et plus de 2700 mm dans la zone saharienne (ISSA.I 2004). -
Dynamiques de l’irrigation et mutations foncières dans le terroir villageois de Sokondji Birni (Commune de Gaya)
La présente étude intitulée mutations foncières et dynamiques de l’irrigation tente d’analyser les problèmes fonciers auxquels la pratique de l’irrigation est confrontée.
Elle s’est déroulée dans un terroir villageois, celui de Sokondji Birni situé dans la commune de Gaya, département du même nom. Après avoir présenté le cadre théorique, elle fait la présentation du milieu avant de mettre en exergue les mutations foncières consécutives au développement de la pratique de l’irrigation.
C’est un terroir qui présente de fortes potentialités agricoles surtout en matière d’irrigation. Il est traversé par le fleuve Niger qui constitue sa frontière avec la République du Bénin. A celui-ci, il faut ajouter la présence de nombreuses mares permanentes et semi permanentes, d’une vallée et la faible profondeur de la nappe phréatique. -
Impacts des activités maraichères sur les revenus des producteurs au Niger: cas du site de Gamkalle
Cette étude vise à caractériser la production maraîchère péri urbaine à Niamey, à Gamkallé en particulier et à estimer les revenus des producteurs. L’enquête a concerné 50 producteurs maraîchers choisis de manière aléatoire sur le site de Gamkallé.
Les paramètres de la caractérisation sont la taille des exploitations maraîchères, leur tenure foncière, les types de spéculations qui y sont cultivées et le système de production. L’estimation des revenus a été effectuée en déduisant du prix de vente total les coûts de production à savoir la location de la terre, les semences, les engrais, les pesticides, la main d’oeuvre et l’équipement.
Il en ressort que les producteurs peuvent être repartis en trois (3) catégories: les grands producteurs, les producteurs moyens et les petits producteurs et que les revenus varient selon les catégories de producteurs. -
La mise en valeur agricole du bas-fond Gogo au Sud-Ouest du Tchad: Potentialités et pratiques rurales
La présente étude sur la mise en valeur agricole des bas-fonds tente d’identifier les potentialités du bas-fond Gogo et de comprendre les pratiques des exploitants.
L’étude s’est déroulée dans l’espace Gogo, situé au Nord-Ouest de Kélo dans le Département de la Tandjilé Ouest. Dans cet espace, il y a un bas-fond qui a une superficie d’environ 1500 ha qui sont exploités par les paysans de manière traditionnelle.
Le bas-fond présente d’importantes potentialités permettant son aménagement. Bien que les techniques de productions sont archaïques, les paysans tirent profit de la mise en valeur de ce bas-fond. Malgré les potentialités que dispose le bas-fond, surtout pour les cultures du riz et de contre saison, les paysans sont confrontés à des problèmes techniques et organisationnelles. Il y a aucune structure d’exploitation. -
La contribution des cultures de contre-saison dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des populations : cas du village de Tamaské (Département de Keita)
Le Niger est un pays dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture vivrière et les cultures de rente. Pour preuve, le secteur agricole contribue pour près de 23,5%1 au PIB réel, fournit environ 41,4% de l’emploi et 6,3% des recettes d’exportation. C’est à l’évidence un facteur déterminant de la croissance économique de notre pays.
Le Niger couvre une superficie cultivable d’environ 15 millions d’ha, soit 12% de la superficie totale du pays et dont 6 millions ha seulement sont exploités2. L’agriculture est concentrée à l’intérieur d’une bande Est-ouest de 100 à 200 km de large, allant de Liptako au Lac Tchad et occupent plus de 80% de la population active. L’essentiel de la satisfaction des besoins alimentaires de base des populations repose sur les cultures vivrières sous pluies notamment le mil, le sorgho et des cultures irriguées. Mais, on constate ces dernières années que la production céréalière évolue en dents de scie ou n’a pas encore retrouvé un niveau qui permet la sécurité alimentaire. Elle reste globalement déficitaire presque tous les ans. A travers cette situation on remarque qu’outre les précipitations, les pratiques paysannes, les espèces cultivées, les zones de cultures, le rendement pour ne citer que ceux-ci ont une incidence sur la production. -
Politique agricole et pratiques paysannes au Niger : aspects sociaux et économiques de la dynamique de l’irrigation au bord du fleuve Niger : Le cas de la zone de Kollo
Les récentes crises alimentaires auxquelles ont été confrontés certains pays tel que le Niger en 2005, ont relancé le débat sur la sécurité alimentaire et l’importance voir la nécessité de l’intensification de la production agricole. Pour les pays sahéliens, dont la population est majoritairement rural et dépend donc directement de l’agriculture, la définition d’alternatives permettant d’assurer une production, malgré les aléas climatiques est une priorité. -
La petite irrigation privée dans le sud Niger : potentiels et contraintes d’une dynamique locale - Le cas du sud du Département de Gaya
La baisse tendancielle de la pluviométrie (sécheresses successives) observée à partir des années 1970 dans la plupart des pays sahéliens ainsi que la forte pression démographique et la dégradation des ressources naturelles (baisse de fertilité des sols), ont eu pour conséquences de diminuer les productions agricoles. Ces facteurs ont fortement milité en faveur de l’adoption de l’irrigation comme stratégie prioritaire en matière de développement agricole. En effet, seulement 15% des terres cultivées à l’échelle mondiale sont irriguées, mais celles-ci produisent plus de 40% des récoltes au plan mondial. -
Élaboration du schéma d’aménagement des cuvettes et terrasse de Tanda Koullou et étude APS/APD/EIES/DAO d’aménagement hydroagricole de 150 HA dans la cuvette de Koullou région de Dosso
Le Niger est un pays à vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale. Ainsi, le secteur
primaire représente la principale source d’activité économique du pays, ils occupent plus de
80 % de la population active. La contribution du secteur primaire à l’économie nationale est
estimée1 en moyenne à 42,30% du PIB en 2014. Sur la période 2011-2015, les valeurs
ajoutées de ces secteurs ont progressé2 en moyenne de 11,9% pour l’agriculture, 3,60% pour
l’élevage, 2,90% pour le secteur forestier et 3,10% pour la pêche. Cette prééminence du
secteur rural résulte de son importance dans l’économie nationale. Selon les données de la
Banque Mondiale, en 2012, sur les 17 millions d’habitants que compte le pays, 83 % sont des
ruraux, avec comme activités principales l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des forêts -
Rongeurs urbains et invasion biologique dans le sud ouest du Niger : écologie des communautés et génétique des populations
Les invasions biologiques semblent pouvoir suivre des modalités et des dynamiques
spatio-temporelles extrêmement variées. De très nombreux cas de figure sont possibles dans
la nature : ils dépendent de multiples paramètres géographiques, historiques,
environnementaux et évolutifs qui interagissent et qui, de plus, varient au cours des
différentes phases de l’invasion (Facon et al., 2006). Néanmoins, Facon et al. (2006)
proposent de classifier ces différents scénarios d’invasion biologique en trois catégories
théoriques (et extrêmes) principales, basées sur leprocessus à l’origine de l’invasion (voir
aussi Wilson et al., 2009) : -
Comprendre quelques fonctionnements écologiques dans une parcelle cultivée pour prévenir le puceron de la salade
L'agrosystème, partie cultivée de l'écosystéme, est simplifié au profit d'une ou quelques plantes cultivées. -
Inventaire et importance des insectes ravageurs du mil,pennisetum glaucum (LEEK) R.Br. en zone sahélienne du BURKINA FASO
Dans la zone sahélienne du burkina faso ,le mil constitue l'alimentation de base de la population -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Plan de développement économique et social 1987-1991
Aide-memoire pour le suivi de la table ronde sur le secteur du développement ruraleA l'occasion de la confèrence de la table ronde sur le secteur du développement rural qui s'est tenue à niamey du 24 au 26 mars 1988 -
Caractérisation de la diversité génétique de cultivars d’oignon (Allium cepa L.) du Niger en vue de leur conservation in situ et de leur amélioration
Cinquante-deux écotypes nommés ont été inventoriés, mais après analyse et regroupement des synonymes, il ressort que dix-sept écotypes sont cultivés au Niger. Les principaux critères des paysans pour caractériser un écotype local sont la couleur des bulbes et la zone de provenance. Les variables quantitatives et qualitatives les plus distinctives entre les écotypes d’oignon sont la longueur et le diamètre des feuilles, le poids des bulbes, la couleur des feuilles, la forme et la couleur des bulbes, l’uniformité de la forme et de la couleur des bulbes. -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de la résilience sociale : Cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution du maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434 328,75 F.CFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune.
L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement technique, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs. -
Evaluation socio-économique du potentiel de diffusion du zébu Azawak sélectionné au Niger
Le zébu Azawak est en sélection à la station de Toukounous depuis 1954, la multiplication étant assurée dans les centres secondaires de multiplication de bétail de Fako et Ibécétane. Actuellement, cette sélection a obtenu des progrès génétiques substantiels, cette race présente de très bonnes aptitudes laitières (10 litres de lait par jour en station) et bouchères (550 kg en station). Depuis quelques années, l’amélioration des autres races bovines locales privilégie le croisement avec le zébu Azawak par l’insémination artificielle ou la monte naturelle.
La présente thèse contribue à l’évaluation du potentiel de diffusion du zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels au Niger par l’étude (1) des motifs d’élevage et critères en usage pour la sélection des reproducteurs de zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels (correspondant à une caractérisation du contexte de l’amélioration), (2) des préférences des éleveurs et de leurs dispositions à payer pour les qualités recherchées (correspondant à une caractérisation de la demande en amélioration génétique), (3) des gains attendus de la sélection et de la diffusion (correspondant à une caractérisation de l’offre en amélioration génétique) et (4) de la perception, parmi les bénéficiaires-cibles et les autres acteurs du système d’innovation, des priorités, voies et moyens de l’amélioration génétique bovine au Niger (correspondant à une rencontre entre l’offre et la demande). -
Fonctionnement de la filière mangue dans la communauté urbaine de Niamey
La communauté urbaine de Niamey est une localité implantée dans la vallée du fleuve Niger. Les potentialités qu’offre ce type de milieu ont favorisé le développement de la filière mangue. Mais celle-ci reste moins intéressée par les chercheurs. C’est ce qui a motivé le présent travail de recherche qui se veut une contribution à l’analyse du fonctionnement de la filière mangue dans la communauté urbaine de Niamey. La réalisation de ce travail suppose étudier quelques segments de la filière mangue à Niamey à savoir : la production, la commercialisation, la transformation et consommation qui sont autant des variables qu’on peut utiliser pour analyser une filière. La méthodologie adoptée est basée sur la recherche documentaire et les travaux du terrain. Les enquêtes (questionnaires et entretiens) constituent l’essentiel de ces travaux de terrain. Le traitement et l’analyse des données collectées ont permis d’avoir des résultats portant sur le nombre d’hectares implantés des manguiers et le nombre des manguiers productifs. Elles rapportent aussi des informations non seulement sur la quantité des fruits mangues qu’on peut récolter au niveau des vergers de Niamey par année, mais aussi de la quantité importée pour satisfaire les besoins des populations urbaines. Cela a donné également une idée de prix aux consommateurs surtout par unité de mesure exprimée en kg. L’étude a également permis de relever que la transformation reste jusqu’à présent artisanale à cause de manque des moyens techniques et financiers. En ce qui concerne la consommation, elle est considérable du fait de la demande croissante de la population urbaine qui ne cesse d’augmenter. -
Contribution à l'étude de la couverture des besoins en protéine d'origine animale de la population de la République du Bénin.
La malnutrition infantile est l'un des premiers facteurs de mortalité dans le monde. Des150 à 200 millions d'enfants malnutris dans le monde, 80 %se trouvent dans deux zones géographiques : le sous continent indien, l'Afrique au Sud du Sahara. La mortalité infantile représente 65 %de mortalité de la globale en Afrique et en Inde. Ce pourcentage n’est que de 4,3 %aux États-Unis. -
Elements pour l'élaboration d'un cahier des charges pour la réalisation d’aménagements hydroagricole : Analyse des options techniques à moindre cout et de leurs conséquences (Cas de la vallée du fleuve Niger)
L'élaboration d'un cahier des charges pour la réalisation d'aménagement hydro-agricoles dans la vallée du fleuve Niger nécessite une étude de quelques cas de réalisation d'AHA. L'objectif de cette étude est d'identifier les options techniques à moindre cout et de proposer un modèle d’aménagement spécifique à la zone. -
Enquête épidémiologique sur la sensibilité des tiques aux acaricides au Niger : (Cas des tiques du genre hyalomma koch 1844)
Les productions animales occupent une place importante dans les activités socio-économiques des pays sahéliens. Au Niger,elles constituent la deuxième source de revenus à l'exportation après les ressources extractives (uranium) et contribuent de beaucoup à une augmentation notable du produit intérieur brut (P.I.B) et à l'autosuffisance alimentaire, préoccupation majeure des autorités gouvernementales. -
Étude géochimique et hydrodynamique de la nappe libre du bassin du Lac Tchad dans les régions de Diffa (Niger oriental) et du Bornou (nord-est du Nigeria)
Avec près de 2,5 millions de km², le Bassin du Lac Tchad (BLT) est le plus vaste bassin endoréique au monde. Situé dans une zone sub-humide à aride contrôlée principalement par les fluctuations latitudinales des flux de mousson, le BLT est soumis à des aléas extrêmes des facteurs environnementaux. Son endoréisme et son caractère semi-aride amplifient sa sensibilité face à ces aléas. -
Etude des possibilités d’amélioration des systèmes de production à base de légumineuses alimentaires (niébé-arachide) dans la zone agro-écologique du Fakara, Sud-ouest du Niger
Cette étude est réalisée afin de mieux appréhender la problématique générale des systèmes de production au niveau des organisations paysannes du Fakara. Pour aborder ce thème la méthodologie adaptée consiste en l’analyse des données issues d’une étude réalisée dans la zone en 2005 sur les systèmes de production d’agriculture et élevage au sein desquels le niébé et l’arachide prennent une part non négligeable. Ensuite nous avons complété nos informations via d’autres bases de données, notamment la bibliothèque de la Fusagx et l’internet. -
La fièvre de la vallée du rift : Enquête sérologique chez les petits ruminants au Niger
Il y a environ 50 ans que la fièvre de la Vallée du Rift (FVR), virose transmise par des moustiques, a été reconnue une affection épizootique importante, frappant les populations de bétail au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Ultérieurement, la FVR a été observé dans d'autres régions d'Afrique Orientale et Méridionale, du Soudan à l'Afrique du Sud en passant par le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe et le Mozambique. -
Comparaison des effets du compost et des engrais minéraux sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger
Durant la saison hivernale 2017, a été conduit à la pépinière fruitière de Yantala, un essai d’expérimentation sur la comparaison des effets du compost et des engrais minéraux NPK 15-15-15 sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger. Quatre traitements (T0, T1, T2, T3) ont été utilisés pour un dispositif en bloc complet randomisé à quatre répétitions. Les paramètres étudiés au cours de 70 jours sont la levée des semis, la hauteur des tiges, le nombre de feuilles, et le rendement en poids frais et en poids après séchage des parties aériennes pendant une semaine. -
La place de la production laitière en zone sahélienne du Niger
Le Sahel est la zone semi-aride de l'Afrique tropicale bordant le Sahara vers le sud dont elle subit l'influence climatique. Cette zone s'étend sur une largeur de 200 à 300 km de l'Atlantique à l'Océan Indien, et va des isohyètes de 150 à 200 mm au nord et 600 à 700 mm au sud en années normales. -
Impact du climat et des activités anthropiques sur les écosystèmes dans le nord-ouest de la région de Tillabéri au Niger
Les communes de Tondikiwindi et de Ouallam, appartiennent au département de Ouallam, région de Tillabéri, nord-ouest du Niger. Cette zone, comme le reste du sahel, a été le théâtre d’importantes variabilités climatiques et d’autres aléas liés au climat, depuis la décennie 1970. L’objectif principal de cette thèse est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts du climat, conjugués aux activités anthropiques sur les différentes unités de l’occupation des sols dans les communes de Tondikiwindi et Ouallam. L’analyse de certains paramètres hydro-climatiques (pluviométrie, températures, séquences sèches, Etp, vents), de la station synoptique de Tillabéry et des stations pluviométriques proches de celle-ci et des données des enquêtes menées auprès des populations ont permis d’aboutir à des résultats intéressants et de proposer une stratégie de développement durable, permettant d’inverser les tendances. -
Conséquences du dépérissement du Moringa oleifera sur la sécurité alimentaire des maraichers de la commune rurale de Bitinkodji (région de Tillabéri/Niger)
Le moringa oleifera joue un rôle socio-économique important au Niger dans la contribution de lutte contre la faim (consommation des feuilles avec un apport nutritif élevé) et la pauvreté. C'est une source de revenue importante, souvent, la principale en période de soudure dans la commune rurale de Bitinkodji. Les maraîchers de Bitinkodji sont les principaux fournisseurs de feuilles fraiches de moringa aux différents marchés de Niamey. -
Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Production et commercialisation des produits frais dans la région de Maradi cas de la ville de Maradi
L’objectif de cette étude est de comprendre les fonctionnements du marché de produits frais dans la ville de Maradi. Cela en faveur de la production aisée des cultures maraichères du milieu et des modes du commerce qui existent. Pour se faire, les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) du Niger dans leur Rôle et leur collaboration avec des projets en faveur des paysans (producteurs et commerçants), donne aussi en particulier le plus de leurs potentielles pour le développement des marchés. -
Analyse technico-économique de l'adoption par les producteurs agricoles des semences améliorées du niébé : cas du département de Maradi au Niger
Un objectif fondamental de la stratégie de développement au Niger est la croissance de la production agricole qui doit s'effectuer principalement par le biais de l'intensification des cultures parmi les axes de l'intensification proposés par les autorités, figure l'introduction ou le développement des semences améliorées du niébé qui est le troisième principale culture après le mil et le sorgho. -
Étude socio-économique des espaces riverains du Lac Tchad : Cas de Mamuri au Niger
D'importantes mutations socio-économiques et culturelles ont été engendré par le déséquilibre écologique en zone sahélienne. L'approche de toutes ces mutations n'est pas chose aisée. Néanmoins elle reste la seule voie de salut pour cerner et comprendre la problématique du développement rural en zone sahélienne. Dans le bassin du Lac Tchad, la dégradation de l'écosystème de ces dernières années a eu assez d'impact sur la modification des activités économiques et du mode de vie des populations riveraines. Il est difficile de se prononcer avec précision sur la durée des flux et reflux du Lac Tchad, mais depuis quelques années et dans un horizon à court terme ils influent directement sur les activités économiques et l'organisation de la structure villageoise. -
Les débats autours de la crise alimentaire du Niger de 2005 : Quels enjeux révèlent ils pour les acteurs humanitaires au Niger?
La crise alimentaire qui affecte le Niger durant l'été 2005 mobilisa difficilement et tardivement la communauté internationale. L'absence de consensus sur la caractérisation de la crise et la réponse à y apporter fut source de vive tension entre les acteurs de la solidarité internationale présents au Niger. En effet, d'octobre 2004 à avril 2005, malgré une hausse des prix des céréales de base et une dégradation continue de la sécurité alimentaire de la population, la situation nigérienne était perçue comme étant aisément maitrisable. -
Impacts des sous-projets du PIP2 (Projet de Promotion de l’Irrigation Privée) dans la région de Maradi
Le Projet de Promotion de l’Irrigation Privée Phase 2 (PIP2) est dans sa dernière année d’exécution. Il a pour objectif de développement : l’augmentation de la production et de la rentabilité des cultures irriguées à haute valeur ajoutée par les petits producteurs, grâce à l’utilisation de technologies simples et à faible coût. Il vise ainsi à contribuer à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Les effets positifs liés au projet sont certes évidents, mais ceux-ci ne doivent pas masquer d’autres conséquences négatives qui peuvent en découler.La présente étude tente de cerner les causes et les effets de ces transformations en vue de dégager des indicateurs pertinents permettant d’évaluer les impacts des sous-projets du PIP2 sur l’agriculture irriguée dans la région de Maradi. L’objectif final est de proposer des stratégies de valorisation des impacts positifs et d’atténuer les mutations négatives. Les résultats obtenus montrent que les sous-projet sont permis d’augmenter la production, les revenus et d’améliorer les conditions sociales des producteurs. -
Analyse des pratiques agricoles des producteurs d’Aguié: opportunités et contraintes pour le développement des systèmes d’agriculture de conservation
Dans les villages d’Aguié les systèmes de cultures se différencient par leurs diversités. On distingue 8 systèmes de culture (SC) à El Guéza et Guidan Bakoye dominés par des associations culturales. Dans chaque type d’association les céréales sont toujours présentes avec une légumineuse. Selon les producteurs d’Aguié, les systèmes de cultures sont aujourd’hui caractérisés aussi par la rotation entre une association des cultures (céréales + légumineuses) et une céréale en pure sur une année de production. Cette rotation est guidée par le souci premier des producteurs de gérer de la fertilité des sols qui constitue l’une de leurs préoccupations. -
Proposition d’une Stratégie de Communication pour l’adoption des semences améliorées face aux changements climatiques dans la Commune rurale de Djiratawa, Département de Madarounfa, Région de Maradi (Niger)
Dans le cadre de la validation du Master II en Communication pour le Développement à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) de Niamey, nous avons eu l’opportunité de réaliser un stage de mémoire. Ce mémoire porte sur le sujet de proposition d’une stratégie de communication pour l’adoption des semences améliorées face aux changements climatiques dans la Commune rurale de Djiratawa, Département de Madarounfa, Région de Maradi (Niger), avec comme question de recherche l’adoption et l’utilisation des semences améliorées pourrait-elle faire face aux changements climatiques dans la Commune rurale de Djiratawa? L’hypothèse principale de l’étude est la suivante : une bonne stratégie de communication proposée favoriserait l’adoption des semences améliorées afin de faire face aux changements climatiques et de contribuer à la sécurité alimentaire. -
Contribution à l'étude des cuirs et peaux au Niger
Avec 3 524 000 bovins, 3 448 000 ovins, 7 478 000 caprins; et 415 000 camelins en 1983 (45), pour ne citer que les espèces les plus importantes, le Niger est l'un des plus grands pays d'elévage de l'Afrique de l'Ouest. Les cuirs et peaux, sous-produits de cet élevage y constituent une source importante de devises. En effet, leur contribution dans le produit intérieur brut (PIB; était de 1.7938 milliards de F C~A en 1983) (45).
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Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.
Ce mémoire de fin de cycle de Licence porte sur le thème «Amélioration de l’aviculture villageoise: Bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso». L’accent est mis sur l’indentification des différents obstacles à la pérennisation des actions menées par le projet APELDA en aviculture villageoise. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Les effets de la réappropriation de la culture du « Violet de Galmi »,
par les producteurs d’oignon de la région de TAHOUA – NIGER, sur
la dynamique du territoire local, l’organisation sociale et économiqueA travers l’étude du cas du violet de Galmi, nous voulons étudier la relation de cause à effet qui existe entre l’introduction d’une «innovation technique » dans un processus économique et le « développement ». Ainsi, tout au long de ce travail, notre démarche consistera à mettre en exergue, cette relation de cause à effet selon laquelle, la valorisation de ressources locales par une société rurale pourrait, sous certaines conditions, engendrer du développement local. Ces conditions ou modalités qu’ils convient de préciser à partir des principes et caractéristiques de la théorie du développement local (VACHON, B. 1993) feront l’objet de ce travail. -
Usages de l'eau à Gaya (Niger) : entre fortes potentialités et contraintes majeures
Le département de Gaya, cadre de notre étude, est situé au sud-ouest de la république du Niger. Il dispose d‘un important potentiel hydrique composé des eaux de surface (une centaine de mares permanentes, le fleuve Niger sur 106 km) et de sept aquifères superposés comprenant des nappes de subsurface (affleurantes par endroit) et des nappes artésiennes. L’étude sur les usages de l’eau à Gaya a été menée à travers plusieurs axes centrés sur l’estimation et la répartition spatiale des ressources en eau, le cadre juridique et institutionnel régulant leur mise en valeur, les différents secteurs d’utilisation de l’eau ainsi que les contraintes affectant cette utilisation. L’usage de la cartographie à travers les SIG dans le traitement et l’analyse des données, couplée à notre expérience d’une dizaine d’année de
travaux dans la région, a permis de dresser des synthèses richement illustrées permettant de mieux comprendre tous les enjeux liés à la problématique des usages de l’eau dans cette partie du Niger. Contrairement à la vision que l’on a traditionnellement du Sahel où le manque d’eau constitue une des contraintes majeures au développement, ici des conditions locales particulières contredisent ce cliché et transposent le débat sur un autre plan. Il s’agit de la maîtrise de l’eau au niveau local à travers l’élaboration d’une politique appropriée qui tienne compte non seulement des spécificités locales de la ressource, mais aussi des différents types d’usages. La politique de l’eau au Niger, définie selon le Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, à travers la mise en place d’un important arsenal juridique et institutionnel, a eu le mérite de tracer un canevas sur la question, mais a montré ses limites au niveau pratique après dix ans d’essai. En effet au niveau de Gaya, ni l’Etat ni les partenaires au développement (bailleurs de fonds extérieurs) n’ont tenu compte des caractéristiques locales de la ressource ou du contexte socioéconomique particulier de la région. Ce qui a entraîné la réalisation d’infrastructures inadaptées aux réalités hydrogéologiques locales ainsi que des choix inappropriés au niveau de certains aménagements.
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Etudes phytochimiques et activités biologiques des écorces des racines de ziyphus mauritiana lam (Rhamnaceae) et des feuilles de zizyphus mucronata willd (Rhamnaceae)
Depuis quelques années, de nombreux chercheurs ont commencé à étudier scientifiquement les plantes médicinales. Certaines utilisations ont été confirmées et les principes actifs isolés. Selon l’OMS la médecine traditionnelle est : l’ensemble de toutes les connaissances et pratiques explicables ou non, pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre physique, mental ou social en s’appuyant exclusivement sur l’expérience vécu et l’observation transmises de génération en génération oralement ou par écrit (who.int). Cependant, l’objectif commun de ces deux sciences est la recherche de la santé. La santé qui se définit comme étant une harmonie entre le psychique, le physique et l’environnement (who.int). Elle peut être entravée par de nombreuses pathologies comme le Diabète.
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Amélioration de la croissance et de la production fruitière de Ziziphus mauritiana Lam. par l’inoculation mycorhizienne dans deux vergers au Sénégal
L’objectif principal de ce travail était d’améliorer la croissance et la production fruitière de Z. mauritiana par l’inoculation mycorhizienne dans deux vergers au Sénégal. Il avait pour objectifs spécifiques (i) d’évaluer les réponses à l’inoculation avec des CMA de différentes espèces de Ziziphus et de provenances de Z. mauritiana en serre, (ii) d’évaluer l’impact de l’inoculation avec R. irregularis IR27 sur la croissance, la survie et la production fruitière de Z. mauritiana, (iii) d’évaluer l’impact de l’inoculation sur la diversité des communautés de CMA associés à Z. mauritiana en plantation et (iv) de déterminer la persistance de R. irregularis IR27 dans les racines de Z. mauritiana en plantation. Le champignon R. irregularis IR27 s’est avéré le plus efficace parmi les CMA testés. Le couple Z. mauritiana /R. irregularis IR27 a donc été choisi comme modèle pour étudier l’impact de l’inoculation sur la production fruitière de deux provenances, Gola (variété indienne sélectionnée pour ses fruits de grosse taille) et Tasset (provenance locale à fruits de petite taille) dans deux sites contrastés (Amally et Keur Mangari). Nos résultats ont montré un effet positif de l’inoculation sur la croissance, la survie et le taux de mycorhization de Z. mauritiana à 13 et 24 mois respectivement à Amally et à Keur Mangari. -
Rôle de champignons mycorhiziens à arbuscules dans le transfert du cadmium (Cd) du sol à la luzerne (Medicago truncatula)
Les champignons mycorhiziens à arbuscules (MA) sont très fréquemment présents dans les sols, établissant une symbiose avec la majorité des plantes herbacées. Ce sont donc des acteurs inévitables du fonctionnement des systèmes sol-plante que l’on trouve également dans les sols contaminés par les ETM. Parmi les ETM, le cadmium (Cd) est un élément toxique dont le transfert aux plantes doit être rigoureusement surveillé. La modélisation de ce transfert et la quantification du Cd exporté dans la plante sont en effet des enjeux importants. -
Production de Pennisetum purpureum Schumach, étude phénologique et effets de coupes : Cas de la Commune urbaine de Kollo
L’herbe à éléphant est une graminée vivace robuste, rhizomateuse et touffue. Elle a un système racinaire vigoureux, se développant à partir des noeuds de ses stolons rampants. Les chaumes sont grossiers, pérennes et peuvent atteindre 4 à 7 m de hauteur, ramifiés au-dessus. L’herbe à éléphant forme des touffes denses et épaisses, jusqu’à 1cm de diamètre. Les feuilles sont plates, linéaire, poilues à la base, atteignant 100-120 cm de long et 1-5 cm de large, avec une couleur vert bleuâtre. Le bord de la feuille est finement denté et le limbe a une nervure médiane proéminente. L’inflorescence est un épi terminal raide et hérissé, mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, de couleur jaune-brun à violacé. Les épillets sont disposés autour d’un axe velu et tombent à maturité. Les épillets mesurent 4 à 6 mm de long et sont entourés de soies plumeuses de 2 cm de long. -
Système de culture à rotation voandzou - riz pluvial (oryza sativa) sur les hautes terres de Madagascar. Role du voandzou (vigna subterranea) sur la biodisponibilité du phosphore dans les ferralsols
Face à la pression démographique et la paupérisation sévissant les pays en développement comme le cas de Madagascar, atteindre la sécurité alimentaire n‘est plus une option mais une étape que les agriculteurs et les chercheurs devraient franchir afin d‘affronter la compétition nationale et mondiale. La valorisation des « tanety » peu exploités de type Ferralsols qui représentent la majeure partie des terrains potentiellement cultivables dans les hautes terres malgaches est actuellement une des meilleures alternatives pour sécuriser les agriculteurs et la population de la grande île. En collaborant étroitement avec les agriculteurs, les chercheurs notamment les agronomes devraient proposer un nouveau système agricole qui intègre les contraintes d‘ordre agronomique à savoir d‘une part, les déterminants socio-économiques, mais également les déterminantes biophysiques du système sol-plante. -
Définition d'un outil d'aide à la décision spatiotemporel structurant et articulant les potentialités de développement agricole : cas du Niger
Le ciblage des potentialités de développement agricole en milieu rural doit être repensé et adapté à l’ensemble des conditions de vie des ménages d’un point de vue d’une échelle spatiale concentrée et d’une analyse sur une longue période. Ce ciblage identifie des territoires sur une échelle plus fine que le niveau national afin de répartir les objectifs de développement agricole et de les articuler sur des zones ayant un haut potentiel. Ce niveau d’analyse permettra aussi de regrouper les actions menées à une échelle plus « micro » afin de structurer l’ensemble des activités menées sur la zone. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
L’agriculture urbaine et périurbaine : le maraîchage à Niamey (Niger)
Le document que je présente ici se propose d’étudier le développement d’une agriculture qui se pratique dans et en périphérie des grandes villes. C’est-à-dire le maraîchage urbain et périurbain, une Activité complexe dont sa pratique dans la ville de Niamey telle qu’elle peut s’observer, nous donne à voir une implication des personnes d’origine étrangère qui prend forme dans une revalorisation du monde urbain comme milieu privilégié pour repenser la production des légumes. Mais, cette remarque est révolue dans cette thèse qui fait sortir que le maraîchage soit pratiqué à Niamey par des producteurs d’origines migratoires et même des nigériens appartenant à toutes les couches de la société. Cette réappropriation de l’activité urbaine s’opère sur un mode identitaire où les projets individuels sont très importants. L’objectif de ce document est de montrer que le maraîchage contribue à la réduction de l’insécurité alimentaire dans un des pays le plus pauvre au monde et qui se situe au sahel où les conditions climatiques sont difficiles. Ce travail vise aussi à faire sortir que le maraîchage en zone urbaine et périurbaine de Niamey apporte une contribution à la réduction de la pauvreté des personnes qui y sont impliquées. -
Évaluation des impacts socio-économiques de la Régénération Naturelle Assistée et stratégies d’adaptation des communautés selon le genre face au changement climatique dans la région de Maradi
Cette étude a été réalisée dans la région de Maradi au niveau de deux départements (Aguié et Guidan Roumdji). L'objectif de l’étude est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts des parcs dégradés récupérés, à l’adaptation au changement climatique et à la résilience des populations selon le genre dans la région de Maradi. Le choix des sites était basé sur le niveau de réussite de la pratique de la régénération naturelle assistée. Trois sites répartis dans trois grappes de villages ont été concernés par cette étude à savoir Dan Saga, Damama et Tambaraoua. Au total, 343 chefs de ménages ont été enquêtés dont, 64,08 % dirigés par les hommes adultes et 13,25 % par les femmes et 22,65 % par des jeunes. Il ressort des résultats quatre catégories sociales des producteurs ont été identifiées selon leur niveau de vulnérabilité : les Peu vulnérables (PV), les Moyennement vulnérables (MV), les Très vulnérables (MV) et les Extrêmement vulnérables (EV). -
Effet de l'adoption de la technique du microdosage d'engrais sur la disponibilité et l'accessibilité céréalière des exploitations agricole à base de mil et de sorgho au Mali
Cette étude examine l’effet de l’adoption de la technique de microdosage d’engrais sur l’autosuffisance céréalière des exploitations agricoles à base de mil et de sorgho au Mali. Des données ont été collectées au cours de deux campagnes agricoles, à partir des enquêtes auprès de 108 exploitations agricoles. Les résultats montrent que l’application de la technique de microdosage par les producteurs sur les cultures de mil et de sorgho permet d’obtenir des rendements plus élevés comparativement à l’ancienne pratique des producteurs. Les résultats montrent aussi que l’adoption de la technique à grande échelle par les agriculteurs contribue l’amélioration de la sécurité alimentaire par la couverture des besoins céréaliers des exploitations agricoles. -
Performances de reproduction et de production laitière de la vache taurine de race Kouri au Niger
Le kouri est une race taurine bien adaptée à l'environnement du Lac Tchad. Dans ces zones, L’élevage du kouri représente une contribution essentielle aux moyens d'existence des ménages. Une enquête a été conduite dans 140 ménages de la région de Diffa au Niger, en vue d’analyser les pratiques d’élevage en lien avec les performances de production et la conservation de ce taurin. La caractérisation zootechnique de la race a eu lieu au centre de Sayam à Diffa. -
Étude morpho-biométrique du mouton soudanais Kababich et du mouton Balami élevés au Centre Secondaire d’Élevage Ovin (CSEO) de Déréki au Niger
Cette étude a été conduite au centre secondaire d’élevages ovins de Déréki sur 217 moutons de race Kababich (importée) et 203 moutons Balami (race locale). L’objectif général est de contribuer à la caractérisation de ces deux races pour leur meilleure gestion. Il s’agit spécifiquement de mener une étude comparative de leurs traits physiques par des mesures corporelles et une évaluation qualitative. Au plan qualitatif, sur 217 Kababich, seulement 25% des animaux ont une robe uniformément blanche, contre 100% pour les 203 Balami. Les Kababich possèdent 19% de couleur fauve tachetée de blanc, 19% de couleur blanche tachetée de fauve, 17% de couleur brun fauve, 7% de couleur fauve clair tachetée de blanc, 4% de couleur blanche tachetée de fauve claire et 9% de couleur fauve pure alors que la couleur fauve est absente chez les Balami. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Étude des paramètres démographique du cheptel bovin des élevages péri-urbains de la ville de Bobo-Dioulasso
La présente étude a eu pour objectif principal, de déterminer les paramètres démographiques du cheptel bovin de la zone péri-urbaine de Bobo-Dioulasso. Elle a été menée auprès de soixante-quatre (64) éleveurs composés majoritairement de peulhs. La méthode d’enquête des douze derniers mois (12mo) a été utilisée. Cette méthode permet d’estimer les évènements démographiques survenus dans un troupeau au cours des douze derniers mois précédant l’enquête. Les enquêtes se sont déroulées du 08 Décembre 2016 au 23 Janvier 2017 dans les villages de Bama, de Nasso, de Diaradougou, de Koumbia et au campement des éleveurs de l’association Benkadi du secteur 21 de Bobo-Dioulasso. -
Effet des techniques de récupération des terres dégradées sur les performances agronomiques de culture et la réduction de pertes en terres : cas de Sadoré au Niger
Au Niger, la production agricole a chuté ces dernières décennies. Le pourcentage des terres dégradées augmente et l'insécurité alimentaire s'installe dans tout le pays. C'est pour contribuer à trouver des solutions durables et faciliter l'adoption que la présente étude se propose d'évaluer quelques techniques de récupération de terre. L'étude a été effectuée dans le département de Saye à l'Ouest de Niamey. Elle a concerné une expérimentation sur un terrain dégradé et a abordé l'évaluation du rendement à travers la biomasse, en appréciant les rendements du mil et du niébé selon les traitements, la mesure de ruissellement et la mesure de l'humidité du sol. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Systèmes de cultures dans le polder de Boultoungour et impacts sur la sécurité alimentaire des populations (Lac Tchad, Est Niger)
Le polder de Boultoungour est une immense cuvette d‟environ 600 ha situé à l‟intérieur de la partie nigérienne du Lac Tchad. Le polder est l‟ensemble des terres libérées, situées au niveau de la zone de balancement des eaux entre la crue et les basses eaux. Les emblavures sont sans apport d‟eau ni engrais, effectuées par les villageois voisins, des migrants nigériens et étrangers (Nigéria, Cameroun et Tchad). -
Dynamique de la nappe alluviale et évaluation des potentiels en eau pour la petite irrigation dans la partie nord du Dallol Bosso : départements de Balayara et Filingué (Région de Tillabéry).
La présente étude porte sur la dynamique de la nappe alluviale du Dallol Bosso et évaluation du potentiel en eau pour la petite irrigation dans la partie nord du Dallol Bosso (départements de Filingué et de Balayara). Les départements de Filingué et de Balayara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéry à l’Ouest du Niger. Cette zone d’étude est circonscrite entre13°30’et 14°40’ de latitude Nord et 2°55’ et 3°15’ de longitude Est.Au Niger, le développement de l’irrigation est plus que jamais indispensable pour garantir la sécurité alimentaire. Les ressources en eaux souterraines en particulier celles de la nappe alluviale du Dallol Bosso Paléo-affluent de la rive droite du fleuve, est fortement sollicitées pour l’approvisionnement en eau potable de la population, l’abreuvement des animaux, et surtout l’agriculture. -
Etudes des sites de récupération des terres sur l'axe Niamey-Kobadjé : Arrondissement n°5 de Niamey, Communes de Bitinkodji et Torodi
La dégradation des sols, la désertification et la sécheresse sont des phénomènes mondiaux qui représentent une menace croissante pour l’avenir de notre environnement. Ils provoquent la perte des services fournis par les écosystèmes terrestres, qui s’avèrent indispensables pour les populations et le développement économique. La production alimentaire, la disponibilité hydrique, la sécurité énergétique et d’autres services fournis par les écosystèmes intacts sont compromis par la perte continue des terres et des sols. -
Évaluation des potentialités des ressources en eau de la nappe alluviale du Dallol Bosso et de leurs évolutions dans le degré carré de Filingué (Région de Tillabéry au Niger)
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisées dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Cette zone d’étude est circonscrite entre 13°35’ et 14°40’ de latitudes Nord et 2°50’ et 3°30’ de longitude Est. Les eaux souterraines en particulier celles de la nappe alluviale du Dallol Bosso, sont fortement sollicitées pour l’alimentation en eau de la population, l’abreuvement des animaux, et surtout l’agriculture. En effet, cette ressource facilement mobilisable compte tenu de sa faible profondeur, les importantes potentialités en terres irrigables de la zone, contribuent au développement important de l’irrigation. Ces différents éléments associés aux effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970, ont eu aussi des impacts sur les écosystèmes locaux. Ainsi, l’objectif principal de cette étude est d’améliorer les connaissances sur les eaux de la nappe alluviale afin de contribuer à assurer une adéquation entre cette ressource et les multiples usages qui en sont faits. La méthodologie utilisée basée sur : i) l’analyse de la répartition spatiotemporelle des paramètres climatiques, ii) la réalisation de sondages géophysiques, iii) la détermination des caractéristiques hydrodynamiques, physicochimiques, bactériologiques, isotopiques de la nappe, iv) la connaissance de l’aptitude des eaux aux différents usages, iv) l'estimation de la réserve en eau de la nappe et sa recharge potentielle. -
Agro-biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Le Sahel est une zone aride aujourd’hui menacée par les changements climatiques qui entrainent une grande vulnérabilité sociale et environnementale. L’agriculture des pays sahéliens doit faire face à cette évolution pour assurer la sécurité alimentaire de leurs populations croissantes. L’utilisation d’espèces végétales de grande plasticité phénologique comme le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.,), fait partie des réponses face à des conditions pédoclimatiques difficiles auxquelles peu de plantes sont adaptées. L’objectif de cette thèse est d’améliorer nos connaissances sur les pratiques culturales, les savoirs locaux autour du palmier dattier et la diversité génétique et morphologique de cette espèce afin de promouvoir le développement durable de l’agriculture oasienne au Sahel. Ainsi, nous avons conduit une enquête socio-économique auprès de 30 producteurs de palmier dattier dans 14 villages du Sud-Est du Niger. Parallèlement à cette enquête nous avons collecté 113 échantillons de jeunes folioles, prélevées sur 31 mâles et 82 femelles de palmier dattier dans 19 cuvettes oasiennes. Notre étude a permis d’identifier 19 variétés-populations de palmier dattier distinguées sur la base de la couleur du fruit. -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de résilience sociale : cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Des fiches d’enquêtes ont été administrées auprès des producteurs maraichers de site de Malbaza. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’ensemble des données collectées est soumis à des traitements. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution de maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434328, 75FCFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune. L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement techniques, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs. -
Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger
Le riz a pris une place importante dans l’alimentation des pays du Sahel, et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause des nombreuses contraintes liées aux effets du changement climatique, à la pauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparait comme une alternative à la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l'efficacité du SRI en vue de l’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cette pratique a été comparée à celle de la riziculture conventionnelle à travers un essai en station. L'expérimentation a été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocs de Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5 t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes du rendement ont été déterminées. Les résultats montrent une réduction des émissions de GES de -2,43t CO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelle dont les émissions ont augmenté de 2,66t CO2eq. L’apport de compost de 5t/ha et 10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes, de 4 à 10 individus/250 cm3 et de 7 individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ; celle du nombre de talles de 85 à 115% ; ainsi qu'une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l'ordre de 71,83% à 76,57%. -
Caractérisation des poulets locaux au Niger : étude biométrique et phanéroptique des poulets Kolonto en station
Cette étude est le fruit de la collaboration et du travail de nombreuses personnes. De ce fait, je tiens ici à exprimer ma profonde reconnaissance au Docteur Salissou Issa pour m’avoir proposé ce sujet combien intéressant et d’avoir accepté d’encadrer mon travail et pour sa disponibilité constante. Je tiens ici à lui exprimer toute ma gratitude pour sa rigueur et ses conseils scientifiques judicieux. -
Aspects socioéconomiques de l’utilisation des résidus de cultures et sous-produits agroindustriels dans l’alimentation des ruminants domestiques à Niamey (Niger)
Une étude a été menée durant sept semaines (Août-Octobre 2013) dans la communauté urbaine de Niamey au Niger, afin d’évaluer les aspects socioéconomiques de l’utilisation des résidus de cultures et des sous-produits agroindustriels sur le développement de l’élevage urbain et périurbain de Niamey. En plus des directeurs des services techniques en relation avec ces secteurs, l’étude a intéressé 49 vendeurs de résidus de culture (RC), 19 vendeurs de sous-produits agroindustriels (SPAI) et 205 éleveurs qui ont été interviewés. Il a été identifié 113 sites de vente de RC pour 415 points de vente (285 actifs et 130 inactifs), 16 sites de vente de SPAI pour 72 points de vente (63 actifs et 9 inactifs) et les acteurs impliqués dans ces 2 chaînes. -
Décentralisation et développement : la reconstruction du développement local : cas de la commune rurale de Guidimouni (Niger)
Depuis son lancement en 1993, le processus de décentralisation connaît plusieurs reports liés à la persistance des troubles politiques (cohabitation gouvernementale en 1995, Coup d’État et révision de la constitution en 1996 et 1999) ; il ne connaîtra sa concrétisation qu’en 2004 avec l’organisation des élections municipales. Si l’adoption de la décentralisation suscite beaucoup d’espoir, sa mise en œuvre est objet de questionnements. La commune rurale de Guidimouni dans le centre-est du pays nous livre un aperçu sur ce point. L’analyse de la conduite du processus de décentralisation dans cette commune interpelle sur la participation des acteurs locaux dans la conception 10 du projet. L’implication des acteurs locaux est indispensable pour impulser une dynamique de changement dans le quotidien des populations de cette commune. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
Analyse de mise en place d'une unité économique de pomme de terre pour le Réseau des producteurs de Doutchi/ Niger
Ce travail se propose d'analyser la mise en place d’une unité économique de pomme de terre pilotée par la FCMN-Niya tout en mettant en lumière les facteurs qui influencent la qualité, notamment les conditions de production et de conservation. Mais aussi une analyse de la rentabilité. L’étude s’est appuyée sur deux groupes de producteurs, ceux impliqués dans le warrantage et ceux n’en faisant pas partie. Pour ce faire, nous avons conduit des enquêtes auprès de 95 producteurs sur les sites de Matankari et Doutchi dont 59 pratiquant la conservation et 36 ne pratiquant pas. Les commerçants grossistes(5) et détaillants (5) sont aussi interviewés. -
Gestion sociale et diagnostic des infrastructures de distribution de l'eau sur le périmètre rizicole de Saga
Ce document, présente la situation actuelle de l’état des infrastructures hydrauliques et la gestion de l’eau sur le périmètre irrigué de Saga. L’étude a été basée sur des données collectées sur le terrain, et sur quelques rapports techniques faits sur ce périmètre. Cette étude révèle un périmètre confronté à un problème d’ensablement du chenal d’amenée, au vieillissement des pompes composant la station principale de pompage et de la station ainsi que celles de la station de drainage, des ouvrages hydrauliques peu entretenus et une gestion sociale de l’eau qui ne répond pas au respect du tour d’eau dans certains Groupements Mutuels de Production (GMP). -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Impact de la dynamique foncière dans la lutte contre l'insécurité foncière et la pauvreté des femmes de la région de Tahoua au Niger
Au Niger, la question foncière reste au centre des préoccupations de tous les acteurs du monde rural. Les sécheresses cycliques de ces dernières décennies et l’accroissement rapide de la population en sont les facteurs déterminants de dégradation des terres de culture avec comme conséquence l’insécurité foncière et alimentaire des ménages notamment dans la région de Tahoua. Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires à travers les programmes de gestion des terroirs villageois et de régénération naturelle, les difficultés d’accès au foncier persistent particulièrement pour les ménages femmes. -
Écologie de l'espèce Acacia senegal et conséquences sur la productivité en gomme dans diverses conditions stationnelles des gommeraies naturelles de Kodjimeri et Nguel Kolo (Région de Diffa, République du Niger)
Le présent travail porte sur l'écologie de l'espèce Acacia senegal dans diverses conditions stationneIles des gommeraies naturelles de Kodjimeri et Nguel Kolo et ses conséquences sur la productivité en gomme. Cette étude est conduite dans deux zones climatiques différentes suivant le gradient pluviométrique. L'étude a pour objectifs d'une part de caractériser les deux peuplements du point de vue état, organisation et d'autre part, de caractériser les paramètres édaphiques et climatiques prévalant dans ces deux zones pour enfin dégager leur influence sur la productivité en gomme. -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
Historique de l'itinéraire de la mobilité du groupe d'éleveurs transhumants WodaaBe Suudu Suka'el de la commune de Tanout (Damergou) région de Zinder
Cette étude évoque à partir du 20e siècle, l’histoire empirique d’un groupe de Wodaabe Suudu Suka’el. Elle se situe dans le cadre global des événements ayant marqué le Damergou entre autres le déclin de la suprématie des Touaregs, la conquête coloniale et les différentes crises ayant marquées la zone. Plus spécifiquement, le travail retrace les différentes mutations des formes de mobilité pastorale des Suudu Suka’el marquées par des périodes fastes (période coloniale et post indépendance), période de rupture (mauvaises années de sécheresse), les changements plus récents (sécheresse de 1984) et la décentralisation en cours. Cette histoire pose aussi des grandes questions sur l’avenir du système pastoral du groupe dans son identité pastorale au milieu des autres systèmes avec qui le groupe est appelé à évoluer. -
Transformation de l’unité de production agricole : d’une exploitation sectorielle à une exploitation agricole territoriale
Dans un contexte politique et socio-économique de remise en cause de l’exploitation sectorielle des années 1960, et alors que les relations entre agriculteurs et autres acteurs locaux s’intensifient autour du partage de l’espace, de l’environnement, de la qualité et de l’alimentation ; cette thèse s’organise autour de l’hypothèse centrale d’une territorialisation de l’exploitation agricole. Cela suppose que l’avenir des exploitations agricoles se joue de plus en plus dans les interactions entre agriculteurs et acteurs locaux, ce qui conduit à des mutations quant aux instances où se négocient l’accès aux facteurs de production, la définition des pratiques, et l’insertion marchande. La démonstration mobilise les apports croisés de la géographie rurale, de la sociologie et l’économie institutionnelle dans l’analyse des arrangements émergeants entre exploitations agricoles et territoires dans les situations de conflits, d’action collective et d’action publique. La thèse consiste en une étude diachronique des rapports exploitations agricoles – agriculteurs – territoires sur la période 1970-2010 à l’échelle de deux petites régions : les Monts du Lyonnais et la Flandre intérieure. Les différences observées entre une région laitière de moyenne montagne et une région périurbaine dont l’agriculture est insérée dans un complexe agro-industriel régional et européen révèlent les formes contrastées de ce mouvement de territorialisation selon les histoires agraires et les contextes sociopolitiques locaux. Il se dégage de cette analyse que la territorialisation met en jeu, à l’échelle individuelle et collective, les identités d’action et les compétences politiques des agriculteurs. Trois idéaux-types d’exploitations agricoles, distincts dans leurs formes d’insertion marchande et leurs réseaux sociotechniques, permettent d’organiser la réflexion sur les enjeux de leur territorialisation en matière de politiques publiques. -
Les cultures maraichères
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches. L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment : Les cultures maraîchères : c’est la production intensive de légumes et primeurs, et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles. On parle aussi des cultures maraîchères primeurs, de saisons et contre saison. -
Influence de la qualité des composts et de leurs extraits sur la protection des plantes contre les maladies fongiques
Les objectifs du présent travail visent (i) la caractérisation des paramètres de la qualité physique, chimique et biologique de divers composts et de leurs extraits et d’établir le lien entre ces paramètres et l’origine et le mode de leur production, (ii) détermination de l’influence de ces paramètres sur l’efficacité phytosanitaire du compost et de ses extraits (iii) la détermination des mécanismes d’inhibition des pathogènes par les composts contre les maladies telluriques et des extrais de composts contre celles foliaires (iv) détermination du potentiel phytosanitaire des matières humiques des composts (acides humiques et fulviques) contre les maladies foliaires. -
Investigation sur la qualité du lait CRU produit dans le bassin laitier de Niamey
L'objectif de cette étude était de connaître la qualité microbiologique du lait cru produit au Niger et de la comparer avec des méthodes de production similaires dans d'autres pays. Pour ce faire, nous avons énuméré des indicateurs microbiologiques qui reflètent la qualité hygiénique et la sécurité du lait cru (coliformes, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et nous avons ensuite effectué des analyses méta génétiques afin d'avoir une image globale du microbiote. L'utilisation de l'analyse méta génétique a permis d’obtenir un aperçu des compositions bactériennes indigènes dans le but d’améliorer la sécurité et l'innocuité de ces produits. La qualité du lait cru a été estimée grâce à une technologie de séquençage à haut débit dénommée méta génétique de l'ADN 16S (aussi appelée analyse métagénomique ciblant l'ADN ribosomique 16S). -
Impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa
Cette présente étude porte sur les impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa. Les effets de la crise sécuritaire constituent de véritables drames pour les populations en générale et les producteurs en particulier. Les dégâts et les dommages qu’elles génèrent sont considérables sur l’économie de la région. L’objectif global de l’étude est de montrer les impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa. Les outils méthodologiques utilisés sont constitués de la recherche documentaire, de l’observation directe du terrain, de la collecte des données à travers des enquêtes quantitative et qualitative et enfin du traitement et analyse des données recueillies. Les résultats obtenus montrent que la crise sécuritaire et les récurrentes inondations ont eu des impacts négatifs sur la filière poivron dans la commune urbaine de Diffa. Tout d’abord, 45% des producteurs enquêtés ont arrêté la production du poivron à cause de l’insécurité Boko Haram et 32% ont abandonné leurs terres de production à cause des inondations répétitives. -
Techniques de conservation d'oignon et facteurs d'adoption : cas de la technique type UGPOS dans le Sanmatenga
Au Burkina Faso, la filière fruits et légumes occupe une place de choix parmi les filières porteuses retenues par les autorités burkinabés. Le maraîchage est plus que jamais une filière d’avenir pour de nombreux producteurs, car elle est l’une des activités génératrices de revenus pour de nombreuses personnes. Les cultures maraichères et en particularité l'oignon connaissent depuis une vingtaine d'années une croissance considérable en Afrique de l'Ouest et en particulier au Burkina Faso. Malgré une forte production de l’oignon, on note une période de pénurie entrainant ainsi une forte variation des prix du produit. La conservation et le stockage, constitue le nœud du problème, car le manque de techniques de conservation et de stockage engendre des pertes énormes en termes de gains financiers. En outre, les producteurs essaient d’innover en abri de conservation capable de résoudre leur problème étant donné que certaines des infrastructures modernes leur sont inaccessibles. -
Diversité interspécifique d'efficience d'utilisation de
l'eau des acacias sahéliens et australiensDepuis la fin des années 1960, la région sahélienne est gravement affectée par une répétition de déficits pluviométriques, avec des précipitations sensiblement en dessous des normales des 30 dernières années (Hulme 1996 ; LeBarb et Lebel 1997 ; Lebel et al. 2003 ; Nicholson 1979). De son coté, l'Australie est considérée comme l'une des masses continentales les plus arides au monde. Sa partie méridionale est soumise depuis une décennie " un déficit de pluviométrie historique. Par ailleurs, depuis deux millions d'années le climat australien tend progressivement vers un climat aride (Kershaw et al. 2003). Dans les deux cas, ces déficits pluviométriques répétés ont des conséquences néfastes. Dans le cas du Sahel, ils affectent des populations pauvres fortement dépendantes de l’agriculture. En outre la végétation ligneuse des zones sahéliennes fait l'objet d’une surexploitation chronique : le bois est utilisé comme source d'énergie et représente jusqu’à 90 + des sources d'énergies totales utilises (Hall et al. 1993). -
Amélioration de la qualité de la tomate séchée par microondes assistés par air chaud avec pilotage de la puissance spécifique
Cette étude porte sur l'amélioration de la qualité de la tomate séchée par microondes assistées par air chaud (MOAC). Le principal but est la préservation de la qualité de la tomate séchée en évitant notamment l'apparition des taches noires. -
Essaie d'amélioration du processus de séchage de la tomate à l'unité de transformation de l'association des veuves et orphelins du Houet (AVOH)
La tomate, Lycopercicum esculentum MilL, espèce de plantes herbacées de la famille des Solanacées est originaire du nord de l'Amérique du Sud. Ce légume-fruit, incontournable dans l'alimentation humaine, se consommant frais ou cru est largement cultivé dans la sous-région Ouest-africaine depuis près d'une décennie. Malgré les contraintes liées aux conditions de traitement et de conservation des cultures de tomates, leur transformation en produits dérivés (concentré de tomate et tomates séchées) prend de l'ampleur au Burkina. L'objectif de notre étude est de contribuer à l'amélioration du procédé de séchage de la tomate. Ainsi, l'étape de la déshydratation osmotique et les Bonnes Pratiques d'Hygiène ainsi que les Bonnes Pratiques de Fabrication ont été expérimentées pour l'amélioration du procédé de séchage semi-artisanal de la tomate à AVOH. -
Socio-économie des chaines de valeur de la filière lait dans la région de Tahoua au Niger : cas des groupements d'entreprises intégrées et collaboratives lait de Konni et de Tahoua
Au Niger, la filière lait local est confrontée à des nombreuses contraintes qui découlent à la fois du manque d’organisation des acteurs, de la non maîtrise des techniques de production et de transformation, de la saisonnalité de production, de l’insécurité alimentaire et sanitaire du cheptel et de la compétitivité des produits laitiers importés. En outre, dans la région de Tahoua, la filière lait est dominée par le secteur informel et représente un enjeu économique et social considérable pour le pays. Pour faire face à cet enjeu et tirer les opportunités afférentes à la filière, l’État du Niger et le Royaume de Belgique ont mis en place le Programme d’Appui au Développement de l’Élevage (PRADEL) afin de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations issus de l’élevage. La mise en œuvre de ce programme dans les régions de Dosso et de Tahoua pour une durée de 4 ans (2018-2022) est assurée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL) et l’Agence Belge de développement (Enabel). -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Onion cultivation system and spatial distribution centers in Tahoua/Niger
Onion farming is the main irrigated crop that contributes to the economy of the Tahoua region, Niger. There are two factors that promote the outstanding potentialities of onion cultivation in Niger: the best productive variety “Violet Galmi”, and it is well adapted to storage. It is produced during both growing seasons which creates a permanent local supply of onions all year. Much of the producing areas are not accessible by road, which inhibits the marketing network. Farmers are in need of an improved transportation system in order to further develop onion production. The Violet of Galmi is grown by all the onion producers of Niger. This onion has a major importance in the socio-economic life of the Nigerien population. The consumers appreciate its cooking qualities and spicy taste. It also has a commercial advantage in the local and the sub-regional markets. -
Fonio (Digitaria exilis) in West Africa: Towards improving nutrient quality
Fonio landraces in West Africa were different for their visual (colour and presence/absence of impurities) and their textural (consistency of cooked grain) charactersitics. We found no meaningful genetic diversity among the 12 landraces in Mali (indicated by the very low polymorphism level of 3.5%) and the proximate composition, iron and zinc content showed no significant differences among landraces. Traditional processing reduced iron (96% reduction) and phytate (75% reduction) content, however, the molar ratio of phytate to iron remained above the critical cut-off of >1 indicating poor iron bioavailability. Zinc concentration was hardly affected by processing and cooking. -
Analyse des déterminants socio-économiques de l'adoption de l'activeur "compost plus" dans la boucle du Mouhoun au Burkina Faso
Le Burkina Faso est un pays où l’agriculture occupe environ 80% de sa population active (PCESA ,2012). La pression démographique sur le foncier entraine un raccourcissement des durées de jachère et donc une baisse de la fertilité du sol et des rendements agricoles (Ministère de l’agriculture, 2002). La lutte contre la dégradation des sols devient, de ce fait, un enjeu majeur en matière de politique agricole au Burkina Faso. Dès lors, plusieurs techniques de compostages de matières végétales sont proposées pour améliorer la fertilité des sols. L’une d’entre elles, est l’utilisation de l’activeur “Compost Plus” proposée par l’ONG Green Cross Burkina Faso. Cette ONG est chargée de vulgariser cette technique de fabrication du compost dans la région de la Boucle du Mouhoun. -
Diagnostic de la production de semence du niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) dans les départements de Guidan Roumdji et Madarounfa
La présente étude a été conduite dans la Région de Maradi, et dans les Départements de Guidan Roumdji et Madarounfa. La qualités des semences constituent un facteur important de développement agricole pour toute production végétale et contribuent à hauteur de 30% de la productivité de culture. Le niébé (Vigna unguiculata (L.)Walp) chaque année plus de 5 millions d’hectares sont emblavés avec une production de 1,5 millions de tonnes et joue un rôle important dans la stratégie de population à la sécurité alimentaire. L’objectif principal de cette étude est de mener un diagnostic sur la production des semences du niébé. Cinq catégories des producteurs semenciers ont été choisies à savoir les producteurs membres d’OP, les agriculteurs multiplicateurs, les compagnies privés de semence, le producteur individuel et enfin l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN). -
Comment mesurer la performance agroécologique d’une exploitation agricole pour l’accompagner dans son processus de transition?
L’utilisation excessive de produits phytosanitaires permet de maximiser les performances économiques et productives, mais en contrepartie, l’environnement ainsi que la santé humaine et animale peuvent être fortement affectés du fait de leur toxicité. La réduction de l'utilisation de ces produits toxiques pour la conservation de l’environnement et la préservation de la santé humaine et animale est aujourd’hui une demande sociale. Il est devenu urgent d’investir dans des modèles plus durables permettant de diminuer voire de supprimer les risques. Une solution peut être la transition vers des systèmes de production agroécologique. Pour qu’ils soient durables, ces nouveaux systèmes doivent être performants sur les échelles agronomique, économique, sociale, environnementale et sanitaire. Une multitude d’outils d’évaluation de la durabilité des systèmes agricoles, basés sur un ensemble d’indicateurs, existe pour les exploitations conventionnelles. En revanche, ces méthodes sont peu adaptées aux systèmes biologiques et agroécologiques, et ne permettent pas de mesurer la performance de transition agroécologique des exploitations agricoles. -
Les pratiques agroécologiques dans les exploitations agricoles urbaines et périurbaines pour la sécurité alimentaire des villes d'Afrique subsaharienne
L’agriculture maraîchère urbaine et périurbaine peut cependant offrir plusieurs bénéfices importants pour les citoyens et la gestion écologiques des villes. Elle participe d’une part à l’approvisionnement en aliments frais localement produits pour les citoyens urbains de diverses classes sociales. Elle a des impacts positifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur les conditions économiques des ménages à faible revenu. La proximité des marchés et des services urbains offrent aussi des avantages intéressants pour les producteurs qui peuvent écouler leur marchandise hautement périssable sur les marchés urbains et s’approvisionner en intrants dans les commerces et les industries urbaines. -
Analyse de la chaine de valeur oignon de l'Oudalan et de son potentiel d'insertion dans les marchés urbains au Burkina Faso
La province de l’Oudalan, à l’instar des autres provinces de la région du sahel, fait partie des provinces les plus pauvres du Burkina Faso. Les hommes comme les femmes sont occupés toute l’année à diverses activités afin de satisfaire leurs besoins alimentaires et également se procurer du revenu monétaire pour subvenir aux besoins de leur famille. La pratique de la production maraichère pendant la période de contre saison participe à l’amélioration des conditions de vie de ces populations. La présente étude s’inscrit dans le cadre d’un appui technique à la mise en place d’un dispositif de suivi évaluation d’un projet de développement de la filière oignon piloté par l’association ADECO dans la province de l’Oudalan. -
Les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin
Au Bénin, nombreux sont les acteurs d'horizons divers, qu'ils soient producteurs, membres d'ONG, chercheurs, ou bien dans les sphères institutionnelles ou politiques, qui parient et s'engagent sur le déploiement de l'agroécologie, sa mise en pratique, s'appuyant sur les réalités locales et les savoirs endogènes, dans un dialogue entre pairs mais aussi multi acteurs, parfois international. En outre, à l'image du continent africain, le Bénin fait face à de multiples défis (sociaux, économiques, environnementaux,) quant à son agriculture, et à la formation agricole et rurale, avec une importante réforme institutionnelle en cours. La présente étude a pour objectif principal de questionner les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin. -
Analyse du système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey
La présente étude a été conduite dans la ville de Niamey pendant la saison des pluies de juillet à septembre 2013. Elle a pour objectif principal d’analyser le système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey. L’approche méthodologique adoptée a consisté dans un premier temps à la recherche bibliographique sur les définitions des concepts ou notions clés, les ressources fourragères et la commercialisation du fourrage au Niger. Par la suite, une enquêté a été réalisée auprès de 90 acteurs dont 31 collecteurs, 4 grossistes et 55 revendeurs qui interagissent dans l’approvisionnement et la vente du fourrage à travers quatre circuits. L’étude révèle une absence d’organisation des commerçants. Ces derniers ont en majorité un âge>20 ans (84,88%), de l’ethnie Djerma et originaires pour la plupart de la région de Tillabéry. La principale motivation à l’exercice de l’activité est son caractère générateur des revenus. Un nombre non négligeable de collecteurs (41,9%) pratiquent cette activité comme moyen de survie. -
Élevage bovin laitier dans la région du Poro (nord Cote d'Ivoire) : situation actuelle et perspectives de développement
La Côte d’Ivoire est un pays marqué par une grande tradition agricole qui lui confère aujourd’hui des performances remarquables dans le domaine des cultures d’exportation, notamment le cacao dont elle est le premier producteur mondial avec près de 1,4 millions de tonne/an. Le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’économie ivoirienne. En effet, l’agriculture représente environ 40% du PIB ivoirien. Cependant, force est de constater que les productions animales notamment le lait et produits laitiers demeurent encore marginales dans l’économie ivoirienne dans la mesure où elles ne contribuent qu’à hauteur de 2,9% du PIB agricole et pour 1% du PIB total. -
Le lait dans les stratégies de diversification des revenus des agropasteurs de la région de Fatick
La production laitière occupe une place importante dans les exploitations agropastorales du Bassin arachidier. Elle représente une opportunité de diversification pouvant permettre aux exploitations familiales de sécuriser leurs revenus. Plusieurs ceintures laitières se sont déjà développées dans d’autres régions du Sénégal, dans des conditions agroécologiques relativement similaires. Pour mieux comprendre la dynamique laitière dans la région de Fatick et identifier ses contraintes, une étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 100 exploitations agro-pastorales orientées vers la production laitière et reparties entre les zones urbaine, périurbaine et rurale du Département de Fatick. La production laitière dans cette partie du bassin arachidier est soumise à de nombreuses contraintes telles que la réduction des pâturages, le faible potentiel génétique des races locales, les difficultés d’accès aux intrants, la rareté des débouchés. L’échantillon enquêté concerne des exploitations agropastorales relativement grandes (7,25 ha) par rapport à la moyenne du département. La production laitière moyenne par exploitation est de 7,24 l en saison des pluies et de 3,3 litres en saison sèche. -
Étude de viabilité d'un projet de développement de filière agricole en Amérique Andine
Dans un environnement où l’insécurité alimentaire dans le monde est critique, avec 870 millions de personnes, soit 12.5% de la population mondiale, souffrant de sous-alimentation chronique entre 2010 et 2012 (Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA), 2013), de nombreuses ONG sont actives dans le développement de projets visant à réduire l’insécurité alimentaire. On retrouve parmi les acteurs impliqués dans cette thématique Louvain Coopération, une ONG belge qui soutient des projets partout dans le monde autour de trois axes : la qualité des soins de santé (dispensaires, hôpitaux), l’accès aux soins de santé (mutuelles) et le développement de la sécurité alimentaire et économique. Dans le cadre de cette troisième approche, l’ONG a développé un partenariat avec les organisations El Taller et Ceder, il y a maintenant une dizaine d’années, afin de lancer un programme développement de filières agricoles dans les régions d’Arequipa et de Moquegua au sud du Pérou. L’objectif stratégique de ce type de projet est de réduire la pauvreté en renforçant la stabilité économique des populations, notamment en permettant aux populations locales d’accumuler des réserves, de développer des moyens de productions plus performants, d’augmenter leurs revenus et de créer des réseaux de solidarité plus fiables (Henin, 2013). -
Capitalisation du projet “ Or blanc du Haut Atlas ” : projet d’élevage caprin pour les femmes rurales du territoire de Ouarzazate
Elevages sans frontières – ESF - est une association de solidarité internationale spécialisée dans le développement rural et le soutien aux familles paysannes à travers l’activité d’élevage. L’association existe depuis 1999 et a appuyé des projets dans de nombreux pays à travers le monde : en Europe de l’est, à Haïti, au Maghreb ou encore en Afrique de l’Ouest. En 2005, ESF a appuyé la création de l’association Rosa pour le développement de la femme rurale dans la région de Ouarzazate, leur partenariat perdure depuis cette date. Cette région, au Sud du Maroc, est une zone enclavée, marquée par la pauvreté et la précarité. L’exode rural y est très fort, principalement chez les hommes. Les femmes doivent alors assumer, souvent seules, les charges de la famille et des aînés. Les différents projets mis en place par ESF et Rosa cherchent donc à proposer une activité génératrice de revenus aux femmes de la région grâce à l’élevage. Depuis 2005, plus de 2 000 femmes ont bénéficié d’une dotation en animaux et de formations en conduite d’élevage. -
Stratégies de commercialisation de la pomme de terre par les producteurs membres du réseau pomme de terre de Doutchi (Niger)
La présente étude s’intéresse à l’analyse des systèmes de commercialisation de la pomme de terre produite au niveau du bassin de Doutchi en vue d’identifier les difficultés de commercialisation et les stratégies appropriées pour une meilleure valorisation de la production. L’approche méthodologique utilisée s’est fondée sur l’analyse filière. Les résultats obtenus permettent d’identifier deux systèmes de commercialisation de la pomme de terre produite dans le bassin : le système de commercialisation de mise en marché individuel et le système de mise en marché collectif. Par ailleurs quatre circuits de commercialisation ont été identifiés selon les stratégies de vente adoptées par les producteurs. L’analyse des marges a montré que la vente de la pomme de terre produite au niveau du bassin de production de Doutchi assure une marge de 73 000 F/t pour les petits producteurs au niveau des circuits 1 et 4. Les producteurs moyens et grands producteurs obtiennent respectivement 148 000 F/t et 127 000 F/t au niveau du circuit 3 contre 63 000F/t et 52 000 F/t au niveau du circuit 4. -
Etudes préliminaires de quelques variétés introduites de manguiers
Au Niger, les fruits représentent une source non négligeable de revenu et jouent un rôle important dans le maintien d'un état nutritionnel et de santé équilibrée des populations. Les principaux arbres fruitiers sont les manguiers, les agrumes, les dattiers, certaines espèces forestières, et exotiques telles que les
figuiers, caramboliers et pommes cannelles.
Le programme de recherche fruitière a débuté ses activités depuis les années 1969 et consiste à introduire des semences de porte greffe et du bois de greffage de manguiers du Mali et d'agrumes certifiés à partir de la station IRFA de Corse (France).
Les collections de manguiers s'étaient implantées au même moment que les agrumes avec des porte-greffes récoltés au Niger et des variétés en provenance de la station IRFA du Mali. Elles ont permis de mettre à la disposition des arboriculteurs, différentes variétés d'agrumes et de manguiers à travers l'implantation de :
- Parc à bois, constitué par des arbres (pieds -mères) sur lesquels seront
prélevés les greffons des variétés à multiplier.
- Parc -semencier constitué par les arbres (porte-greffe) destinés à la production de graines utilisées pour la multiplication des porte-greffes. -
Caractérisation de la végétation de la zone d’intervention du PLECO à Gouré
La présente étude conduite dans la zone du PLECO au Niger, précisément dans le département de Gouré, vise à caractériser la végétation à travers l’étude des groupements végétaux et les pressions anthropiques qui la déterminent, en vue d’une gestion durable. A cet effet, des relevés phytosociologiques, des coupes de biomasse herbacée, des mesures dendrométriques et des enquêtes ethnobotaniques ont été effectués. Ainsi, une matrice constituée de 81 espèces et de 56 relevés, soumise à une Analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a discriminé trois groupements végétaux. Au total 81 espèces réparties dans 68 genres et 29 familles ont été recensées. La famille des Poaceae (13 espèces) est la plus représentée. -
Acacia senegal (L.) Wild. : Potentialités symboliques, effet sur la fertilité des sols et productivité des cultures associées dans les différents bassins gommiers au Niger
La dégradation et la baisse de fertilité des sols sont considérées comme les menaces majeures pour la conservation des ressources naturelles et sur la sécurité alimentaire des populations rurales au Niger. Pour faire face à cette vulnérabilité, plusieurs programmes visant à lutter contre la désertification et à inverser la tendance à la dégradation des ressources environnementales ont été élaborés. Le choix des espèces avait porté dans la plupart des cas sur Acacia senegal avec pour but de produire de la gomme arabique, de protéger et stabiliser les sols. A. senegal est une légumineuse des régions arides et semi-arides produisant une gomme de bonne qualité qui entre dans la fabrication de nombreux produits agro-alimentaires et pharmaceutiques. Comme d’autres légumineuses, A. senegal s’associe à des microorganismes du sol pour former des symbioses bénéfiques aussi bien pour le développement et la productivité des plantes, que pour la fertilité et la stabilité du sol. -
Étude de la coagulation du lait par l'extrait de feuilles de Calotropis procera en réponse au contexte laitier dans la région de Maradi, au Niger
L’analyse de la filière laitière dans la région de Maradi au Niger et la coagulation du lait par l’extrait de feuilles de Calotropis procera sont les principaux axes sur lesquels nous avons mené nos travaux. Les objectifs de la thèse étaient dans un 1er temps de collecter des informations sur la production, la transformation, la distribution et la consommation du lait et des produits laitiers dans la région de Maradi. L’enjeu de ce travail était de décrire la filière laitière dans une ville secondaire du Niger afin de faciliter l’orientation des interventions et stratégies en matière d’élevage laitier et de transformation du lait par les politiques du pays. -
Étude du rôle des croûtes microbiotiques dans les sols de deux écosystèmes sahéliens (jachères et brousse tigrée) au Niger : micromorphologie, propriétés physiques et biogéochimiques
Une des caractéristiques du paysage sahélien réside dans la discontinuité de la végétation qu'il porte. Ce partage de la surface du sol est classiquement interprété comme une adaptation du couvert végétal à une exploitation optimale des ressources en eau disponible pour les plantes (Cornet, 1992). Ce caractère est actuellement bien exprimé car les conditions climatiques au Sahel se caractérisent, depuis près de trois décennies, par une aridité climatique persistante marquée (1) par deux périodes de sécheresse particulièrement sévère (1972-1974 ; 1983-1985) et (2) par l'avancée du désert du Sahara. Ainsi l'isohyète 100 mm, qui marque la limite nord du Sahel, s'est déplacée vers le sud de plus de 500 km depuis 1968 (Valentin, 1994). A cette variation se sont ajoutés, durant la même période, l'allongement de la durée de la saison sèche, l'irrégularité des précipitations et l'augmentation de la fréquence des précipitations de forte intensité et des vents violents. -
Effet des cordons pierreux sur l'humidité et les propriétés physiques d'un sol ferrugineux tropical lessivé : cas du village de Sourgou dans la province du Boulkiemde (Burkina Faso)
Au Burkina Faso, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86 % de la population totale et génère environ 40 % du PIB (Agriculture 25 %, Elevage 12 % et 3 % foresterie et pèche) (MAHRH, 2007). Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation des ressources naturelles limitant ainsi le développement de sa production agro-sylvo-pastorale (Thiombiano, 2000). Le pays connaît des conditions climatiques précaires, une croissance démographique relativement élevée et une baisse continue de la fertilité des sols. -
Contribution des seuils d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini
La présente étude s’est déroulée dans le village de TISS (commune rurale de Tirmini) situé à 15 km au Nord - Ouest de la ville de Zinder. Elle vise à identifier les effets induits de la « construction du seuil d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini ».Un échantillon de 83 hommes producteurs a été pris pour étude, soit 30 % de la totalité des bénéficiaires qui est de 280. La collecte des données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire adressé aux producteurs .Il ressort des analyses une évolution dans la remontée de la nappe après la réalisation du seuil selon 68,7 % des producteurs qui affirment que le niveau de la nappe est entre 3 à 4 m de profondeur contre 41 % qui affirment que le niveau était à plus de 7 m de profondeur avant la réalisation du seuil. -
Contribution à la capitalisation des bonnes pratiques
agroforestières pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre au NigerLe Niger est durement touché par le changement climatique vu sa grande dépendance vis à vis des secteurs sensibles au climat tel que l’agriculture et l’élevage. La gestion rationnelle de la biodiversité doit être une préoccupation majeure. C’est ainsi que plusieurs pratiques dont les pratiques agroforestières ont été développées pour lutter contre la vulnérabilité aux changements climatiques. L'objectif général de cette étude est de contribuer à la capitalisation des expériences et des bonnes pratiques en agroforesterie pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES). Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques visés sont de recueillir la perception paysanne de la variabilité climatique, identifier les bonnes pratiques agroforestières et analyser leur contribution dans l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique afin de proposer un mécanisme de diffusion et de valorisation de ces pratiques agroforestières. La méthodologie utilisée est essentiellement basée sur les enquêtes auprès des paysans, des services techniques et des personnes ressources du domaine de l’agroforesterie. Selon les populations enquêtées, ces dernières années sont marquées par des températures très élevées, une baisse de rendement agricole, un environnement fragilisé. Sept (7) bonnes pratiques agroforestières concernées ont été inventoriées dans la zone d’étude : la RNA, la haie vive à Moringa oleifera, la haie vive à Lawsonia inermis, la culture intercalaire à Acacias australiens, la haie vive à Acacia senegal, apisylviculture et l’arboriculture fruitière associée aux cultures maraichères. Ces pratiques présentent une valeur socio-économique considérable au Niger, elles renforcent les capacités d’adaptation des producteurs aux crises écologiques, économiques et de faire face à l’insécurité alimentaire. Elles contribuer de toute évidence à l’atténuation des émissions de GES. Cependant le coût d’investissement, les aléas climatiques, et le manque des politiques incitatives limitent l’avenir de ces pratiques. -
Etude des possibilités d’utilisation de Leptadenia hastata (Pers) Decne pour la récupération des terres dégradées sur sols dunaires et sur sols latéritiques dans l’Arrondissement Communal Niamey V/Niger
La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et de périodes de famines fréquentes. La présente étude portant sur les possibilités d’utilisation de L. hastata pour récupérer les terres dégradées a été réalisée dans l’Arrondissement Communal Niamey V (Niger). L’objectif général de travail est d’étudier les possibilités d’utiliser L. hastata pour récupérer les sols sableux dunaires et les sols latéritiques dégradés. 3 sites expérimentaux ont été retenus : une zone de plateau, un champ dunaire et une pépinière. Les observations et les mensurations ont porté sur le taux et la durée de germination des graines, le bouturage des tiges, le marcottage, la survie, la croissance de racines et rameaux principaux de plants semés et boutures et l’augmentation de la longueur des rameaux des plants adultes pour la multiplication et la croissance de cette espèce. Les mensurations des diamètres du tapis, l’inventaire des espèces herbacées dont les semences sont piégées avec les charges sédimentaires suite à des courants hydriques et/ou éoliens, les diamètres et hauteurs des îlots de fertilité qu’elle forme en sols sableux, ont permis l’évaluation de sa contribution à la protection des sols. En fin la collecte des charges sédimentaires biodégradables sous les pieds et l’analyse des échantillons des sols prélevés sous son tapis et sur sol nu, ont permis l’estimation de sa contribution à la fertilisation des sols. -
Impact de la Vulgarisation par le système formation et visites dans le cadre de la polyvalence, conséquences sur la production
agro-sylvo-pastorale - Arrondissement de DossoAu Niger, l'agriculture et l'élevage constituent les deux (2) principales composantes de 1 'économie nationale. Malgré les périodes des sècheresses de 73 - 74 et 83 - 84, en rapport avec les déficits pluviométriques, l'élevage demeure la seconde activité socio-économique des populations après l'agriculture. (5) Annuellement, le secteur de l'élevage contribue pour 15 à 20% voire plus au PIB (par exemple 18,46% en 1982) du pays. Malgré l'effort consenti par l'Etat dans ce secteur, la productivité du cheptel reste encore faible par rapport aux potentialités qu'il recèle (22% en 82 ; 17% en 87). (5) La vulgarisation agricole à travers les différentes approches utilisées depuis la période coloniale, a eu un impact limité à cause de quelques obstacles. Ces faibles résultats enregistrés, sont tributaires à la fois de l'insuffisance des relations avec la recherche, une formation insuffisante des agents, une mauvaise organisation du travail associée à l'insuffisance des moyens logistiques au niveau des services. Le programme de renforcement des services d'appui à l' agriculture (PRSSA) a été initié pour pallier ces insuffisances, par la redynamisation et la réorganisation des services techniques en changeant leurs méthodes de travail. Ce système doit permettre à terme d'instituer une vulgarisation professionnelle et efficace adaptée aux besoins des producteurs. Tout récemment, la polyvalence vient de voir le jour dans le cadre du PRSAA, et fait intervenir différents services techniques tels que l'agriculture, l'élevage, l'environnement et l'alphabétisation. Pour étudier 1 'impact de la vulgarisation dans l'arrondissement de Dosso, le SAEIA nous propose ce thème dont le développement portera sur trois (3) parties :
- Première partie : Présentation de l'arrondissement de Dosso ;
- Deuxième partie : La vulgarisation au Niger ;
- Troisième partie : l'impact de la vulgarisation par le système Formation et visites dans le cadre de la polyvalence, conséquences sur la production agro-sylvo-pastorale.
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Contribution des auxiliaires d'élevage des services privés pour l'amélioration de l'élevage dans la commune rurale d'Issawane
L'élevage est la deuxième activité économique au Niger après l'agriculture. Elle constitue une source de revenus permettant à la population de faire face à certains besoins de la famille notamment les mariages, les baptêmes, la fête de la tabaski, achats nourriture .... etc. Malheureusement l'élevage est confronté à de nombreux problèmes dont entre autres : les maladies provoquant de fortes mortalités. L’insuffisance des aires de pâturage souvent menacées par les espèces peu appétées par les animaux (Sida cordifolia). Le désengagement de l'Etat vis-à-vis de ce secteur. L’insuffisance d'agents sur le terrain Dans le souci de résoudre ces problèmes, l'Etat, les projets( V.S.F ;PAAPSSP) et O. N.G ( A .C.F ;O.N.G karkara et CESAO) exerçant dans le département de Mayahi se sont arrangés pour appuyer le SVPP déjà installé à travers la mise en place d'un réseau d'auxiliaires qui leur serviront de relais et travailleront tous dans le domaine de la santé animale .Ces auxiliaires ont été recrutés chacun dans son village par consensus auprès de la population . lIs ont reçu des formations dans le domaine de la santé animale et production animale et sont équipés par le responsable de SVPP avec qui ils ont signé un engagement. C'est en fait pour savoir les contributions menées par ces auxiliaires à la population de la commune rurale de Issawane pour améliorer le secteur de l'élevage que ce thème de mémoire a été proposé. Le rapport du stage effectué durant trois mois comporte trois grandes parties à savoir :
-Présentation de la zone d'étude
-Revue bibliographique
-Etude du thème
-Enfin la conclusion et les recommandations.
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Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Vulnérabilité et stratégie d'adaptation des agro-pasteurs face aux aléas climatiques dans la commune de Falwel (Dosso) au Niger
La variabilité et le changement climatique influencent beaucoup le secteur de l’Agriculture au
Niger. Conscients de cette situation, les agro-pasteurs initient des stratégies de résiliences pour s’adapter. C’est dans ce contexte que se situe le présent travail qui vise principalement à renforcer la capacité de résilience des agro-pasteurs de la commune rurale de Falwel face aux impacts néfastes des aléas climatiques. Pour ce faire, 180 agro-pasteurs et des personnes ressources ont été enquêtés dans sept (7) villages de la commune et une séance de « focus group » a été organisée dans chaque village. Les données météorologiques de la pluviométrie, la température moyenne minimale et maximale de la période de 1981 à 2020 de la station MESA de l’ARHYMET de Falwel ont été analysées. Les résultats des analyses climatiques montrent une tendance des précipitations à la baisse tandis que celle des températures est à la hausse. Selon une forte majorité des enquêtés (99,7 %), les phénomènes extrêmes climatiques majeurs perçus sont la sécheresse, la hausse des températures, les inondations et les vents violents causant la dégradation des ressources fourragères. Le tarissement des points d’eau temporaires est perçu par 95,6 % des enquêtés. La disparition de certaines espèces végétales plus appétées par les animaux et l’apparition d’autres envahissantes sont perçus également par la quasi-totalité des agropasteurs. Ainsi, la baisse des productions fourragères et l’exacerbation des conflits ont été observées par 88,9 %, 57,2 % respectivement des agropasteurs. En réponse à ceux-là, plusieurs stratégies d’adaptation ont été développées par les agropasteurs, les services techniques de l’état et les ONG.