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L’agriculture urbaine et périurbaine : le maraîchage à Niamey (Niger)
Le document que je présente ici se propose d’étudier le développement d’une agriculture qui se pratique dans et en périphérie des grandes villes. C’est-à-dire le maraîchage urbain et périurbain, une Activité complexe dont sa pratique dans la ville de Niamey telle qu’elle peut s’observer, nous donne à voir une implication des personnes d’origine étrangère qui prend forme dans une revalorisation du monde urbain comme milieu privilégié pour repenser la production des légumes. Mais, cette remarque est révolue dans cette thèse qui fait sortir que le maraîchage soit pratiqué à Niamey par des producteurs d’origines migratoires et même des nigériens appartenant à toutes les couches de la société. Cette réappropriation de l’activité urbaine s’opère sur un mode identitaire où les projets individuels sont très importants. L’objectif de ce document est de montrer que le maraîchage contribue à la réduction de l’insécurité alimentaire dans un des pays le plus pauvre au monde et qui se situe au sahel où les conditions climatiques sont difficiles. Ce travail vise aussi à faire sortir que le maraîchage en zone urbaine et périurbaine de Niamey apporte une contribution à la réduction de la pauvreté des personnes qui y sont impliquées. -
Transformation de l’unité de production agricole : d’une exploitation sectorielle à une exploitation agricole territoriale
Dans un contexte politique et socio-économique de remise en cause de l’exploitation sectorielle des années 1960, et alors que les relations entre agriculteurs et autres acteurs locaux s’intensifient autour du partage de l’espace, de l’environnement, de la qualité et de l’alimentation ; cette thèse s’organise autour de l’hypothèse centrale d’une territorialisation de l’exploitation agricole. Cela suppose que l’avenir des exploitations agricoles se joue de plus en plus dans les interactions entre agriculteurs et acteurs locaux, ce qui conduit à des mutations quant aux instances où se négocient l’accès aux facteurs de production, la définition des pratiques, et l’insertion marchande. La démonstration mobilise les apports croisés de la géographie rurale, de la sociologie et l’économie institutionnelle dans l’analyse des arrangements émergeants entre exploitations agricoles et territoires dans les situations de conflits, d’action collective et d’action publique. La thèse consiste en une étude diachronique des rapports exploitations agricoles – agriculteurs – territoires sur la période 1970-2010 à l’échelle de deux petites régions : les Monts du Lyonnais et la Flandre intérieure. Les différences observées entre une région laitière de moyenne montagne et une région périurbaine dont l’agriculture est insérée dans un complexe agro-industriel régional et européen révèlent les formes contrastées de ce mouvement de territorialisation selon les histoires agraires et les contextes sociopolitiques locaux. Il se dégage de cette analyse que la territorialisation met en jeu, à l’échelle individuelle et collective, les identités d’action et les compétences politiques des agriculteurs. Trois idéaux-types d’exploitations agricoles, distincts dans leurs formes d’insertion marchande et leurs réseaux sociotechniques, permettent d’organiser la réflexion sur les enjeux de leur territorialisation en matière de politiques publiques. -
Élevage bovin laitier dans la région du Poro (nord Cote d'Ivoire) : situation actuelle et perspectives de développement
La Côte d’Ivoire est un pays marqué par une grande tradition agricole qui lui confère aujourd’hui des performances remarquables dans le domaine des cultures d’exportation, notamment le cacao dont elle est le premier producteur mondial avec près de 1,4 millions de tonne/an. Le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’économie ivoirienne. En effet, l’agriculture représente environ 40% du PIB ivoirien. Cependant, force est de constater que les productions animales notamment le lait et produits laitiers demeurent encore marginales dans l’économie ivoirienne dans la mesure où elles ne contribuent qu’à hauteur de 2,9% du PIB agricole et pour 1% du PIB total.