Dans ce travail, il s’agit de rechercher des voies de valorisation de certains déchets de fruits sucrés (papaye, pomme de cajou, mangue, orange, ananas, corossol, mandarine, pastèque et pamplemousse) et d’amylacés (patate douce, pomme de terre, igname et manioc) pour produire des composés et des matériaux à valeur ajoutée. En fonction des caractéristiques des résidus considérés, le choix s’est porté sur la production de l’acide citrique, des lipides originaux et des agromatériaux 100% biosourcés.
La pollution environnementale, l’un des soucis majeurs de chaque gouvernement, s’est accrue dans les pays en développement où, contrairement aux nations industrialisées, une grande partie des polluants environnement aux est constituée de sous-produits agricoles considérés comme déchets. Cette situation résulte du mode de nutrition des populations, de la performance des systèmes agricoles et, le plus souvent, du manque de valorisation de ses sous-produits.
La Côte d’Ivoire, ayant bâti une partie de son économie sur l’agriculture, est aujourd’hui confrontée à la gestion de ses déchets.
Ce document décrit comment mettre en place une installation biogaz de petite taille (de quoi rendre autonome en énergie une petite ferme, c'est à dire une production de biogaz < 10m3/heure) Le projet que je présente permet de produire environ 1m3/h de biogaz.
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger.