Une bonne connaissance des nuisibles des cultures est nécessaire pour permettre une meilleure gestion de leurs effets néfastes. La maîtrise des nuisibles nécessite par ailleurs la mise en place d’une stratégie de protection
intégrée et d’utilisation rationnelle des pesticides, afin de préserver l’environnement et de réduire les cas d’intoxication des utilisateurs et des consommateurs.
Le biochar a reçu beaucoup d’intérêt à l’échelle internationale au cours des dernières années, en particulier à la lumière de la demande croissante en cultures alimentaires et en carburant, et des débats animés sur la façon de ralentir radicalement le changement climatique incontrôlé.
Le biochar tient son nom du terme « bio » en référence à des résidus organiques et « char » pour charbon. En effet, ce fertilisant est une autre forme d’engrais organique qui contient des éléments minéraux nécessaires pour l’enrichissement du sol. Il est produit à partir des résidus des cultures, de biomasse, des mauvaises herbes, des déjections animales ou de forêt (bois) à travers une méthode de pyrolyse. Afin de le différencier du charbon de bois, la définition adoptée par International Biochar Initiative (IBI) spécifie que, la finalité de cette substance est son utilisation en tant qu’amendement pour les sols (Sohi et al., 2010). Le biochar est un matériel qui se présente sous forme de fragments noirs, légers, poreux, sec et facile à transporter.
Le biochar ou « bio-charcoal » est un charbon obtenu artificiellement, d’origine biologique. Composé à plus de 60 % de carbone, le biochar s’obtient par pyrolyse1 ou carbonisation (avec peu ou pas d’oxygène) de matières organiques diverses (résidus agricoles, fumier, résidus d’exploitation forestière, etc.). Sa composition n’est pas précisément définie car elle dépend de la nature de la biomasse utilisée et du processus de pyrolyse. Cette pratique ne doit pas être confondue avec le charbon de bois.
En agronomie, la multiplication du matériel végétal de bonne qualité reste un défi constant chez les producteurs qui voudraient accroître leurs exploitations. Le plus souvent, quand le matériel est disponible, il n’est pas sain. Ce problème s’est aussi posé avec le bananier plantain. Une des solutions a été trouvée par la production des plants sains en utilisant des techniques de laboratoire avancées c’est le cas de la bio technologie. Mais les plants produits par cette méthodes bien que de bonne qualité, sont très coûteux (1 500 et plus). En réponse donc des méthodes moins efficaces ont été mises au point. On les étudiera en détail.