En Afrique, depuis les années 1960, différentes appellations ont été utilisées pour parler du conseil agricole au sens large. Elles témoignent d’une évolution des démarches, depuis un encadrement prescriptif à des démarches plus participatives et co-construites avec les bénéficiaires. Généralement, à l’échelle d’un pays, ces formes de conseil co-existent dans le temps.
Ce rapport montre que la D4Ag est un secteur certes naissant mais qu’elle suscite de plus en plus d’intérêt. Toutefois, sans politiques et investissements appropriés, c’est un développement fragmenté, non durable et non inclusif qui menace. Pour saisir cette occasion, nous devons veiller à ce que le développement soit coordonné, que les meilleures pratiques soient diffusées et qu’une approche collaborative, axée sur l’utilisation accrue des solutions par les agriculteurs, soit adoptée pour déployer l’innovation numérique à plus grande échelle.
Ce ne sont pas nécessairement les technologies les plus récentes et les plus avancées qui sont les plus appropriées vis-à-vis des objectifs poursuivis par le projet. L'accent doit être mis sur le développement de systèmes techniquement robustes et viables sur le plan financier. Le développement de solutions TIC doit également être centré sur les futurs utilisateurs et leurs besoins. La réalité des capacités techniques, financières des bénéficiaires et leur volonté d’adopter des solutions TIC doivent être pris en compte dans la conception de solutions appropriées