L’industrie agroalimentaire constitue un réceptacle de premier choix pour les déchets qu’elle génère. Jadis, Les processus de valorisation étaient abandonnés au profit des techniques d'élimination simples et rapides : l'incinération et la mise en décharge, Le règne de la décharge s'est installé pour atteindre son apogée dans les années 60-70. Aujourd'hui cette situation n'a plus cours. La prise en compte de l'intérêt croissant des populations pour la préservation de l'environnement a conduit à modifier cette gestion des déchets. La valorisation des résidus agroindustriels revient à l'ordre du jour et la notion de déchet a bien évolué pour être remplacée par le terme coproduit. Cet ouvrage pédagogique traite la valorisation de quelques coproduits de l’industrie agroalimentaire, il est essentiellement destiné aux étudiants de master de biotechnologie et les étudiants inscrits en ingéniorat « génie biologique ». Pour une meilleure compréhension des cours, les étudiants doivent avoir des prérequis concernent la connaissance des procédés industriels de fabrication de produit.
La nécessité de réduction des énormes pertes post-récolte de la tomate (Solanum lycopersicum) a conduit les agriculteurs du Sud de l’Algérie à réfléchir de valoriser leurs productions sous forme de tomate séchée au soleil. Le travail effectué consiste à suivre le processus du séchage de la tomate dans un séchoir solaire indirect réalisé au sein de l’unité. Ce dernier est composé d’un capteur à air (collecteur qui convertit le rayonnement solaire en chaleur), une chambre de séchage (contenant le produit agricole) et une cheminée. Dans ce travail, les différents paramètres régissant le processus physique ont été investis d’un côté par voie expérimentale et d’un autre coté par un modèle mathématique quantifiant le transfert de chaleur dans le séchoir. Il a été essentiellement constaté que la durée de séchage solaire de la tomate est d’autant plus longue que l’éclairement est faible et la température est basse. Le séchage solaire indirect diminue la détérioration physico-chimique et microbiologique de la tomate.