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Guide d’exportation « cuirs et peaux »
Le Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX) est une initiative du Gouvernement du Niger financée par la Banque Mondiale à travers l'IDA (crédit N° IDA 45520) pour un montant de 40 millions USD. L’objectif de développement du PRODEX est d’accroître la valeur de certains produits commercialisés par des producteurs soutenus par le projet. Les filières cibles du projet sont l’oignon, le niébé, bétail viande cuirs et peaux, le sésame, la gomme arabique et le souchet. Les cuirs et peaux du Niger, pour peu qu’ils aient été sélectionnés, sont compétitifs sur le marché sous régional le plus important, celui du Nigéria, en raison de leur qualité et de la proximité. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
Tirka daboobi
Cibiyar kira domin samun bayyanai da shawarwari kan al’amuran noma da kiwo mai suna ISALAN da kungiyoyin RECA suka girka na samun kira lokaci zuwa lokaci kan yadda ya kamata ayi Tirka. Manoman kasar Nijar maza da mata sun san tirka kuma sunayin tirkar bisashe tamkar sana’a. Saboda haka ya kamata su maida hankali kan shawarwarin da muka basu don su samu kinkawan sakamako, don kar suyi da na sani. Da farko dai tirka,ita ce ka samu dabba ko ka sayi dabba mai kimanin shekaru biyu rago ko bunsuru), ka rinka cida ta don ta kasaita. To domin a samu sakamako mai kew, ya kamata a kiyaye wa’adin tirka,kada ya wuce watanni uku(3). Idan aka wuce wannan lokacin to maimakon a samu riba to faduwa za’ayi. -
Almaney biiri ga neera goyo tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Sooro boobo kulu no RECA ce yaù nango kaù se i ga ne Issalan ga du hayaù almaney biiri yaùey bon. Iri Niizeer laabu, alfarey nda kurkey kulu no ga almaney biiri ga neera fondey bay. Wo-din si ganji, iri ga sanni yaù filla kaù ga naù biiriyano ma boori. Sintina jina, iri ga borey fongandi kaù almaney biiri ga neera goy no kaù ga arzaka boriyandi. Almano kaù boro ga suuban, alman no kaù mana je, a gonda sanda jiiri hinka deedandi, da feeji gaaru no wala binde hincini jindi no. Da boro na almano suuban, ni ga a naasandi no, hay kaù ga naù a ma te nooru. Da boro ga ba biiri ga neeraa ma te nafa, boro mana hima ga almano biiri ga ba handu hinza (3). Da biiriyaù alwaato bisa ya-din, da boro laasabu, goyo sinda albarka kulu. -
Bâche élevage Niger 2015
Activité principale ou secondaire, l’élevage occupe 87¨% des populations du Niger. Plus de 41millions de tètes toutes espèces confondues soit: 3451 milliards de capital bétail. L’élevage contribue à hauteur de 11% du PIB du pays et 24% au PIB agricole 1er rang des recettes totales d’exportation des produits Agro sylvo pastoraux (22%)
2ème source de revenu d’exportation du pays, juste après les ressources minières. -
Document cadre pour l' amélioration de la résilience de l'élevage face à la variabilité et au changement climatique
au Niger.La variabilité et les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risquent de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Or, l’intégration des CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. -
L’élevage ovin D’man en pratiques
Le guide « l’élevage ovin D’man en pratiques » est le résultat d’un travail de capitalisation de la démarche et des pratiques mises en oeuvre dans le cadre de notre collaboration avec AGRISUD. Il a pour objectif de partager l’expérience avec nos autres partenaires pour une mise en cohérence de nos interventions au profit des populations. Je ne doute pas de son utilité pour tous ! -
Manuel de formation pour l'insémination artificielle chez les caprins
Ce manuel présente des techniques d'insémination artificielle mobilisables en élevage caprin -
Enjeux et contraintes de l’élevage urbain et périurbain des petits ruminants à Maradi au Niger : quel avenir ?
Une étude a été menée à Maradi (Niger) pour déterminer les caractéristiques socio-économiques et les contraintes techniques de l’élevage urbain et périurbain de petits ruminants. Elle a montré que 60,9 p. 100 des ménages urbains et 81,1 p. 100 des ménages périurbains pratiquaient cet élevage. L’insécurité alimentaire dans les ménages, les vols, le manque d’intérêt et l’aspect contraignant de l’activité ont été les raisons évoquées par ceux qui ne le pratiquaient pas. -
Etude des pratiques d’élevage des moutons Peulh du Niger : le Peulh blanc et le Peulh bicolore
Les ovins nigériens représentent 28,4% du cheptel national et se rencontrent dans toutes les zones agro-écologiques. Ils occupent une place importante dans la vie socioéconomique et culturelle du pays. Dans une dynamique de meilleure connaissance de cette espèce, une enquête transversale a été conduite dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Dosso afin d’étudier les pratiques d’élevage des moutons Peulh. Des questionnaires ont été administrés sur les pratiques d’élevages. Au total, cent neuf (109) éleveurs ont été choisis au hasard selon leur disponibilité à collaborer -
Aspects socioculturels et pratiques d’élevage des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger
Au Niger, l’élevage participe à hauteur de 15% au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes. Cela place l’élevage comme première activité contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans ce pays. En dépit du poids de l’élevage dans l’économie du pays, le système de production reste dominé essentiellement par l’exploitation des parcours naturels tributaires de la pluviométrie. Dans ce contexte, les caprins jouent un rôle important car il s’agit d’une espèce à cycle relativement court, facilement adaptable aux divers changements. -
Caractérisation de la race ovine Balami au Niger par analyse descriptive et multivariée des paramètres morpho-quantitatifs
L’objectif principal visé par cette étude est d’établir les caractéristiques phénotypiques quantitatives du mouton Balami au Niger. Elle a pris pour cible la zone de prédilection de la race, notamment la Région de Maradi (commune d’Azagor, Bermo, Dakoro) et celle de Tahoua (commune de Madaoua). Dix-sept paramètres morpho-biométriques quantitatifs ont été mesurés sur 311 Balamis
appartenant à 99 exploitations sur 10 sites choisis au hasard, en fonction de l’adhésion volontaire des éleveurs. -
Guide de l'élevage d'ovins méditerranéens et tropicaux
Cet ouvrage traite de l'anatomie, de la physiologie, des techniques d'élevage, des productions et des principales maladies des troupeaux d'ovins tropicaux, principalement en Afrique (sauf l'Afrique du Sud) -
La Chèvre Rousse de Maradi. Son exploitation et sa place dans l'économie et l'élevage de la République du Niger
Au carrefour du Sahel, nomade et pastoral, et du Sud, sédentaire et agricole, ses habitants s'adonnent depuis des siècles à l'une et l'autre de ces activités et notamment à l'élevage d'une race caprine dont la peau sous des noms divers a acquis une réputation mondiale -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
Guide d'élevage sur l'embouche ovine pour la Tabaski - module 1 - généralités
Ce premier module est destiné à répondre aux préoccupations d’ordre général sur l’opération d’embouche ovine à savoir les différents types d’embouche ovine, ses intérêts pour l’entrepreneur et le consommateur, etc. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Rapport final: Projet de réhabilitation des abattoirs frigorifiques de Maradi, Zinder et Tahoua
Pour rendre opérationnelle et atteindre les objectifs de développement durable le Niger a élaboré plusieurs politique et programmes sectoriels de développement -
Note sur la visite des parcs d’élevage « Garké » de la ville de Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont effectué les 25 et 26 juillet 2018, la visite de 5 Garké dans la commune urbaine de Zinder (carte ci-dessous) afin de comprendre leur mode de fonctionnement et d’évaluer leur disponible en lait cru en vue d’une mise en relation avec la laiterie Darido qui va démarrer ses activités. Les Garké, ou parcs, sont des espaces mis à la disposition des associations d’éleveurs des quartiers de Zinder par la mairie pour y abriter les bovins des riverains notamment les vaches laitières. Les animaux sont surveillés, conduits aux pâturages et traits par quelques éleveurs couramment appelés « Makiyayi ». Les Makiyayi sont rémunérés selon des modalités bien définies avec les propriétaires d’animaux du parc. La mairie, quant à elle, ne perçoit aucune taxe au niveau des Garké. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale.
Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (3)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise de laiterie pastorale » et se déclinent comme suit : Production du lait - Transformation du lait (en fromage) - Commercialisation du lait et de ses sous-produits -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (4)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise d’embouche en milieu pastoral » et se déclinent comme suit : Embouche bovine - Embouche ovine -Commercialisation des animaux embouchés. -
Rapport annuel 2019 : Les statistiques du secteur de l'élevage
L'élevage au Niger par la grande diversité d'espèces et races élevées joue un rôle important dans l'économie nationale avec une contribution variant de 11 à 14% du PIB au cours de cette dernière décennie. En 2019, le cheptel est estimé à 50.528.787 têtes toutes espèces confondues soit 19.921.981 UBT pour une valeur du capital estimé à plus de 400 milliards de francs CFA. -
Appui à la sélection, la promotion et le diffusion de la chèvre rousse de Maradi
L'élevage de caprins représente une activité économique de première importance en bordure sahélienne. Le Sud du département de Maradi est à ce titre le berceau de la Chèvre Rousse de Maradi. Cette race se caractérise par une rusticité moyenne à bonne, une excellente prolificité, une bonne production laitière et une exceptionnelle qualité de peau qui lui vaut un label reconnu sur les marchés internationaux.Actuellement, l'élevage de la Chèvre Rousse est en déclin du fait de l'absence de bons boucs reproducteurs en milieu villageois et d'un métissage croissant avec les chèvres sahéliennes. En outre, le mode très extensif de cet élevage ne permet pas l'expression de ses bonnes potentialités productives. -
Contribution à l'étude des cuirs et peaux au Niger
Avec 3 524 000 bovins, 3 448 000 ovins, 7 478 000 caprins; et 415 000 camelins en 1983 (45), pour ne citer que les espèces les plus importantes, le Niger est l'un des plus grands pays d'elévage de l'Afrique de l'Ouest. Les cuirs et peaux, sous-produits de cet élevage y constituent une source importante de devises. En effet, leur contribution dans le produit intérieur brut (PIB; était de 1.7938 milliards de F C~A en 1983) (45).
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Comment élever au mieux mes animaux?
La détention des animaux de ferme de toutes espèces en leur
donnant de bonnes conditions de vie favorise leur bien-être et
leur santé sans recours aux traitement chimiques. -
Élevage
L’élevage animal bio implique que les animaux soient détenus de manière naturelle et favorisant leur bien-être de même que leur santé. Cela ne signifie pas que les animaux doivent être détenus dans un environnement entièrement naturel, mais qu’il faut leur offrir la possibilité d’exprimer des comportements et un mode de vie naturels. Chaque espèce animale possède des organes spécialisés qui leur donnent des capacités fonctionnelles et des caractéristiques spécifiques ainsi qu’un mode de vie particulier. Ces différences sont intrinsèques, immuables, et il convient de les respecter. -
Pratiques et contraintes de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi en milieu rural au Niger
Au Niger, l’élevage caprin occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux. Une étude a été conduite dans la région de Maradi afin de caractériser les pratiques de gestion des élevages des chèvres rousses et analyser leurs contraintes. Ainsi, 180 agro-éleveurs répartis dans 12 villages de la région ont été questionnés. Les thèmes abordés au cours des interviews ont porté sur : les caractéristiques du ménage, les objectifs de production, le mode de conduite des animaux, la gestion de l’alimentation, la santé animale ainsi que les contraintes auxquelles les producteurs font face. Les résultats ont révélé que la majorité (72,8%) des propriétaires des caprins sont des femmes. Les caprins sont élevés en priorité comme épargne pour subvenir aux besoins du ménage. Pendant la saison sèche, plus de la moitié (51%) des éleveurs font recours à l’achat du son de blé pour la complémentation des animaux. -
Transformer le lait local en Afrique de l'Ouest : Procédés et clés du développement des minilaiteries
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de lait s’élevait en 2018 à 843 millions de tonnes, dont 81 % de lait de vache, 15 % de lait de bufflonne et 4 % de lait de petits ruminants et de chamelle. L’Inde est le premier producteur mondial mais exporte peu. La Nouvelle-Zélande est le plus grand exportateur de lait en poudre, suivie de l’Union européenne et des États-Unis1. En 2019, seulement 7 % de la production mondiale de lait faisait l’objet d’échanges internationaux. Les trois plus gros producteurs de la zone ouest-africaine sont le Mali, le Niger et la Mauritanie. Dans les zones sahéliennes à tradition de production et de consommation laitières, la population consomme essentiellement du lait local (taux d’autosuffisance de 50 à 80 %). Dans les zones tropicales humides et côtières (Guinée, Côte d’Ivoire, Ghana), la tradition laitière est plus faible et la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. -
Patrimoine génétique animale du Niger : Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche au Niger
La chèvre du sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
Rapport final étude Tchoukou
Une étude sectorielle a été commanditée par le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau de l’Industrie du Niger (BRMN) pour améliorer la production et la conservation du fromage sec (Tchoukou) au Niger. Elle a été confiée au Cabinet Afrique Conseil et Accompagnement (AFCA) du Niger. Cette étude s’est, en premier lieu, appliquée à identifier les principales zones de production de ce fromage sec. Comme il s’agit d’un fromage traditionnellement consommé dans le nord et l’est du Niger, l’étude s’est plus particulièrement concentrée sur les régions de Tahoua, Zinder et Diffa. Il est apparu que la production de Tchoukou, comme celle de lait caillé et de beurre a pour objectif essentiel de permettre la conservation des excédents de la production de lait, aliment de grande valeur nutritive mais périssable. Or, les éleveurs, pour la grande majorité nomades ou transhumants, produisent les plus grandes quantités de lait pendant la saison de l’hivernage, quand l’eau et les herbages abondent dans une vaste zone pastorale située à la limite de la zone désertique. Cette zone étant dépourvue de tout réseau de collecte de lait frais, les femmes d’éleveurs, responsables de la gestion du lait, sont donc obligées de transformer ce lait pour pouvoir le conserver. -
Analyse-diagnostic de la chaine de valeurs : lait de vache et produits laitiers dans la région de Zinder
La base productive laitière de la région est constituée d’un effectif de 8 788 286 de têtes de bétail en 2012, dont 24,09% d’espèces bovines réparties comme suit : - Bovins de race Azzawak 41,8% ; - Bovin de races Borroro 46,64% ; - Autres espèces 11,4%. Les zones de concentration du cheptel laitier sont respectivement : le département de Magaria ( 45%), département de Gouré (29,40%), département de Mirriah (25, 08%) et Tanout 12,76%). C’est effectivement dans ces 03 départements et celui de Kantché qu’intervient le projet. Dans la région de Zinder, le cheptel laitier aurait produit en 2012 environ 230, 0 millions de litres de lait, dont :
- 46% lait de vache
- 14% lait de brebis
- 35% lait de chèvre
- 5,97% lait de chamelle
Pour une population régionale estimée à 3 500 000 habitants selon les résultats du dernier Recensement Général (RGP) de 2012, les besoins en lait s’élèveraient à environ 325 500 000 de litres calculés sur la base de la ration des Nations Unions fixée à 93 litres par an et par habitant. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Fiche technique : patrimoine génétique du Niger - Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche
La chèvre du Sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
Se réinventer pour survivre, l'avenir des transformatrices de poisson au Sénégal
Surexploitation des ressources, raréfaction des ressources, accès aux ressources, conflictualité des systèmes d’usages des ressources, application de la réglementation sur les ressources, émigration des jeunes pêcheurs, amplification de l’économie bleue avec les projets pétro-gaziers, autant de défis et d’enjeux pour l’avenir des systèmes halieutiques artisanaux (SHA) au Sénégal. S’alarment aux côtés des pêcheurs, les transformatrices de poissons, fidèles partenaires de ces derniers. Elles s’approvisionnent en matières premières (essentiellement pélagiques), transforment ces matières en produits dérivés et garantissent une certaine durabilité aux systèmes économiques et alimentaires locaux et nationaux. Mais le resserrement du volume des captures et la demande de plus en plus forte en poissons frais réduisent leur accès aux matières premières. -
Expérimentation conjointe d’une innovation paysanne en fumage de poissons au Niger
Dans les pays du Sahel, les systèmes nationaux de recherches agricoles, malgré leur ouverture aux approches participatives, restent encore, pour la plupart, caractérisés par l’approche « transfert de technologies » où seuls les chercheurs développent les technologies véhiculées passivement par les conseillers agricoles vers les paysans. Cette approche ne stimule pas la créativité des paysans et n’encourage pas non plus leurs initiatives en matière de développement de technologies. -
L'élevage au Niger
Le Niger a une économie essentiellement basée sur l'agriculture et surtout l'élevage, qui représente plus de 35% du PIB afférent au secteur rural et constitue la seconde recette d'exportation (17,8% en 1992) derrière l'uranium. La valeur du capital-bétail est évalué à 400 milliards de francs CFA. -
Projet de transformation de lait cru local à travers une mini-laiterie moderne dans la commune rurale de Bana/Gaya
Malgré le potentiel laitier mobilisable sur l'ensemble du cheptel Nigérien et les nombreuses politiques et stratégies en faveur de la promotion de la filière laitière, le pays reste toujours un gros importateur de produit laitier pour satisfaire les besoins se consommation. Le potentiel laitier était estimé en 2005 à 825 millions de litres (rapport annuel statistique 2005 DESP/PA/MRA). Cela correspond à une consommation de 30 litres par an et par habitant alors que la norme recommandée par les Nations Unies et de 91 litres par personnes et par an. -
Au Sénégal deux modèles de mini laiteries à l'épreuve
L’État sénégalais et différents partenaires au développement appuient la production laitière depuis plus de vingt ans en Haute-Casamance. C’est aujourd’hui une des rares zones au Sénégal où l’on peut trouver du lait local toute l’année. -
Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey
Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’œuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. -
Étude morpho-biométrique du mouton soudanais Kababich et du mouton Balami élevés au Centre Secondaire d’Élevage Ovin (CSEO) de Déréki au Niger
Cette étude a été conduite au centre secondaire d’élevages ovins de Déréki sur 217 moutons de race Kababich (importée) et 203 moutons Balami (race locale). L’objectif général est de contribuer à la caractérisation de ces deux races pour leur meilleure gestion. Il s’agit spécifiquement de mener une étude comparative de leurs traits physiques par des mesures corporelles et une évaluation qualitative. Au plan qualitatif, sur 217 Kababich, seulement 25% des animaux ont une robe uniformément blanche, contre 100% pour les 203 Balami. Les Kababich possèdent 19% de couleur fauve tachetée de blanc, 19% de couleur blanche tachetée de fauve, 17% de couleur brun fauve, 7% de couleur fauve clair tachetée de blanc, 4% de couleur blanche tachetée de fauve claire et 9% de couleur fauve pure alors que la couleur fauve est absente chez les Balami. -
Etat d'avancement de la mise en œuvre du plan d'activités
La mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement de l’Elevage. PRADEL, « Kiyo Arziki» a démarré officiellement ses activités le 24 janvier 2018, date de la session du comité de pilotage d'ouverture. Conformément au dossier technique et financier, une session du COPIL est prévue chaque semestre pour faire le point des activités. Le Présent rapport s'inscrit dans cette logique et concerne le bilan de l'exécution du PRADEL pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2019. Il est un rapport d'activités. Il ne fait pas le point de l'évolution des indicateurs des objectifs et des résultats qui est la vocation du rapport annuel de résultats prévus pour début 2020. Il fait le point des activités dans un premier temps, avant de préciser l'exécution financière dans un second temps. Les difficultés majeures et les perspectives sont ensuite présentées succinctement. -
Panorama des industries agroalimentaires
Le secteur agroalimentaire français est constitué en grande majorité d'entreprises de moins de 10 salariés (79 %). Les grandes entreprises de plus de 250 salariés représentent moins de 2 % des entreprises du secteur, mais réalisent plus de 45 % de son chiffre d’affaires. Si le nombre d’emplois dans les industries manufacturières décline, celui dans les industries agroalimentaires augmente depuis 2013. En 2017, parmi les secteurs les plus pourvoyeurs d’emplois, le secteur de la viande et préparation à base de viande employait 106 436 salariés, les produits laitiers comptaient 78 000 salariés, et la fabrication de boissons employait 74 298 salariés10. À cette disparité sectorielle s’ajoute une forte disparité régionale. En effet, en 2017, le secteur agroalimentaire employait 61 002 salariés (ETP) en Bretagne, 47 979 en Pays-de-la-Loire, 39 334 en Auvergne-Rhône-Alpes et 37 876 en Hauts-de-France. La même année, il comptait 333 salariés en Guyane, 984 en Corse, 1 425 en Martinique et 1 650 en Guadeloupe11. -
L'industrie agroalimentaire : un secteur alliant qualité et de diversité en Centre-Val de Loire
L’industrie agroalimentaire (en abrégé IAA) est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des productions alimentaires issues de l’agriculture ou de la pêche en aliments industriels destinés essentiellement à la consommation humaine. Elle concerne 2 activités : - les industries alimentaires; - la fabrication de boissons. -
Transformation, stockage et commercialisation des produits agricoles
La démonstration de la faisabilité de la tierce détention au Burkina Faso autour de 1.200 tonnes de maïs avec plus de 800 producteurs de quatre unions provinciales de la FEPAB et un remboursement avant échéance du crédit octroyé par la banque. L’extension et le renforcement de la pratique du warrantage à de nouvelles zones (Burkina Faso, Togo) voire à de nouveaux produits agricoles (riz au Togo) avec remboursement dans la plupart des cas des crédits octroyés et réalisation de bénéfices.
L’amélioration de la transparence du marché et de la gestion des risques pour de nombreux acteurs avec des effectifs croissants d’inscrits sur SIMAgri au Burkina Faso et au service d’information et d’accompagnement en matière promotion de l’intelligence économique prospective (pour le moment sur le maïs) de RONGEAD ROAC couvrant 8 pays de la sous-région. En plus, le dispositif CAPI du MAEH au Togo a été mis en place et pourrait fournir des informations en temps réel sur le marché aux différents acteurs des chaînes de valeurs agricoles dans ce pays. -
Formation sur les techniques d'embouche bovine / ovine
L’embouche est une activité qui consiste à fournir aux animaux une alimentation suffisante et de bonne qualité afin de mieux les préparer à l’abattage. L’embouche, quel que soit sa forme, permet de mettre, sur une période relativement courte, une quantité appréciable de viande sur des carcasses maigres et d’améliorer de façon sensible la qualité de cette viande. -
Guide Pratique pour la transformation du lait local en produits dérivés
Ce guide est conçu à l’intention des femmes pour un meilleur apprentissage en milieu rural des techniques de transformation du lait pour l’amélioration de leur condition de vie dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire à travers la vente des produits obtenus. Cette initiation aux techniques des transformations, outre les avantages précédemment cités permettent d’éviter les pertes de surplus de lait en saison des pluies. Ce guide a pour objectif de mettre à la disposition des femmes rurales des techniques simples de fabrication des produits dérivés de lait en tenant compte des matériaux locaux, tout en respectant les règles d’hygiène relatives à la traite et à la transformation du lait. -
Techniques d'embouche ovine, choix de l'animal et durée
En Afrique de l'Ouest l'embouche de béliers dans un but lucratif est en passe de devenir une activité courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et périurbaines. Cela est essentiellement lié à la demande croissante de viande de bonne qualité concomitante à l'accroissement des populations des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des périodes de fêtes religieuses (Tabaski, Noël, etc.). Plusieurs méthodes d'embouche, particulièrement d'embouche ovine, sont utilisées pour répondre qualitativement et quantitativement à cette demande. La différenciation entre ces méthodes porte plus sur les modes d'alimentation et les durées de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est connu, sont la race Djallonké localisée en zones subhumides et humides et les races du Sahel élevées dans les zones semi-arides et arides. -
Étude du marché des produits laitiers 100% nigériens à base du lait local
Niamey dispose d’un secteur de transformation laitière dynamique en raison d’une forte consommation locale. Elle compte trois unités de transformation laitière de type industriel, et plusieurs autres unités de type semi-industriel ou artisanal (y compris de type mini-laiteries). Les grandes laiteries industrielles se sont détournées du lait local faute d’interlocuteurs fiables et d’offre satisfaisante en quantité et en qualité. Mais la filière lait, telle qu’elle est structurée actuellement, n’est pas viable : importation de lait de pays lointains, prix du lait en poudre volatils, vulnérabilité des milliers d’éleveurs locaux. Or l’industrie laitière, contrairement aux mini-laiteries (elles aussi dépendantes de la poudre de lait), est en mesure de collecter le lait auprès d’un grand nombre d’éleveurs. Dans l’optique de promouvoir le dialogue interprofessionnel et l’intégration des femmes au processus décisionnel de la filière lait local, le projet Nariindu a accompagné l’émergence de cadres locaux de dialogue autour de centres de collecte, regroupant les producteurs, les collecteurs et les auxiliaires d’élevage, fédérant également les autorités traditionnelles locales et les représentants des organisations de producteurs faîtières. -
Réferentiel technico-économique de l'embouche ovine commerciale
L’embouche ovine est une activité prévue par le PRODEX pour booster la production de viande de qualité et compétitive pour répondre à la forte demande nationale, sous régionale et internationale de viande de mouton d’origine nigérienne. Le potentiel est énorme, puisque le Niger compte en 2010 un important cheptel ovin estimé à 10 191 357 têtes en 2008. Cette sous filière apporte énormément à l’économie au regard de la place de choix qu’elle occupe dans les chaînes d’approvisionnement y afférentes savoir : la chaîne d’approvisionnement des moutons sur pied, la chaîne d’approvisionnement de la viande de mouton, la chaîne d’approvisionnement en peaux. -
Paramètres démographiques des troupeaux ovins Peulhs du Niger
Les ovins représentent 26,1% du cheptel national (50 528 782 têtes) en 2019 et jouent un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle nigérienne. L’étude a pour objectif d’analyser les paramètres démographiques des Moutons Peulhs nigériens. Ainsi, une enquête transversale portant sur la connaissance des éleveurs, a été réalisée. L’étude menée sur deux périodes de deux années successives auprès de 88 et 100 éleveurs respectivement en 2018 et 2019 a porté sur la structure (distribution des troupeaux par taille, l’inventaire des animaux, % d’animaux par sexe et classe d’âge) et la reproduction du troupeau (le nombre de mis bas, d’avortement, de mort-né, de né vivant), les entrées et les sorties d’animaux lors des douze derniers mois. Les éleveurs enquêtés ont été choisis selon les critères suivants: être un chef de ménage ou son suppléant; avoir un troupeau homogène de Mouton Peulh de taille; et être disponible à répondre aux questions. L’étude a été réalisée dans quatre villages de la commune de Méhanna. -
Systèmes d'élevage et transferts de fertilité
La fumure animale est, dans la zone des savanes, la technique la plus fréquemment utilisée par les paysans pour maintenir la fertilité des champs permanents. La fonction fertilisante ainsi assurée par les herbivores domestiques met en jeu diverses fonctions physiologiques de l'animal : ingestion, digestion et excrétion, mais aussi mobilité. Dans la première partie de cette communication, les auteurs rappellent quelques grandes caractéristiques de la réalisation de ces fonctions biologiques en milieu tropical, en insistant sur les bilans organique, carboné et azoté de la digestion, ainsi que sur le cout énergétique de la mobilité animale. -
Capitalisation du projet “ Or blanc du Haut Atlas ” : projet d’élevage caprin pour les femmes rurales du territoire de Ouarzazate
Elevages sans frontières – ESF - est une association de solidarité internationale spécialisée dans le développement rural et le soutien aux familles paysannes à travers l’activité d’élevage. L’association existe depuis 1999 et a appuyé des projets dans de nombreux pays à travers le monde : en Europe de l’est, à Haïti, au Maghreb ou encore en Afrique de l’Ouest. En 2005, ESF a appuyé la création de l’association Rosa pour le développement de la femme rurale dans la région de Ouarzazate, leur partenariat perdure depuis cette date. Cette région, au Sud du Maroc, est une zone enclavée, marquée par la pauvreté et la précarité. L’exode rural y est très fort, principalement chez les hommes. Les femmes doivent alors assumer, souvent seules, les charges de la famille et des aînés. Les différents projets mis en place par ESF et Rosa cherchent donc à proposer une activité génératrice de revenus aux femmes de la région grâce à l’élevage. Depuis 2005, plus de 2 000 femmes ont bénéficié d’une dotation en animaux et de formations en conduite d’élevage. -
Élevages laitiers à bas intrants : entre traditions et innovations
Les incertitudes économiques associées à la mondialisation des échanges laitiers et à l'arrêt des quotas, ainsi que les questions récurrentes autour de la durabilité des systèmes interrogent l'élevage laitier. Dans ce contexte, les systèmes de production à bas intrants qui s'appuient sur des pratiques traditionnelles pour innover dans l'organisation et les techniques d'élevage proposent des démarches intéressantes à analyser. -
Développement de l'élevage caprin
Depuis 1986, le Centre de Recherche Agronomique des Tropiques Semi Arides de l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agronomique (CPATSAjEMBRAPA) et le Département des Systêrnes Agraires du Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (DSAjCIRAD) conduisent un projet de Recherche-Développement dans le district de Massaroca (municipio de Juazeiro, Etat de Bahia, voir carte). Suite à un diagnostic de situation et à l'élaboration d'un programme d'intervention, en concertation avec les producteurs, l'équipe du projet a retenu plusieurs axes de travail, en particulier le développement de I’ élevage et I’ étude des modalités techniques et financières de sa réalisation. Nous nous proposons de réaliser ici une synthèse des acquis dans ce domaine et de définir les orientations actuelles retenues par le projet. -
Production et transformation du lait frais en fromage Peulh au Bénin
Au Bénin, la technologie traditionnelle de production du fromage peulh appelé waragashi occupe une place importante dans la transformation artisanale du lait frais. A cet effet, plusieurs travaux de recherche ont été menés en vue d’améliorer sa technologie de production, de même que sa qualité microbiologique et chimique. Cependant, les résultats de ces différents travaux sont éparpillés dans de nombreux écrits. De plus, aucun document ne traite réellement de façon complète les études relatives à la production de waragashi. C’est pour combler une telle lacune que ce document a été élaboré. Il rassemble évalue et complète en illustrant au besoin, les informations disponibles sur la méthode traditionnelle de transformation du lait frais en waragashi. -
L’élevage et les conditions de vie des ménages au Niger : une analyse descriptives de l’enquête sur les conditions de vie des ménages et l'agriculture (ECVMA 2011)
L’étude est basée sur les données de l’Enquête Nationale sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture (ECVMA), réalisée par l’Institut National des Statistiques (INS) entre juin et décembre 2011. L’enquête a été initiée par le Projet sur la mesure des conditions de vie - Enquêtes intégrées sur l'agriculture (LSMS-ISA) de la Banque Mondiale, grâce au financement de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) par l’intermédiaire du Projet Régional « Améliorer les données sur le secteur de l’élevage en Afrique » (LDIAP). L’UNICEF, le Programme Alimentaire Mondiale et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) ont également participé au financement des opérations. L’intégration d’un module sur l’agriculture aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages est une initiative récente qui permet d’obtenir des informations détaillées sur un ensemble d’activités agricoles, notamment sur l’élevage qui nous intéresse plus particulièrement dans ce rapport. -
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : aires d'abattage
Une aire d’abattage est une infrastructure de plein air destinée à ce que l’abattage des animaux s’effectue dans un endroit déterminé pour respecter des conditions d’hygiène générale, d’inspection sanitaire vétérinaire ante et post-mortem et de bien-être animal, adaptées à un contexte local où l’activité d’abattage ne permet pas de rentabiliser une infrastructure plus lourde d’abattoir (bâtiment fermé). -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
Visite d’un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam
L’équipe technique de la CRA a visité le mardi 16 mai 2018, un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam dans la commune de Goudoumaria. En rappel, l’embouche est une technique d'élevage intensif des bovins ou ovins maigres afin de les engraisser en un temps relativement court (3 à 7 mois) et les vendre sur les marchés. -
Note sur l’activité d’embouche pour la radio
Au Niger, les producteurs et les productrices connaissent et pratiquent l’activité d’embouche. Cependant, il nous a semblé important de reprendre certains conseils pour avoir de meilleurs résultats
ou éviter de mauvaises surprises.