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Capitalisation sur l'expérience du Code rural au Niger ensemble pédagogique pour l'animation de projection-débats
Cet ensemble pédagogique est constitué d’un film
documentaire et d’une série de fiches thématiques. Il contient :
- Un film documentaire , disponible en versions française, anglaise, wolof, dioula, fulfulde et haoussa.
- Une série de 5 vidéos bonus coutes traitant du contexte national d’élaboration du Code Rural, de la loi sur le pastoralisme, du cas particuliers de l’accès aux points d’eau, des différents types de conflits fonciers rencontrés en zone pastorale, et de trois exemples de résolution des conflits fonciers.
- Neuf fiches thématiques rédigées par Clara Jamar en français et en anglais.
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Système de Riziculture Intensive (SRI)
Fiche technique montrant comment pratiquer la riziculture intensive -
Mise à l’échelle de Système de Riziculture Intensive (SRI) hors aménagement
Le riz est la troisième céréale cultivée au Niger après le mil et le sorgho. Il constitue cependant la nourriture de base des citadins. La production nationale atteint 130 000 t, couvrant à peine le tiers des besoins de population. Les rendements obtenus en hors aménagement sont encore très faibles. Pour renverser cette tendance il est nécessaire d’augmenter la productivité du riz et des sols. D’où l’introduction du système de riziculture intensive (SRI). -
Rapport de formation des producteurs de riz hors aménagement sur le système de riziculture intensive (sri)
Dans le cadre de la mise à l’échelle de l’approche SRI (Système de Riziculture Intensive) par le PPAAO au Niger, une formation pratique des producteurs de riz hors-aménagement s’est tenue du 13 au 14 Aout 2018 sur le périmètre rizicole de Sébéri. L’objectif principal était de former des champions SRI capables à leur tour de disséminer l’information à d’autres producteurs de riz de leur zone. De façon spécifique, il s’agissait d’augmenter le nombre de producteurs spécialisés en SRI qui peuvent être utilisés comme des facilitateurs dans les champs écoles paysans en vue d’une vulgarisation à grande de cette nouvelle approche écologique de produire du riz. -
Fiche technico-économique pour le riz hors aménagement Région de Diffa
Le riz hors aménagement est cultivé sur les sols de bas-fonds argileux et riches. En irrigué, des casiers sont préparés pour le repiquage des plants de riz issus des pépinières. Le riz est en grande partie utilisé pour la consommation locale. 30% de la production régionale provient des sites hors aménagements selon l’ONAHA de Diffa. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. La région compte plus de 700 ha en hors périmètre grâce aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. -
Atlas des évolutions des systèmes pastoraux au Sahel, Atlas of Trends in pastoral systems in Sahel
L’élevage pastoral sahélien joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest. Avec une grande diversité d’espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains. De par sa nature extensive, l’élevage pastoral est largement dépendant des conditions environnementales. A ce titre les interactions avec l’environnement sont intimes, nombreuses et ambivalentes. En effet, les systèmes d’élevage mobile apparaissent comme la principale activité agricole de valorisation durable d’une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Malgré ce rôle très important, les systèmes pastoraux se trouvent confrontés à de nombreux défis liés, et notamment, à la marginalisation des populations pastorales et à la compétition croissante avec les autres groupes d’utilisateurs e particulier les agriculteurs pour l’accès aux ressources naturelles (pâturages, points d’eau etc.). Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d’autres initiatives. Partant d’une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l’atlas analyse les grandes tendances de l’élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d’analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l’amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l’élevage pastoral sahélien. -
Système de Riziculture Intensive (SRI)
Le présent module est le quinzième du CURRICULUM D’APPRENTISSAGE POUR LA PRODUCTION ET POST-PRODUCTION DU RIZ. Il est consacré au système de riziculture intensif. Il s’agit d’une pratique introduite au Mali au début des années 2007. Il contribue à améliorer la production et la productivité du riz à travers des techniques culturales spécifiques. Le rendement moyen du riz en zones irriguée avec maîtrise de l’eau est environ 5 tonnes/ha, en zone pluviale et dans les bas-fonds environ et 1,5 tonnes / ha. Les systèmes de cultures pratiqués (préparation du sol, repiquage, fertilisation, entretien, … etc.) ne permettent pas au riz d’exprimé son vrais potentiel. Le rendement dépend de plusieurs paramètres parmi lesquels les techniques culturales, la qualité de la semence et la variété utilisée. Pour obtenir un bon rendement, il est important de mieux préparer le sol, repiquer des plants jeunes, réaliser une fertilisation équilibré et efficiente et une irrigation adaptée au besoin de la plante. -
Document de la stratégie nationale de l’hydraulique pastorale
Ce présent rapport porte sur l'élaboration stratégique de l’hydraulique pastorale -
Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin
Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire. -
Manuel Technique sur le SRI en Afrique de l’Ouest
Le Système de Riziculture Intensive ou SRI est une méthode agro-écologique et intelligente face au climat qui permet aux agriculteurs de produire plus de céréales en utilisant moins de semences et d'eau, et moins d'intrants achetés. Contrairement à d'autres stratégies agricoles, le SRI ne repose pas sur des projets d'infrastructures, de nouvelles variétés ou d’engrais, d'herbicides ou de pesticides pour augmenter les rendements. Le SRI est plutôt une approche de gestion des cultures basée sur la connaissance conduisant à l'amélioration de la croissance et de la productivité des plantes. Ce résultat est obtenu en augmentant l'expression du potentiel génétique des plants de riz pour une meilleure productivité. -
Etat des lieux de la riziculture : Cas du Niger
Afin de déterminer de façon spécifique les activités et le budget du projet de chacun des pays, il est apparu nécessaire de recruter un consultant national pour faire l’état des lieux de la riziculture, dégager les insuffisances au niveau de ce secteur et les axes prioritaires.
Le présent document représente donc l’état des lieux de la riziculture au Niger et s’articule autour de 12 principaux points -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
Pastoralisme au Niger : L’élevage, un secteur porteur de richesse, mais plein de risques
Suite à la demande du mouvement paysan nigérien, le gouvernement du Niger a examiné et adopté le 20 mai 2010 le Projet d’ordonnance relative au pastoralisme. L’ordonnance 2010-029 du 20 mai 2010 relative au pastoralisme consacre la reconnaissance par l’État et les collectivités territoriales, de la mobilité pastorale comme un droit fondamental des éleveurs, des pasteurs
nomades et transhumants. Elle vise à renforcer le Code Rural dans son ambition de sécuriser le pastoralisme au Niger et constitue une avancée juridique majeure pour les communautés pastorales. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
Comment se construit l’invisibilité des populations pastorales au Sahel : l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger
Au Sahel, les systèmes d’information élaborés et perfectionnés depuis les années 1980 n’ont pas suffi aux politiques nationales et aux actions d’urgence internationales pour gérer la spécificité des populations pastorales. Cette inadéquation renvoie aux difficultés historiques des administrations à prendre en compte la gestion commune des ressources naturelles et la mobilité des troupeaux. Elle s’explique en partie seulement par les limites des systèmes d’information, le manque de moyens ou un défaut de coordination au sein des politiques nationales et régionales. À partir de l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger et d’une quinzaine d’années de travaux de terrain au Sahel, ce texte montre comment s’est construite « l’invisibilité » des pasteurs : d’un côté, les schémas de pensée sous-jacents aux systèmes d’information n’aident pas les politiques à gérer les spécificités au coeur de la reproduction des systèmes pastoraux. Mais, d’un autre côté, la stratégie d’évitement des populations pastorales qui leur a historiquement permis d’échapper aux contraintes exercées par l’administration les dessert aujourd’hui en compromettant leur capacité à peser sur des débats fondamentaux au sein de leurs pays. Au-delà, le cas singulier du pastoralisme mérite de susciter l’attention de recherches pluridisciplinaires et de politiques prenant en compte une gestion durable des espaces, des ressources et du vivant, dans un monde exposé à de profondes mutations économiques et climatiques.
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Viabilité de l’élevage pastoral au Sahel : étude de quelques paramètres démographiques des élevages de Hombori (Mali)
L’élevage pastoral représente la principale activité économique de nombreux ménages au nord du Sahel. Malgré la qualité des pâturages au cours de la saison des pluies, cet élevage est soumis à de nombreuses contraintes liées à l’irrégularité de la disponibilité fourragère, aux difficultés d’accès aux compléments alimentaires et aux soins vétérinaires qui rendent précaires les productions animales. Or la demande en produits d’origine animale est en forte augmentation du fait de la croissance démographique soutenue et de la rapide urbanisation au Sahel et dans les pays côtiers. Cette étude à pour objectif de documenter les paramètres démographiques des troupeaux et la production fourragère des parcours utilisés par l’élevage pastoral de la commune de Hombori située au nord-est du Sahel malien. -
Guide de production des semences de riz
Ce guide pratique a pour but d’appuyer les groupes d’agriculteurs producteurs de semences de riz à améliorer la qualité des semences qu’ils vont produire. Il se veut une contribution à l’amélioration de la production rizicole au Mali. -
Guide pour l’amélioration de la gouvernance des régimes fonciers pastoraux au Niger
Qu’est-ce que le Guide technique pour améliorer la gouvernance des terres pastorales ? Ce guide présente des arguments pour sécuriser les régimes pastoraux et améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il fournit des orientations et domaines d’actions pratiques pour améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il s’inspire des Directives volontaires qui ont été approuvées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) en 2012 et sont depuis mises en œuvre dans plus de 50 pays, dont le Niger. -
La pisciculture de la carpe en rizière
Connaissez-vous un moyen simple et efficace de produire du poisson sans investissement couteux ? Il s’agit de la pisciculture en rizière, appelée aussi rizipisciculture. Cette pratique agro écologique permet de valoriser vos ressources en eau et vos rizières en produisant du poisson en même temps que le riz. Les bas-fonds rizicoles des Hauts Plateaux malgaches sont particulièrement propices au développement de la rizipisciculture qui peut concerner des dizaines de milliers d’exploitations agricole familiales. Cette bande dessinée permet de mieux faire connaitre auprès des jeunes ruraux le grossissement de la carpe en rizière qui jouent déjà un rôle important dans la sécurité alimentaire et la consolidation du revenu agricole des ménages. Essayez !! Et vous verrez !! -
Evolution du système de riziculture intensif (SRI) comparé à la pratique paysanne : expérience d'Africare Mali dans la région de Tombouctou
Diaporama de comparaison des performances respectives du SRI et de pratiques traditionnelles -
Agro-pastoralisme: Un système de production agro-pastoral en crise : le terroir de Gourjae (Niger)
Ce présent document porte sur la crise du système de production agro-pastoral -
L’évolution récente des relations entre éleveurs et agriculteurs en Afrique tropicale
Ce présent document porte sur l’évolution récente des relations entre éleveurs et agriculteurs en Afrique tropicale en prenant comme exemple le Sahel Nigérien. -
Le berger touareg et le paysan
Le présent guide porte sur les relations entre Le berger touareg et le paysan -
Dynamique des parcours pastoraux dans la région du Parc National du W du Niger
Le fait pastoral dans la région du parc du (( W ) du Niger est analysé dans le but de détecter une politique de gestion des parcours en périphérie. Un dialogue entre les responsables de la conservation et les éleveurs à ce propos ne paraît possible que si le parc est admis par tous et dûment contrôlé. -
Elevage transhumant et mobilité transfrontière dans la vallée du Niger. Cas de la frontière Bénin-Niger
Le présent document porte sur l'élevage transhumant et la mobilité transfrontière dans la vallée du Niger. Il traite comme exemple le cas de la frontière Bénin-Niger. -
Le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger
Le présent guide porte sur le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger; les pratiques alimentaires, représentations et usages non alimentaires chez les Gaawoo'be du Gourma -
Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les périmètres rizicoles irrigués de Toula et de Bonféba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. -
Guide technique de l’élevage : le développement pastoral efficace passe par la production d'herbe
L'élevage dans le Sahel se fait aujourd'hui fondamentalement selon un type usurpateur des terres en utilisant de la végétation qui y pousse naturellement. Afin de mettre un frein à la progression de la désertification et de passer à un élevage durable du bétail, il importe d'abandonner ce type d'élevage par usurpation des terres et de le remplacer par un type d'élevage qui, étant fondé sur le travail actif des terres, en assure la conservation et en élève la productivité selon un type d'utilisation cyclique. De plus, il importe de passer à un élevage plus productif (de type semi-intensif) (ce terme étant utilisé ici en opposition à l'élevage extensif) qui, ne fut-il que légèrement plus efficace, permette une bonne coexistence de l'agriculture et de la sylviculture, et permette d'obtenir davantage d'une surface et d'une quantité de bétail données. -
La mise en place des comités de transhumance au Niger : Une démarche inédite et réussie en matière de dialogue multi-acteurs pour améliorer la gouvernance des terres pastorales
La mise en place des organes de transhumance (CRT et CNT) au Niger est le fruit d’une démarche participative, inclusive, itérative et collaborative. Le succès de ce processus est le résultat de la conjugaison de plusieurs éléments spécifiques. -
L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
Contribution à l’étude de la dynamique de l’élevage pastoral au Niger : cas de la région de Diffa
Dans les pays du Sahel où se pratique un élevage pastoral du type extensif, l’élevage joue un rôle essentiel dans la vie socio-économique et l’équilibre alimentaire des ménages. Cependant, à travers les littératures, un certain nombre d’études pointent du doigt cette activité, notamment sa contribution à la dégradation de l’environnement ; l’émission de gaz à effet de serre ; sa faible performance économique ; etc. Par contre d’autres études ont fait relever l’importance et l’efficience de la pratique pastorale dans un milieu naturel à équilibre instable comme le Niger, grand pays d’élevage au coeur du Sahel, avec un cheptel de plus de 37 millions d’animaux. Et dans ce cadre, cette recherche a essayé de repositionner le débat en soulignant le rôle et l’importance de l’élevage pastoral dans les pays sahéliens en général, au Niger en particulier et de manière spécifique dans la région de Diffa. -
Consultation internationale pour la réalisation d’une étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants en zone sahélienne (Niger)
L’étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants dans la zone d’intervention de la phase pilote au Niger du projet de surveillance pastorale en Afrique subsaharienne (Départements d’Abala, de Banibangou et de Filingué) a été exécutée dans un contexte particulier caractérisé par des conditions climatiques et environnementales peu favorables au développement, une précarité notoire des institutions administratives et des organisations communautaires, une absence des infrastructures socio-économiques dans la zone pastorale, la non maitrise du volume et des flux des ressources animales, une authenticité affichée des cultures des populations pastorales, et des conditions sécuritaires critiques qui pénalisent fortement les éleveurs transhumants. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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État des lieux et perspectives à court et moyen termes du secteur agricole ( Agriculture et Élevage ) au Niger
Le secteur agricole est un secteur clé de l’économie nigérienne. Il contribue pour plus de 40% du PIB total du pays et fournit entre 15 et 20% des recettes d’exportations du pays. Source d’emploi pour plus de 80% de la population active, le secteur agricole, dans ses composantes d’agriculture et d’élevage conditionne fortement la croissance de l’économie et la réduction de la pauvreté. La performance limitée des systèmes de production et leur sensibilité aux aléas et aux changements climatiques exposent une grande frange de la population à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle -
Rapport définitif
Étude sur le financement de la commercialisation du riz local au Niger
Le Gouvernement de la république du Niger à travers ses politiques publiques de soutien au secteur rural, fait de la promotion des filières agricoles et en particulier celle du riz, un problème de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté, de création de l’emploi et de la richesse par le développement d’un entreprenariat agricole. -
Appui à la définition d'un cahier de charges sur la qualité du riz local nigérien
L'étude s'inscrit dans le cadre de la politique agricole de l'UEMOA dont l'objectif globale consiste à contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires des populations de l'union au développement économique et social des états membres et à la réduction de pauvreté en milieu rural -
Rapport de capitalisation des résultats de la deuxième phase du projet iesaII
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la coopération espagnole. -
Impact de la surveillance humaine sur les dégâts d’oiseaux en
riziculture pluvialeLa production rizicole locale en Côte d’Ivoire est déficitaire de plus 900 000 tonnes de riz blanchi à ce jour. Aussi, l’Etat importe depuis plusieurs années du riz afin de satisfaire la demande sociale. Les dégâts d’oiseaux constituent l’une des contraintes biotiques majeures à la base de cette faible productivité en riziculture. Traditionnellement, la surveillance humaine des rizières en début de maturation est le moyen de lutte anti aviaire utilisé par les riziculteurs. Mais cette pratique, souvent mal assurée, ne produit pas les résultats escomptés. Un essai a été conduit à la station de recherche de Man, en riziculture pluviale, dans le but de rendre plus efficace le gardiennage humain contre les oiseaux pendant la phase de maturation du riz. Quatre modalités de surveillance humaine contre les oiseaux ont été comparées, dans un dispositif matérialisé par quatre parcelles distantes les unes des autres de 50 m. Les variables analysées sont : le nombre total de talles émises à la maturité technologique, le nombre de talles fertiles à la maturité technologique, le poids sec de la paille et le poids de paddy après séchage et vannage. -
Rapport définitif: atelier de restitution des études INRAN-PAFRIZ
Cet atelier est de restituer les résultats des études aux acteurs de la filière riz et animer les débats suscités par les différents thèmes -
Note d’analyse sur la filière riz au Niger
La production. La production rizicole au Niger est estimée à 88 000 tonnes en 2013, dont 85% provient des aménagements hydro-agricoles (AHA). La superficie cultivée en riz sur les AHA atteint en année moyenne 7500 ha, sur environ 8 500 ha aménagés et rizicultivables, avec une intensité culturale très proche de 2. Les rendements sont actuellement de 5,4 tonnes/ha en hivernage et de plus de 7 tonnes en contre saison, ce qui constitue à la fois une nette amélioration par rapport aux rendements estimés au cours de la décennie précédente et une excellente performance par comparaison aux autres pays ouest-africains. Cette amélioration serait essentiellement due aux nouvelles variétés à fort rendement récemment introduites. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Rapport définitif: Etude sur l'introduction et le test des nouvelles variétés de riz au Niger
Au Niger , le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que la production -
Rapport de la troisième revue des programmes et de la gestion de l'association pour le développement de la riziculture de l'Afrique de l'Ouest
Cette revue est la première du genre effectuée depuis que l'ADRAO est devenu membre à part entier du système de GCRAI en 1987, évoluant ainsi de la vielle ADRAO à l'ADRAO nouvelle version -
Le riz une culture de plus en plus pratiquée dans les vallées de la Korama
Avant dans la région de Zinder, la production rizicole était quasi inexistante mais, ces dernières années, il a été constaté dans la bande sud de la région de Zinder (départements de Mirriah, Magaria, Dungass et Kantché avec Dan Borto) de plus en plus de producteurs qui s’engagent dans la production du riz (hors AHA). Cette production n’est pas très bien connue, les données sur la production de la Direction régionale de l’Agriculture lors de l’évaluation de la campagne agricole d’hivernage 2019 estiment à 4 169 tonnes la production de riz dans la région de Zinder en 2019. Cette production ne prend pas en compte le département de Kantché avec le bassin de production de Dan Borto qui compte entre 200 et 300 producteurs (Source : entretien avec les producteurs et autorités locales / Mairie). -
Aménagement des espaces pastoraux, pour l’élevage
L’accaparement et dégradation des espaces pastoraux ne se posait pas il y a trente (30) années. Avec le croît démographique conjugué aux effets des changements climatiques et la pression anthropozoïque (cheptel estimé à 227 966 UBT, DDEL, 2018), on assiste à une dégradation continue des ressources naturelles au Niger et dans la zone de Malbaza, en particulier. Un phénomène croissant est l’accaparement des terres pastorales au profit de l’agriculture. Il en résulte un déficit fourrager de 267.559 TMS (DDEL, 2018), une récurrence des conflits sociaux. Leur gestion est devenue une préoccupation pour l’ensemble des acteurs.
La stratégie pour faire face à cette situation reste et demeure, le respect du plan d’aménagement, des espaces pastoraux. -
Une brève histoire du pastoralisme dans les politiques publiques
Une relecture des politiques d’élevage en Afrique de l’Ouest et du Centre souligne l’héritage d’une situation déséquilibrée pénalisant encore l’élevage pastoral et implique la nécessité de poursuivre un dialogue autour d’une vision partagée entre pays sahéliens et côtiers en faveur d’un pastoralisme porteur de dynamisme économique et contributeur à la paix. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours.
Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral.
En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
Note de capitalisation l’approche champs école pastoral : quelles opportunités pour les pays du PRAPS ?
Dans le cadre de ses missions de capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et des innovations pertinentes pour améliorer la durabilité, la résilience et la productivité des systèmes pastoraux sahéliens, l’URC/PRAPS a entrepris de capitaliser les expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel et en Afrique de l’Est. L’objectif de la capitalisation était de faire une analyse critique des premières expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel, mais aussi de tirer des enseignements des CEAP en Afrique de l’Est y compris dans la Corne de l’Afrique, afin de juger de la pertinence de l’approche avant que le PRAPS en fasse la promotion auprès des pasteurs et agro-pasteurs dans sa zone d’intervention.
Les champs écoles agro-pastoraux sont une adaptation de l’approche Champs Ecole Producteurs (CEP) développée par la FAO dans les années 80. Les CEAP sont une approche novatrice de vulgarisation auprès des pasteurs et agro-pasteurs qui, se basent sur la pratique et un apprentissage axé sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité. L’approche CEAP est relativement récente au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Elle a été introduite à partir des années 2010. -
L’élevage pastoral au Sahel et en Afrique de l’Ouest / 5 idées reçues à l’épreuve des faits
L'élevage est mobile dans toute l'Afrique de l'ouest. La mobilité des animaux, qui peut porter sur de grandes comme de petites distances, existe dans quasiment tous les systèmes d’élevage de l’Afrique de l’Ouest, même sédentaires. L’existence de vastes zones semi-arides fait qu’il est très difficile d’envisager l’élevage sans mobilité.
Le cloisonnement des animaux dans des élevages péri-urbains ou des ranchs reste de plus marginal. Dans les zones méridionales des pays sahéliens et dans les États côtiers, où les cheptels sont en pleine croissance, les animaux partent aussi en transhumance.
Contrairement à une idée largement répandue, l’élevage mobile est plus productif que l’élevage sédentarisé en Afrique de l’Ouest. Et plus il est mobile, plus il est productif ! La productivité à l’hectare des systèmes mobiles est même supérieure à celle du ranching aux États-Unis ou en Australie. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Les acquis de la loi pastorale - Ordonnance 2010-029 relative au pastoralisme et ses décrets d’application
Document de réflexion dans le cadre de l’élaboration de la politique foncière rurale de la République du Niger - La présente étude a permis d’identifier les acquis du code pastoral dans le but de faciliter l’élaboration de la politique foncière. De façon plus large, elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. -
L’ingénierie sociale dans le domaine des ouvrages d’hydraulique pastorale - capitalisation des expériences du projet d’appui à la production pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT)
La présente fiche vise à capitaliser les enseignements tirés de quatre ans d’activités du Projet d’Appui à la Production Pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT).
L’analyse cible la réalisation et la gestion des ouvrages d’hydraulique pastorale. Cette fiche valorise les bonnes pratiques et souligne les erreurs constatées. Ces enseignements permettront aux décideurs des pays en développement, à leurs partenaires techniques et financiers et aux bureaux d’ingénierie technique et sociale de mieux concevoir des programmes d’hydraulique pastorale répondant à la demande des bénéficiaires et de mettre en place des modes de gestion adaptés qui pérennisent les investissements. -
Cellule riz
Le présent rapport est établi moins de 3 mois après le dernier rapport semestriel de la Cellule. Chacun des 4 rapports semestriels (juillet 2000, janvier 2001, juillet 2001, résultats dans chacun des domaines d'intervention de la cellule. -
Coopérative de Saadiya Aval : Ferme semencière
Le présent devis programme est le quatrième élaboré après celui du démarrage dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Appui à la Filière Riz. Il est d'une durée de 12 mois à compter du 1er janvier 2006 et devrait consolider les bases d'intervention du Programme et annoncer l'autorisation des structures mises en place afin d'assurer leurs pérennité. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD.
Cette Phase 2 de la faisabilité correspond à l’identification du projet à proprement parler. Elle comprendra le diagnostic/ analyse des vulnérabilités, la cartographie des acteurs et l’identification des activités et les zones d’intervention potentielles du projet sur les deux régions.
Il s’agit notamment d’analyser les impacts attendus du changement climatique sur les régions de Zinder et Diffa pour les activités d’élevage, avec des propositions de mesures d’adaptation pour que le projet soit notamment construit comme une réponse à ces enjeux en considérant plusieurs scénarii d’évolution du climat. -
Recueil des fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvo-pastorales
Ce recueil est le fruit de capitalisation des expériences et des résultats de recherches de plusieurs acteurs de développement rural (projets, ONGs, institutions de recherches, services techniques et producteurs).
Bien entendu les thèmes abordés ne représentent qu’une partie des solution techniques disponibles pour accroître la production agro-sylvo-pastorale, réduire la dégradation et rétablir l’état des écosystèmes ; mais elles ont l’avantage d’être puisées dans l’immense répertoire des expériences et innovations paysannes souvent améliorées par les institutions, projets et ONG intervenant en milieu rural.
L’objectif fondamental de ce recueil est de fournir aux producteurs et leurs partenaires un maximum d’informations afin qu’ils puissent en toutes circonstances juger de l’adéquation de telle ou telle technologie en fonction des conditions d’exploitation et de gestion de leurs écosystèmes. Le recueil comporte cent vingt-quatre (124) fiches techniques regroupées en 13 thèmes. -
Étude sur les aménagements réalisés en zone pastorale et leurs impacts sur l'environnement, le pastoralisme, et les revenus des populations
Le secteur de l'élevage représente un atout majeur pour le Niger. Il est confronté à de nombreuses contraintes qui limitent sa contribution au développement socioéconomique du pays en particulier les crises climatiques et leurs conséquences, la croissance démographique qui entraine une forte pression foncière et la diminution des espaces alloués à l'élevage. -
Code rural : Rapports de missions et comptes-rendus de réunions
Le rapport fait état des différentes missions entretenues par les acteurs du monde du pastoralisme,du Niger,du Burkina Faso, du Centre Afrique et de L'AREN. -
Code rural : Travaux sur le code pastoral
Les associations pastorales du Niger ont manifesté leurs mécontentement suite à la publication des principes du code rural (ordonnance n° 93-915 du 2 mars 1993), aux travaux de préparation et à la publication du décret d'application fixant le statut des terroirs d'attache des pasteurs. -
Rapport d’achèvement - Projet amélioration et mise à l’échelle du système de riziculture intensive (SRI) en Afrique de l’Ouest
Le riz est historiquement une denrée alimentaire de base en Afrique de l’Ouest. Actuellement, le taux de consommation du riz augmente plus rapidement que celui de la production. Dans le même temps, la productivité rizicole traduite en termes de rendement demeure encore faible en moyenne et la région est confrontée à d’importantes menaces liées aux changements climatiques. Il y a donc une urgence d’intensifier durablement la riziculture avec comme objectif de renverser cette tendance et que la production dépasse la consommation. Le SRI est une des pratiques permettant rapidement d’atteindre rapidement cet objectif. -
Sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest - Des modèles divers et riches d’enseignements
En Afrique de l’Ouest, les systèmes agricoles et pastoraux ont connu depuis le début des années 2000 des reconfigurations importantes entraînant une mise en concurrence autour de l’accès à l’espace foncier, renforcée par la ruée des sociétés multinationales sur les ressources naturelles disponibles dans les espaces pastoraux de la zone sahélienne, ainsi que par l’extension des grandes agglomérations urbaines. Pour faire face à ces défis, des expériences de sécurisation des espaces pastoraux sont actuellement conduites sur le terrain au Burkina Faso (régions du Sahel et de l’Est), au Niger (région de Maradi et département de Niamey) et au Sénégal (département de Podor).
Cette étude, qui combine la réalisation d’une revue documentaire, la conduite d’entretiens avec les divers acteurs impliqués et la réalisation d’enquêtes auprès des éleveurs, vise à établir un bilan critique de ces expériences de sécurisation pastorale, à évaluer leur efficacité et à analyser la stratégie d’implication des organisations d’éleveurs. La capitalisation de ces différents modèles de sécurisation du foncier permettra d’en tirer des enseignements utiles pour un changement d’échelle dans la conduite de telles expériences et un renforcement des stratégies de prévention des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. -
La problématique des cultures d'hivernage en zone pastorale : Quels impacts sur l'avenir du pastoralisme?
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Sécurisation des Systèmes Fonciers Pastoraux par le Renforcement de la Gouvernance Foncière (PSSFP-RGF) financé par l'Union Européenne,il est prévu de réaliser une étude sur les cultures d'hivernage en zone pastorale et leurs impacts sur l'environnement et le pastoralisme. -
Étude des pâturages naturels
Les conditions écologiques diversifiant la végétation du Dallol sont liées à la pluviométrie et au substrat, la résultante étant le bilan hydrique des horizons prospectés par le système radiculaire des végétaux. -
Projet d’activités du programme de riziculture pluviale 2013
Dans le cadre du protocole d'accord signé entre la FAO et le Projet GIPD-APRAO, un programme de mise en œuvre d'activités sur la riziculture pluviale a été initié sur 10 sites dont deux (2) ont été abandonné pour cause d'inondation. Les TMP ont été placés sur environ un hectare et demi et les activités des CEP/GPID ont été conduites sur un peu plus de hectares par le Projet de Petite Hydraulique pour la Sécurité Alimentaire dans les régions de Zinder et Tahoua. -
Débat informé sur les enjeux du développement et de l'investissement dans l’Élevage et le Pastoralisme dans les pays Sahéliens et côtiers
Pour l'Organisation Mondiale du Commerce, le fait qu'un pays développe son commerce extérieur en valorisant ses avantages comparatifs est considéré comme un facteur de croissance et de prospérité. Selon cette version, en effet tous les états vont maximiser leur profit s'ils commercent entre eux, chacun se spécialisant dans la production de biens pour lesquels ils peuvent produire aux couts les plus bas. -
L’élevage mobile dans la région de Zinder : une recherche socio-anthropologique - Rapport de synthèse
L’élevage mobile dans la région de Zinder : une recherche socio-anthropologique - Rapport de synthèse
Etudes et travaux du LASDEL N°112 : Le programme de recherche du Laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL) sur l’élevage mobile dans la région de Zinder concernait deux axes largement imbriqués :
- Les pratiques et stratégies des éleveurs mobiles, concernant leurs activités pastorales au premier chef, mais aussi leurs relations avec les autres éleveurs et les agriculteurs, leurs rapports avec les communes, les services de l’Etat et les projets, ainsi que leurs capacités d’action collective (cf. le « dangol », autrement dit le boycott des marchés par les éleveurs peuls) - Les modes d’interventions institutionnels dans le domaine de l’élevage et les différentes formes de « politique locale de l’élevage », quel que soient les intervenants (communes, services techniques, administration de commandement, commissions foncières et code rural, projets – dont le PSSP bien sûr - et associations d’appui au secteur pastoral).
Un enjeu central est évidemment apparu au sein de ces deux axes : l’accès à l’eau et aux pâturages. Il a été abondamment traité dans les travaux de l’équipe. -
Rapport d'évaluation de la campagne pastorale 2005
Au cours du mois d'Octobre 2005, une mission de la Direction Régionale des Ressources Animales de Dosso a sillonné la Région pour évaluer la situation pastorale. La mission s'est surtout appesantie sur les points suivants : La pluviométrie; la situation des paturages et l'alimentation du betail; la sitution des points d'eau et l'abreuvement du cheptel; la situation sanitaire du cheptel; les mouvements et concentration des animaux; la commercialisation du bétail; la production de la biomasse herbacée; l'appréciation de la production fourragère. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (1)
L’offre d’éducation/formation des populations pastorales dans les zones transfrontalières déroulée dans le cadre du PREPP (Programme Régional d’Éducation et formation des Populations Pastorales en zones transfrontalières), depuis fin 2013, est une innovation majeure.
Le présent travail d’ingénierie des référentiels de formation a permis d’élaborer des modules de formation exclusivement conçus pour soutenir la formation accélérée qualifiante (FAQ) des éleveurs pasteurs en zones transfrontalières.
Le choix délibéré est fait de construire des contenus et processus d’enseignement-apprentissage selon la démarche DCTP et l’approche par compétences (APC) afin de « Parvenir à une meilleure intégration sociale, politique et économique des populations pastorales transhumantes des zones transfrontalières par l’éducation et la formation professionnelle ».
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur les productions animales, se focalisent sur le thème de la « Production fourragère » et se déclinent comme suit : 1. les cultures fourragères ; 2. la production du foin ; 3. le traitement de la paille à l’urée. Ces modules d’un volume horaire global de 31 heures sont élaborés selon une organisation pédagogique et andragogique qui privilégie la résolution de situations-problèmes. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Santé animale
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la santé animale, se focalisent sur le thème de la « vaccination et traitement des animaux (ruminants et volaille). -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (2)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Complémentation alimentaire » et se déclinent comme suit : Valorisation des sous-produits agro-industriels et fabrication des Compléments Minéraux Vitaminés (CMV) -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (4)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise d’embouche en milieu pastoral » et se déclinent comme suit : Embouche bovine - Embouche ovine -Commercialisation des animaux embouchés. -
Référentiels des Métiers et des Compétences pastoraux
Une équipe de travail, sous la facilitation du Bureau EDRIC/Sarl, Burkina Faso, s'est investie pour concevoir et produire ce premier outil de référence pour l'organisation et la conduite des processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) des populations pastorales dans le cadre du Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP). Ce processus a permis d'analyser la situation de travail de l'éleveur pasteur et d'aboutir à un document de référence sur les métiers et emplois pastoraux.
La définition des référentiels des métiers et des compétences pastoraux fut une étape indispensable pour la mise en œuvre des processus de développement des compétences techniques et professionnelles. Son élaboration a pris en compte la réalité professionnelle tout en permettant d'anticiper sur l'évolution du métier d'éleveur-pasteur dans le contexte d'un pastoralisme transhumant et d'un système socio-économique en pleine mutation. Pour les éleveurs pasteurs, le RMC constitue un consensus sur l'appellation et la description des métiers pastoraux ; ce qui permet d'instituer un code de conduite professionnelle qui clarifie le métier et le met ainsi en valeur. -
Programme modulaire de formation du médiateur social – Livret de l’apprenant
Depuis plusieurs années, des initiatives multiples se développent sous le terme générique de « médiation ». Les démarches répondent à une volonté commune de promouvoir un mode d’intervention dans les relations sociales basé sur la philosophie du dialogue et de la négociation. Elles tendent à s’établir comme un mode spécifique de régulation sociale. Ces initiatives visent à une résolution des conflits de la vie quotidienne ou plus largement à susciter davantage de lien social, à améliorer les relations entre les institutions, les groupes sociaux et les personnes, ainsi que les relations des personnes entre elles.
Ce foisonnement d’expériences faisant appel à l’intervention d’un tiers s’est développé sous l’appellation générique de « médiation sociale ». -
Programme modulaire de formation en entreprenariat pastoral – Module 1 Création d’une entreprise – Module 2 Gestion d’une Exploitation familiale ou d’une entreprise - Livret de l’apprenant
Connaissance du métier d’éleveur pasteur et des créneaux porteurs - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour moderniser l’élevage afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Connaissance des outils de gestion des exploitations familiales - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour mieux gérer son exploitation familiale afin d’améliorer son rendement. -
Programme modulaire de formation du facilitation des centres d’éducation de base (CEB) - Livret de l’apprenant
Le Programme d’Education/formation des populations pastorales en zones transfrontalières (PREPP) est un programme dont une des priorités est de former un vivier de facilitateurs endogènes de centres d’éducation de base en milieu pastoral.
Pour cela, un programme de formation modulaire est conçu pour capaciter des néo alphabètes du milieu au métier d’animation/facilitation en Education Non Formelle, notamment en alphabétisation/formation de base. Le programme modulaire du « Facilitateur endogène » comprend 4 modules que sont : 1. La connaissance du milieu et la mobilisation sociale ; 2. Communication et animation de groupe Andragogie) ; 3. La préparation et la conduite des enseignements/apprentissages, 4. Le suivi et l’évaluation des centres d’éducation de base. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" -Projet pédagogique 1 : les aliments pour bétails - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Les éleveurs pour assurer une alimentation pérenne au bétail doivent pouvoir : identifier les différents types de pâturage dans son environnement et son terroir ; identifier les principales espèces appétées par les animaux dans sa région ; décrire au moins 10 espèces de plantes appétées et leur utilisation ; expliquer le dynamisme des pâturages ; faire du bon foin. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.3 : les maladies courantes et diverses ; les maladies animales sont causées essentiellement part : des virus ; des bactéries (le terme bactérie est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques présents dans tous les milieux) ; des parasites.
Module 1.4 : la gestion de la reproduction ; la gestion de la reproduction allant dans les sens d'une amélioration de la productivité du troupeau est une préoccupation majeure des éleveurs transhumants dans nos pays (Burkina, Togo, Bénin). -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlement de la transhumance- VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.5 : les maladies réglementées par la Transhumance - Au cours de la transhumance, l’éleveur-pasteur sera confronté à des contraintes/problèmes plus ou moins différent-e-s selon les administrations et les populations auxquelles il doit faire face. Parmi ces problèmes, on relève la non maîtrise de certaines pathologies réglementées par les textes sur la transhumance (animaux parfois non vaccinés et non déparasités avant le départ en transhumance). L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances pour reconnaître les maladies réglementées par la transhumance à travers leurs symptômes et proposer, en collaboration avec les techniciens, une lutte efficace contre ces dernières. On peut les diviser en deux groupes dont les maladies virales et les maladies bactériennes. Module 1.6 : le protocole sanitaire - Les mouvements incontrôlés du bétail et de la transhumance sont parfois source de nombreux problèmes d'ordre sanitaire, social, juridique, environnemental, économique et politique. Ceux-ci ont nécessité la mise en place de règlements, d’organismes de suivi de ces règlements au sein de chaque pays et dans l’espace CEDEAO. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 1 : Les aliments pour bétail - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.1 : Pâturages naturels tropicaux - Le présent document tentera d’apporter des solutions aux préoccupations des éleveurs à travers les points suivants : classer les aliments par rapport à la valeur nutritive (fourrage, concentrés, groupes d'aliments) ; gérer les ressources fourragères (pâturage naturel, résidus de récoltes et fourrages cultivés) ; traiter chimiquement et mécaniquement les fourrages ; traiter la paille à l’urée, faire la fenaison) ; citer d'autres aliments (tels que les gousses et fruits de ligneux) ; répertorier les différentes sources d'eau ; énumérer les contraintes majeures de la gestion des ressources hydriques ; citer les éléments clés d’un contrat d'utilisation des résidus de récolte entre agriculteur et éleveur.
Module 1.2 Compléments alimentaires - En période de sécheresse où les fourrages sont rares et que ceux restant perdent une bonne partie de leurs qualités nutritives, l’apport de compléments alimentaires devient nécessaire pour couvrir les besoins des animaux. Il est donc nécessaire que les éleveurs connaissent une meilleure utilisation de ces compléments.
Le module suivant abordera dans son contenu les points ci-après : l’importance des compléments alimentaires ; la composition de la ration alimentaire ; la fabrication des pierres à lécher et des blocs multi nutritionnel. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 2.1 : maladies courantes et diverses - Le premier niveau de la formation du « Vulgarisateur en santé et production animale » a permis aux apprenants de reconnaitre les maladies courantes à travers leurs symptômes. Ce fut également l’occasion pour eux, d’aborder de manière sommaire, les moyens qui permettent de lutter contre ces maladies. Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies courantes est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives.
Module 2.2 : gestion de la reproduction - Dans ce chapitre intitulé gestion de la reproduction certains contenus développé au niveau 1 seront approfondi ou complétés. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlementation de la transhumance - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 3.1 : maladies réglementées par la transhumance - Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies réglementées par la transhumance est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives.
Module 3.2 : prévention et gestion des conflits - L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances leur permettant de définir un conflit, d’expliquer ses différentes phases et ses principales causes. Ils pourront également expliquer les mécanismes de prévention et de résolution d’un conflit. -
Manuel technique Mini-Rizerie - Référentiel du Chargé de la Transformation
Le présent document est un manuel de références à l’attention des responsables de production de mini-rizeries constituées sur le modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Il contient toutes les informations essentielles à la bonne réussite de l’activité et il est complété par un ensemble d’outils et de méthodes que le responsable de la transformation doit maîtriser. -
Situation pastorale 2005
Couvrant une superficie d'environ 146.170 km² la région de Zinder dispose de frontière naturelles avec la République Fédérale du Nigéria au sud, la région de Maradi à l'Ouest, celles d'Agadez au Nord et de Diffa à 'Est. Elle est subdivisée en cinq (5) département, cinq (5) postes administratifs, un sultanat, 33 cantons, 22 groupements nomades (touaregs, peulhs, toubous et arabes). 2122 villages administratifs, 2843 villages agricoles tribus. -
Stratégie régionale pour le développement et la gestion du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest
L'élevage occupe une place centrale dans l'économie rurale des États du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, grâce à des systèmes de productions animales qui sont à la fois complexes et diversifiées, allant de système basés sur la grande mobilité à des formes d'élevage sédentaire, incluant les fermes modernes et les élevages laitiers en zone périurbaine. -
Système d'information sur le pastoralisme au Sahel
Dans les pays sahéliens, le pastoralisme apparaît comme la principale activité de valorisation durable d’une végétation naturelle fragile et irrégulière. Cette forme d’élevage s’adapte avec souplesse et rapidité aux grandes variations saisonnières et interannuelles des ressources en biomasse végétale et en eau. Pour ces pays, la contribution de l’élevage au PIB agricole est de l’ordre de 40% (CEDEAO 2008) et les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait (De Haan et al. 1999). -
Comment développer la production du riz par le système de riziculture intensive?
Le riz constitue la troisième céréale produite au Niger et représente 2,3% de la production de céréales. Tandis que le potentiel de terres irrigable est estimé à 270 000 ha, les terres exploitables en riziculture représentent 24 000 ha. Ces terre sont surtout localisées dans la vallée du fleuve dans les régions de Tillabéri et Dosso et autours du Lac Tchad. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
Comment garantir durablement l'accès aux engrais, aux producteurs des périmètres irrigués?
Le mode d'exploitation du riz dans les aménagements hydro-agricoles est caractérisé par la double culture du riz et nécessite, pour les objectifs de rendements recherchés, un approvisionnement régulier d'engrais de bonne qualité. Or, aujourd'hui comme l'indique plusieurs rapports, que ce soit au niveau national ou au niveau des coopératives rizicoles, la demande d'engrais est limitée par son indisponibilité. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
Système de riziculture intensive, une approche pour booster la production du riz au Niger
Le SRI est une nouvelle approche d'augmentation de la productivité de la culture du riz. C'est une innovation qui change les pratiques classiques de production du riz. La méthode est souple et s'adapte à plusieurs environnements. Il suffit simplement de : i) incorporer la matière organique bien décomposée au sol, ii) repiquer des plants de ris plus jeune (12 jours) à un plant/poquet, iii) repiquer plus espacé (25 cm * 25 cm) et iv) contrôler l'alternance d'assec et d'humidification. -
États des lieux et perspectives du sous secteur de l'élevage et des industries aniamales
Depuis l'an 2001 le Niger s'est doté d'une stratégie nationale de réduction de la pauvreté [SRP) décliné en stratégies sectorielles s'inscrivant dans la perspective des atteintes des objectifs du millénaire pour le développement (OMO) aux quels elle doit contribuer spécifiquement. La SRP a été révisé en 2007 en stratégie de développement accélérée et de réduction de la pauvreté dont l'objectif est la réduction de la pauvreté dans toutes ses dimensions de 62 à 52% à l'horizon 2015. -
Les grands thèmes du développement pastoral et le cas de quelques pays africains
Le présent document examine les problèmes actuels concernant la relance et le développement des économies pastorales en Afrique sub-saharienne, afin d'établir une liste de priorités pour les gouvernements et les organismes d'aide. Géographiquement, il est centré sur la zone sèche septentrionale de l'Afrique tropicale, bien qu'on se réfère aussi à d'autres parties de l'Afrique et même à des pays hors de l'Afrique. Le thème principal porte sur des questions d'organisation et de politique, plutôt que sur des questions techniques de production animale ou d'aménagement des parcours. Une première version du document a été examinée lors d'un séminaire informel tenu à la FAO du 25 au 27 novembre 1987, (voir ) et des idées et des commentaires soulevés sont incorporés dans le présent document. -
La S.E.D.E.S et les productions animales
Dans le domaine des productions animales [Élevage. Pêche). le Département Développement Rural de la SEDES poursuit des activités qu.i ont été initiées dès la création de la Société. Tout en étudiant les aspects économiques et sociaux de ce secteur dans les pays industrialisés. c'est en grande partie dans les pays en développement que ces activités se sont déployées depuis 1950. -
Conférence de la table ronde de la République du Niger 30 et 31 Octobre 1995
Dès avant les événements, les installations scolaires ne répondaient pas aux exigences climatiques et contextuelles. Des structures très légères ne protégeaient pas du froid hivernal et les internats, indispensables pour les populations nomades, étaient rares. Les écoles étaient sous-équipées. Ces mauvaises conditions décourageaient les familles, déjà réticentes,d'envoyer leurs enfants à l'école. Ces dernières années,les conditions d'insécurité étaient telles que beaucoup d'écoles ont été abandonnées et se sont dégradées. -
Diversité, productivité et qualité des pâturages des écosystèmes dunaires du Département de Gouré (Niger)
Une étude phytosociologique a été menée sur la végétation herbacée pour mettre en évidence les facteurs déterminants de la diversité, de la productivité et de la qualité des pâturages des parcours transhumants dans le Département de Gouré à l’Est du Niger. Au total, 69 relevés de végétation ont été réalisés suivant la méthode sigmatiste de Braun Blanquet et des plateaux de biomasse ont été récoltés. La matrice de données a été soumise à une « Detrended Correspondence Analysis » pour la typologie des pâturages. Ensuite, des tests de comparaison ont permis d’apprécier la significativité des différences entre les pâturages par rapport à leurs productivités et leurs qualités. -
Productivité, valeur pastorale et capacité de charge des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
La région de Maradi dispose d’importantes ressources animales et pastorales. Mais l’extension des terres agricoles et l’accroissement du cheptel entrainent une forte pression sur les pâturages,ressources essentielles pour l’élevage au Sahel.Ainsi, cette étude vise à connaitre l’état actuel de ces pâturages en les caractérisant en termes de valeur pastorale, de productivité et de capacité de charge.Les données ont été collectées par la méthode linéaire de Daget et Poissonet (1971) et la méthode de récolte intégrale de biomasse. Les résultats montrent que la valeur pastorale des pâturages augmente avec le gradient climatique Sud-Nord tandis que la productivité des pâturages,elle,est plus élevée au Sud et plus faible au Centre de la région. La capacité de charge de tous les pâturages est très faible mais très variable entre les zones bioclimatiques,les pâturages du Sud présentant les plus grandes capacités de charge suivis des pâturages du Nord. Ainsi, la faible capacité de charge, l’extension des cultures au détriment des pâturages et l’accroissement du cheptel vont accentuer la dégradation de ces écosystèmes sahéliens déjà fragilisés ce qui aura une conséquence néfaste sur les performances zootechniques
du cheptel et l’économie de la Région. -
Valeurs pastorale et productivités inter-décennale des parcours de la vallée de Goulbi N'Kaba au Niger
La présente étude est conduite sur la vallée de Goulbi N’Kaba au Niger. L’objectif de cette étude estde déterminer la valeur pastorale et la productivité de cette zone. Méthodologie :La démarche méthodologique est axée sur les sites de sites de réhabilitation pastorale et sur deux (2) transects(GuidanBaoua- GuidanTawayé et KorinHabdjia- DanKibia), d’environ 6,5 km de longueur, parcourant les terrasses adjacentes (champs), les couloirs de passage et la zone sylvo-pastorale (ZSP) de la vallée. Les relevés phytosociologiques basés sur l’abondance (nombre) et la dominance (recouvrement)des espèces, et la récolte de la phytomasse ont été régulièrement faits dans des placettes de 2500 m². La méthode de points quadrats alignés et celle de la récolte de la biomasse intégrale ont été appliquées. Les valeurs fourragères et pastorales, les productivités et les capacités de charges ont été appréciées. -
Irrigation et intensification de la production agricole au
Sahel : perceptions paysannes sur la double riziculture et
les variétés de riz utilisées sur les aménagements hydro -
agricoles au NigerL’étude vise à cerner les perceptions paysannes sur la double riziculture et les variétés utilisées au Niger. Méthodologie et Résultats : Elle a été menée sous forme d’enquête auprès de 345 producteurs de 10 aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Niger. Malgré le caractère aléatoire de l’agriculture pluviale, le riz demeure une culture de second rang tandis que la maîtrise de l’eau à tendance à favoriser le non-respect du calendrier cultural engendrant une augmentation des coûts de production et u ne baisse des rendements. La double riziculture se caractérise par une dizaine de goulots d’étranglement (P < 0,01) dont 3 apparaissent majeures : la contrainte de main d’œuvre, l’étiage du fleuve et l’approvisionnement en engrais. Sept sources de fourniture de semences ont été identifiées tandis que près de trente contraintes sont signalées sur les variétés (P<0,001). Les plus importantes sont la faible résistance aux maladies, l’exigence des variétés en engrais et le faible niveau de rendement . -
Évaluation de la gestion de l’eau à partir de l’indice d’équitabilité et du taux de satisfaction en eau d’irrigation : cas du périmètre rizicole de Karaigorou au Niger
il s’agit, à travers cette étude, d’évaluer, à partir des indicateurs d’équité de la distribution de l’eau et du taux de satisfaction des besoins en eau d’irrigation, les performances de l’irrigation sur un périmètre irrigué afin d’identifier des possibilités d’amélioration. Méthodologie et Résultats : cette étude a été menée sur le périmètre rizicole de Karaigorou au Niger. Elle s’est basée, d’une part sur des enquêtes afin de déterminer l’équitabilité de la distribution de l’eau entre les producteurs du périmètre et, d’autre part, sur des mesures et des calculs devant permettre à déterminer les taux de satisfaction des besoins en eau des cultures. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas d’équité dans la distribution de l’eau entre les producteurs car l’indice d’équitabilité obtenu pour le périmètre est de 23% ; inférieur à 10% qui est la valeur de référence. -
Analyse de la variabilité des rendements du riz selon les variétés et les pratiques culturales : cas des périmètres irrigués de Toula, Bonféba et de Diomana au Niger
La riziculture (Oryza sativa L.) est une activité très importante au Niger pour sa contribution à l’amélioration dela sécurité alimentaire et des revenus des populations. Cependant, malgré l’existence de plusieurs potentialités(potentiel irrigable, création de plusieurs périmètres irrigués), les nigériens continuent à être dépendants du riz en provenance de l’extérieur . Parmi les difficultés que rencontre la production rizicole, la principale reste la stagnation des rendements. C’est pour comprendre les causes qui sont à la base de cette stagnation que cette étude a été menée. L ’objectif principal visé est de déterminer les facteurs induisant les écarts de rendements entre les variétés de riz selon les pratiques culturales des producteurs. -
Transhumance frontalière et conflits liés à l'utilisation des ressources naturelles en Afrique de l'Ouest
La présente étude a été initiée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et Le Développement Agricole (CORAF/WECARD) et ses partenaires dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAOO). Elle d'un constat de terrain fait par la Banque mondiale et d'autres sources indiquant une résurgence des risques de conflits entre éleveurs et agriculteurs dans plusieurs pays concernés. -
Quelle stratégie d'hydraulique pastorale pour un aménagement durable de l'espace et des ressources naturelles au Sahel?
Au Sahel, l’approvisionnement en eau des populations et du bétail revêt une importance particulière pour les communautés pastorales et agro-pastorales, notamment dans un contexte de grande variabilité spatiotemporelle des ressources hydriques et fourragères (Touré & al. 2012, Ickowicz & al 2014). Les points d’eau constituent ainsi l’élément structurant de l’exploitation et de la gestion des pâturages. Eu égard à la fragilité des écosystèmes sahéliens, un réseau de points d’eau fonctionnels bien distribués pour assurer une répartition équilibrée des troupeaux et éviter une surexploitation de la végétation autour des points d’eau, est l’élément clé d’un pastoralisme résilient. -
Atténuer les conflits agropastoraux en Afrique de l'Ouest : la nécessité de revisiter les moyens d'actions pour l'application effective des recommandations
Ces dernières années, plusieurs pays ouest africains ont connu une escalade des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Ces conflits qui s'exacerbent dans le temps et dans l'espace en affrontement intercommunautaires meurtries laissent, à chaque occasion, des bilans très désastreux dans les mémoires collectives et nourrissent des velléités de revanche qui entretien un cycle continu. -
Des services de santé animale de qualité adaptés au pastoralisme en Afrique de l'Ouest
Bien que le pastoralisme ait des fonctions au sein de nombreux pays et Communautés en Afrique de l'Ouest, beaucoup de défis persistants empêchent le pastoralisme de réaliser pleinement son potentiel. En janvier 2016, dans le cadre d'une consultation mondiale sur le pastoralisme organisée par le réseau de VSF-International et ses partenaires, une rencontre a été organisée à Bamako, regroupant plus de 80 représentants de la société civile pastorale, pour identifier les défis et formuler des réponses. La déclaration issue de cette rencontre souligne entre autres l'importance de la sécurisation foncière et de l'accès aux facteurs de productions, ainsi que la nécessité d'avoir des services de base adaptées (dont l'éducation et la santé humaine et animale.) -
Vers une prospective régionale sur le pastoralisme en Afrique de l'Ouest
L’élevage pastoral et agropastoral est un des enjeux majeurs en Afrique de l’Ouest sur le plan de l’intégration régionale dans ses multiples dimensions. Alors qu’une approche résolument régionale des perspectives de l’élevage est cruciale pour penser et construire son avenir, se développent au contraire des visions nationales qui tournent souvent le dos aux réalités, à la diversité, aux complémentarités et au potentiel de la région, ainsi qu’aux trajectoires historiques des différents systèmes d’élevage. -
L’implication de la société civile pastorale dans l’élaboration de la loi pastorale au Niger : Quels enseignements ?
Depuis la fin des années 1990, les États ouest-africains sont de plus en plus conscients de la nécessité de mettre en place des politiques et des cadres juridiques permettant de soutenir le développement du pastoralisme dans la région. Plusieurs pays ont ainsi élaboré des législations pastorales qui ont notamment pour objectif de délimiter, de façon précise, les droits de jouissance et d’accès des pasteurs à la terre et aux ressources naturelles. D’autres pays envisagent de le faire. Le Niger a adopté une Ordonnance relative au pastoralisme en mai 2010. Fruit d’une large consultation dans laquelle la société civile pastorale a joué un rôle particulièrement dynamique et important,cette législation est considérée comme un des instruments de sécurisation de l’élevage et du pastoralisme les plus novateurs de la région. -
Ce qu'ont appris sur les exploitations familiales des membres de l'APESS, 34 premiers bilans réalisés en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale
L'APES a pris une orientation nouvelle en 2011 l'appui à la transformation des exploitations familiales d'éleveurs dans sa stratégie la promotion de l'élevage en zone soudan-sahéliennes. Une étude réalisée l'année précédente sur la situation de l'élevage et des éleveurs en Afrique Centrale dans le cadre de laquelle des bilans simplifiés d'exploitations familiales d'éleveurs avaient déjà été conduit au Tchad, au Nigeria et au Cameroun, avait préparé cette évolution. -
Opération de sécurisation sanitaire du cheptel résiduel des pasteurs sinistrés
La crise pastorale de 2010 a provoqué l’émergence de deux catégories d’éleveurs sinistrés : ceux qui ont perdu tout leur cheptel et ceux qui ont un troupeau résiduel insuffisant pour assurer leur sécurité alimentaire. C’est pour améliorer la sécurité alimentaire de ces éleveurs sinistrés que le « Projet de sécurité alimentaire des pasteurs sinistrés » (PSAPS) a été initié dans la zone pastorale du Niger. -
Forum régional de Gogounou (Bénin) sur la transhumance transfrontalière
Le forum régional sur la transhumance transfrontalière qui s’est tenu à Gogounou (Bénin) du 14 au 16 avril 2010 a regroupé des participants provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et du Togo. Ces participants représentent les Gouvernements,les institutions sous–régionales d’intégration, les collectivités locales, les organisations professionnelles d’éleveurs et les partenaires techniques et financiers. Les participants au forum sont conscients du fait que la transhumance transfrontalière constitue un sujet qui préoccupe tout particulièrement les États de la sous-région ouest africaine. En effet, la mobilité du bétail, basée sur une exploitation itinérante des ressources dont la disponibilité et la variabilité spatio-temporelle sont une réalité,est vitale pour préserver les moyens d’existence locaux et favoriser le commerce et les échanges. -
Lutte contre la panachure jaune du riz : Identification des sources de résistance chez le riz africain, O. GLABERRIMA
Le virus de la panachure jaune du riz, Rice Yellow Mottle Virus(RYMV), est un pathogène majeur du riz, inféodé au continent Africain. La maladie entraine des pertes de production considérables allant jusqu’à la destruction totale de la rizière. La majorité des variétés cultivées de riz appartiennent à l’espèce asiatique Oryza sativa et sont sensibles au virus. Dans l’optique de mener une lutte durable contre le virus,nous avons recherché de nouvelles sources de résistance chez l’espèce africaine de riz cultivé, Oryza glaberrima domestiquée en Afrique et ayant coévolué avec le virus. Nous avons procédé au criblage pour la résistance d’une collection de 337 accessions de O. glaberrima avec deux souches de RYMV représentatives de la diversité du virus en Afrique de l’Ouest. Cette étude a permis de mettre en évidence une résistance partielle et une résistance élevée au virus chez le riz africain O.glaberrima.Au total, ce sont 29 accessions hautement résistantes, caractérisées par l’absence de symptômes et de charge virale dans les feuilles infectées, qui ont été identifiées chez le riz africain. De telles sources de résistance ouvrent ainsi les perspectives majeures pour l’amélioration du riz O. sativa sensible, néanmoins largement cultivé en Afrique. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : l’appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Cette étude est une contribution à la connaissance de la riziculture de bas fonds hors aménagement hydro-agricoles au Niger dans le département de Gaya. Méthodologie et résultats : Le travail s’est basé sur des questionnaires administrés à des producteurs de riz ainsi que sur des mesures aux champs. Il en ressort que dans le département de Gaya, le riz peut se faire en trois campagnes au cours de l’année et que certains producteurs se donnent les moyens pour le pratiquer effectivement. Dans la mise en place de la culture du riz ; de la préparation du sol jusqu’au repiquage, les producteurs tentent, plus ou moins, de respecter les normes prescrites dans les périmètres irrigués où les producteurs bénéficient d’un encadrement rapproché. Pour l’entretien des cultures, la lutte contre les adventices est manuelle mais aussi chimique avec l’utilisation d’herbicide ce qui dénote l’évolution des pratiques dans ce système de riziculture. L’alimentation en eau est pluviale mais complétée par l’eau de forage pompée grâce à des petits groupe-motopompes. -
Guide de formation sur la conduite de la riziculture
Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que de la production. Toutefois, la production nationale qui est estimée à 70.000 tonnes de paddy, ne couvre que le tiers des besoins de consommation. Les importations (3,3 milliards de FCFA pour l’année 2002) ont tendance à augmenter d’année en année du fait notamment de la forte croissance démographique qui est de 3,1 % par an (institut de la statistique 2001). La consommation annuelle de riz par habitant est passée de 12kg en 1989 à 17,6kg en 2002. Des efforts d’intensification ont déjà été consentis par l’État qui a aménagé plusieurs milliers d’hectares pour la riziculture avec maîtrise totale de l’eau et facilité la vulgarisation des variétés améliorées (D5237, IR1529, DR54, IR8, BG90) dans les années 80. Avec le temps, ces variétés se sont avérées être peu productives et très sensibles aux facteurs biotiques et abiotiques dominants dans la région. En1997, deux autres variétés la WITA 8 et la WITA9 ont été vulgarisées. -
Évaluation des performances à l’étuvage des variétés améliorées de riz dans les pôles rizicoles de Tillabéry et Gaya au Niger
Malgré les efforts consentis par les gouvernements successifs, le développement du riz local et celui de sa commercialisation sur les marchés font face à un certain nombre de contraintes qui conduisent les acheteurs à privilégier le riz importé. Dans le but d’améliorer la situation afin d’obtenir un riz de meilleure qualité après décorticage, une étude a été menée dans les pôles de développement rizicoles de Tillabéry et Gaya. L’étude a évalué les performances de quatre (4) variétés de riz dont deux (2) largement diffusées ( Gambiaka et Saibou Tiba ) et deux (2) variétés améliorées WAB2056-2-FKR2-5-TGR1-B (FKR2 ou ARICA2 ) et FAROX5083-10-FKR3-1-1 ( FKR3 ). La méthode améliorée d’étuvage a été utilisée. Les résultats obtenus indiquent que les variétés FKR3 et Saibou Tiba ont donné des rendements en grains entiers étuvés plus satisfaisants respectivement 65,60 % et 65,04% comparés à ceux obtenus avec les variétés FKR2 (62,40% et gambiaka (61,60%). -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
Analyse des conflits liés à la transhumance dans la région de Diffa
Située dans la partie orientale de la République du Niger, la région de Diffa est constituée d’une très vaste étendue semi-aride dont les potentialités sont valorisées en majeure partie par des systèmes agraires composites qui coexistent dans l’espace. Pendant longtemps, le fonctionnement de ces systèmes a reposé sur la valorisation de la complémentarité entre les zones pastorales, agropastorales et agricoles. L’abondance relative des ressources pastorales, qui permettait d’assurer correctement l’alimentation du bétail dans les années 1960, a fait place, au cours de la période récente, à des campagnes pastorales de plus en plus aléatoires. Actuellement, on constate un accroissement de la vulnérabilité des systèmes d’élevage pastoral qui résulte des effets combinés de deux facteurs principaux, à savoir: (i) le grignotage des terres des parcours, qui sont progressivement annexées par les champs; et (ii) le surpâturage qui entraîne une régression de la diversité floristique et un appauvrissement des pâturages. Par conséquent, les équilibres anciens entre les activités agricoles et pastorales sont bouleversés par de nouvelles concurrences pour l’accès aux ressources naturelles qui s’expriment de manière accrue entre les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi entre les éleveurs autochtones et les pasteurs transhumants.
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La filière bétail-viande en Afrique de l'Ouest : Quels besoins d'évolution face à l'essor de la demande et de la concurrence des importations extra-africaines?
A l’instar des échanges des autres produits primaires, le commerce du bétail en Afrique subsaharienne joue un rôle important dans l’approvisionnement des filières animales à un coût compétitif, facilite la génération de revenus monétaires, participe à la structuration des espaces et au tissage des liens sociaux et enfin, contribue aux économies des pays exportateurs et importateurs. Ces échanges se font dans des corridors de commercialisation relativement bien identifiés (carte 1). Le concept de « corridor de commercialisation » se rapporte à un espace sous régional marqué par la connexion des bassins de production et de consommation et des échanges commerciaux denses et privilégiés entre des pays sahéliens et des pays côtiers. Sur une fraction du corridor central, Cissé et al (2020) estiment à 550 millions de US $ en 2018 la valeur de ces échanges, soit 65 % du commerce transfrontalier des produits agricoles -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Le programme des sites sentinelles de surveillance pastorale, est mis en œuvre par Action Contre la Faim, en collaboration avec la Direction du Développement Pastoral (DDP) du Niger. Un dispositif désormais composé de 25 sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Agadez (2 sites), Diffa (4 sites), Maradi (4 sites), Tahoua (8 sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (4 sites). Au niveau de chaque site, un relai assure la collecte et fait remonter des informations relatives aux ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel. Les relais collectent les informations avec des téléphones cellulaires (Smartphones), utilisés à la fois comme canal d’envoi et de réception. Le service Telerivet permet d’assurer la gestion des questionnaires et des réponses ainsi que l´envoi des messages. Les données résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande. -
Bulletin mensuel de veille sur la vulnérabilité des exploitations agropastorales membres de l’APESS
Le contexte actuel lié à la pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les stratégies et les projets de vie des exploitations familiales agropastorales. Au-delà du risque sanitaire qui s’ajoute au risque sécuritaire, les mesures drastiques prises par les États pour endiguer la propagation de la pandémie, vont aggraver la situation des exploitations familiales (EF) et des communautés agropastorales et engendrer une crise alimentaire et nutritionnelle sans précédent. L’APESS a décidé de suivre le niveau de vulnérabilité des Exploitations Familiales agropastorales membres de l’APESS. Dans le cadre de ce suivi de la vulnérabilité des Exploitations agropastorales, l’APESS a mis en place un dispositif de veille. Les informations collectées proviennent de huit (08) pays de la zone de couverture de l’APESS : Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad (Figure 1). -
L’impact de la crise du Covid-19 sur les communautés pastorales
Une vulnérabilité aggravée dans un contexte de crises multiples
Dans le souci d’endiguer la pandémie, les gouvernements de la plupart des pays de la région ont adopté des plans de riposte. Bien qu’étant justifiées par des impératifs sanitaires, les mesures publiques de confinement total ou partiel, ainsi que les décisions de restriction des déplacements et de fermetures des marchés ont entraîné des impacts socio-économiques importants qui ont affecté les conditions de vies des communautés pastorales et agropastorales, ainsi que les activités d’élevage. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Riz du ciel, riz de la terre : idéologie, système politique et rizicultures dans les "royaumes" tanale de l'Ikongo (cote sud-est de Madagascar) du XVIIe au XIXe siècle
L'analyse diachronique des rapports entre mythes d'origine du riz et social, qui conduit à distinguer deux types de récits associés aux deux couches sociales des nobles et des roturiers, permet de mettre en évidence, à travers l'évolution des modes de production rizicoles du XVIIe au XIXe siècle dans la région tanala de l'Ikongo, la complexité des liens existant entre milieu naturel, exploitation du sol, organisation socio-politique et idéologie. -
L'élevage au Niger
Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles, comme celles de ces dernières années. Ainsi, lors de la sécheresse 1972-1973, le Niger a perdu environ 2 000 000 bovins (4 7 p. 100 du cheptel), 1 050 000 ovins (36 p. 1 00 du cheptel), 1 000 000 caprins (15 p. 1 00 du cheptel), 24 000 équins (12 p. 100 du cheptel), 58 000 asins (15 p. 100 du cheptel), et 60 000 camelins (17p. 100 du cheptel). Les pertes brutes en capital étaient évaluées à 26 milliards de FCFA. À la fin de 1978, le cheptel bovin était reconstitué à environ 67 p. 100 et le cheptel ovin à 95 p. 100. En revanche, les troupeaux asins et caprins étaient plus nombreux en 1978 qu'en 1968. Le taux de reconstitution varie selon les départements- plus de 80 p. 100 pour les troupeaux bovins des départements de Dosso, Maradi et Diffa, 55 p. 100 à Zinder et seulement 13 p. 1 00 à Agadez. -
Évaluation des techniques appliquées sur les périmètres rizicoles : volume I
Ce rapport fait suite à un ouvrage précédent ''Essais enquête sur les rendements - Saisons Sèche et Hivernage 1982''. Le présent rapport ne concerne que la saison sèche 1983 et uniquement les aménagements du fleuve. Deux méthodes de travail ont été comparé; le calcul des rendements d'une part et à partir de l'interview des paysans. -
Manuel du système de riziculture intensive (SRI) pour le riz irrigué au Niger
Traditionnellement, la riziculture se pratique essentiellement le long du fleuve Niger (régions de Tillabéri et Dosso à l’Ouest) et de la Komadougou (région de Diffa à l’Est). De nos jours, elle est rencontrée dans plusieurs autres régions (Tahoua et Zinder). Il existe actuellement trois grandes formes de riziculture qui s’effectue sur : Une riziculture fluviale ou sous inondation, en bordure du fleuve ou autour des mares. C’est une riziculture d’hivernage, très dépendante des crues et de la pluie. Les surfaces exploitées sont estimées à 10.000 ha, avec des rendements moyens de l’ordre de 0,7 t/ha. -
La diffusion de la rizipisciculture paysanne : stratégie de passage à l'échelle
Le Projet d’Appui au Développement de la Pisciculture Paysanne – Phase 2, ou PADPP2, a commencé en 2014, suite au PADPP1. Ce projet visait une diffusion à grande échelle du modèle technique de pisciculture en rizière validé lors des précédentes actions. -
Réflexion sur la gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale
Le Comité Interministériel, après plusieurs séances de travail, a procédé à une analyse critique sur le mode de gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale et au delà, proposer les mécanismes devant régir la cohabitation entre les arabes Mohamides et les populations autochtones de la région de Diffa. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Une contribution à la compréhension de l'élevage mobile dans les régions de Zinder et Diffa - Niger
Ce Programme ZFD vise la promotion de l'élevage pastoral de taille familiale car il concerne non seulement une portion importante de la population nigérienne mais aussi revêt une importance capitale dans l'économie locale (lait, viande etc.). Dans ce cadre la promotion de la mobilité est un des axes forts sur lequel nous avons voulu orienter une grande partie de nos actions. -
On-farm testing of the System of Rice Intensification (SRI) in lowlands ecology in Niger
Lowlands’s ecology represents nearly half of the agro forestry region irrigated for rice in Niger. This research aimed at evaluating practices of System of Rice Intensification (SRI) in these ecologies. On-farm testing was conducted in three (3) different regions (Tahoua, Zinder and Dosso). SRI practices in these regions were compared to conventional rice production system. Forty-five (45) producers were selected and each implemented the two (2) systems for comparison. Variables compared included tillers production and paddy yield. Results showed clearly that relative to conventional practice, SRI package increases tiller production by 45% and paddy yield by 58.2%. -
Projet d'amélioration de la production du riz en Afrique de l'Ouest en réponse à la flambée des prix des denrées alimentaires (GCP/RAF/453/SPA) / Composante Niger : rapport de capitalisation des résultats
Dans le but de contribuer à la lutte contre la flambée des prix des denrées de première nécessité dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, le Royaume d’Espagne, à travers la FAO, a accepté de financer pendant trois (3) années (2010-2012), un projet régional pour contribuer à accroître de façon durable la production rizicole nationale dans cinq (5) pays de la région dont le Sénégal, le Mali, le Niger, la Mauritanie et la Cote d’Ivoire, qui font partie des plus touchés par cette crise. -
Etat d'avancement de la mise en œuvre du plan d'activités
La mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement de l’Elevage. PRADEL, « Kiyo Arziki» a démarré officiellement ses activités le 24 janvier 2018, date de la session du comité de pilotage d'ouverture. Conformément au dossier technique et financier, une session du COPIL est prévue chaque semestre pour faire le point des activités. Le Présent rapport s'inscrit dans cette logique et concerne le bilan de l'exécution du PRADEL pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2019. Il est un rapport d'activités. Il ne fait pas le point de l'évolution des indicateurs des objectifs et des résultats qui est la vocation du rapport annuel de résultats prévus pour début 2020. Il fait le point des activités dans un premier temps, avant de préciser l'exécution financière dans un second temps. Les difficultés majeures et les perspectives sont ensuite présentées succinctement. -
Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger
Le riz a pris une place importante dans l’alimentation des pays du Sahel, et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause des nombreuses contraintes liées aux effets du changement climatique, à la pauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparait comme une alternative à la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l'efficacité du SRI en vue de l’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cette pratique a été comparée à celle de la riziculture conventionnelle à travers un essai en station. L'expérimentation a été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocs de Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5 t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes du rendement ont été déterminées. Les résultats montrent une réduction des émissions de GES de -2,43t CO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelle dont les émissions ont augmenté de 2,66t CO2eq. L’apport de compost de 5t/ha et 10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes, de 4 à 10 individus/250 cm3 et de 7 individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ; celle du nombre de talles de 85 à 115% ; ainsi qu'une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l'ordre de 71,83% à 76,57%. -
L'élevage face à l'insécurité civile au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Depuis 2012, l’insécurité affecte les zones traditionnelles d’élevage : Conflits politico-militaire, terrorisme, vol de bétail, trafic de tout genre, circulation des armes légères, banditisme et criminalité transfrontalière, etc. Les crises sécuritaires sont devenues de plus en plus complexes et imbriquées, confinant une frange croissante de la population rurale régionale dans la précarité et la vulnérabilité. Plus que tous les autres secteurs d’activités, le secteur de l’élevage et plus particulièrement les systèmes agropastoralisme et pastoral transhumant sont touchés par la crise sécuritaire. -
Historique de l'itinéraire de la mobilité du groupe d'éleveurs transhumants WodaaBe Suudu Suka'el de la commune de Tanout (Damergou) région de Zinder
Cette étude évoque à partir du 20e siècle, l’histoire empirique d’un groupe de Wodaabe Suudu Suka’el. Elle se situe dans le cadre global des événements ayant marqué le Damergou entre autres le déclin de la suprématie des Touaregs, la conquête coloniale et les différentes crises ayant marquées la zone. Plus spécifiquement, le travail retrace les différentes mutations des formes de mobilité pastorale des Suudu Suka’el marquées par des périodes fastes (période coloniale et post indépendance), période de rupture (mauvaises années de sécheresse), les changements plus récents (sécheresse de 1984) et la décentralisation en cours. Cette histoire pose aussi des grandes questions sur l’avenir du système pastoral du groupe dans son identité pastorale au milieu des autres systèmes avec qui le groupe est appelé à évoluer. -
Fiche technico-économique pour la culture de riz en hors aménagement de la campagne sèche : région de Dosso
Le riz est la première culture irriguée dans la région de Dosso avec une superficie estimée à 7 500 hectares (MAG, résultat cultures irriguées 2020-2021). La riziculture se pratique dans les aménagements hydro-agricoles (AHA) ou individuellement hors aménagement. Les producteurs de la région de Dosso font deux cycles de production de riz, en saison sèche (saison sèche froide et saison sèche chaude). -
Les nématodes parasites du riz irrigué au Niger
Quatre genres de nématodes phytoparasites (Hirschmanniella, Tylenchorhynchus, Longidorus,Dorylaimus) ont été rencontrés sur le riz dans les quatre plus importants périmètres rizicoles de la zone du fleuve Niger. De fortes populations de Hirschmanniella oryzae ont été trouvées sur plusieurs parcelles où la croissance du riz était très faible. La densité de H. oryzae dans les racines des plants infectés dépasse 1000 individus par gramme de racine sèche sur la plupart des plantes affectées. Tylenchorhynchus sp. Et Longidorus sp. étaient aussi très répandues car trouvées respectivement dans 75 et 100 % des sites avec des fréquences toujours supérieures à 40 %. Les nématodes phytoparasites, spécialement H. oryzae, pourraient être considérés comme un facteur majeur affectant la croissance du riz dans les périmètres irrigués du Niger. -
Incidence de la bactérie Xhantomonas oryzae pv oryzae sur la production du riz (Oriza sativa L.) au Niger
Le flétrissement bactérien dû à Xhantomonas oryzae pv. oryzae, est l’une des maladies qui causent des dégâts économiques sur le riz au Niger. Des enquêtes et des prospections ont été menées au niveau des périmètres situés dans les deux grands bassins de production de riz (le long du fleuve Niger et de la Komadougou yobé) afin d’y évaluer son importance. Il ressort de cette étude que le flétrissement bactérien est présent sur l’ensemble des périmètres irrigués avec un taux de prévalence allant de 10 à 75% et des pertes de production de 19 à 63% qui se chiffrent de 200.000 à plus de 500.000 FCFA/ha. -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
La capitalisation par et pour le RBM : Conseils pratiques à l'attention des leaders et techniciens du Réseau Billital Maroobe
De nombreuses initiatives visant à capitaliser les expériences au sein des organisations paysannes (OP) tant aux échelles locale, nationale et régionale se mettent en place depuis quelques années. Qu’ils soient impulsés par les partenaires au développement ou nés de la volonté des acteurs eux-mêmes, ces processus de capitalisation s’avèrent essentiels à la vie de toute organisation, et plus particulièrement pour les OP, dans le domaine de la gestion et de la valorisation des connaissances intrinsèques de ces organisations. L’utilité des résultats de la capitalisation se confirme de plus en plus tant pour la valorisation du savoir-faire existant – mais parfois ignoré -, pour le renforcement des capacités des acteurs que pour la consolidation des actions de plaidoyer politique. -
Consommation et distribution des produits laitiers à Niamey (Niger), Bamako et Sikasso (Mali), Touba et Dahra (Sénégal)
La présente étude tente de caractériser les besoins des consommateurs en produits laitiers et de permettre ainsi aux promoteurs des initiatives de mieux les prendre en compte dans leur organisation. Les enquêtes ménages font ressortir dans les trois pays que les consommateurs recherchent principalement des laits caillés, du lait frais et de la poudre de lait. Les consommateurs choisissent prioritairement des produits qu’ils connaissent déjà soit par les médias de masse, soit parce qu’ils y ont déjà gouté. Le gout, la texture, la disponibilité et le prix sont les éléments principaux conditionnant l’acte d’achat. Les arguments d’achat qui reviennent le plus souvent sont la santé et l’équilibre de la ration alimentaire du ménage y compris pour les produits à base de poudre ré-engraissé en graisse végétale. Ces arguments sont largement véhiculés par les publicités dans les médias tels la TV et la radio qui sont les principales sources d’information des consommateurs sur les produits laitiers. -
Démarches de ciblage des pasteurs vulnérables dans la gestion des crises alimentaires et pastorales : état des lieux et propositions
Le sahel a été émaillé, au cours des quarante dernières années, par des crises alimentaires récurrentes. Ces phénomènes considérés autrefois comme exceptionnels (années 70 et 80) sont actuellement de plus en fréquents (2005, 2009, 2011). Les sécheresses mettent à mal tous les efforts des producteurs et particulièrement des pasteurs : lorsque le troupeau disparaît, c’est la totalité des moyens de subsistance des familles qui s’effondre. L’aide humanitaire cherche à apporter un soutien aux mécanismes sociaux de solidarité existant dans les sociétés locales, lorsque ceux-ci deviennent insuffisants. Les intervenants, que ce soit les États, les organisations inter nationales ou les ONG ont souvent des moyens limités pour palier la dé structuration des mécanismes endogènes. Le ciblage des ménages et individus les plus vulnérables est une étape incontournable pour que l’aide soit canalisée sur les plus démunis. -
Premières Rencontres CIGAP (Convergence Inter Générationnelle pour l’Avenir du Pastoralisme)
Le rapport du 1er Salon CIGAP (Convergence Inter Générationnelle pour l’Avenir du Pastoralisme) est organisé autour des défis qu’il a relevé en réunissant pendant trois jours 17 jeunes de 7 pays, 4 anciens leaders du pastoralisme et l’équipe de coordination du RBM. Cette rencontre s’inscrit dans un processus démarré en Mai 2019 par le RBM et appuyé par le partenariat entre le Fondation Peace Nexus et la SNV via le programme MOPSS. L’objectif du processus est d’accompagner une nouvelle génération de leaders du pastoralisme transhumant à travers l’Afrique de l’Ouest, pour construire avec eux l’avenir du pastoralisme et des Organisations Professionnelles. -
Concertation de haut niveau sur la dynamisation du cadre de concertation : Maradi (Niger) et Katsina (Nigeria) pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel
A l’initiative conjointe de la CEDEAO, du CILSS, du Gouvernement du Niger, du RBM, du Gouvernorat de Maradi, et de l’Etat fédéré de KATSINA a été organisée le samedi 14 mai 2022 une concertation de haut niveau sur la dynamisation du Cadre de concertation Maradi - Katsina pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel entre le Niger et le Nigeria.