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Négocier les conflits d’intérêts liés à l’exploitation de l'eau
Ce document cadre avec le programme RUIG et les besoins du PADEL et du FSIL relatifs à la prise en compte des demandes touchant à l’exploitation des eaux de surface et de subsurface des vallées de Foga et Maouri. -
Étude pour une analyse de la couverture végétale sur les sites d’intervention du programme nigero-allemand de promotion de l’agriculture productive (PromAP) : Cartographie de l’occupation des sols entre 2015 et 2018 sur les sites d’intervention du PromAP.
Le présent document fait ressortir l’évolution de l’occupation des sols, une imagerie par drone et une cartographique réalisée sur 9 sites des régions de Tillabéry, de Tahoua et Agadez . L'étude
contribue à une meilleure connaissance de l’impact écologique sur la couverture végétale sur les sites d’interventions PromAP ; de mieux comprendre la dynamique d’occupation des sols observée de 2015 à 2018 grâce aux images prises par drone à ces différentes périodes. -
Rentabilité de la fixation des dunes au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Le projet africain de Grande Muraille Verte : quels conseils les scientifiques peuvent-ils apporter ?
L’initiative africaine sur la Grande Muraille Verte a rouvert le débat sur ce concept, sa signification dans le cadre de la lutte contre la désertification (LCD), son efficacité, son coût. Partant de connaissances fragmentaires et parfois anciennes sur les expériences passées, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et les médias se sont interrogés et ont émis publiquement critiques et questions. En tant que chercheurs spécialistes de ces régions, nous ne pouvions pas rester indifférents au débat. Ce dossier tente de répondre à certaines interrogations à partir des connaissances disponibles. Dans ce contexte, les scientifiques et la société civile se sont mobilisés dans les années 70‐80 en menant des projets et programmes d’appui au développement (reforestation, fixation des aires sableuses, récupération des sols dégradés, stockage et usage de l’eau…). Les succès n’ont pas toujours été au rendez‐vous. Mais les enseignements tirés ont permis de mieux cerner la complexité écologique, technique et sociale de la question de la désertification. Grâce à cette accumulation d’expériences, nous bénéficions aujourd’hui de connaissances scientifiques et techniques solides à la fois en sciences agronomiques, en sciences naturelles et en sciences sociales et économiques qui permettent de mieux orienter les décisions d’aménagements et de gestion durable des territoires. -
Économie familiale et innovation agricole en Afrique de l'ouest : vers de nouveaux partenariats
L’économie familiale occupe une place prépondérante dans les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest et joue un rôle déterminant pour répondre aux besoins de cette population. L'agriculture contribue pour près de 30% du PIB , la plupart des activités agricoles sont organisées et mises en œuvre par les exploitations familiales qui sont la forme de production la plus importante au sein de l’économie familiale en milieu rural. -
Processus de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres
Ce document a été conçu avec le soutien du Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres (PDC NDT), une initiative de partenariat mise en oeuvre par le
Secrétariat et le Mécanisme mondial de la CNULCD avec l'apport des partenaires suivants :
France, Allemagne, Luxembourg, République de Corée, Espagne, Trinidad et Tobago, Turquie, l’Agence spatiale européenne, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds pour l’environnement mondial, le Système mondial d'information sur les sols de l'ISRIC, l’Union internationale pour la conservation de la nature, le Centre commun de recherche de la Commission européenne, Soil Leadership Academy, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et l’Institut de ressources mondiales. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
Installation Biogaz autoconstruite ou « Comment rouler avec du caca »
Ce document décrit comment mettre en place une installation biogaz de petite taille (de quoi rendre autonome en énergie une petite ferme, c'est à dire une production de biogaz < 10m3/heure) Le projet que je présente permet de produire environ 1m3/h de biogaz. -
Aire protégée et construction de territoire en patrimoine : l’exemple de
l’île de Karey Kopto (Niger)Ce présent document porte sur l'aire protégée et construction de territoire en patrimoine : l’exemple de l’île de Karey Kopto (Niger) -
Evolution des paysages dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies : perception des populations et quantification des changements.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur i) une cartographie diachronique d’une aire de 100 km² située près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009) et ii) une étude de la perception par les populations de l’évolution de leur terroir. -
Front local environnemental pour une union verte fleuve: Pays Niger
L'objectif général du projet fleuve est: Intégration de la gestion durable des ressources naturelles, des terres et des risques écosystémiques dans les plans de développement locaux et leur mise en oeuvre à travers le montage de partenariats
novateurs et multi-acteurs incluant les secteurs publics et privés, dans le cadre d’une contribution à la mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel. -
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : Etude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Cette étude vise à évaluer la rentabilité des investissements (ouvrages de GRN) dans la restauration de l’environnement est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, ont vu le jour des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions. La présente étude analyse les impacts sur les systèmes de productions, en particulier les productions végétales. -
Impacts des activités maraichères sur les revenus des producteurs au Niger: cas du site de Gamkalle
Cette étude vise à caractériser la production maraîchère péri urbaine à Niamey, à Gamkallé en particulier et à estimer les revenus des producteurs. L’enquête a concerné 50 producteurs maraîchers choisis de manière aléatoire sur le site de Gamkallé.
Les paramètres de la caractérisation sont la taille des exploitations maraîchères, leur tenure foncière, les types de spéculations qui y sont cultivées et le système de production. L’estimation des revenus a été effectuée en déduisant du prix de vente total les coûts de production à savoir la location de la terre, les semences, les engrais, les pesticides, la main d’oeuvre et l’équipement.
Il en ressort que les producteurs peuvent être repartis en trois (3) catégories: les grands producteurs, les producteurs moyens et les petits producteurs et que les revenus varient selon les catégories de producteurs. -
Guide technique d’une chaîne de recyclage des sachets plastiques dans les pays en développement - Projet de Kinshasa (RDC). Tome 1 : description de la filière
Ce guide technique a été réalisé par Ingénieurs sans Frontières Belgique et Umoja Développement
Durable RDC, en partenariat avec l’Union Européenne dans le cadre du contrat « Appui au
développement d’une filière de recyclage de déchets plastiques dans les communes de Lemba, Ngaba et Makala à Kinshasa-RDC » sous la subvention ONG-PVD/2005/113-506.
Kinshasa compte environ 8 millions d’habitants. Les pillages, la guerre et la désorganisation de l’état ont causé l’effondrement des activités productives et entraîné une misère dramatique de la population. Les sachets, petits et grands, y sont utilisés comme partout de façon pléthorique: on y met farine, eau, huiles, détergents, conserves, légumes, etc… Mais comme partout, ils sont jetables : millions de sachets qui ne disparaissent jamais, envahissent tout, créant un impact négatif important et parfois catastrophique… -
Approche bassin versant
Bassin versant : c'est une zone topographiquement délimitée, drainée par un cours d’eau et ses affluents. Il correspond à la superficie totale des terres drainées en un point donné
d'un fleuve ou d'une rivière. Il s'agit enfin d'une entité hydrologique qui a été décrite et utilisée comme entité socioéconomique, politique en vue de la planification et de la gestion des ressources naturelles (SHENG, 1993), cité par ULYSSE (2001). -
Etat des lieux des biodigesteurs dans la Région de Tillabéri
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger. -
Potentialités agricoles et forestières
L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. Les résultats identifient six classes de sols. Les sols irrigables, constitués par les sols de la vallée de Tarka, du Goulbi N’Kaba et du Goulbi Maradi, représentent 12 % de la superficie totale de la région. L’analyse de l’occupation du sol de la région de Maradi a permis confirmer que les zones irrigables de la région Maradi ont des sols hydromorphes. L’étude a permis de délimiter les aires protégées de la région repartie en forêt classée, en forêt protégée, en réserve de faune et gommerais. Cette étude donne des informations sur la localisation et l’extension des potentialités agricoles et forestières de la région de Maradi. Ces informations peuvent être utilisées pour réaliser un plan d’aménagement et de gestion de chaque zone présentant un potentiel agricole. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Fonctionnement et gestion des écosystèmes forestiers contractés sahéliens
Les sécheresses des dernières décennies au Sahel ont mis cruellement en évidence le décalage entre la capacité de production des écosystèmes et les besoins d'une population croissante. Parmi les préoccupations de la communauté internationale, le problème de la déforestation pour la satisfaction des besoins énergétiques, en particulier des centres urbains, a donné lieu à de vastes programmes visant à reboiser, protéger les ressources existantes ou modifier la nature de la demande.
C'est avec la volonté de réunir les opérateurs du développement et des chercheurs, des
pays du Nord comme des pays du Sahel, que l'Atelier «Fonctionnement et Gestion des
Écosystèmes Forestiers Contractés » a été organisé du 20 au 25 novembre 1995 à Niamey.
Trois sessions se sont succédé au cours de l'Atelier : la première, concernant les « usages et fonctions des écosystèmes forestiers contractés sahéliens », a rassemblé trois communications, la deuxième a traité du fonctionnement de ces écosystèmes forestiers à partir de la présentation de neuf communications, la troisième session a vu la présentation de neuf communications (dont huit font partie de cet ouvrage) portant sur l'expérience des projets d'aménagement, de gestion et d'exploitation des formations forestières. -
Rapport sur le suivi de la dynamique des ressources naturelles au niveau de l’observatoire de Tahoua Keita dans le cadre du Projet aménagement du bassin versant de Badaguichiri
La zone d’étude est localisée dans le bassin de Badaguichiri des départements de Tahoua, Keita, Bouza et Illela de la région de Tahoua.
L’objectif de cette étude est de faire un bilan du changement de l’occupation des terres (OT) des communes du bassin versant de Badaguichiri aux deux dates de référence suivantes (1984 et 2011) dans le cadre du projet d’aménagement du bassin versant de Badaguichiri : Il faut préciser d’abord que la NOT est une classification du territoire en unités homogènes sur la base d’une nomenclature qui permet de décrire les unités paysagères. Dans ce cas, l’occupation des terres des communes est structurée en trois couches d’information en formats vectoriels.
L’objectif principal de ce bilan est de satisfaire en informations sur les ressources naturelles d’une part et de contribuer à garantir, de manière durable, la disponibilité des informations sur ces ressources. Dans ce bilan, les différentes tendances (évolutives, régressives ou stationnaires) ont été dégagées ce qui a permis de comprendre le phénomène des impacts environnementaux naturels et anthropiques. -
Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel.
Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères.
L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Étude pour l'harmonisation des schémas et plans d’aménagement et de gestion des ressources naturelles, en soutien à la gestion durable des terres au Niger
Pour s'assurer d'une meilleure développement de la politique de développement rural, les autorités du Niger se sont engagées dans un processus d'harmonisation des interventions en faveurs du secteur rural et de mise en cohérence des appuis apportés à ce secteur par ses partenaires techniques et financiers. La SDR est le cadre opérationnel unique et global qui a été retenu pour la mise en oeuvre des actions, afin de prendre en compte l'ensemble des missions et les avantages comparatifs de chacun des acteurs. -
Guide sur les méthodes de planification pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Évaluation de la pauvreté : Un peuple résistant dans un environnement hostile
Le Niger compte environ 9,2 millions d'habitants, dont plus de la moitié vivent dans la pauvreté, n'ont pas de quoi se nourrir de manière adéquate et n'ont pratiquement aucun accès aux soins médicaux, à l'éducation ou aux autres services sociaux. -
Évolution du milieu naturel en Afrique et à Madagascar : L’interprétation paléoclimatique du quaternaire essai de synthèse
La création d'une quatrième grande époque géologique : le Quaternaire, a été proposé par J. Desnoyers en 1829. Il correspond au Pléistocène de Lyell (riche en espèce de mollusque actuelles) auquel Gervais vers 1867 ajoutera le terme d'Holocène, appelé aussi Post-Glaciaire ou Récent. -
Guide pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Le Centre International de Recherche en Sciences Agricoles du Japon (JIRCAS) a élaboré ce guide sur la base des résultats obtenus lors de l’exécution de l’étude portant sur la gestion des ressources naturelles ayant lieu de 2008 à 2012 en collaboration avec l’Institut d’économie rurale du Mali et les Ministères de l’Agriculture et celui de l'Hydraulique et de l’Environnement au Niger. -
Fiche synthèse de bonnes pratiques de résilience - « conventions locales de gestion des ressources naturelles »
Projet : Résilience et Croissance Economique au Sahel - Résilience Renforcée.
Une convention locale (CL) est un ensemble de dispositions, de normes et règles locales déterminant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles dans une zone donnée (commune pour le cas de REGIS-ER) ainsi que les sanctions décidées en cas d’abus. Le but est de mieux gérer les ressources naturelles afin d’éviter les conflits liés à leur utilisation et aussi les préserver pour les générations futures. La CL tient compte de l’occupation de l’espace ; elle comprend donc le plan communal d’occupation et d’affectation des sols (PCOAS) et les règles communales de gestion des ressources naturelles (RCGRN). -
Manuel d'économie internationale
Les relations économiques internationales sont aujourd'hui, plus que jamais, déterminant dans la conception des politiques et stratégies nationales de développement. C'est pourquoi, il s'avère nécessaire, surtout pour les pays économiquement faibles, que tous ceux qui participent à la production et à la consommation de faibles, que tous ceux qui participent à la production et à la consommation de biens et services, cernent les grandes question de l'économie internationale. -
Profil de référence de l’économie des ménages ruraux de la zone des Cultures Maraichères de la Basse vallée de Tarka (Oignon et Autres produits) Madaoua-Bouza/Tahoua
Cette activité s’inscrit dans le processus d’intégration de l’Analyse de l’Economie de Ménages (AEM) dans le système actuel de surveillance de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Elle est financée par le projet régional HEA et exécutée par Save The Children International Niger et le Système d’Alerte Précoce et de Prévention de Catastrophes.
Il faut noter que le choix de la zone irriguée à dominance oignon pour abriter le présent profil s’est basé principalement sur : l’oignon serait de loin la culture qui procure des revenus importants à la population ; l’oignon est une culture de rente qui se vent au-delà des frontières nationales avec relativement une bonne valeur marchande ; en situation de crises (faible production ou chute des prix sur le marché) ; les producteurs d’oignon subissent de pertes énormes de leurs productions. Mais à l’heure actuelle, il est difficile d’estimer l’effet ou l’impact de ces chocs sur les revenus ou l’alimentation des ménages producteurs d’oignon, un grand intérêt pour le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires à disposer de plus d’information sur la sécurité alimentaire des populations de la basse vallée de la Tarka. -
Manuel populaire des directives pour la gouvernance des terres, pêches et forêts
Cette publication a pour objet de soutenir la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forets dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Elle ne saurait contredire les termes des Directives telles qu'elles ont été approuvé par le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale le 11 mai 2012,ni mettre en question le rôle des États dans leurs mise en œuvre. -
Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification et de Gestion de Ressources Naturelles (PAN-LCD/GRN)
Le présent document constitue le Programme d’action national de lutte contre la désertification et de gestion des ressources naturelles(PAN-LCD/GRN). Il constitue un des six sous-programmes prioritaires du Programme National de l'Environnement pour un Développement Durable du Niger (PNEDD). Il résulte d'un processus coordonné par le Secrétariat de la Commission Technique PAN-LCD/GRN créée par arrêté n° 066/PM du 22 Août 1997. -
Rapport d'étude d'impact environnemental et social (EIES) des travaux d'aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués dans la commune rurale de Bandé (Région de Zinder)
La présente étude d’impact environnementale et social rentre dans le cadre de la mise en œuvre des travaux d’aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués maraichers dans la commune de Bandé avec l’appui du Projet d’appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC) au Niger. Ce projet vise à contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement Nigérien en matière d’agriculture tels que déclinés dans la politique et les axes d’intervention I3N. Sa stratégie repose sur le principe d’intervention à la demande des communes ou à celles des paysans ou de leurs organisations. -
Prévention et gestion des conflits liés à la gouvernance des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest : défis et perspectives
Conférence internationale d'échange sur les pratiques de sécurisation foncière, de gestion des aires protégées, de prévention et de gestion des conflits liés à l’extrémisme violent et au djihadisme à l'échelle nationale et sous régionale en Afrique de l'Ouest. Cette Conférence a été organisée par les programmes GIZ-ZFD et Frexus avec l’appui financier de l'Union Européenne, du ministère allemand de la coopération et le parrainage du gouvernement de la République du Niger à travers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix. -
Étude relative aux opportunités qu'offre l'intégration aux opérateurs économiques du Niger
L'évolution récente de l'environnement économique international se caractérise par la constitution de grands ensemble dont l'objectif est l'intégration au plan économique et commerciale. Le phénomène de globalisation comme mode de gestion économique conduit les nations vers un monde ouvert où ne resteront que les ensembles de plu en plus forts, de plus en plus homogènes. -
Gérer ensemble les ressources naturelles du territoire - Guide méthodologique pour promouvoir et consolider une gestion négociée des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest
Ce guide résulte d’un travail de construction collective entre le Gret et les différents partenaires du projet Negos-GRN, qui a réuni des ONG de développement (Amedd, Cinesda, Enda) et des laboratoires de recherche (Gersda, Laboratoire Citoyennetés, Ipar) de trois pays d’Afrique sahélienne (Mali, Burkina Faso et Sénégal).
Ce projet a porté sur la promotion de règles négociées de gestion des ressources naturelles, à travers des expérimentations menées dans plusieurs sites, la formalisation de repères méthodologiques et le développement d’un plaidoyer pour des politiques de gestion des ressources naturelles intégrant ces principes. Il a bénéfi cié d’un appui scientifi que de l’IRD (UMR Gred) et de l’Iheid et a associé le Hub rural et le Cirad. Une série de « Notes de politiques » d’études de cas et les actes de deux conférences régionales sont disponibles sur le site du projet : www.negos-grn.org Les sites d’intervention du projet couvrent des territoires aux enjeux variés : (i) au Burkina Faso, les communes de Padema (province du Houet) et de Samoroguan (province de Kénédougou) ; (ii) au Mali, les communes de Koury et de Yorosso (cercle de Yorosso) ; (iii) au Sénégal, la communauté rurale de Dionewar (delta du Saloum), de Ndiebene Gandiole (région de Saint-Louis) et la commune de la Somone (Plateau de Thiès).
Depuis le début des années 90, la décentralisation de la gestion des ressources naturelles est à l’ordre du jour. De nombreuses recherches et expériences de terrain ont montré que les acteurs locaux pouvaient, sous certaines conditions, assurer une gestion durable de leurs ressources bien plus efficace qu’un dispositif extérieur.
De nombreuses expériences de « conventions locales » ont été menées. Elles ont souvent un bilan mitigé. Partant de ce constat, des praticiens de la gestion des ressources naturelles et des chercheurs se sont réunis au sein du projet NEGOS-GRN, pour expérimenter des démarches de diagnostic et d’appui à la négociation et produire des cadres de références en matière d’orientations politiques et de méthodologies d’appui. Élaboré conjointement par l’ensemble des partenaires de Negos-GRN, sous la coordination du Gret, ce guide est issu des analyses et méthodologies développées sur les sept sites du projet Negos-GRN, mais aussi de l’expérience des différents partenaires. -
Gestion des terroirs agro-sylvo-pastoraux de l'arrondissement de Guidan-Roumdji
Le département de Maradi, comme les autres départements du Niger, a connu des interventions trop sectorielles pendant la décennie 1960. Ainsi dans ce département, la monoculture arachidière était l'apanage de tous les paysans à tel point que la production céréalière était léguée au second plan. Dans le domaine de l’Élevage, c'est la vaccination contre les différentes maladies qui était à la mode. Ainsi les animaux ont pu se multiplier surtout avec l'aide de la période humide 1960-68 qui a permis le bond croît de l'herbe. -
Étude agropastorale du périmètre agrosylvopastoral de l'arrondissement de Ouallam
La présente consultation a été demandée par le Ministère de l'Agriculture et de l'environnement pour le compte du projet aménagement forestier et reboisement à buts multiples,financement F.A.O. Prévue en deux phases, début de saison des pluies (juillet 1988) et fin de saison des pluies (septembre 1988). Cette étude s'est déroulée en une seule phase (septembre, octobre) pour des raisons administratives. Ceci n'a pas permis de suivre le comporte Dent du tapis herbacé le long de la saison pluvieuse. Néanmoins pour combler cette lacune nous avons essayé de retracer cette évolution à travers l a pluviométrie décadaire et l'évaporation de la région. -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de l a République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria,principales victimes fuyant l a guerre sont contraints de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur l es ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari . Des placettes de 2500m ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette,les mesures dendrométriques ont été réalisées sur les espèces ligneuses. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Principles of agricultural economics
This chapter explains why economics is important and interesting. It defi nes the study of economics, and discusses what it is about. We introduce and explain economic terms, including producers, consumers, macroeconomics, microeconomics, positive and normative economics, absolute prices, and relative prices. The major discussion explains why scarcity is the fundamental concept of economics. The chapter also introduces and explains economic organization, resources, trends in the agricultural economy, and a review of graphs and their construction. -
L’importance de l’oignon dans la vie socioéconomique du Niger : contexte et agendas d’action
Depuis l’Indépendance, la production et la valeur marchande de l’oignon nigérien ont connu une croissance impressionnante. La production nationale tend vers le cap de 500.000 tonnes1. Le chiffre d’affaires des producteurs est autour de 47 milliards FCFA. C’est pourquoi on l’appelle l’or violet nigérien : il a conquis le marché sous-régional et constitue un des piliers économiques les plus importants du pays. D’une manière directe et indirecte, la filière procure des revenus importants pour une multitude acteurs. La filière contribue ainsi à l’emploi et au cadre de vie de plus d’un million de personnes, dont les producteurs sont les plus nombreux. Bien que les évolutions économiques soient impressionnantes, la filière se trouve toutefois devant de multiples d’enjeux qui requièrent des actions concertées de l’ensemble des parties prenantes. -
Économie des ressources naturelles
Chacun d’entre nous peut donner des exemples de ressources naturelles, comme le pétrole, le charbon, le bois, les fruits sauvages…, si bien qu’il ne semble guère nécessaire d’en dire davantage, tellement l’expression paraît parler d’elle-même. « Ressource » renvoie à quelque chose d’utile à l’homme et « naturelle » au milieu dont elle provient, milieu qui est lui même déjà donné et extérieur à l’activité humaine. Nous allons montrer que le concept économique de « ressource naturelle » demande à être mieux précisé. Ceci nous conduira à faire une distinction fondamentale entre deux types de ressources naturelles : les ressources épuisables et les ressources renouvelables. -
Gestion des déchets
L’activité humaine a, de tout temps, été génératrice de déchets et chaque époque a eu son mode de traitement et… ses problèmes spécifiques. Bien sûr, ce qui subsiste des déchets de nos ancêtres préhistoriques fait aujourd’hui le bonheur des archéologues, mais le peuplement humain était alors peu important et l’incidence sur l’environnement probablement très mineure. Le vrai problème s’est posé un peu plus tard, dans les civilisations antiques. Les Romains, par exemple, mirent en place dans la plupart de leurs villes des systèmes d’égouts, comme le Cloaca Maxima de Rome, qui étaient un embryon de traitement des déchets, au moins pour la rue puisque l’ensemble était finalement déversé dans le Tibre. -
Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) du Projet LIRE "Learning Improvement for Results In Education" - Niger
Au Niger, l’amélioration du capital humain fait partie des principaux enjeux identifiés dans le Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2017-2021. A travers son programme intitulé«Développement du capital humain », il vise particulièrement l’amélioration du niveau d’instruction et de formation de la population à travers notamment i) une prise en charge plus efficace des flux scolaires, universitaires et la formation professionnelle, ii) la prise en charge des jeunes hors du système éducatif, iii) le renforcement de l’alphabétisation,iv) l’amélioration de l’offre et de la qualité de l’éducation, v) une gestion et un pilotage plus efficaces des structures en charge de l’éducation et de la formation, vi) le développement des capacités du système de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et vii) le renforcement de la gouvernance et de la coordination du secteur. -
Histoire d’une désertification : la désertification du Sahel, un processus commencé il y a 25.000 ans au cœur du Sahara
Le nom Sahel nous vient de l’arabe. Il signifie : « frontière ou lisière ; une zone semi-désertique de transition au sud du Sahara, entre le désert saharien et le domaine tropical humide, sur 6.000 Km, de l’Atlantique à la Mer Rouge ». Le terme désigne aussi les territoires bordant le nord du Sahara ; on parle alors de Sahel septentrional. Pour parler du Sahel, il faut d’abord parler de ses origines : le Sahara, le plus vaste désert chaud au monde (9.000.000 km²) qui fut une région naturelle verdoyante avant que les hommes n’y connaissent leur développement, il y a environ 25.000 ans ! -
Part contributive de la densité démographique au reverdissement de certaines zones fortement anthropisées du Sahel : cas des communes d'Aguié et Ibohamane au Niger
Cette étude porte sur l’analyse de la dimension humaine dans l’explication du reverdissement observé dans le paysage de certaines zones fortement anthropisées du Sahel. A cet effet, la commune d’Aguié et celle d’Ibohamane ont été choisies en prenant en compte leur forte densité démographique. La méthodologie utilisée repose sur l’application d’une analyse corrélative couplée à des tests statistiques sur les valeurs de pluies annuelles, les densités démographiques et les valeurs de l’indice normalisé de végétation sur la série chronologique 1980-2018. Les résultats obtenus mettent en évidence deux séquences pluviométriques sèche et humide statistiquement significative. -
The role of agriculture in economic development
The present article deals with issues that have too often been discussed in terms of the false dichotomy of agricultural vs. industrial development. The approach adopted here is to examine the interrelationships between agricultural and industrial development and to analyze the nature of agriculture's role in the process of economic growth. -
La vallée fossile de Goulbi N’kaba au Niger, ressources et potentialités agro-sylvo-pastorale
Le zonage agro-écologique du Niger permet de distinguer plusieurs zones caractérisées par d’importantes ressources naturelles et des potentialités agricoles, sylvicoles et ou pastorales. La vallée du Goulbi N’kaba, située dans la région de Maradi au Centre-sud du Pays, est l’une de ces zones agro-écologiques. Cette région est caractérisée par un fort taux d’accroissement de la population qui dépend essentiellement de l’exploitation des ressources naturelles à travers notamment les activités agricoles ce qui entraine une pression anthropique sur les sols et les ressources naturelles et une dynamique d’occupation des sols. Cette revue bibliographique a permis de mettre en exergue d’importantes ressources agrosylvopastorales dont regorgent cette vallée mais aussi des contraintes et des opportunités pour leur exploitation durable. -
Étude sur le Développement des Méthodes de Gestion et de Conservation des Ressources Naturelles pour la Production Agricole (GERENA) : guide sur les méthodes de planification pour la gestion des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Étude sur le diagnostic du cadre juridique nigérien de la gestion des ressources naturelles
La population nigérienne, essentiellement rurale (80%) et pauvre, s'accroit plus vite (3,3% par an) que la production agricole (2,2%). L'augmentation de la demande en céréales a pu souvent être satisfaite jusqu'à présent au prix d'une colonisation des terres marginales, de la réduction de la durée des jachères et de l'exploitation des terres réservées à l'élevage. -
Etude sur les mécanismes de prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et décentralisation : Promouvoir une plus large participation des catégories et groupes cibles
La question de participation et de responsabilisation des catégories et groupe cibles sont désormais dans les agendas de toutes les institutions y compris les services traditionnels de l'Etat ou ses structurées déconcentrées. Dans le domaine de la GRN et de décentralisation cette considération apparait clairement dans les termes de l'ordonnance 92/30 du 8 Juillet 1992 et bien d'autres instruments subséquents en particulier l'Ordonnance 93/15 du 2 mars 1993 ainsi que ces multiples textes d'application ; loi portant régime de l'eau, l'eau-cadre sur l'environnement, nouvelle loi sur la Chasse. Loi sur les coopératives etc. -
La justice internationale et la répartition des ressources naturelles
Pour l’essentiel, l’argument liant le partage des ressources à une répartition équitable de la richesse mondiale peut être formulé de la façon suivante: «Les ressources naturelles jouent un rôle capital dans le développement économique des pays et le bien-être de leurs habitants. Elles servent à nourrir la population, sont utilisées comme sources énergétiques et, en tant que matières premières, elles entrent dans la fabrication de la plupart des biens de consommation. Étant donné qu’elles sont produites par la nature sans être le fruit d’un travail humain, il serait normal qu’elles appartiennent collectivement à l’humanité et qu’elles soient gérées au profit de tous. Or, distribuées au gré des forces de la nature, elles ne sont malheureusement pas réparties également sur toute la planète et des pays en profitent plus que d’autres. Certains jouissent de conditions environnementales avantageuses ou de ressources minérales prodigieuses, tandis que d’autres,fréquemment menacés par les éléments, manquent cruellement de matières premières. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles (GRN) au Niger : Rapport de Sythèse
Cette étude, dénommée simplement « Étude Sahélienne », a débuté en août 2005 au Niger et réuni plusieurs experts des différentes disciplines, sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. L’étude au Niger a surtout intéressé trois Régions : Maradi, Tahoua, Tillabéri. En plus, une étude légère a été réalisée dans la Région de Zinder (zone des 3M) pour identifier l’échelle, la dynamique et les impacts des efforts de protection et de gestion de la régénération naturelle par les producteurs dans leurs champs de culture. Le présent document est un début de synthèse de huit (8) rapports sectoriels plus détaillés que le lecteur intéressé peut consulter. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Étude complémentaire et d’actualisation pour la caractérisation des sites menacés de dégradation et leurs enjeux environnementaux dans les Sept (7) Pôles de Développement Economique (PDE) du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans la région de Tahoua
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), le renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique constitue une des priorités majeures pour l’atteinte des résultats en matière de développement de l’agriculture familiale. A ce titre, le ProDAF s’est assigné objectif global de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire des ménages ruraux et au renforcement de leurs capacités de résilience aux crises, tout en inscrivant dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI).. Le programme vise Spécifiquement à accroitre durablement les productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux, à améliorer les activités de post-production et de commercialisation des productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux organisés des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. -
C'est quoi la biomasse?
Le terme biomasse comprend une grande diversité de matières organiques, d’origine végétale ou animale, parfois insoupçonnées. La plupart sont en fin de vie et peuvent être transformées pour produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant. Il s’agit d’un gisement d’énergie local, renouvelable et propre. Une exploitation durable et équilibrée des gisements de biomasse (tout en préservant la durabilité des ressources) contribue considérablement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au développement pérenne d’une économie locale. -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Production de biomasse en 2022, analyses et perspectives pour 2023
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production végétale sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2022. -
Guide méthodologique de gestion et de prévention des conflits liés aux ressources naturelles
Ce petit manuel est un guide destiné aux agents de développement travaillant dans le cadre des projets de gestion de ressources naturelles ayant participé à une formation de base en gestion des conflits. Il permet de par son contenu d’assimiler et d’approfondir des notions élémentaires et des outils appropriés à une compréhension et une analyse pour une gestion non violente des conflits courants entres acteurs exploitants les ressources naturelles sur un même espace. Il s’articule autour d’un certain nombre de thèmes comme : comprendre le conflit ; l’analyse du conflit ; la résolution des conflits et les techniques de médiation des conflits communautaires. -
Les systèmes d'information géographique et la gestion des ressources naturelles au Niger
Du 31 Octobre au 2 Novembre 1990, s'est tenu à Niamey un Séminaire-Atelier consacré aux "Systèmes d'Information Géographique (S.I.G.) et la Gestion des Ressources Naturelles" dont l'objectif principal était de "recenser et présenter toutes les activités ayant cours actuellement au Niger dans le but d'avoir une meilleure coordination entre les différents utilisateurs des SIG et de faciliter l'échange des connaissances et informations". Cette réunion devait par ailleurs promouvoir la connaissance de la situation de l'usage du SIG au Niger et ses perspectives dans chacune des institutions concernées, et déterminer enfin les mérites de la création et les modalités de fonctionnement d'un Réseau d’Échange d'Information sur les SIG. -
Contributions and appreciation of adansonia digitata L. food products in Zinder Region, Niger
A detailed description of the plant was proposed around 1750 by Michel Adanson, a French botanist who spent several years in Senegal, and took samples to Paris. Adansonia digitata is the scientific name proposed by Carl Von LINNE and Bernard de Jussieu. It is a secular tree belonging to the Bombacaceae family, imposing by its size, it is the most massive of all known woody species, unlike other species of the genus Adansonia endemic to Madagascar or Australia (Adansonia grandidieri Baill., Adansonia madagascarensis Baill, Adansonia suarezensis H. Perrier and Adansonia Baill, etc.). It is mainly present in the sub-humid and semi. -
Physicochemical properties of baobab beeds (Adansonia digitata) Crude Oil and Its Use in Food Frying
This study was conducted to recognize the physical and chemical properties of baobab seeds crude oil and its use in food frying process. The seeds were milled for proximate analysis: oil content, protein content, moisture content, total ash, crude fiber, and carbohydrate, then the results were recorded 27.5%, 14.0%, 5.7%, 3.4%, 15.0%, 34.4% respectively. The oil was extracted by mechanical pressing, then the physical properties density, viscosity, refractive index, and moisture content were tested, the results were recorded 0.9139, 22.6 cp, 1.4690, 0.1% respectively. Also the chemical properties peroxide value, free fatty acids, saponification value, and iodine value, were determined, the results were recorded 9.0 meqo2/kg, 1.8%, 240.4, 54.0 respectively. -
Analyse de la vulnérabilité des ressources végétales ligneuses : Cas du département de Guidan-Roumdji, Niger
Dans le département de Guidan-Roumdji au Niger, les populations rurales dépendent fortement des ressources végétales ligneuses pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens. La présente étude conduite à des villages de Dogon-Farou, Dandaji-Makaw de Koki vise à inventorier les espèces ligneuses vulnérables, et identifier celles qui s’adaptent le mieux dans le milieu d’étude. La méthodologie de collecte des données a consisté à un inventaire floristique au niveau de 191 placettes dans différents types d’occupation de sols et des enquêtes ethnobotaniques sur un échantillon de 108 ménages. Il ressort de l’étude, que selon la perception des enquê tésl’utilisation du bois de chauffes (30%) et l’artisanat (23%) et l’agriculture (21%) sont les activités qui dété riorent plus la végétation. Les enquêtes ethnobotaniques ont montré que cinq (5) espèces sont classées très vulnérables : Guiera senegalensis ; Pilostigma reticulatum ; Bauhinia rufescence ; Prosopis africana et Faidherbia albida. De même les inventaires floristiques après croisement de l’indice de valeur d’importance et l’indice spécifique de régénération fond ressortir cinq (5) espèces très menacées de disparition. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
La Régénération Naturelle Assistée (RNA)
À travers le monde, il y a eu une grave dégradation des terres due à la déforestation, au changement climatique, à la sécheresse, à la désertification et à l’utilisation non durable des terres. Par conséquent, la productivité et la santé des terres agricoles, des pâturages et des forêts sont endommagées, ce qui nuit aux individus et aux communautés qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement alimentaire, leur santé et leurs revenus. -
Situation des ressources génétiques forestières du Niger
La présente publication «Situation des ressources génétiques forestières du Niger» est issue d’un rapport national présenté à l’Atelier sous-régional FAO/IPGRI/CIRAF sur la conservation, la gestion, l’utilisation durable et la mise en valeur des ressources génétiques forestières de la zone sahélienne (Ouagadougou, 22-24 sept. 1998). Elle est publiée en collaboration avec la FAO, l’IPGRI et le CIRAF, dans le cadre d’une série de documents nationaux et régionaux concernant l’évaluation des ressources génétiques des arbres et ligneux de la zone sahélienne et nord-soudanienne, et l’identification des actions prioritaires recommandées en vue de leur conservation et de leur utilisation durable. -
Les cuvettes oasiennes du Manga, Sud-Est Niger : un patrimoine à forte productivité agricole menacé d’ensablement, protégé par la fixation des dunes
L’objectif de cette étude est de montrer l’intérêt des cuvettes oasiennes du Manga et la nécessité de les protège en fixant les dunes qui les entourent. Pour réaliser cette Étude, des données socio-environnementales ont été collectées à travers des enquêtes et l’efficacité de la fixation des dunes dans la protection des cuvettes a été évalué sur des anciens sites fixés et ‡ travers un dispositif expérimental placé sur des dunes vives. Les résultats montrent que les cuvettes oasiennes sont des lieux sacrés (1 %), des points D’eau (5,5 %), des usines d’exploitation de natron (5,2 %) et le sièges de plusieurs autres activités connexes (prélèvement du bois de chauffe et de service, confection des briques, etc.) (7,3 %). -
Volet recherche d’accompagnement du Projet d'Aménagement des Forets Naturelles (P.A.F.N)
Les objectifs principaux attendus de ce volet de recherche d'accompagnement sont principalement d'engager et/ou de réaliser un certain nombre d'activités de recherche développement pour soutenir l'atteinte des objectifs stratégiques du projet. Pour cette raison, il est adopté l'option unique de ne conduire que des recherches développement originales de courte durée (maximum 2 à 3 ans), permettant de compléter et/ou de valid.er certains résultats et acquis scientifiques déjà existants à I'INRAN, à l'Université de Niamey, à I'IRD, à I'ICRISAT et/ou dans le cadre des projets tels que PUSF. Energie Il etc. A la suite d'une analyse concertée lors de huit (8) réunions entre les directions scientifique et administrative de I'INRAN, les chercheurs impliqués, l'assistance technique nationale et internationale du PAFN, les représentants de la Direction de l'Environnement et ceux du PAFN, cinq (5) axes prioritaires de recherche et onze (11) activités de recherche d'accompagnement ci-dessous sont retenues. Ces activités correspondent par ailleurs à des critères de sélection proposés par le rapport du Pr Ambouta Karimou dans le cadre de l'assistance technique nationale au PAFN : (1) obtention de connaissances conditionnant les actions du PAFN pour atteindre ses objectifs opérationnels ; (2) informations disponibles trop fragmentaires ou insuffisantes ; (3) premiers résultats disponibles avant 2006. -
Stratégie de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua
Le présent document propose des mesures méthodologiques d'intervention en matière de prévention et lutte contre les feux de brousse dans la zone pastorale de la région de Tahoua. Il est le fruit d'une série de réflexions et concertations entre les différents acteurs de la région. D'une part, il tient compte des orientations nationales et stratégies sectorielles de protection et de préservation de l'environnement contenues dans le PDES1 2000-2004 de la région de Tahoua et dans la stratégie de réduction de la pauvreté au Niger ; et d'autre part, il s'inscrit dans le souci de trouver des solutions appropriées pour juguler les feux de brousse, phénomène qui menace d'année en année l'équilibre écologique de la partie Nord du Niger. -
Projet de mise en valeur des cuvettes oasiennes à Goudoumaria (MEVCO)
La politique nationale de développement au Niger vise l'amélioration des conditions de vie et de revenus en milieu rural par une stratégie reposant sur la participation accrue des producteurs et la redéfinition du rôle de L'Etat. Les orientations de cette politique s'accordent aux préoccupations de l'Aide française en la matière ; elle présente un cadre favorable pour la réalisation des projets de développement local, dont le projet MEVCO, objet du présent rapport. -
Projet de Lutte Contre l'Ensablement des Cuvettes Oasiennes (PLECO) dans les départements de Gouré et de Maine-Soroa : rapport annuel d'activités
Le Projet de Lutte contre l'Ensablement des Cuvettes Oasiennes dans les départements de Gouré et de Maïné-soroa (PLECO), phase opérationnelle, a été pleinement opérationnel en 2011 avec l'exécution des activités concrètes sur le terrain. -
Politique Nationale de Gestion des Zones Humides
Le Niger compte à ce jour douze (12) zones humides inscrites comme sites d’importance internationale ou sites Ramsar, et plus de 1000 cours d’eau de surfaces temporaires ou permanents. Les menaces qui pèsent sur ces zones humides, du fait de leur forte sollicitation, risquent d’entamer à jamais les potentialités qu’elles regorgent et compromettre l’existence de la diversité animale et végétale et les fonctions qu’elles exercent. Ainsi, Conscient de ce danger, le Niger a entamé avec l’appui des partenaires d’importantes réformes institutionnelles, juridiques et foncières en vue d’une meilleure gestion des ressources naturelles en général et des zones humides en particulier. C’est dans ce cadre que notre pays, s’est doté en 2010 d’une Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH), actualisée en 2018 assortie d’un Plan d’Action National pour la gestion, la valorisation et l’utilisation durable des Zones Humides (PAZH), dans le but de faire face aux fortes pressions sur celles-ci, imputables aux actions anthropiques et aux changements climatiques. Le présent document de Politique Nationale des Zones Humides du Niger, est le fruit de plusieurs jours de collecte de données et d’intenses réunions d’échanges. La vision de la Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH) est la suivante : « A l’horizon 2030, les écosystèmes des zones humides sont des espaces aménagés, conservés, viables et durablement gérés afin de fournir des biens et services nécessaires afin de réduire la pauvreté et contribuer à la conservation de la diversité biologique Africaine et mondiale ». -
Détection des cuvettes oasiennes du Centre-Est du Niger par classifications d’images-satellite SPOT5-THX
Situées en zone semi-aride, les cuvettes oasiennes du centre-est du Niger sont des agro-écosystèmes à haute potentialité. Cependant, elles sont souvent peu connues par ces acteurs du développement à cause de leur extrême diversité et de leur nombre. Cette étude évalue les performances de trois méthodes de classification d’images dans la détection des cuvettes oasiennes (analyse pixellaire, analyse texturale et analyse par objet) à partir des images SPOT5-THX de 2,5 m de résolution spatiale. L’évaluation des résultats montre que l’approche par objet (indice critique de succès égal à 0,94) est beaucoup plus performante que celle utilisant la texture (indice critique de succès égal à 0,78) et l’analyse par pixel (indice critique de succès égal à 0,69). L’étude fournit une première information originale, à savoir le nombre (11 300 cuvettes oasiennes détectées avec une erreur de plus ou moins 6%), la position et la surface de l’ensemble des cuvettes sur la zone d’étude. -
Bilan des cinq années de recherches 1983-1987
La foresterie sahélienne a pour objectifs essentiels d'assurer l'approvisionnement des populations en bois de chauffage, l'amélioration des écosystèmes de production agricole par le maintien de la fertilité des sols. Elle doit également permettre d 1 accro1tre le potentiel fourrager et l'alimentation humaine. Pour atteindre ces objectifs, la foresterie sahélienne et Nigérienne en particulier à adopter en 50 ans plusieurs démarches. -
Étude de développement des oasis sahéliennes en République du Niger
Le présent rapport d'avancement (1) fait ressortir les résultats de la première étude sur place effectuée au Niger de novembre 2005 à mars 2006 dont une grande partie du temps a été consacrée à la collecte et au traitement des informations. -
Caractérisation de la végétation de la zone d’intervention du PLECO à Gouré
La présente étude conduite dans la zone du PLECO au Niger, précisément dans le département de Gouré, vise à caractériser la végétation à travers l’étude des groupements végétaux et les pressions anthropiques qui la déterminent, en vue d’une gestion durable. A cet effet, des relevés phytosociologiques, des coupes de biomasse herbacée, des mesures dendrométriques et des enquêtes ethnobotaniques ont été effectués. Ainsi, une matrice constituée de 81 espèces et de 56 relevés, soumise à une Analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a discriminé trois groupements végétaux. Au total 81 espèces réparties dans 68 genres et 29 familles ont été recensées. La famille des Poaceae (13 espèces) est la plus représentée. -
Évaluation Finale du Projet de Mise en Valeur des Cuvettes Oasiennes de Goudoumaria (MEVCO Phase II)
Le Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage (actuellement Ministère du Développement Agricole) a exercé la maîtrise d'ouvrage du Projet ; cette maîtrise d'ouvrage a été plus particulièrement exercée par la Direction des Études et de la Programmation de ce ministère entouré du Conseil du Projet. La mission d'évaluation considère que la maîtrise d'ouvrage du projet MEVCO, qui a associé l'ensemble des partenaires y compris les bénéficiaires à travers le Conseil du Projet, a été exercée de façon satisfaisante. -
Les justifications et les faisabilités économiques et sociales du traitement des dunes de sable dans le Département de Gouré au Niger : cas du village de Tchago
La formation des dunes de sable autour des zones dépressionnaires ou cuvettes dans le terroir villageois de Tchago du Département de Gouré, au Niger, conduit à l'ensablement et à la disparition progressive des cuvettes. Il en résulte une réduction des superficies agricoles exploitées encultures de contre-saison réalisées grâce à l'eau extraite de puits de faible profondeur forés à l'intérieurdes cuvettes. Or la production agricole de contre-saison constitue un complément vivrier précieux pourles populations dont les productions agricoles pluviales sont chroniquement déficitaires par rapport àleurs besoins alimentaires. D'autre part, les dunes, en ceinturant le village, exposent les habitations à un ensevelissement si leur progression n'est pas stoppée. Pour le cas particulier du village de Tchago, lerejet par les populations des espèces végétales proposées par les services de l'environnement pour la plantation dans le cadre de la fixation biologique du sol explique l'échec des opérations de traitement effectuées. Pour y remédier, il est nécessaire dorénavant de convaincre au préalable les populations du bien-fondé du choix des espèces végétales à travers des démonstrations sur le terrain, à petite échelle, présentant les avantages et les inconvénients aussi bien des espèces préférées des populations que de celles qui leur sont proposées. -
Sélection d'espèces ligneuses adaptées à la fixation biologique de dunes au Niger
Sept espèces ligneuses, dont cinq autochtones (Acacia senegal, A. raddiana, A. nilotica, Bauhinia rufescens, Balanites aegyptiaca), et deux allochtones (Prosopis juliflora et P. chilensis) ont été testées pour la fixation biologique de dunes dans le sud-est du Niger. En pépinière, les espèces ont subi un stress hydrique par interruption d'arrosage durant six jours. Les taux d'hydratation foliaire ont été déterminés, afin d'évaluer leur capacité respective à limiter les pertes d'eau par transpiration. Dans un essai de terrain, les espèces ont été plantées sur un cordon dunaire, préfixé mécaniquement, en vue de tester leur aptitude à la stabilisation des dunes. Les taux de survie sur trois années ont été calculés et la croissance en hauteur mesurée. Les résultats en pépinière ont montré, qu'après six jours de stress hydrique, Acacia senegal, A. raddiana, P. chilensis et A. nilotica sont les quatre espèces limitant le mieux les pertes en eau. Les résultats sur site ont montré que la meilleure combinaison en matière de fixation de dunes dans cette zone serait d'associer l'un ou l'autre des Prosopis (fort taux de survie et croissance rapide) avec A. raddiana et/ou A. nilotica (survie et croissance relativement appréciables et intérêt économique plus important). -
Acacia senegal (L.) Wild. : Potentialités symboliques, effet sur la fertilité des sols et productivité des cultures associées dans les différents bassins gommiers au Niger
La dégradation et la baisse de fertilité des sols sont considérées comme les menaces majeures pour la conservation des ressources naturelles et sur la sécurité alimentaire des populations rurales au Niger. Pour faire face à cette vulnérabilité, plusieurs programmes visant à lutter contre la désertification et à inverser la tendance à la dégradation des ressources environnementales ont été élaborés. Le choix des espèces avait porté dans la plupart des cas sur Acacia senegal avec pour but de produire de la gomme arabique, de protéger et stabiliser les sols. A. senegal est une légumineuse des régions arides et semi-arides produisant une gomme de bonne qualité qui entre dans la fabrication de nombreux produits agro-alimentaires et pharmaceutiques. Comme d’autres légumineuses, A. senegal s’associe à des microorganismes du sol pour former des symbioses bénéfiques aussi bien pour le développement et la productivité des plantes, que pour la fertilité et la stabilité du sol. -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de la République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria, principales victimes fuyant la guerre sont contraintes de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur les ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari. Des placettes de 2500 m2 ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette, les mesures dendrométriques ont été réaliséés sur les espèces ligneuses. Les facteurs de pression tels que la coupe, l’émondage et l’écorçage ont été relevés sur tous les arbres. Des enquêtes sur l’utilisation des ressources ligneuses ont été effectuées. Les données satellitaires (Landsat) ont été collectées afin d’analyser la dynamique paysagère avant et après l’installation des camps. L’analyse des résultats montre que les espèces ligneuses, les plus écologiquement importantes sont Balanites aegyptiaca, Acacia tortilis, Boscia senegalensis, Acacia senegal et Leptadenia pyrotechnica. -
Régénération naturelle assistée au Niger: l’état des connaissances
Face à la dégradation de l’environnement et à la forte pression foncière, les agriculteurs des zones densément peuplées, et notamment du centre-sud du Niger, ont intensifié leurs systèmes de production agricole. Ils l’ont fait en augmentant le nombre d’arbres et d’arbustes dans leurs champs, créant ainsi de nouveaux parcs agroforestiers dont l’échelle dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua est d’environ 5 millions d’hectares (Cotillon et al., 2021). Ce reverdissement n’est pas basé sur la plantation d’arbres. Depuis le milieu des années 1980, les agriculteurs protègent et gèrent la régénération naturelle des arbres et des arbustes sur leurs terres cultivées. De nombreuses études montrent que la régénération naturelle gérée par les agriculteurs a permis d’augmenter les rendements des cultures de 31 à 350 kg/ha et d’assurer la sécurité alimentaire des familles, même pendant les années de sécheresse. Mais les rendements céréaliers restent faibles et ne suffiront pas à nourrir une population en croissance rapide. -
Système d’information environnementale dans la sous-région sahélienne
Le SIE vise le renforcement des capacités nationales et régionales en vue d'améliorer la disponibilité, la fiabilité, la stabilité de l'information et l'accessibilité de cette information qui doit alimenter les stratégies et politiques de Gestion des Ressources Naturelles et de l'Environnement au Sahel. -
Stratégie pour la protection de l’environnement
L'importance de la protection des cultures pour l'atteinte de la sécurité alimentaire au Niger n'est plus à démontrer. Sous la responsabilité de la Direction de la Protection des Végétaux, celle-ci se fait surtout par l'application de produits chimiques. Mal utilisés ces produits peuvent avoir des effets néfastes tant sur la population que sur le milieu naturel. Plusieurs actions visant à protéger l'environnement ou à limiter les effets négatifs liés à la manipulation des pesticides ont été et sont encore menées par les services de la PV du Niger. Les projets Nigéro-Canadien (ACDI) et Nigéro-Allemand (GTZ), USAID-Niger et d'autres bailleurs de fonds y contribuent depuis plusieurs années. Cependant, l'absence d'une ligne directrice dans ce domaine entraîne parfois une mauvaise coordination des efforts et limite la portée de ces actions. C'est dans ce contexte qu'une stratégie pour la protection de l'environnement dans le cadre des activités de protection des végétaux a été élaborée. -
Facteurs influençant l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols : Cas des cordons pierreux et du zaï dans les exploitations agricoles du cercle de Bankass au Mali
Les mauvaises pratiques pour la gestion durable des terres constituent l’un des principaux facteurs de l’instabilité des récoltes dans les bassins de production des céréales sèches au Mali. L’intensification de la production agricole dans un contexte de semi-aridité du climat et de dégradation avancée des terres, suggère non seulement des recherches mais aussi une application effective des mesures conservatoires et antiérosives. L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols dans le cercle de Bankass. -
Etat des ressources en sols dans le monde
Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Pourquoi une telle évaluation n’a-t-elle pas été effectuée avant ? Nous avons considéré les sols comme immuables pendant longtemps. Néanmoins, les sols sont la base de la production alimentaire et de la sécurité alimentaire, en fournissant aux plantes des nutriments, de l’eau, ainsi que le support pour leurs racines. Les sols fonctionnent comme le plus grand dispositif de filtration et le plus grand réservoir de stockage d’eau de la terre; ils contiennent plus de carbone que toute la végétation à la surface du sol, d’où leur rôle dans la régulation des émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre; et ils abritent une grande diversité d’organismes d’une importance capitale pour les processus de l’écosystème. -
Plan de gestion de la réserve de biosphère du Parc W (composante du Niger ) 2020-2024
Ce Plan de Gestion de la réserve de Biosphère du W (composante du Niger) est le document de cadrage stratégique et de planification opérationnelle des interventions de l’administration de tutelle afin de promouvoir sa conservation durable. Ce Plan de Gestion a été conçu dans un cadre global et s’inscrit directement par la prise en compte des principes et des orientations stratégiques adoptés par les différents accords multilatéraux sur l’Environnement, notamment les dispositions des conventions internationales auxquelles le Niger est signataire. Il s’agit entre autres des Conventions post Rio, la Convention RAMSAR, la Convention sur le Patrimoine Mondial, la Convention sur le Commerce international des espèces de la nature et de flore sauvages menacées d’extinction (CI.T.E.S), Washington, 1973, et la convention de Bonn. Alger, etc.). -
Mieux gérer l’eau par des pratiques agricoles innovantes : quelles perspectives dans les pays en développement ?
L’objectif de cette étude est donc de faire un point sur les connaissances disponibles sur le potentiel de ces techniques pour une meilleure gestion de l’eau, tout en s’attachant aux contextes locaux de diffusion et d’adoption dans les pays en développement. Quatre techniques sont considérées : le zaï, le semis direct sur couverture végétale (SCV), le système de riziculture intensive (SRI) et l’irrigation au goutte-à-goutte. L’étude ne représente pas de façon exhaustive l’ensemble des expériences, recherches et rapports touchant à ces pratiques, ni l’ensemble des régions dans lesquelles ces techniques sont mises en œuvre. Ce rapport est centré sur les exploitations familiales petites et moyennes dans les pays en développement et plus particulièrement sur le continent africain. -
Les cuvettes oasiennes du Niger oriental : entre pratiques foncières et cadre législatif
Malgré le nouveau contexte national de législation foncière caractérisé par l’installation progressive des commissions foncières de base (COFOB), la pratique foncière dans les cuvettes oasiennes du Niger oriental est de type coutumier. Cet article décrit et analyse les pratiques foncières dans ce milieu assez particulier. Le choix de 9 cuvettes, en fonction de deux facteurs discriminants notamment la profondeur de la nappe et le type d’exploitation a permis de mettre en exergue les critères de zonage, de typologie et du niveau d’exploitation des cuvettes. Une enquête auprès de 105 exploitants aux moyens d’un questionnaire a permis de collecter des données nécessaires de cette étude. L’analyse des résultats montre la forte influence des autorités coutumières et le manque d’opérationnalisation des COFOB. Les conflits se généralisent avec les acteurs tous azimuts (agriculteurs, éleveurs et agro-éleveurs) et leur règlement se fait en grande partie par conciliation. -
Restauration des terres arides de l'Afrique
Cette compilation de connaissances sur la restauration des terres arides se concentre sur le Sahel et la Grande Corne de l'Afrique où les niveaux de pauvreté, de dégradation des terres et d'émigration sont très élevés. Elle rassemble 36 contributions, y compris des entretiens avec des experts éminents, et de nombreux exemples de succès et d'espoir. Celles-ci comprennent des analyses à long terme des augmentations remarquables du couvert arboré et des rendements agricoles améliorés sur de vastes zones du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal qui n'ont jamais été publiées auparavant, des exemples de restauration du paysage en Éthiopie et des expériences connexes du Cameroun, Djibouti, Ghana, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda. -
Atelier national de réflexion sur les stratégies et méthode d'approches en matière de gestion des ressources naturelles
Ce rapport porte sur l'atelier national de réflexion sur les stratégies et méthode d'approches en matière de gestion des ressources naturelles tenu à Kollo du 14 au 18 Septembre 1992. -
Amélioration des techniques de production de la gomme arabique
La gomme est un créneau porteur pour lutter contre la pauvreté au Niger. Dans la commune de Torodi par exemple, Ichaou (2008) détermine un chiffre d’affaires de 150 à 750 millions de FCFA par an pour une production estimée entre 300 et 1500 tonnes pour la gomme de Combretun nigricans et entre 3 et 5 tonnes pour la gomme arabique. L’offre nationale potentielle en gomme arabique serait comprise entre 9 390 et 14 085 tonnes par an de gomme dure et 900 tonnes de gomme friable. -
Directives opérationnelles et techniques d'exploitation de bois dans les marchés ruraux
Les enquêtes diagnostiques réalisées en 2008 dans le cadre du projet GESFORCOM ont permis d’établir un état des lieux critique des procédures et techniques de gestion des marchés ruraux de la commune de Torodi et d’en dégager les points faibles. Pour l’essentiel les disfonctionnements constatés concernent :
• Une exploitation intense et sélective de l’espèce Combretum nigricans en raison de sa valeur comme combustible mais surtout en raison des exigences des commerçants transporteurs pour satisfaire leur clientèle.
• Le non-respect des espèces autorisées pour la coupe, l’exploitation en dehors des limites des forêts villageoises et des parcellaires établis.
• Le non respect des normes techniques d’exploitation (quota, hauteur et diamètre de coupe,…).
• La multiplication des points de vente du bois dans les parcelles exploitées. -
Directives opérationnelles et techniques d'exploitation de bois dans les marchés ruraux (Poster)
La forêt villageoise est constituée de 3 blocs distincts appelés blocs triennaux dont les quotas sont connus.
• L’exploitation d’un bloc est de trois ans, soit neuf (9) ans pour les trois blocs (durée de la rotation). Le quota annuel dans le bloc est flexible et dépend du caractère déficitaire ou non de la campagne agricole mais le volume exploité pendant les trois ans ne doit en aucun cas dépasser le quota global du bloc tel que défini dans ce plan de gestion.
• L’exploitation d’un bloc triennal doit être régulière et progressive. Il ne faut surtout pas exploiter de manière dispersée dans le bloc. On commence par les parties les plus éloignées du point de sortie du bois et on progresse d’année en année vers le point le plus proche jusqu’à couvrir l’ensemble du bloc.
En cas d’exploitation de tout le bloc triennal en moins de 3 ans, le passage au bloc suivant ne sera pas autorisé. -
Amélioration des techniques de production de la gomme arabique (Poster)
Ce poster présente les techniques d'élagage ou taille d'entretien du gommier ainsi que la préparation de la production de la gomme. -
Implication des éleveurs transhumants dans la gestion des terroirs
De plus en plus les programmes de développement rural sont basés sur une participation active de la part de la population au processus d'analyse jusqu'à l'exécution des activités. Néanmoins, les pasteurs mobiles ont souvent été ignorés et de plus en plus mis à l'écart par ces programmes visant le plus souvent la gestion des ressources naturelles par ses utilisateurs (Greil, 1995). La question posée par Marty (1993) "La gestion de terroirs : un outil d'exclusion ou de négociation ?" est prise en compte par PADATA (= Programme d'Appui au développement de Damagaram-Takaya) en incluant dès le début tous les groupes d'utilisateurs dans le processus d'organisation et d'analyse de la problématique. PADATA a opté pour une stratégie dite de "table ronde » : - afin d'intégrer tous les groupes partageant les mêmes ressources naturelles ; - et afin de préparer tous les groupes à des discussions et à des négociations sur un pied d'égalité. -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
Évaluation des ressources ligneuses de la Commune rurale de Allela (Département de Konni)
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui au Programme de coopération décentralisée entre la région de Picardie (en France) et les douze communes des départements de Konni et Madaoua). Réalisée du 27 juin au 27 juillet 2011 dans le Département de Konni (Commune d’Allela), la mission s’inscrit dans un premier temps, dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement forestier de la Commune d’Allela avec l’appui du PKM. La seconde ambition sous-jacente est aussi de mettre en place un système fiable de gestion des MR et de toutes les ressources forestières de la commune. -
Cartographie des formations ligneuses de la Commune rurale d'Alléla (Département de Konni)
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’élaboration concertée du schéma de développement forestier durable de la Commune d’Alléla (SAF). Elle a pour objectif de connaître l’évolution et la situation actuelle des peuplements ligneux de la commune d’Alléla. -
Les projets de restauration des ressources naturelles et la fertilité des sols
La présente étude dite ″Etude Sahélienne″ cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi -
Pression anthropique et dynamique paysagère en zone rurale semi-aride : cas de la commune de Tibiri, région de Maradi (Niger)
Au Sahel (Afrique de l’Ouest), les contraintes climatiques et socio-économiques sont les causes principales de la structure actuelle du paysage. Dans ce contexte, la présente étude visait à déterminer l’influence des actions anthropiques sur la dynamique du paysage dans un environnement climatique semi-aride à travers une analyse des tendances évolutives de l’occupation du sol de la commune de Tibiri à diverses échelles spatio-temporelle et l’identification des processus qui sous-tendent cette dynamique paysagère. -
État des lieux sur l'exploitation des ressources forestières de la commune rurale de Allela
La présente étude participe au processus d’élaboration concertée du schéma d’aménagement forestier de la commune rurale de Alléla (SAFA). Elle est un appui apporté par le PKM dans le cadre de la promotion d'une bonne gouvernance des ressources forestières, par le transfert de la gestion à la commune et aux communautés villageoises. Les résultats qui en seront issus serviront :
• De support de discussion et de décisions aux acteurs engagés dans le processus d’élaboration du SAFA, notamment au cours des concertations de définition d’objectifs communs de développement forestier communal,
• aux experts chargés de la compilation des données du schéma, qui disposeront de données directement exploitables pour des besoins de capitalisation,
• à la commune dans sa politique globale d’aménagement du territoire ou d’actualisation de son plan de développement communal. -
Évaluation de la flore et de la végétation dans certains sites traités et non traités des régions de Tahoua, Maradi et Tillaberi
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en termes de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation. -
La gestion des forets naturelles et l'approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel : Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey
Ce rapport intègre le résultat de l’atelier de restitution organisé à Niamey le 28 avril 2016 en présence des représentants de l’administration forestière (DGEF), de la DRE de Niamey, de la DRE de Tillabery, des DDE de Say et Torodi, des administrations civiles de la région de Tillabery, de trois représentants des communes rurales de Makalondi, Ouro Gueladio et Say, pressenties pour être ciblées par le projet FONABES, ainsi que des représentants de l'Agence Française de Développement (AFD). Les partenaires BEIE et Debout Niger du projet FONABES ont assuré la présentation de ces résultats. 38 personnes ont pris connaissance de la méthodologie d’élaboration du SDACD de Niamey, des principaux résultats et recommandations faites par l’équipe du projet. Cet atelier de restitution a permis de retenir les communes cibles des interventions prévues au titre des composantes 1b (élaboration des SDA communaux) et 2 (développement des marchés ruraux). La cérémonie d’ouverture était présidée par Ministre de l'Energie et du Pétrole assisté par le Directeur de Cabinet du Ministre de L'Environnement en présence du Directeur Général des Eaux et forêts (DGEF) et du Directeur National de l'Aménagement du Territoire (DNAT). -
La gestion durable des ressources naturelles au niveau communal : l'intégration des secteurs agriculture, élevage et foresterie dans les planifications et actions communales - une comparaison des expériences de la Coopération allemande au Bénin, Mali, Niger, Sénégal et à Madagascar
Les programmes de la Coopération technique allemande (GTZ) œuvrant dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de la décentralisation accompagnent le processus de mise en place des communes depuis son démarrage et ont gagné énormément d’expérience dans l’appui aux communes. L’appui à l’intégration pratique de la gestion des ressources naturelles dans les activités communales touche deux aspects nouveaux pour ces programmes qui, depuis les années 90, ont surtout travaillé au niveau villageois : d’une part la relation des communes comme administration territoriale locale par rapport aux aspirations de la population dispersée dans les villages, et d’autre part la relation entre la gestion des ressources naturelles et la promotion de l’économie rurale à un niveau élevé. Le groupe de travail francophone du réseau SNRD (Sector Network Rural Development) a commandité cette étude pour collecter et analyser les expériences des programmes dans cette problématique et fournir des recommandations pour la future orientation des programmes dans le processus continu de la décentralisation. -
Les ressources forestières naturelles et les plantations forestières au Niger
Ce document porte sur l’évaluation des ressources forestières naturelles et les plantations forestières au Niger. Une revue de la documentation existante a permis d’établir une typologie et une évaluation de toutes les ressources forestières existantes. C’est ainsi qu’une synthèse des typologies des formations forestières proposées par divers auteurs a été faite. Les principales formations forestières du pays sont représentées par des forêts classées et des gommeraies qui comportent des faciès plus ou moins dégradés suivant la pression démographique. A ces formations naturelles, il faut ajouter les parcs agroforestiers qui constituent également une composante non négligeable de ressources forestières. La productivité des formations a été évaluée suivant différentes méthodes développées dans le cadre de programme de recherche et d’aménagement de forêts classées. Pour les gommeraies et les parcs agroforestiers, la productivité des peuplements n’est pas estimée cependant on peut retenir que leur contribution est importante dans la satisfaction des besoins des populations locales en produits forestiers ligneux et non ligneux. -
Gommiers et gomme arabique
Il est indispensable de savoir reconnaître les feuilles, les fleurs, les
graines et les épines des différents gommiers, car la gomme friable
d’A. seyal doit toujours être récoltée et commercialisée à part.
2- La récolte ne s’effectuera pas sur A. laeta, car désormais le Codex
Alimentaire ne la considère pas comme de la gomme arabique.
3- L’exsudation naturelle d’A. senegal produit des nodules de plus
petite taille que lorsqu’il y a saignée. Les rendements sont jusqu’à 5 fois moindres. C’est pour expliquer cela qu’il n’y a qu’un récipient ou Tia de gomme au lieu de trois sur la fiche 1ter. -
Rapport de l'atelier de formation des formateurs sur la qualité de la gomme arabique
Le Niger qui jadis était considéré comme un grand producteur de gomme (1960-1980) a vu sa production péricliter avec l’avènement des sécheresses qui ont durement frappé le sahel tout entier et conduit à la transformation en de grand cimetières d’arbres morts les gommerais du Manga. Depuis 2000 à la faveur d’un programme de relance de la production de la gomme, le pays s’est, après avoir établi un état des lieux de son potentiel de production de gomme, doté d’une stratégie nationale en la matière. Le potentiel gommier, faut-il le rappeler, est évalué à 300 000 hectares de gommerais constituées principalement des peuplements naturels. Trois bassins de production sont identifiés : le bassin oriental constitué par les peuplements du Manga, le bassin Central formé par des peuplements naturels mais surtout par des plantations de restauration à base d’Acacia seyal et d’Acacia senegal, le bassin occidental couvrant la région de Tillabéry. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey (Niger)
Au Niger, les ressources arborées ont un rôle vital dans la vie et le développement des populations rurales face aux crises climatiques en générant des revenus et en contribuant à la réduction de l’insécurité alimentaire. Cette étude a été menée dans le bassin d’approvisionnement en bois-énergie de la ville de Niamey où 90 exploitations agricoles familiales ont été enquêtées dans les villages de Tientiergou, Safa et Kobi situés respectivement dans les communes de Say, Koygolo et Tondikandia. Le but est de déterminer l'importance de l'utilisation des ressources arborées dans la vie socio-économique des populations. La méthodologie a été d’analyser leur contribution potentielle dans le revenu familial total des exploitants. Des entretiens individuels semi-directifs ont été conduits auprès de l’échantillon. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : les ressources naturelles renouvelables, étatique, privées, communes, en accès libre?
En Afrique sahélienne, la conférence de Praïa de 1994 a mis en avant la notion de gestion locale des ressources naturelles, qui est désormais à l’ordre du jour de nombreuses politiques et projets de développement. Mais les caractéristiques des ressources naturelles renouvelables, d’une part, la question de leur statut, d’autre part, demeurent souvent floues. Cette note vise à expliciter ces notions, importantes mais souvent mal défi nies, pour favoriser une négociation sur les options juridiques. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les ressources naturelles renouvelables : étatiques, privées, communes, en accès libre ? N°2
Les ressources naturelles renouvelables sont prélevées dans l’écosystème, et pas produites par le travail. Elles ne peuvent être durables que si les prélèvements sont inférieurs à la croissance naturelle1. Dès lors qu’il y a surexploitation, effective ou potentielle, des mécanismes de « gestion intentionnelle », c’est-à-dire explicitement orientés vers la durabilité de la ressource, sont nécessaires. Mais que veut dire « gérer des ressources naturelles » ? En effet, le terme « gestion » est ambigu. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : pourquoi parler de gestion «négociée » des ressources naturelles ?
Participation, concertation, négociation… Les discours sur la gestion locale des ressources naturelles mettent l’accent, à un degré ou un autre, sur le débat autour des règles et des dispositifs de gestion. Pour autant, au-delà du principe général selon lequel « il faut associer tous les acteurs à toutes les étapes du processus », on précise rarement pourquoi il faut discuter, sur quoi et comment. Or le principe de négociations, au sens propre « de débat entre intérêts divergents dans le but de trouver des compromis socialement acceptables », s’impose. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : la gouvernance des ressources naturelles : un enjeu socio-politique autant qu'écologique
Dans la majorité des projets de développement, la « gestion des ressources naturelles » correspond à la réalisation d’actions d’aménagement et à la mise en place d’instances censées assurer une « gestion » rationnelle et démocratique des ressources sur un espace donné. La gestion est vue comme la mise en œuvre opérationnelle et démocratique de règles « rationnelles », en dehors de toute interférence sociopolitique. Or, la gestion des ressources naturelles est une activité sociale, qui met en jeu des problèmes d’action collective, autour d’enjeux qui sont simultanément sociaux (la réparti tion de l’accès à la ressource et des bénéfi ces qui peuvent en être tirés, entre les différents acteurs), économiques (l’utilisation et la valeur de la ressource) et politiques (le pouvoir de définir les règles – et donc la distribution de l’accès et des opportunités de revenu – et d’en assurer la mise en œuvre et le respect). -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières :Institutionnaliser une gestion négociée des ressources naturelles : un enjeu de gouvernance, une contribution au renforcement de l’action publique
Il y a surexploitation lorsque, sur un territoire donné, les règles gouvernant l’accès aux ressources ne sont plus adaptées ou ne sont plus respectées, et que la société n’arrive pas à en définir d’autres. Or, préserver les ressources naturelles d’un territoire est indispensable pour assurer son avenir. Négocier et institutionnaliser des règles nouvelles pour gérer ces ressources suppose de trouver les façons de concilier les intérêts des différents acteurs autour d’une conscience des interdépendances et d’une vision d’un futur commun. Cela suppose aussi de dépasser les clivages entre normes locales et normes étatiques pour inventer des compromis efficaces, appuyés par l’État. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d’effectivité des conventions locales 1) Règles et processus de négociation
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux inter venants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir l’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion (traité dans cette note), un autre l’engagement des autorités2. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les conditions d'effectivité des conventions locales : 2) Engagement des autorités et pragmatisme dans la mise en œuvre
Depuis une quinzaine d’années, de nombreux intervenants travaillent à promouvoir des accords négociés sur l’accès et l’exploitation des espaces et des ressources naturelles, souvent connus sous le terme de « codes locaux » ou « conventions locales ». Si le principe d’accords négociés fait sens1, les résultats sont plus mitigés. Nombreuses sont les conventions peu ou pas appliquées. Il n’y a pas de recette miracle pour garantir
L’effectivité d’une convention locale, mais on peut identifier un certain nombre de conditions et de facteurs favorables. Un premier ensemble de conditions concerne les règles de gestion2, un autre l’engagement des autorités. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°13 : Les enjeux de la mise en œuvre de la loi 034-2009 portant régime foncier rural au Burkina Faso
La politique foncière au Burkina est sous-tendue par un certain nombre de textes et documents juridiques dont les principaux sont la loi de Réorganisation agraire et foncière (dont la première version date de 1984 et la dernière de 2012) et ses textes d’application, la Politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural et plus récemment la loi 034-2009 portant régime foncier rural. Bien qu’exemplaire à plusieurs égards au vu de son processus d’élaboration et de son contenu, cette loi foncière n’échappe pas au risque d’inachèvement juridique et institutionnel, problème récurrent rencontré dans l’application du droit en Afrique de l’Ouest. Cette note tente de faire un constat des atouts et des difficultés de mise en œuvre de cette loi, trois ans seulement après sa promulgation, de dégager quelques leçons et de pointer certains risques. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 19 : Quand les redécoupages administratifs menacent la gestion durable des ressources naturelles Le delta de la Somone au Sénégal
Gérer un espace sensible sur un plan écologique suppose un dispositif de gestion qui repose sur un montage institutionnel, des équilibres politiques souvent subtils, et des règles de partage des responsabilités, des coûts et des ressources. La réussite de la gestion tient à la capacité à faire vivre ce dispositif, qui résulte souvent de longues négociations et traduit des équilibres parfois fragiles. Toute modification du cadre institutionnel oblige à adapter le dispositif de gestion, au risque de le fragiliser, d’offrir des opportunités de remise en cause et parfois même de provoquer son effondrement, avec de graves conséquences écologiques -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 21 : Réaliser le transfert de compétences en GRN pour assurer l’effectivité de la décentralisation et consolider la démocratie - Le cas du Mali
Au Mali, la protection de l’environnement et la gestion foncière font partie des compétences partagées entre l’État et les collectivités locales. Mais le transfert de compétences est bloqué, ce qui empêche les collectivités locales de jouer leur rôle. Or, les ressources naturelles sont une base essentielle de la vie des populations rurales, et une source importante de revenus pour les communes. Il convient dès lors de dépasser les blocages. -
An approach to quantitative description of natural vegetation and soil surface for inventory and monitoring
Describing vegetation quantitatively in Niger bas been difficult because no standard technique has been advanced, and the ecologist has had to "reinvent the wheel" with each new project. The results are that each survey has a varying degree of quality and precision, the documentation of the techniques is lost and, hence, comparisons with historical records are impossible. The primary objective of the techniques presented in this paper is to describe the ecosystem for long-term monitoring purposes or for comparisons between current sites. -
Analyse Diagnostique Détaillée de la zone d’intervention du PLECO : répertoire des cuvettes et bas-fonds de Mainé Soroa
L’objectif de cet inventaire est d’évaluer le nombre de cuvettes et de bas-fonds agropastoraux dans cette partie du département de Gouré sur la base d’une typologie qui associe la profondeur de la nappe phréatique, de la présence du natron, et la vocation. -
Analyse diagnostique détaillée de la zone d’intervention du PLECO : répertoire des cuvettes et bas-fonds de Gouré
Ce répertoire est le produit d’un inventaire systématique des cuvettes et bas-fonds de Gouré qui s’est déroulé en mai et juin 2006 au niveau de la zone d’intervention du PLECO. La zone inventoriée couvre la partie située au sud du 14 ème parallèle soit environ 13.079 Km2. -
Décret n° 2020-602/PRN/ME/SU/DD réglementant la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger
Le présent décret a pour objet de réglementer la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger (RNA). Il détermine les modalités de gestion des parcs agroforestiers, particulièrement les ressources ligneuses issues de la Régénération Naturelle Assistée. -
Pratiques pastorales en relation avec l'espace de la réserve naturelle nationale de Termit - Tin Toumma
Cette étude a été réalisée pour le projet « Antiloppes Sahélo_saharienne », qui œuvre pour la création d’une aire protégée dans le Nord-Est du Niger, la Réserve Naturelle Nationale de Termit-Tin Toumma (RNNTTT), au sein des communes de Tesker, N’Gourti, Bilma, Fachi et Tablot. -
Accès aux ressources naturelles et gouvernance locale dans le Niger oriental
L’objectif de ce travail est d’analyser l’accès et gestion des ressources naturelles dans le Niger oriental et de démontrer comment les municipalités établissent la conduite à tenir. Les pratiques qui touchent à la structuration et à l’organisation du territoire méritent d’être analysées en tant que telles car elles sont aussi importantes que les pratiques portant sur les animaux. Les pratiques d’utilisation du territoire chez l’éleveur visent, au cours du temps, à occuper tel ou tel espace et à mobiliser ses ressources. La méthodologie adoptée porte sur la collecte de données qualitatives et quantitatives à travers une approche géographique auprès des populations, autorités coutumières et administratives. -
Influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique des écosystèmes sahéliens: Cas de zones reverdie (Warzou) et dégradée (Maïssakoni) du département de Mayahi
Le présent document est le résultat d’une étude effectuée dans le cadre d’un projet de recherche entre le CRESA et le Centre de Résilience de l’Université de Stockholm intitulé : « les dimensions humaines derrière le reverdissement du Sahel : une étude comparative des dynamiques socio-écologiques dans les zones dégradée et reverdie du Niger ». Les sites concernés par la présente étude sont situés dans la commune rurale de Sherkin Haoussa (Département de Mayahi. Il s’agit de Warzou, site reverdi et de Maissakoni, site dégradé. L’objectif principal est d’étudier l'influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique de ces deux zones. Pour atteindre cet objectif, des enquêtes de terrain ont été menées à l'aide d'un guide d'entretien et des fiches d'enquête individuelles. Soixante (60) paysans issus des deux villages ont été enquêtés. Cette étude fait suite à l'étude sahélienne menée en 2006, qui a démontré qu'au Sahel on est en train d'observer un phénomène de reverdissement surtout dans des zones à forte densité humaine contrairement à la dégradation continue que l'on pense. -
Pratique et gestion de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Cette technique consiste à repérer, sélectionner, entretenir et protéger dans les champs au moment du défrichement un à trois rejets issus des souches vivantes des différents arbres et arbustes existants dans les champs et la préservation des jeunes pousses de certains arbres appréciés.
➢ Ces rejets épargnés poursuivent leur croissance avec un entretien régulier. Du fait que les rejets sont issus des souches, le producteur a, au bout de trois à quatre ans, des arbres dans son champ pouvant significativement atténuer l’érosion éolienne et hydrique et protéger ainsi les cultures.
➢ La densité d’arbres et arbustes varie de 80 à 150 pieds à l’hectare. -
L'olivier de lapperine, indicateur des changements environnementaux à long terme dans l'Air : cas du massif de Bagzane, Air-Ténéré
L'objectif de ce travail est d'apporter les élements nécessaires à la mise en place d'un suivi à long terme permettant de caractériser l'effet des changements climatiques sur la végétation montagnarde du massif saharien de l'Air. L'indicateur biologique choisi pour cette étude est Oléa. europaea subsp. Laperrinei, considéré comme une sous-espèce de l'olivier domestique (Baali-Cherif et Besnard, 2005). -
Etude de la biologie reproductive de Tithonia diversifolia (Hemsl.) Gray (Asteraceae) : Espèce non indigène invasive en Côte d’Ivoire
La biodiversité est aujourd’hui confrontée à d’énormes problèmes de dégradation. L’une des causes principales est l’invasion par les espèces exotiques ou non-indigènes. En effet, ces espèces introduites dans des régions différentes de leurs régions d’origine sont directement impliquées dans la disparition d’espèces autochtones. C’est le cas de Tithonia diversifolia (Hemsl.) A. Gray (Asteraceae) en Côte d’Ivoire. Il importe de penser à la conservation de la diversité biologique en luttant contre ces vecteurs de dégradation. Sachant que cette lutte repose sur une meilleure connaissance de l’espèce, nous nous sommes fixés pour objectif de connaître les caractères d’invasion. Nous avons étudié la biologie reproductive de T. diversifolia en évaluant son succès de floraison, de fructification et son pourcentage de germination. Le succès de fructification est déterminé par le rapport du nombre de fleur produite et la quantité de graines par peuplement. Le pourcentage de germination a été comparé entre différents traitements in situ et ex situ. Le succès de fructification moyen est de 92,54%. -
Les marchés ruraux du bois de feu au Niger et l'autogestion locale des ressources naturelles : la problématique et les leçons actuelles de l'expérience
Ce document présente une synthèse provisoire au début de 1994 des travaux réalisés par le Projet Energie II - Composante Energie Domestique, Volet Offre (PE II / ED - VO) dans le cadre de la mise en application de la Stratégie énergie domestique, c'est à dire de la réforme sur la réglementation relative à la commercialisation et au transport du bois dans les grandes agglomérations et de la création des marchés ruraux du bois-énergie autour des quatre principales villes du Niger. -
Système aquifère transfrontalier d'Iullemenden, Taoudéni-Tanerzrouft : Atlas des ressources en eau
Les bassins sédimentaires d’Iullemeden et de Taoudéni-Tanezrouft couvrent une superficie d’environ 2,5 millions de km². Ils sont en continuité géologique et hydrogéologique et constituent un seul ensemble qui contient plusieurs nappes d’eaux souterraines logées dans des formations géologiques aquifères datées de l’ère Primaire jusqu’au Quaternaire.