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Effet de la fertilisation par microdose sur la productivité de deux variétés de Sésame (Sesamum indicum L.), la variation des teneurs et les bilans partiels des nutriments
Le sésame (Sésamum indicum L.), est une plante oléagineuse cultivée au Niger sur les sols sableux pauvres en éléments nutritifs. Afin d'améliorer la productivité de cette culture, un essai a été conduit en 2012 à la station de recherche de N'Dounga dans le département de Kollo au Niger. L'objectif principal de la présente étude est d'étudier l'effet de la microdose sur le rendement du sésame. Un dispositif factoriel avec deux facteurs a été utilisé: 1) la variété avec deux niveaux (variété améliorée et variété locale) et 2) l'engrais NPK avec quatre niveaux (Og, 0,5g, Ig et 1,5g.poque(1). Les composantes de rendement, la hauteur des plants, l'exportation des éléments nutritifs et les paramètres chimiques et biologiques du sol ont été déterminés. Les rendements et les hauteurs des plants obtenus avec l'apport de fertilisants par microdose ont baissé. La dose MO a enregistré la plus grande hauteur et le rendement le plus élevé avec 155 cm et 1903 kg. ha-l respectivement. Excepté le phosphore assimilable, le pHeau et la biomasse microbienne, les caractéristiques chimiques testées du sol ont augmenté. Les teneurs en éléments nutritifs du sol ont augmenté de 3,9 mg/kg à 15,6 mglkg pour le potassium assimilable, de 0,1 glkg à 0,6 glkg pour l'azote total et de 0,25 g1kg à 6,2 glkg pour le carbone organique. L"étude montre que la microdose a induit des augmentations sur les paramètres de rendement. La dose M3 a enregistré le plus grand nombre de graines par capsu le avec 56 suivis de la dose Ml avec 49 et le témoin MO avec 48. Toutefois. cette performance de la technique de la microdose dans l'amélioration des paramètres de rendement s'accompagne d'un bilan partiel négatif. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Analyse des déterminants socio-économiques de l'adoption de l'activeur "compost plus" dans la boucle du Mouhoun au Burkina Faso
Le Burkina Faso est un pays où l’agriculture occupe environ 80% de sa population active (PCESA ,2012). La pression démographique sur le foncier entraine un raccourcissement des durées de jachère et donc une baisse de la fertilité du sol et des rendements agricoles (Ministère de l’agriculture, 2002). La lutte contre la dégradation des sols devient, de ce fait, un enjeu majeur en matière de politique agricole au Burkina Faso. Dès lors, plusieurs techniques de compostages de matières végétales sont proposées pour améliorer la fertilité des sols. L’une d’entre elles, est l’utilisation de l’activeur “Compost Plus” proposée par l’ONG Green Cross Burkina Faso. Cette ONG est chargée de vulgariser cette technique de fabrication du compost dans la région de la Boucle du Mouhoun.