Recherche
69 items
-
Rapport d'évaluation préliminaire des récoltes provisoires de la campagne agricole d'hivernage 2019
De façon générale et sur le plan pluviométrique, la campagne a connu une installation précoce à normale sur la majeure partie du pays, malgré quelques poches de sècheresse ayant engendré des ressemis au démarrage de la saison dans plusieurs localités.
Conformément aux données issues de l’évaluation provisoire, la production 2019 des principales céréales est estimée à 5 338 080 tonnes, soit une baisse de 5% par rapport à la moyenne des cinq (5) dernières années et 12% par rapport à celle de 2018. Les niveaux de production sont en baisse pour tous les produits exceptés le riz et les baisses varient de 5 % pour le fonio à 14 % pour le mil. -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2018 et Perspectives Alimentaires 2018/2019
La campagne agricole d’hivernage 2018 a démarré avec les premières pluies utiles à partir de la troisième décade du mois d’Avril. Ces pluies ont permis de réaliser les premiers semis au niveau de neuf (09) villages du département de Tibiri dans la région de Dosso. A la fin de la troisième décade de Septembre, les hauteurs pluviométriques ont varié entre 100 mm et 1150 mm au plan national.
Après la troisième décade du mois d’avril, les pluies ont été plus ou moins régulières. A la faveur de ces précipitations les semis se sont poursuivis jusqu’à la troisième décade de juillet où toutes les localités des régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri ont bouclé les semis. Les semis tardifs sont intervenus au cours du mois d’août dans les régions d’Agadez et de Zinder. -
Formation sur les principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères observées sur les sites de Gourdjia suite au suivi CGEF de la campagne 2015 2016
Les maladies de plantes c’est comme le paludisme. Souvent, on ne s’intéresse au paludisme que lorsqu’on est très malade (fièvre, froid, chaud). Dans ce cas il faut aller à l’hôpital (payer), acheter des médicaments (payer) et on sort affaibli. Mais on devrait s’intéresser au paludisme pour ne pas l’attraper. Dans ce cas on se protège avec une moustiquaire, on enlève les points d’eau pour empêcher la multiplication des moustiques… Ce sont des mesures à prendre – avant pour éviter d’être malade. C’est la même chose pour les cultures. Pour que les plantes ne soient pas attaquées, malades ou détruites, il faut prendre des dispositions avant. C’est l’objet de ce module de formation. -
Au Niger : Tibiri, village Maouri
Ce document présente les aspects géographiques et sociaux du terroir de Tibiri, village Maouri -
Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger
Ce document porte sur les aspects géographiques de Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger -
Déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire »
aux cultures maraîchèresCe présent document porte sur la déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire » aux cultures maraîchères -
Un village Bouzou du Niger. Etude d'un terroir
Ce présent document porte sur l'étude d'un terroir et prend comme exemple un village Bouzou du Niger. -
Résultats Définitifs de la Campagne Agricole d'Hivernage 2014 et Perspectives Alimentaires 2014-2015
La campagne agricole d'hivernage 2014 a démarré à partir de la troisième décade du mois d'avril. Ce qui a permis d'effectuer des semis partiels de mil au niveau de 384 villages des régions de Dosso , Maradi et Tahoua. -
Rapport de l’Évaluation Finale de la Campagne Agricole 2015 et Perspectives Alimentaires 2015-2016
La campagne agricole 2015 a démarré à partir de la deuxième décade du mois de mai avec des pluies utiles qui ont permis des semis partiel de mil au niveau de 12 villages du département de Gaya ( région de Dosso) -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2017 et Perspectives Alimentaires 2017/2018
La campagne agricole d’hivernage 2017 a démarré à partir de la troisième décade du mois d’Avril avec des semis intervenus au niveau de cinq (5) villages du département de Dogondoutchi.
A la faveur des précipitations enregistrées, les semis se sont poursuivis jusqu’à la troisième décade de juillet dans les régions d’Agadez, Dosso, Tahoua et Zinder. Au cours de cette campagne agricole d’hivernage, les semis sont intervenus en majorité au cours des mois de Mai et Juin atteignant un taux d’au moins 88 % de villages ayant semé. Plusieurs cas de ressemis ont été signalés suite aux pauses pluviométriques enregistrées avant l’installation définitive de la campagne.
La situation phénologique des cultures est dominée par la maturité pour le mil et la floraison pour le sorgho. La maturité du sorgho concerne toutes les régions du pays. Concernant les cultures de rente, niébé et arachide principalement, les stades avancés de maturité sont également observées dans toutes les régions...
-
Rapport d’évaluation des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2016
La campagne agricole d'hivernage 2016 a démarré à partir de la première décade du mois d'avril occasionnant des semis partiels de mil au niveau de 69 villages des régions de dosso et tillabéry -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2019 et perspectives alimentaires 2019-2020
La campagne agricole d'hivernage 2019 a démarré à partir de la troisième décade du mois d'avril avec des semis partiels de mil au niveau de trois (3) villages du département de boboye dans la région de dosso -
Rapport de mission de surveillance et de confirmation des zones d'infestation de la mineuse de l'épi du mil. Campagne agricole d'hivernage 2015-2016
Le mil est l'aliment de base de la population du Niger. Sa culture est confronté à plusieurs contrainte parmi lesquelles la pression parasitaire qui affecte très souvent la production finale -
Note de synthèse: Evaluation à mis parcours campagne agricole d'hivernage au 31 Août 2007
La campagne agricole d'hivernage a démarré à partir du 1ier décade du mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis partiels de mil -
Rapport de programmation de la campagne 94/95
Ce projet vise toujours une double finalité à savoir l'émergence dynamique locale et l'assurance de la transmission de la gestion d'un tel programme -
Rapport d'évaluation de la campagne agro-sylvo- pastorale et hydraulique 2011-2012
Le CAIMA jouant un rôle très important dans la politique agricole de l'Etats en intrants et matériels agricoles -
Rapport d'évaluation préliminaire des récoltes 2011 et résultats provisoires de la campagne agricole 2011/2012
Le CILSS, dans le cadre du suivi de la situation alimentaire dans les pays membres, réalise chaque année une série de missions en collaboration avec ses partenaires et les gouvernements des pays concernés.
Il s’agit, généralement pour ces missions, d’étudier la situation et le déroulement de la campagne d’une part en rencontrant les services nationaux concernés par le suivi de la campagne agricole (Ministères de l’Agriculture et de l’Elevage, Météorologie Nationale, Protection des végétaux, Office céréalier, donateurs, etc.) et d’autre part en visitant certaines régions du pays pour se rendre compte de la situation sur le terrain.
-
Evaluation de la campagne agricole 2008/2009 et résultats définitifs
Au sortir de la campagne agricole d'hivernage 2007-2008, le bilan céréalier a dégagé un excédent net de 215.881 tonnes, ce qui représente moins d'un mois de consommation nationale. -
Les semences améliorées d’arachide disponibles pour la campagne 2021
Cette note analyse la production de semences de variétés améliorées d’arachide à partir des données contenues dans l’Annuaire National 2021 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger (MAGEL).
Le Ministère en charge de l’agriculture élabore chaque année l’Annuaire National de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger. C’est le document officiel qui contient la quantité et la liste exhaustive de toutes les semences des variétés améliorées produites au Niger et disponibles pour la campagne à venir (2021).
En surface l’arachide tourne autour de 900.000 ha (MAGEL, campagne 2019-2020), loin derrière le mil, le niébé et le sorgho. Cependant, c’est la seconde légumineuse cultivée au Niger. L’arachide est utilisée localement pour la fabrication d’huile, produit de première nécessité dont le Niger est fortement déficitaire. Les importations de matière grasse sont essentiellement constituées d’huile de palme pour la consommation. Ces importations représentent 37 milliards de F.CFA et sont nettement plus importantes que les importations de lait et autres produits laitiers, dont on parle beaucoup plus.
Dans l’optique d’une autosuffisance alimentaire du Niger, ou pour réduire la facture des importations alimentaires, la seule huile en production locale qui peut concurrencer l’huile de palme reste l’huile d’arachide. L’arachide est la culture pour laquelle la quantité de semences améliorées disponibles est très faible, voire insignifiante, à l’échelle nationale par rapport aux surfaces mises en culture. -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2020 et Perspectives Alimentaires 2020/2021
Au total, ce sont 2 680 395 chefs de ménage qui ont été dénombrés au titre de la campagne agricole d’hivernage 2020. Les résultats montrent que la majorité des ménages agricoles sont gérés par des hommes soit 93,15% contre 6,85% des ménages gérés par des femmes. La situation pluviométrique comparée à l’année passée reste très excédentaire dans la majeure partie de la zone agricole du pays. Les poches excédentaires sont localisées dans les régions de Tillabéri, Dosso, Zinder et Diffa. Les poches déficitaires à très déficitaires sont apparues dans les régions de Tillabéri, Dosso et Zinder. La production céréalière globale de la campagne agricole d’hivernage est estimée à 5 768 382 tonnes. En comparaison avec les productions de la campagne 2019 on observe une hausse de 9 %. L’évolution de ces productions sont également en hausse voire une stabilité de 1% par rapport à la moyenne des cinq (5) dernières années. Ce sont des hausses de 7%, 12% et 13% qui sont observées respectivement pour le mil, le maïs et le sorgho. Par contre les niveaux de production sont en baisse pour le riz et le fonio respectivement de 4 et 6% par rapport à l’année passée. L’analyse comparée de la production 2020 par rapport à la moyenne quinquennale présente des hausses de production pour le sorgho et le maïs. -
Rapport final de la formation des jeunes agriculteurs et agricultrices pour la campagne sèche froide 2020-2021
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua anime la formation professionnelle, installation des jeunes agriculteurs/trices. La formation des jeunes est une activité que mène la CRA avec l’appui du Projet Pôle Ruraux. Pour la campagne de saison sèche 2020-2021, ces formations ont concerné 15 communes, 33 sites, 717 jeunes en formation, 7 opérateurs de formation (OP, GIE, ONG). -
Évaluation à mi-parcours de la campagne agricole d'hivernage au 31 juillet 2007
Le présent rapport relève l’évolution de la campagne agricole d'hivernage dans les différents Départements et communes de la région de Maradi. -
Évaluation à mi-parcours de la campagne agricole au 31 Juillet 2007
Le rapport fait état de la campagne agricole de la région de Dosso durant la période de Juillet 2007. -
Évaluation de la campagne agricole
Les superficies emblavées en mil connaissent par rapport aux campagnes 1988 et 1987 une stagnation au niveau national. Une diminution sensible a été constatée dans les départements de Dosso (-6%) et celui de Tillabéry (-15%) par rapport à la campagne passée. -
Évaluation préliminaire de la campagne agricole au 31 Aout 1999
Les résultats contenus dans le présent rapport ont été collectés atravers le suivi régulier de la campagne effectuer par les services agricoles. Ils ont par la suite été finalisés par les missions conjointes (Direction de l'Agriculture, SAP/GC, Météorologie Nationale ) à travers aussi bien des missions de terrain que des réunions de synthèse qui ont regroupé l'ensemble des responsables agricoles des Départements et des Arrondissements. -
Évaluation préliminaire des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2008/2009 au Niger
La campagne agricole d'hivernage 2008 a démarré à partir de la première décade du mois d'Avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer des semis partiels de mil au niveau de certaines localités (7 villages) au département de Tessaoua (Région de Maradi),soit à la même période qu'en 2007. Il faut noter que cette année,les pluies sont régulières et bien reparties dans le temps et dans l'espace. -
Mission ministérielle de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2016
Dans le cadre de la pré-évaluation de la campagne Agro-sylvo-pastoral et hydraulique 2016, sur instruction de Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat, le Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques Monsieur Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a entrepris, du 17 au 23 Novembre 2016, une tournée en profondeur dans la région de Tillabéri. -
Évaluation à mi parcours de la campagne agricole d'hivernage au 31 Juillet 2011
La campagne agricole d'hivernage 2011 a démarré à partir de la 1er décade du moi de Mai 2011, avec les premières pluies qui ont permis d'effectuer des semis partiels de mil au niveau de 110 villages repartis dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder. Par la suite, les précipitations se sont poursuivies par endroit au cours de ce mois. Toutefois, elles ont été irrégulières et mal reparties. -
Pré-évaluation de la campagne 2002/2003
La campagne agricole 2002 a démarré dès le mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis en humide au niveau de 52 villages. Au cours du mois de juin 2002, les ruptures de pluies observées ça et là à partir de la 2em décade ont d'une part ralenti la progression de la couverture des semis au niveau des régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder, et d'autres part occasionné des pertes de semis dans ces régions. -
Programme d'urgence d'appui en semences aux villages déficitaire de la campagne agricole d'hivernage 2004/2005
La campagne agricole d'hivernage 2004/2005 a enregistré un important déficit céréalier de l'ordre de 20.000 tonnes consécutivement à la sécheresse et aux invasions acridiennes. Ainsi, au sortir de cette campagne quelque 3.815 villages totalisent une population de 3.627.817 habitants ont été identifiés comme déficitaire à des degrés supérieur ou égale à 50%. -
Rapport de la mission de PRE ÉVALUATION de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2016
Le Gouvernement de la 7ém République a placé le développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au premier rang de ses priorités en vue de l'atteinte des objectifs de l'I3N. Afin d'évaluer les résultats de la campagne agrp-sylvo-pastorale et hydralique 2016 et de dégager les perspectives, des missions ministérielles ont été dépêchés dans les huits (8) régions du pays. -
Rapport de mission du Ministère Chargé des Relations avec les Institutions : Pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans la région d'Agadez
Dans le cadre de la mission de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2016, le Ministère Chargé des Relations avec les Institutions Monsieur Issouf Barkai, a entrepris du 15 au 24 novembre 2016, une mission de travail dans la région d'Agadez. -
Préparatif de la campagne agricole d'hivernage 2014 et renforcement du dispositif de production, de contrôle et de certification des semences
Le Niger tout comme les autres pays de l'espace communautaire doivent mettre en place un dispositif d'inspection au champ et de contrôle de qualité au laboratoire depuis 2009. Des équipes d’inspecteurs formées depuis 2010 pour gérer les programmes régionaux de multiplication de semences et de travaille sur la base d'une programmation régionale annuelle et des déclarations de cultures permettant de mobiliser les moyens pour assurer les missions de contrôle au champ par les équipes d'Inspecteurs. -
Rapport de pré-évaluation de la campagne agricole d'hivernage : 2005/2006
La campagne agricole d'hivernage 2005 a connu un démarrage précoce par rapport à l'année précédente. les premières précipitations utiles ont été enregistrées entre les 2 et 3 Mai soit une avance de deux (2) semaines par rapport à l'année 2004. Les premières semis ont concerné environ 662 villages (25% des villages agricoles). -
Rapport d'évaluation de la campagne pastorale 2005
Au cours du mois d'Octobre 2005, une mission de la Direction Régionale des Ressources Animales de Dosso a sillonné la Région pour évaluer la situation pastorale. La mission s'est surtout appesantie sur les points suivants : La pluviométrie; la situation des paturages et l'alimentation du betail; la sitution des points d'eau et l'abreuvement du cheptel; la situation sanitaire du cheptel; les mouvements et concentration des animaux; la commercialisation du bétail; la production de la biomasse herbacée; l'appréciation de la production fourragère. -
Rapport sur les résultats définitifs de la campagne agricole : 2005/2006
La campagne agricole d'hivernage 2005 a démarré à partir de la 3ème décade du mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis partiels de mil au niveau de certaines localités des régions de Dosso, Tahoua et de Tillabéri. -
Rapport de synthèse des missions ministérielles de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2014
La campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2014 est marquée par une installation précoce à tardive des pluies dans toutes les régions du pays. Elle a été caractérisée par des précipitations faibles et irrégulières de mai à juin, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies de juillet à aout et une mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l'espace durant le mois de septembre. Des fertilisants, des variétés précoces de niébé et des boutures de manioc et de patate douce ont été mis à la disposition des populations afin de minimiser les risques d'une mauvaise campagne. -
Pré-évaluation de la campagne agricole 2009/2010 et résultats provisoires
La campagne agricole d'hivernage 2009 a démarré à partir de la 1ère décade du mois de mai avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer des semis partiels de mil au niveau de 1780 villages répartis dans les régions de Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso et Tillabéri. Par la suite, les précipitations se sont raréfiées jusqu'à la 1ère décade du mois de juin. Ceci a entraîné une évolution timide des opérations de semis qui se sont poursuivis de manière très localisée et normalisées à partir de la 2éme décade du mois de juin. Cependant, il faut surtout remarquer qu'au vu du nombre élevé des premiers semis enregistrés, le démarrage de la campagne agricole d'hivernage 2009 a été précoce comparé à l'année passée et à la normale qui se situe généralement au tour du 20 mai. -
Situation sur les préparatifs de la campagne agricole au 20 Mai 1999
Le département de Dosso est situé à l'extrême Sud-Ouest du pays. Il a une superficie de 31.000 km2 ce qui représente 2,45 % de la superficie du Niger (qui est de 1.267.000 km2). Il compte une population d'environ 1.477.090 habitants, soit une densité de 46 habitants km. Il est limité au Nord-Ouest par le Département de Tillabéry, à l'Est et au Nord-Est par celui de Tahoua, au Sud-Est par la République Fédérale du Nigéria, et au Sud-Ouest par la République du Bénin. -
Pré-évaluation de la campagne agricole 2006/2007
La campagne agricole d'hivernage 2005 a démarré à partir de la 3è décade du mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis partiels de mil au niveau de certaines localités des régions de Dosso, Tahoua et de Tillabéri. Sur le plan pluviométrique, le cumul pluviométrique au 30 Septembre est supérieur à 300 mm au niveau de la majeure partie de la zone agricole du pays à l'exception d'une poche située dans le centre Ouest de Zinder; comparé à la moyenne 1971-2000, la majeure partie des postes de la zone agricole sont excédentaires; toutefois d'importants déficits ont été enregistrés dans le nord Ouallam, l'Ouest Keita et l'Ouest Tanout. -
Principe, fonctionnement et gestion des écosystèmes
Dans un écosystème naturel comme la forêt, le sol n’est jamais perturbé et il est protégé en permanence par un couvert végétal très diversifié, qui crée des conditions favorables (humidité, aération, température, substrat nutritif, etc.) pour une forte activité biologique. Plantes et organismes du sol très divers vivent en interactions, assurent une forte production de biomasse et remplissent diverses fonctions écosystémiques comme: la production de matière organique par photosynthèse, à partir de l’eau et du gaz carbonique;la protection du sol et la réduction du ruissellement par le couvert végéta permanent; le recyclage des éléments nutritifs et de l’eau par les racines profondes; la fixation d’azote atmosphérique par les bactéries associées aux plantes (dans les nodosités des racines de légumineuses ou dans la rhizosphère); la minéralisation et la solubilisation des éléments nutritifs par les organismes vivants permettant une alimentation régulière des plantes; l’enrichissement du sol en matière organique stable et la séquestration de carbone; l’aération du sol par les systèmes racinaires puissants;la régulation de la température du sol. -
Écosystème : définition, explications
En biologie, un écosystème est un système qui se compose d'un ensemble d'organismes vivants, la biocénose, et de l'environnement physique où ils vivent, le biotope. Un écosystème est une unité composée d'organismes interdépendants qui partagent le même habitat. L'étude d'un écosystème donne la base méthodologique permettant de réaliser une synthèse complexe des relations existant entre des organismes (biocénose) et leur environnement (biotope). -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2021 et perspectives alimentaires 2021/2022
Au 30 septembre 2021, les cultures des céréales et des légumineuses présentent des stades de développement variables avec la maturité du mil observée dans plusieurs régions suivie d’un début de récolte. Dans les zones qui ont connu des retards de semis, une intensité des précipitations au cours du mois de juillet et les ruptures des pluies en fin août et courant mois de septembre, les productions ne seront pas à la hauteur des espérances des producteurs. C’est ainsi que 6 430 villages ont été déclarés déficitaires où la campagne agricole ne sera pas bonne, principalement pour cause de sécheresse, grêle, attaques des ravageurs et arrêt précoce des pluies. -
Note sur le cas de la production de niébé dans le Rapport d'évaluation préliminaire des récoltes 2011 et résultats provisoires de la campagne agricole 2011/2012
La campagne agricole d’hivernage 2011 a été caractérisée par une pluviométrie mal répartie dans le temps et l’espace, ponctuée par des épisodes secs au cours des mois de juillet, août et septembre. Le cumul pluviométrique saisonnier au 30 septembre 2011, bien que variant entre 300 et 780 mm dans la majeure partie de la zone agricole, est inférieur à 400 mm au niveau de la plupart des postes suivis. -
Bilan de la lutte contre le criquet pèlerin : campagne 2004-2005
A l'instar des autres pays de la Région Occidentale concernés par le Criquet pèlerin, les signes précurseurs d'une nouvelle recrudescence ont été perçus au Niger depuis le mois d'août 2003. Les niveaux de populations autochtones de ce ravageur étaient élevés dans ses principales aires de grégarisation de l'Aïr et du Tamesna. Des reproductions échelonnées ont été observées dans ces zones, en particulier dans le versant Est de l'Aïr qui a offert au Criquet pèlerin des conditions écologiques favorables grâce à une pluie tardive enregistrée à la mi-octobre 2003. -
Évaluation à mi-parcours campagne agricole d'hivernage 2005
La campagne agricole d'hivernage 2005 a démarré à partir de la 3èm décade du mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis partiels se mil au niveau de certaines localités des régions de Dosso, Tahoua et de Tillabéri. -
Évaluation préliminaire de la campagne agricole au 31 Aout 1999
Les résultats contenus dans le présent rapport ont été collectés à travers le suivi régulier de la campagne effectué par les services agricoles. Ils ont par la suite été finalisé par les missions conjointes (Direction de l'Agriculture, SAP/GC, Météorologie Nationale) à travers aussi bien des missions de terrain que des réunions de synthèse qui ont regroupé l'ensemble des responsables agricoles des Départements et des Arrondissements. -
Évaluation préliminaire de la campagne Agropastorale, de la situation alimentaire, et des perspectives 2005-2006
La crise profonde qu'à traversé le Niger en 2004-2005 est intervenue après de nombreuses années de pauvreté et de malnutrition chronique. D'après une enquête EDS de 1998, 41% d'enfants nigériens souffrent de malnutrition chronique, alors que la malnutrition aigue globale touche 21% des enfants. -
Évaluation préliminaire des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2007/2008 au Niger
La campagne agricole d'hivernage 2007 s'est installée non sans hésitation dans notre pays. En effet, les premières pluies utiles ont été enregistrée au cours de la 1er décade du mois d'avril permettant à quelques villages des régions de Dosso, Maradi et Tahoua d'effectuer des semis partiels. Les pluies enregistrées jusqu'à la première décade de Juin sont généralement faibles à modérées et mal reparties. -
Évaluation de la campagne agricole 2003/2004
La campagne agricole 2003 a démarré dès le mois d'avril avec les premières pluies utiles qui ont permis d'effectuer les semis en humide au niveau de 951 villages répartis dans les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Zinder. Il s'en suit une période de sécheresse qui a occasionné ça et là un ralentissement des opérations de semis jusqu'à la fin de la 2èm décade du moi de mai. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Étude environnementale
L'objectif de l'étude est donc de donner des directives claires et systématiques pour l'évaluation effective de tous les effets sur l'environnement pouvant résulter des projets financés par le PAC et les mesures d'atténuation. Cette étude qui vise à présenter un ensemble de micros projets est soumise à une évaluation environnementale stratégique (EES). Elle est faite selon la procédure nationale, mais complétée par la procédure édictée par la Banque Mondiale dans la Directive Opérationnelle 4.01. -
Étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement et de bitumage de la route Tamaské-Kalfou-Kolloma y compris la bretelle Mararraba (63km)
Le Niger étant un vaste pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastoral dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des ressources naturelles à travers l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et l’aquaculture, connait depuis toujours un problème de développement du monde rurale qui en tire 90% de leurs besoins à travers ces ressources. Mais ces dernières années, on assiste à des crises alimentaires récurrentes due à la baisse de fertilité des terres, à la réduction de temps de jachère et à l’amenuisement des espaces cultivables. En plus de cela vient s’ajoute le problème d’enclavement qui est dû aussi à l’immensité du territoire national, qui cause des difficultés d’aménagement en infrastructures routière. -
Plan d'Action pour les zones humides du Niger 2019-2021
Le Niger, pays de l’Afrique de l’Ouest, couvre une superficie de 1.267.000 km² s’étendant essentiellement à la partie méridionale du Sahara. Son relief se caractérise par une alternance de plaines et de plateaux entrecoupés d’affleurements rocheux précambriens à l’Ouest, de chaînes de collines du crétacé et du tertiaire au centre et à l’Est, des vallées et cuvettes d’Ouest en Est et dans sa partie Nord par le massif montagneux de l’Aïr (1800 m) ; l’Erg du Ténéré se trouvant au centre. A l’ouest, on débouche sur les grandes zones d’épandage des écoulements venant de l’Aïr et de l’Irhazer; sur le Tadress au sud, le Kawar à l’Est, les vastes plateaux désertiques, les massifs du Termit et les vastes étendues sableuses (PAN-LCD/GRN, 2000). Le climat est de type continental sahélien, caractérisé par deux saisons : une courte saison pluvieuse (juin à septembre), et une longue saison sèche (octobre à mai). Les zones agroécologiques rencontrées sont la zone saharienne, saharo sahélienne, sahélienne, sahélo-soudanienne et soudanienne (Atlas du Niger, 2015). -
Production de biomasse en 2020 : analyses et perspectives pour 2021
Dans l’ensemble la saison des pluies 2020 a été positive au Niger et la végétation a largement profitée des pluies abondantes et régulières qui ont été enregistrées. Cet hivernage favorable fait suite à une période de soudure particulièrement difficile du fait de la mauvaise performance de la saison en 2019. En début de saison 2020 (Juin-Juillet), plus de 94% des sites sentinelles ont rapporté un épuisement généralisé du pâturage (cf. bulletin N°33 de surveillance pastorale sur le Niger). -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Reverdissement du Centre-Sud du Niger: Deux décennies de données de télédétection et de terrain
Depuis plus de quatre décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à une forte dégradation du potentiel productif de leurs systèmes agro-sylvo-pastoraux, sous les effets conjugués du changement climatique et des pressions anthropiques. Mais, au cours de ces trois dernières décennies la tendance à la dégradation des terres est contrée par un processus de « reverdissement » ou «re-végétalisation » qui a eu lieu grâce à la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA). Cette étude vise à mettre en évidence à petite échelle le reverdissement dans Centre-Sud du Niger en confrontant les données de terrains à celles des images satellitales de deux (2) villages pionniers (Dan saga et El Guiéza) de la pratique de la RNA dans la région de Maradi. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Écologie de la reproduction de Dendrocygna viduata Linnaeus, 1766 (Dendrocygne veuf) dans la vallée du fleuve Niger
L’étude est menée sur les sites d’Ayérou, Kandadji et Kokorou où subsiste encore une importante population de Dendrocygna viduata. L’objectif de cette étude est de comprendre l’écologie de la reproduction (paramètre mesurable et non mesurable) de Den drocygne veuf dans la vallée du fleuve Niger, afin de capitaliser les connaissances en vue d’une gestion écologique durable de cette espèce et de son habitat. La méthodologie appliquée consiste d’abord à la recherche systématique des nids sur les sites. Ensuite, les nids détectés seront numérotés par un code alpha numérique par ordre de détection puis localisé à l’aide d’un GPS, la position et diverses données seront collectées telle que le nombre d’œuf, la végétation observée autour des nids (espèce, hauteur, recouvrement %), le diamètre interne et externe du nid. -
Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semi structurées auprès de 256 ménages. -
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Le site du Dallol Maouri concerné par la présente proposition de classement comme site RAMSAR, est situé dans l’extrême Sud-Ouest du Niger, à côté de la frontière de la République Fédérale du Nigeria et du Bénin. Situé à environ 20 km au Sud de Gaya (chef-lieu de Département), le Dallol Maouri occupe une position Nord-Sud. La population du Département de Gaya était estimée à 351 359 habitants en 2001 sur la base du taux d’accroissement naturel de 3,8 % (recensement général de la population 1988). -
Étude du rôle des croûtes microbiotiques dans les sols de deux écosystèmes sahéliens (jachères et brousse tigrée) au Niger : micromorphologie, propriétés physiques et biogéochimiques
Une des caractéristiques du paysage sahélien réside dans la discontinuité de la végétation qu'il porte. Ce partage de la surface du sol est classiquement interprété comme une adaptation du couvert végétal à une exploitation optimale des ressources en eau disponible pour les plantes (Cornet, 1992). Ce caractère est actuellement bien exprimé car les conditions climatiques au Sahel se caractérisent, depuis près de trois décennies, par une aridité climatique persistante marquée (1) par deux périodes de sécheresse particulièrement sévère (1972-1974 ; 1983-1985) et (2) par l'avancée du désert du Sahara. Ainsi l'isohyète 100 mm, qui marque la limite nord du Sahel, s'est déplacée vers le sud de plus de 500 km depuis 1968 (Valentin, 1994). A cette variation se sont ajoutés, durant la même période, l'allongement de la durée de la saison sèche, l'irrégularité des précipitations et l'augmentation de la fréquence des précipitations de forte intensité et des vents violents. -
Implication des populations à la gestion des terroirs : analyse d'une expérience sahélienne : le projet gestion des terroirs Filingué au Niger
La présente réflexion se propose d'approfondir les différents aspects de la question en partant de l'expérience concrète d'un projet gestion de terroir. Implantée aux confins septentrionaux de la zone agro-pastorale du Sahel nigérien, confrontée aux rigueurs d'un système agraire soumis à de fortes contraintes écologiques, économiques et sociales, l'opération de développement concernée 1 permet de replacer notre analyse sur un pas de temps relativement large. Entre 1986 et 1994, les équipes engagées sur ce terrain ont eu, à diverses reprises, à remettre en question leur manière d'agir, puis à ajuster leur démarche pour mieux s'adapter aux réalités complexes du milieu. A l'origine de cette construction progressive de la démarche, figurent certes les apports extérieurs liés à des missions d'appuis ou à la prise en compte d'autres expériences. Mais une part tout aussi importante de ce qui a motivé les changements apportés, reste celle des comportements paysans perçus au travers de l’action : réactions d'engagement laissant espérer une appropriation des réalisations dans certains cas, mais aussi résistances ou passivité masquant mal un refus des acteurs face à d'autres entreprises. -
Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
Relevé et synthèse des données agro-économiques dans la vallée d’Iférouane
L’histoire du jardinage dans la vallée remonte à près de deux cents (200) ans. En 1850 déjà, l’explorateur allemand Heinrich Barth a passé par Iférouane et annonçait l’existence de quelques jardins à Souloufet en amont d’Iférouane. Ces jardins disait-il, étaient irrigués à l’aide des chadoufs. Ensuite, La pratique du jardinage a connu beaucoup des mutations et difficultés suite aux nombreuses sécheresses qui se sont
succédées. Avec les travaux d’aménagement entrepris par la coopération allemande à travers la GKW à la fin des années 1970 ayant permis l’amélioration du niveau de la nappe phréatique, l’activité de jardinage a connu un essor considérable. Cela a permis le développement de L’agriculture irriguée dans la vallée.Ces dernières années l’agriculture a connu des nombreux changements dans la zone dus principalement à l’introduction des cultures marchandes notamment l’oignon. Auparavant les cultures vivrières que sont le blé, le mil, le maïs, l’orge prédominaient et l’agriculture était exclusivement une agriculture de subsistance. Avant les oignons, la courge constituait la principale culture de rente à Iférouane. Beaucoup des jardiniers se sont fait des belles prises à l’époque, dans les années 1990. l’oignon cultivé dans les jardins ne servait qu’à laconsommation familiale et des petites quantités sont vendues localement. L’introduction de l’oignon comme culture de rente principale date des années 98.
-
Résultats définitifs de la Campagne Agricole d'Hivernage 2014 et perspectives alimentaires 2014-2015
La campagne agricole d’hivernage 2014 a démarré à partir de la troisième décade du mois d’Avril. Ce qui à permis d’effectuer des semis partiels de mil au niveau de 384 villages des régions de Dosso, Maradi et Tahoua. A la suite des précipitations enregistrées, les semis se sont poursuivis jusqu’à la troisième décade de juillet dans les régions d’Agadez, Diffa et Zinder. Les régions de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéri ont bouclé leur semis dans la deuxième décade de juillet et celle de Niamey dès la troisième décade de Juin. Comme en 2013 la campagne agricole d’hivernage 2014 a accusé un retard sur le plan du parachèvement des semis dû aux longues périodes de sécheresse ou retards de semis dans les régions d’Agadez, Diffa et Zinder.