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Impacts des changements d'usage des sols sur les ressources en eau souterraine au Sahel nigérien
La forte croissance démographique (~3%.an-1) observée au cours des dernières décennies en Afrique subsaharienne a engendré la conversion de grandes étendues de savane arborée en cultures pluviales ou irriguées et la diminution de la durée des jachères. Afin de déterminer l'impact de tels changements d'usage du sol sur la recharge des nappes phréatiques, la zone non saturée a été investigué pendant trois ans (2009-2011) pour deux régions du Niger (sud-ouest et sud-est) aux conditions climatiques et géomorphologiques différentes. -
Schéma Directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger: Le Référentiel du secteur de l’eau et de L’assainissement au Niger
Ce document fait la synthèse des rapports des commissions constituées pour effectuer des analyses sectorielles sur neuf thèmes :
1 -- Connaissance et gestion des ressources en eau;
2 -- Hydraulique villageoise et pastorale;
3 -- Hydraulique urbaine et assainissement ;
4 -- Hydraulique agricole;
5 --Aménagements anti-érosifs (CES/DRS) et protection des terroirs;
6 -- Ressources halieutiques (Pêche, Pisciculture) et protection des zones humides
7 -- Hydroélectricité;
8 -- Hygiène et Santé;
9 -- Hydraulique industrielle et minière -
Etude socio-économique des mares permanentes dans l’arrondissement de Gaya
Ce projet de recherche, a pour objectif d’analyser les conflits liés à l’exploitation de l’eau et les potentialités dans l’arrondissement de Gaya, au sud du Niger. Le présent rapport est le fruit d’un séjour de trois mois, entre novembre 2002 et février 2003 au Niger. -
Disponibilité en eau du fleuve Niger -- enjeux et perspectives pour les aménagements hydro-agricoles : cas du Niger
Etude réalisée afin d'identifier les contraintes dans la disponibilité en eau du fleuve Niger et les contraintes dans l' exploitation des AHA relatives à la gestion de l'eau. -
Schéma directeur d'aménagement hydraulique du Dallol Bosso
Cette étude sur le scéma directeur d'aménagement hydrolique du Dallol Bosso traite de la la géographie, du cadre hydrogéologique, du schéma géologique d'ensemble, de la climatologie de la pédologie et aptitude des sols, de la végétation etc; -
Réunion de concertation entre les intervenants du secteur de l'eau et de l'assainissement : Rapport général
Ce document est le rapport de la Réunion de concertation entre les intervenants du secteur de l’Eau et l’Assainissement, organisée par le Gouvernement du Niger.
Le Niger, à l’instar de la Communauté Internationale, entend imprimer une marque particulière à cette année proclamée ‘’Année Internationale de l’Eau Douce’’ par l’Assemblée Générale des Nations Unies, pour sensibiliser davantage l’opinion nationale et internationale sur les enjeux qui entourent la gestion de l’eau. -
Etude diagnostique sur la qualité de l'eau dans le département de Gaya
Ce document traite de l'accès à l'eau potable pour la population dans le département de Gaya. il concentre la problématique de la qualité de l'eau et de son suivi dans ce département. -
Étude documentaire sur la gestion de l’eau en Afrique sub-saharienne et région Caraïbes
Cette étude fait une analyse de l’Afrique sub-saharienne traversée par de graves crises et des profondes mutations au niveau de ses systèmes irrigués. Elle devra résoudre la fois des questions de connaissances de la ressource, d’aménagement et de réhabilitation, d’amélioration des performances et d’adaptation aux ouvertures des frontières. -
Récupération de l’eau de pluie pour accroître la production
fourragèreFiche technique pour créer des demi-lunes -
La dynamique accélérée des koris de la région de Niamey et ses conséquences sur l'ensablement du fleuve Niger
L’Afrique de l’Ouest est soumise depuis quelques décennies à un rapide changement d’usage des sols, lié à la très forte pression démographique. La région de Niamey en particulier, avec de très nombreux oueds exoréiques appelés localement, « koris » participe de cette dynamique. Il semblerait que l’endoréisme recule à l’échelle des koris comme celui de Boubon, Gorou Kirey etc. L’objectif de cette recherche est de mettre en évidence cette évolution et à l’expliquer, ainsi qu’à insérer cette évolution dans le contexte régional, d’un Sahel où l’endoréisme est très répandu. On essaie de montrer la part des responsabilités entre et facteurs anthropiques et climatiques. On utilise pour cela des relevés de terrain ainsi que des études diachroniques. L’accent est mis sur des suivis cartographiques et diachroniques de l’hydro - morphométrie du bassin, des mesures topographiques in situ sont effectuées à l’aide d’une station totale, des prélèvements ponctuels de matières en suspension dans les koris. Ces suivis sont couplés aux mesures de ruissellement et de pertes en terre sur un de ses versants, selon les états de surface les plus représentatifs de la région. -
De l’eau pour le maraîchage : expériences et procédés
Cet ouvrage propose une méthode pour guider les maraichers dans l’évaluation de leurs besoins et de leurs contraintes et les aider à choisir un système d’irrigation adéquat. Chacune des questions destinées à guider le choix est approfondie et illustrée dans les chapitres suivants. Le premier chapitre explique comment calculer les besoins en eau des cultures. Le deuxième chapitre présente les systèmes de distribution de I ’eau dans les champs et leurs avantages et inconvénients respectifs. Le troisième chapitre présente les différents systèmes de pompage qui sont ensuite comparés, notamment sur le plan économique. Enfin sont définies des notions plus complexes qui permettent de bien comprendre les mécanismes du pompage. Des fiches de présentation de matériels et une bibliographie permettront à ceux qui veulent en savoir plus de s’orienter dans leur recherche d’information. -
Changements climatiques : Impacts sur l’eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sous-estimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols. -
Caractérisation de la brousse tigrée du Niger occidental
Dans la zone semi-aride, les formations végétales tendent à se contracter chaque fois que des conditions particulières du milieu interviennent pour modifier la circulation et la distribution de l’eau à la surface du sol (dépressions inter dunaires, fonds de vallées sèches, etc.). La brousse tigrée est le faciès le plus caractéristique des formations contractées. Sur les photos aériennes, elle forme des bandes alternativement claires et foncées à l’image du pelage d’un tigre. Au Niger, elle est inféodée aux plateaux gréseux du Continental Terminal, parcourue par les troupeaux pendant l’hivernage, habitat du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest, elle constitue la réserve essentielle de bois de feu et est menacée par : La coupe du bois de feu pour l’approvisionnement des centres urbains ; La recherche de nouvelles terres de culture. -
Stratégie nationale et plan d’actions pour la conservation durable des éléphants au Niger
Au Niger, les populations d’éléphants d’Afrique (Loxodonta. africana) estimée entre 1000 et 1100 individus, sont confinées d’une part dans le parc W qu’il partage avec le Bénin et le Burkina et d’autre part dans la partie sud de la réserve de Faune de Tamou et dans le centre- sud du pays (Madarounfa) en partage avec le Nigéria. Les éléphants symbole de puissance et de force, jouent un rôle important dans divers domaines, notamment l’écologie, l’économie, les arts et les cultures. Ils sont reconnus pour leur contribution significative dans le maintien de la physionomie des écosystèmes forestiers et savanicoles et dans la régénération des espèces végétales. Ils constituent également un potentiel important pour le développement du tourisme surtout dans les zones de savanes et dans les clairières des zones forestières. Cependant cette espèce est sujette à plusieurs problèmes liés à sa conservation qui sont, entre autre le braconnage et la diminution de son espace vital ainsi liée particulièrement à la croissance démographique, aux défrichements, aux déboisements, aux sécheresses récurrentes et aux changements climatiques. Ces phénomènes font que l’homme et l’éléphant se partagent le même espace, ce qui entraine des conflits de cohabitation. Les dégâts causés aux cultures, aux greniers, aux bétails et autres infrastructures sans oublier les blessures ou la perte de vies humaines poussent les populations à percevoir l’éléphant comme un fardeau économique et social qui pèse sur eux. La survie à long terme de l’éléphant ne dépendra pas seulement de la science, mais aussi des solutions qui tiennent compte de la dimension politique, économique et sociale. -
Evolution des paysages Sahéliens au cours des six dernières décennies dans la région de Niamey : de la disparition la de brousse tigrée à l'encroûtement de surface des sols.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail, est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur une cartographie diachronique d’une aire de 100 km2 près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009). Il est apparu ainsi qu’entre 1950 et 2009, la végétation de la brousse tigrée a été complètement déboisée. Dans les vallées sableuses, les surfaces cultivées ont connu une extension passant de 20.7 % à 69.4 % entre 1950 et 1975. Ceci a favorisé l’emprise des érosions éolienne et hydrique qui ont abouti à une dégradation des terres par encroutements des sols. Celui-ci est à l’origine de la baisse des surfaces cultivées entre 1975 et 2009 (de 69.4 % à 54.4 %). Dans les bas-fonds, la tendance est au comblement du fait d’un taux de sédimentations de plus de 4 cm par an. -
La race de mouton Koundoum au Niger : étude morpho biométrique et description du système de production
La diffusion des races très productives entre les pays en développement va de pair avec une négligence des races locales, qui sont bien adaptés à leur milieu, mais souvent montrent de faibles rendements. Ainsi, au Niger, le troupeau de moutons Koundoum diminue rapidement. Le Koundoum est l'un des rares races de moutons de laine d'Afrique et montre d’importantes qualités d'adaptation à son milieu d’origine, à savoir les pâturages humides sur les rives du fleuve Niger. -
Lexique illustre de quelques plantes du Niger
Le développement durable, la gestion durable des ressources naturelles, etc. sont actuellement des notions courantes dont l’application passe par un minimum de connaissances des espèces végétales. Les agents du développement rural notamment les services techniques de l’Etat, les ONG et parfois les scientifiques (nationaux ou d’autres pays) qui interviennent sur la diversité biologique éprouvent le besoin d’identifier les espèces qu’ils rencontrent. Mais très souvent ils manquent d’outil pratique de cette identification Devant les nombreuses demandes émanant d’organismes ou de personnes intéressés, l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger a assuré la 2e réédition du lexique des plantes du Niger de M. PEYRE de FABREGUES. Du fait des légères modifications apportées, il est intitulé lexique illustré de quelques plantes du Niger (3e édition). Il s’agit surtout de photographies en couleur de certaines espèces pour faciliter une meilleure identification car lorsque sur le terrain on a le plant et un nom local, la vérification à l’aide du lexique peut confirmer avec plus de certitude l’identification faite. -
Ovins de race koundoum
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton Koumdoum qui est une race menacée et localisée dans la région de Tillabéri. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
La crue de 2012 à Niamey : un paroxysme du paradoxe du Sahel ?
Cette note présente des extraits d’un article sur la crue du Niger de 2012 paru dans la revue « Sécheresse », volume 24, n°1, janvier-février-mars 2013. L’article original est accessible sur le site web de la revue Sécheresse (11 pages et 5,96 Mo). Ces extraits sélectionnés doivent permettre aux personnes ayant une connexion de faible débit de prendre connaissance de ce travail. Autrement, nous vous recommandons de lire l’intégralité de l’article avec ses références. Le fleuve Niger a connu lors de la mousson 2012 sa plus forte crue jamais enregistrée à Niamey, et une inondation de vastes secteurs y compris dans la capitale du Niger. A une tendance de fond à l’augmentation des coefficients de ruissellement en zone sahélienne, liée à l’encroûtement des sols, s’est ajoutée une pluviométrie exceptionnelle (la plus forte depuis le début de la sécheresse du Sahel en 1968). Les dégâts ont été très importants, et cet évènement doit faire prendre conscience aux décideurs de l’augmentation des écoulements qui a pour corollaire l’accroissement du risque d’inondation. -
Les institutions et organisations intervenant dans la gestion de l’eau
L’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). Un des principes clés de cette approche est que la gestion des ressources en eau doit être participative : elle doit associer les usagers, les planificateurs et les décideurs. -
Les outils de planification de la gestion de l’eau et les principes de gestion
Le développement de l’irrigation au Niger impose de mieux gérer les ressources en eau. C’est tout l’objectif de l’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger qui vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). La mise en oeuvre de la GIRE repose sur certains principes et nécessite des outils de planifications de la gestion de l’eau. Cette note présente ces outils et principes de gestion. -
Document de la stratégie nationale de l’hydraulique pastorale
Ce présent rapport porte sur l'élaboration stratégique de l’hydraulique pastorale -
Elaboration du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) et du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP)
Ce rapport porte sur l'élaboration du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) et du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP)
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L’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture en Niger : premier rapport national
Ce rapport de pays a été préparé par les autorités nationales dans le cadre de la publication de la FAO intitulée L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Ce rapport a été rendu disponible par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la requête de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Les informations qui y sont contenues n’ont pas fait l’objet de vérifications de la part de la FAO, et les opinions qui y sont exprimées sont celles du/des auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement celles de la FAO ou de ses membres. Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de la FAO aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminés ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
Flore et végétation des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
Cette étude analyse la flore, la végétation et la relation entre la végétation et les variables environnementales des pâturages naturels de la région de Maradi. Les relevés de végétation ont été effectués dans 150 placettes de 1000 m² suivant l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet. En plus des échantillons composites de sol prélevés pour des analyses pédologiques au laboratoire, les coordonnées GPS, la géomorphologie et la texture du sol ont été relevées dans les mêmes placettes. Au total 156 espèces végétales dont 22 espèces ligneuses soit 14,1 % et 134 espèces herbacées soit 85,9 % ont été recensées. Ces espèces sont reparties dans 37 familles botaniques dont la plus importante est celle des Poaceae suivie par les Leguminosea-Papilionoideae, les Convolvulaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. L’analyse des types biologiques et phytogéographiques révèle respectivement une prédominance des Thérophytes et des espèces à large distribution telles que les Paléotropicales et les Pantropicales. L’AFCD et la CHA ont permis de distinguer 10 groupements végétaux repartis suivant le gradient climatique de la zone d’étude. L’ACC et le test de Monte-Carlo ont permis de mettre en relation ces groupements végétaux et les variables environnementales. Les variables environnementales qui ont un effet significatif sur la distribution des espèces et la structuration de la végétation sont, outre la pluviométrie, la texture du sol (taux de sable) et le pH. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Mise en œuvre de la GIRE à Madagascar et WASH -partout
« Il devient impérieux de protéger, conserver et utiliser d’une façon rationnelle et intégrée les ressources en eau du pays. » • « L’eau est une ressource vitale, indispensable à l’homme pour se maintenir en vie, et il faut donc permettre à tous, notamment les plus pauvres et les plus démunis d’y accéder. » -
État des Ressources Génétiques Animales dans le Monde : rapport national
Le Comité Consultatif National sur les Ressources Zoogénétiques a eu pour mandat l’élaboration d’un plan national de Gestion des Ressources Génétiques des animaux d’Elevage, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des programmes portant sur entre autres l’inventaire et la caractérisation de toutes les espèces et races animales domestiques, la capitalisation des expériences en matière de promotion des races animales et l’élaboration des plans nationaux et des stratégies en matière de Gestion des ressources Génétiques Animales d’élevage. -
Ressources en eau dans la région de Tillabéri (Niger) - Potentiel de mise en valeur par l’agriculture irriguée
Le Sahel sub-saharien dispose de ressources en eau considérables, essentiellement portées par de grands systèmes aquifères régionaux (aquifères du Sénégal, de Taoudenni au Mali, des Iullemmeden au Niger, du Tchad. Larégion de Tillabéri au sud-ouest du Niger présente des caractéristiques favorables à l’irrigation : en eau de surface tout d’abord, avec des eaux de surface mobilisables le long des koris (ou vallées sableuses) et des affluents du fleuve Niger aux débits importants. -
Les bassins de collecte d'eaux de ruissellement (BCER)
Brève analyse des bassins de collecte des eaux de ruissellement -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
Accès à l’eau au Niger : Quelles ressources pour quels besoins ?
Ce présent guide porte sur l'accès à l’eau au Niger -
Richesses médicinales du Burkina Faso : 59 recettes éprouvées !
Ce présent guide porte sur des recette médicinales du Burkina Faso -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Les différentes techniques de préparation des plantes médicinales
Cette note réalisée par Mil'école présente les différentes façons de préparer des plantes médicinales -
Recueil de plantes médicinales et leurs vertus : expériences des paysans du Togo et du Bénin
Le recueil des plantes médicinales en Afrique de l’Ouest est élaboré par le Secaar suite aux expériences des paysan-e-s impliqué-e-s dans l’exécution du programme de promotion de la souveraineté alimentaire et réseau des fermes agro écologiques au Togo et au Bénin pour la période 2016 - 2018. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
Insect atlas : Facts and figures about friends and foes in farming
Ce guide porte sur les insectes, leur utilité et leurs impacts -
La pomme de terre et la biodiversité
Le présent guide porte sur la pomme de terre et la biodiversité -
Contribution à l'étude de la Flore du Massif de l'Aïr (Sahara méridional)
Le présent mémoire est le fruit des observations et collectes réunies au cours de plusieurs séjours dans le massif de l'Aïr. -
Usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger
Ce présent document porte sur les usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger -
Au Niger : Kawara-Débé, village de mares
Cette étude présente les caractéristiques géomorphologiques et sociales du terroir Kawara-Débé, village de mares -
Les crues dans le massif de l'Aïr (Niger)
Ce présent guide porte sur les crues dans le massif de l'Aïr (Niger) -
L'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger)
Ce présent guide porte sur l'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger) -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Données hydrologiques essentielles concernant le Niger
Ce document présente les données hydrologiques essentielles concernant le Niger. -
Contribution à la connaissance de la reproduction de quelques espèces d'intérêt halieutique dans le delta central du Niger
Des études bio-écologiques axées sur la reproduction des poissons ont été entreprises sur les principales espèces présentant un intérêt halieutique dans le Delta Central du Niger. Il s'agit de comprendre les caractéristiques du renouvellement des stocks dans cette région, soumise à des aléas climatiques, un effort de pêche élevé et sollicitée par de nombreux aménagements hydro-agricoles. -
Les poissons du Niger
Ce présent guide porte sur les différents poissons au Niger -
Présentation du fleuve Niger
Les éléments géographiques et climatiques présentés ici sont directement liés au fonctionnement hydrologique du fleuve Niger nécessaire à cette étude. Enfin, cette rédaction est très orientée sur le delta du fleuve Niger. -
Agro Biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Cette présente thèse porte sur l'agro biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger -
L'état de l'alimentation et l'agriculture au Niger
L’agro-biodiversité est essentiellement exploitée par une agriculture vivrière de subsistance dominée par la culture pluviale des céréales (mil, sorgho, riz, blé, maïs et fonio) et les cultures de rente (niébé, arachide, voandzou, sésame, souchet, oseille) -
Études préliminaires de caractérisation de l’état initial A0
La thématique abordée dans le cadre de ce travail porte sur la caractérisation biophysique, plus spécifiquement la caractérisation et l’évaluation des ressources en eau au niveau de chacune des dix (10) communes précitées. -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
Quelques espèces locales au Niger
Transcription de diverses espèces végétales nigériennes, avec les noms vernaculaires, en zarma, et en haoussa -
Lutte contre l’ensablement des cuvettes oasiennes : cas de Yari (Gouré, Zinder)
Situé au coeur du sahel ouest africain, le Niger s’étend sur une superficie de 1 267 000 km2 dont près de 500 000 km2 sont désertiques. A la lisière de ces zones désertiques du nord se trouvent les terres marginales de la bande intermédiaire sahélo-saharienne (nord des régions de Tillabéry, Tahoua, Maradi, Zinder et Tahoua), représentant près de 300 000 km2, qui subissent de manière permanente et continue les effets de l’érosion éolienne avec la formation de dunes de sable sur plusieurs milliers de Km2. -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger
Le schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger, élaboré par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement, a été approuvé par le conseil des Ministres du 18 février 1993 -
Projet de mobilisation des eaux dans le département de Tahoua (PMET)
Pour faire face aux aléas climatiques et aux graves menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire, le Gouvernement nigérien a placé la maîtrise de l’eau au coeur des actions à promouvoir pour lutter contre la pauvreté. Le projet de mobilisation des eaux dans le département de Tahoua (PMET), identifié en 1990, figure parmi les premières tentatives du Gouvernement visant la mise en oeuvre de cette politique. Ce Projet a été préparé avec l’appui de la Banque qui a financé l’étude de mobilisation des eaux de ruissellement dans les trois départements du Niger les plus éprouvés par la sécheresse : Tahoua, Zinder et Agadez. Les populations ont été étroitement associées dès la phase de préparation du Projet, dont la conception était basée sur la réalisation de protections anti-érosives et de petits ouvrages hydrauliques (barrages ou seuils) de gestion facile. Le PMET, d’une durée de cinq ans, visait à terme l’aménagement et la mise en valeur de 720 ha de cultures irriguées et de 11.490 ha de cultures pluviales, et l’accroissement du cheptel. Le prêt FAD, d‘un montant de 7,95 millions d’UC, a été approuvé le 15 juillet 1998 et mis en vigueur le 7 avril 1999. Les activités sur le terrain n’ont cependant pu réellement commencer qu’en mars 2001, du fait de la suspension des décaissements qui a frappé le Niger d’août 1999 à février 2001.
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Projet de valorisation des eaux dans les régions de Dosso et de Tillabéri
Pour faire face aux aléas climatiques et aux graves menaces qui pèsent sur la sécurité
alimentaire, le Gouvernement nigérien a placé la maîtrise de l’eau au coeur des actions à promouvoir pour lutter contre la pauvreté. L’eau constitue également pour la Banque, depuis plusieurs années, une orientation privilégiée, largement mise en relief dans le dernier DSPAR pour le Niger (2005- 2009). La Banque a notamment financé en 2001, l’étude de mobilisation des eaux de ruissellement dans les régions de Dosso et de Tillabéri, et en 2004, avec l’appui du centre d’investissement de la FAO, l’étude de préparation du projet de développement agro-sylvo-pastoral du dallol Bosso. Ces deux études concernent les régions de Dosso et de Tillabéri, caractérisées par une très grande pauvreté et une forte dégradation du milieu naturel. Ces études ont mis en relief un potentiel intéressant mais sous-exploité, en matière d’écoulements de surface et souterrains, et ont proposé de valoriser ces eaux en favorisant la création de nouvelles infrastructures hydro-agricoles (petits barrages, puits, forages, jardins, etc.). Dix sites ont fait l’objet d’études d’avant projet détaillé, à l’issue d’un processus participatif associant les populations concernées. Ces études ont également mis en exergue la vocation agro-pastorale des deux régions, la nécessaire protection des bassins versants, et l’implication des organisations de producteurs, dont spécifiquement les femmes, dans les actions à mettre en oeuvre. Au terme de ces études, les autorités nigériennes ont transmis une requête à la Banque pour le financement d’un projet global axé sur la maîtrise des eaux et la régénération du milieu naturel, touchant les régions de Dosso et de Tillabéri. Le rapport ici proposé s’appuie sur les résultats des études préparatoires et fait suite à une mission d’évaluation de la Banque qui s’est rendue au Niger en novembre 2005.
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La gestion de l'eau dans la commune de Dantiandou: Etude de cas des villages de la zone d'intervention de la Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger
Le Niger est un pays de la zone tropicale sèche. Il s'étend sur une superficie de 1267000 km2 et se situe entre 11°33' et 23°33' de latitude nord ; 0°37' et 16°37' de longitude Est. C'est un pays continental et aride dont les 3/4 sont désertiques. Il a connu des sécheresses répétitives notamment en 1973-74, 1984-85, 1997-98 et en 2004-05. Selon une étude menée par SIVAKUMAR M.V.K (1993) les isohyètes se sont déplacées de 100 à 150 km après I960 et la pluviométrie moyenne annuelle a considérablement diminué. Les statistiques actuellement disponibles font ressortir que la superficie du territoire national recevant une pluviométrie annuelle supérieure à 200 mm/an ne dépasse guère 17,2 % de la superficie totale du pays, soit environ 354000 km2 (ISSA S, 2005). La température moyenne annuelle est de 29,5°C. Les hautes températures combinées avec l'augmentation du rayonnement solaire pendant la saison des pluies entraînent un accroissement de l'évapotranspiration potentielle (ETP) dont les valeurs moyennes mensuelles les plus élevées du pays sont enregistrées en zone sahélienne. L'ETP annuelle moyenne varie entre 1950 mm dans la zone soudanienne et plus de 2700 mm dans la zone saharienne (ISSA.I 2004). -
Choix des mares pour une étude approfondie
Le nombre de mares diffère selon les sources à cause la divergence des critères pris en compte. Géoconseil citant le plan de développement économique et social de la région de Dosso annonce 91 mares alors que le rapport de Kader dresse une liste de quarante sept (47) mares. Tout laisse à croire que dans le premier cas il sʼagit dʼun inventaire des mares et dans le second de celui des terroirs disposant de mares.
Lʼun dans lʼautre, lʼimportance quantitative des mares et la diversité de celles-ci sur le plan physique et humain commandent un échantillonnage pour une étude beaucoup plus détaillée visant à faire ressortir de façon représentative les facteurs de mise en valeur pour mieux orienter les interventions. -
Etude sur l'évaluation du potentiel productif irrigué des sites pilotes
Le Programme Moyen Niger 1 est élaboré et mis en oeuvre par le WWF sur mandat de la DDC. Il est placé sous la tutelle du Ministère de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification. Ce programme vise à améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté des communautés locales riveraines des zones humides du Moyen Niger 1 à travers une gestion équitable, concertée et durable des ressources naturelles, diffuser ce mode de gestion au niveau national et contribuer à garantir des conditions favorables à sa pérennisation. -
Evaluation des Ressources en Eau des vallées fossiles Maouri et de Foga (Gaya)
La présente étude s’inscrit dans le cadre du Programme de Réseau Universitaire International de Genève "Négocier les conflits d’intérêts liés à l’exploitation de l’eau ". L’objectif de l’étude est de réaliser une analyse des ressources en eau des vallées fossiles (dallols) de Maouri et de Foga dans l’arrondissement de Gaya, sur la base des données disponibles, en vue d’évaluer les ressources en eau.
Cette évaluation s’articulera autour de points principaux :
- l’inventaire des ressources en eau de surface (cours d’eau, mares),
- l’inventaire des eaux souterraines,
- la gestion de la ressource exploitable.
Les enseignements tirés de cette analyse, des recommandations seront formulées pour rendre la synthèse plus exhaustive. Mais au préalable, la région d’étude sera abordée par le cadre climatologique et géologique. -
Rongeurs urbains et invasion biologique dans le sud ouest du Niger : écologie des communautés et génétique des populations
Les invasions biologiques semblent pouvoir suivre des modalités et des dynamiques
spatio-temporelles extrêmement variées. De très nombreux cas de figure sont possibles dans
la nature : ils dépendent de multiples paramètres géographiques, historiques,
environnementaux et évolutifs qui interagissent et qui, de plus, varient au cours des
différentes phases de l’invasion (Facon et al., 2006). Néanmoins, Facon et al. (2006)
proposent de classifier ces différents scénarios d’invasion biologique en trois catégories
théoriques (et extrêmes) principales, basées sur leprocessus à l’origine de l’invasion (voir
aussi Wilson et al., 2009) : -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Etude de la mobilisation des eaux de ruissellement superficiel dans trois départements : phase II étude de factibilité
L'objectif de l'aménagement venvisagé sur le site Z9 est de creér un ouvrage favorisant l'épandage des crues à l'amont du site -
Etude de la mobilisation des eaux de ruissellement superficiel dans trois départements ( tahoua-zinder-agadez)
etude de factibilité voulume XIL'objectif de l'aménagement envisagé sur le site A8 est de réaliser les seuils favorisant la recharge de la nappe -
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi -
Hausa names for plants and trees
Ce guide vise à fournir des noms de plantes haoussa dans une transcription aussi précise que possible, avec des noms scientifiques à jour. Lorsque la plante a été identifiée, le nom latin et le nom anglais commun, s'il en existe un, sont indiqués. Les singuliers et les pluriels sont également donnés pour autant de plantes que possible. De plus, tout ce que l'on sait sur l'utilisation de la plante est ajouté à la définition. Choix des entrées : la richesse de la terminologie haoussa concernant les plantes cultivées est telle que les entrées ont dû être sélectives. Le principe général guidant le choix a été d'inclure ;
a) noms génériques des plantes sous toutes les formes régionales
a) Termes spécifiques pour les parties d'une plante, à la fois sauvages et cultivées. -
Etude sur la Dynamique de l’Ensablement dans le Département de Maïné-Soroa
Le Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Naturelles (PAGRN) a entrepris de réaliser, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, une étude sur la dynamique de l’ensablement dans le département de Maïné-Soroa. Cela a été possible grâce au partenariat traditionnel qui existe entre l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) et l’ONG KARKARA.
L’étude couvre plus précisément la partie sud des cantons de Maïné-Soroa et Goudoumaria sur une superficie de 5764 km2 soit 38,43% de la superficie du département de Maïné-soroa.
Cette étude consiste principalement à établir des produits cartographiques sur l’occupation des sols et de l’ensablement à partir des données spatiales multidates (1975, 1986, et 2003) afin d’analyser la dynamique de l’ensablement des unités paysagères et de déterminer les zones à risque. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Schéma d’aménagement de la mare de Tabalak - Région de Tahoua – Rapport final
L’étude du schéma d’aménagement des terres, dans le bassin versant de la mare de Tabalak, a été demandée par l’URGP ProDAF -Tahoua au profit du PDE de la commune de Tabalak, dans le but d’asseoir les bases d’un développement économique durable dont les différents axes sont en harmonie avec les ressources naturelles et humaines de cette localité.
Le diagnostic mené à travers cette étude révèle que le bassin versant de la mare couvre une superficie de 2238 km2 s’étalant essentiellement sur trois (3) communes, notamment, la commune de Tabalak, de Keita et de Kalfou. -
Répertoire de la faune aquatique de la zone d’intervention du projet
Les ressources halieutiques du Niger sont concentrées dans le fleuve Niger et ses affluents, la Komadougou Yobé, le Lac Tchad, 970 mares naturelles et 69 retenues d’eau artificielles. Ce document présente les spécimens de la faune aquatique de la zone du projet avec leurs noms scientifiques et vernaculaires. -
Rapport de mission de l’état de référence du Bassin Versant de Badaguichiri - Flore et végétation
Cette étude vise à accélérer la finalisation du document de la situation de référence de la zone d’intervention du PGBV/B à travers la collecte et l’analyse des données plus précisément, il s’agit de : collecter les données relatives au taux de recouvrement des espèces ligneuses, la biomasse, la diversité biologique (l’abondance et fréquence des herbacées) et, analyser et consolider les données collectées eu vue d’établir une situation de référence.
La zone d’étude correspond à au bassin versant de Badaguichiri apparaissant de fait comme une extension de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri Nord. -
Dispositif de suivi du niveau de nappe phréatique dans les vallées équipées de seuil d’épandage du bassin versant de Badaguichiri
La non durabilité de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation est un problème important non seulement pour les pays qui font un usage intensif des eaux souterraines, mais aussi pour le monde dans son ensemble. La disponibilité et la mobilisation des eaux souterraines constituent un facteur constituent un préalable pour la pratique et la promotion des cultures irriguée. Dans les vallées du bassin versant la pratique des cultures maraichères est possible du fait de l’existence de nappe alluviale dont la profondeur du niveau statique n’excède pas les 15m. La recharge se fait par infiltration des eaux de pluies et de ruissèlement. Elle dépend fortement du temps de résidence sur les surfaces des zones de recharge. Pour accroitre ce temps dans les vallées, le projet Badaguichiri construira des seuils d’épandage au niveau de plusieurs vallées.
Le CNSEE responsable du volet suivi écologique et environnement au niveau dudit projet envisage de suivre l’effet des seuils qui seront construit sur la recharge de la nappe phréatique. Cette information constituera un outil d’aide à la décision pour la promotion des cultures irriguées en général. -
Etude complémentaire sur la diversité de la faune dans le bassin versant de Badaguichiri et analyse des expériences de gestion
Cette étude tente de tracer à travers la documentation existante, la présence, la dynamique et la diversité de la faune dans le bassin versant de la vallée de Badaguichiri, principalement dans les Départements de Illéla, Bagaroua, Keita et Bouza concernés par le projet. Sur la base de documentations de politique nationale ou de mise en oeuvre de différentes interventions de gestion ayant eu cours durant les trente dernières années, elle met l’accent plus particulièrement sur : une analyse de la présence, de l’état et de la diversité de la faune terrestre et aquatique dans le bassin versant de Badaguichiri étendu à toute la région de Tahoua, une analyse des expériences de gestion locale appliquées en y relevant les forces et les faiblesses, l’identification des besoins d’amélioration de la gestion appliquée, une proposition de gestion des ressources fauniques propre au bassin versant de
Badaguichiri. -
Caractérisation des unités de végétations dans le bassin versant de Badaguichiri – Rapport d’étude
La présente étude est conduite en partenariat avec le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) dans la région de Tahoua plus précisément dans le Bassin Versant de Badaguichiri. Le but de cette étude est de procéder à la caractérisation des unités de végétation rencontrées dans le bassin. Les familles les mieux caractérisée sont constituées des épineux et des combrétacées. -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri (Tahoua/Niger)
Le présent travail entre dans le cadre de l’étude de référence de l’observatoire de l’Azawak (Tahoua) et porte sur la diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri. L’objectif général de cette étude est d’évaluer la diversité des peuplements ligneux des champs pour une meilleure intégration de la composante ligneuse dans l’aménagement et la gestion durable du dit bassin versant. Les objectifs spécifiques se résument à : dresser la liste floristique de toutes les espèces ligneuses dans les champs du bassin versant ; déterminer les types biologiques et phytogéographiques ; établir la structure en diamètre et en hauteur du peuplement ligneux des champs du bassin versant ; évaluer la densité à l’hectare et le recouvrement moyen des individus ligneux ; évaluer la diversité alpha de la végétation ligneuse du bassin versant et en particulier celle des différentes unités géomorphologiques. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
Étude géochimique et hydrodynamique de la nappe libre du bassin du Lac Tchad dans les régions de Diffa (Niger oriental) et du Bornou (nord-est du Nigeria)
Avec près de 2,5 millions de km², le Bassin du Lac Tchad (BLT) est le plus vaste bassin endoréique au monde. Situé dans une zone sub-humide à aride contrôlée principalement par les fluctuations latitudinales des flux de mousson, le BLT est soumis à des aléas extrêmes des facteurs environnementaux. Son endoréisme et son caractère semi-aride amplifient sa sensibilité face à ces aléas. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde est la première évaluation de la biodiversité des animaux d'élevage. Basé sur 169 Rapports nationaux, sur des contribution de plusieurs organisations internationales et sur 12 études thématiques spécialement mandatées, il présente une analyse de l'état de la biodiversité de l'agriculture dans le secteur de l'élevage- origines et développements, utilisations et valeurs, distribution et échange, état de danger et menaces. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Rapport de la conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques
La conférence a réaffirmé les engagements de fonds nouveaux ou supplémentaires pris dans le cadre de l'Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et par les Parties à la Convention sur la diversité biologique. Au titre de ces engagements, des fonds devraient être mis à disposition pour financer la mise en œuvre par les pays en développement et les pays à économie de transition, du Plan d'action mondial. -
Lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux des cinq communes de la région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel)
La présente étude expérimentale sur la lutte Biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdadiriffa a été initiée, après deux essais, afin de libérer les aires de pâturage de cette plante envahissante à travers des expérimentations au niveau de cinq (5) communes échantillons de la Région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel).
Cette expérimentation est cofinancée par le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage Phase 7 (PASEL 7) et la Coopération Luxembourgeoise (NIG 025) avec la collaboration du Conseil Régional, des mairies, la supervision technique de l’Université de Dosso, de la Direction Régionale de l’Elevage et de la Coordination Régionale I3N.
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Fiche technique de lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux
Accords sociaux, préparation du terrain, semences, traitement -
Biodiversité et carbone organique des sols : entretenir les zones arides
La biodiversité des sols et le carbone organique des sols sont essentiels au fonctionnement des écosystèmes et déterminent en grande partie le rôle de la terre dans la production de nourriture, le stockage de l’eau et l’atténuation des changements climatiques. Ils sont la clé pour débloquer les multiples avantages économiques et environnementaux – la multifonctionnalité – de la terre.
La restauration ou la préservation de la biodiversité des sols et du carbone organique des sols nécessite soit une augmentation des apports en matière organique, soit une réduction des pertes de carbone, ou les deux. Il est particulièrement important de préserver le carbone organique des sols (COS), voire l’augmenter si possible.
Dans les sols des zones arides, les niveaux du COS sont souvent bas et proches du point de basculement où la restauration ne serait plus possible, laissant place à une dégradation irréversible des sols. Cependant, les mesures visant à accroître la biodiversité des sols et le carbone organique des sols peuvent prendre de nombreuses années. La restauration des terres dégradées pouvant être coûteuse, il est préférable a priori d’éviter de sa dégradation et ce par l’adoption de méthodes de gestion durable des terres et la protection durable de paysages agricoles. -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Stratégie nationale et plan d'actions sur la diversité biologique, 2ème édition
En application de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qu’il a signée et ratifiée respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995, le Niger met en œuvre depuis 1998 sa Stratégie Nationale et son Plan d’Actions sur la Diversité Biologique(SNPA/DB). Cette stratégie élaborée sur la base d’un état des lieux sur la Diversité Biologique au Niger visait trois objectifs spécifiques déclinés à travers 118 actions et couvrant les principaux domaines de la diversité biologique. La réalisation de ces actions devait permettre d’atteindre l’objectif global de «Préserver les multiples fonctions de la diversité biologique et ses éléments pour leur utilisation durable en vue d’améliorer les conditions de vie des ménages ». -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Étude du milieu : étude dans les arrondissements de Konni et de Madaoua
L'arrondissement de Birni N'Konni s'étend sur une superficie de 4.661 km2, soit 4,57% de la superficie du département de Tahoua, dont il fait partie. L' arrondissement de Madaoua couvre 4.800 km2, soit 4,5% du même département. Les arredissements de Konni et de Madaoua font parti d'un ensemble dit AderDoutchi- .aggia (ADM) , situé dans la zone sud du pays aux frontières du Nigéria. C'est un plateau latéritique A faible pente en général, dans lequel plusieurs systèmes de vallées se découpent. Celles-ci peuvent avoir par endroit profondeur qui dépasse le 100m. Au centre des vallées s'écoulent des koris, ne conduisant l'eau que temporairement. Parmi les vallées, celles de la maggia et de la Tarka sont les plus importantes. -
Flore et structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi
Ce travail porte sur la flore et la structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi au Niger. Les données, collectées à l’aide de relevés phytosociologiques de la strate ligneuse ont été soumises à une Analyse des Correspondances Détendancée suivie d’une Classification Hiérarchique Ascendante, ce qui a permis de distinguer les différents peuplements ligneux. Les mesures dendrométriques effectuées sur tous les pieds adultes ont permis d’établir la structure dendrométrique de ces peuplements. Seules 22 espèces ligneuses ont été recensées sur ces pâturages. Elles sont réparties dans 11 familles dont les plus dominantes sont les Combretaceae (18,18 %) et les Mimosaceae (18,18 %). La diversité spécifique est faible dans tous les peuplements ligneux mais augmente avec le gradient climatique sud-nord. La structure dendrométrique montre que ce sont des formations arbustives (72,72 % de microphanérophytes), très ouvertes (4,1 à 11,6 % de recouvrement) et dégradées (structures endiamètres et en hauteurs en dents de scie pour la plupart des peuplements). Le taux de régénération est cependant très élevé dans certains peuplements, ce qui leur confère une grande capacité régénératrice. -
Ecological Drivers of Ecosystem Diversity in Sahelian Rangeland of Niger
Description of vegetation patterns associated with environmental factors such as grazing, climate, landforms, substrate variables etc. are helpful for land management planning. This study used new synecological tools to investigate plants composition and to provide ecological descriptions of plants communities of communal pastures in Sahelian Ecological Zone of Niger. Vegetation and several environmental variables were recorded in 197 plots using the Braun-Blanquet cover-abundance scale. A composite soil sample of about 1 kg from each plot was collected for analysis. A total of 252 species were recorded, belonging to 148 genera from 47 families, in which the angiosperms families counting 251 species are more represented and the pteridophytes are represented by one species belonging to the family of Marsileaceae. Poaceae, Leguminosae-Papilionoideae, Convolvulaceae, Cyperaceae and Leguminosae-Mimosoideae are the largest families. High abundance of the Poaceae species reveal the great potential forage value of the Sahelian rangelands. -
Succession des communautés végétales des jachères protégées en zone sahélienne: cas de Banizoumbou (Niger). [2017]
L'importance de la perturbation (en durée ou en intensité) semble décisive pour determiner l'état de la végétation et la dynamique successionnelle. L'objectif de la présente étude est d'examiner les variations des paramètres écologiques des champs et des jachères protégés de Banizoumbou. Les relevés phyto-sociologiques ont été réalises selon la méthode sigmatiste de Brau-Blanquet (1932). -
Eau, assainissement et développement durable : Les enjeux dans les villes des pays en développement
La gestion de l’eau est dans une phase de révolution sans précédent. Un corpus de connaissances s’organise actuellement en empruntant à des disciplines diverses. A la fois ingénierie technique,économique, financière, sociale et culturelle, c’est à la naissance d’une nouvelle science que nous assistons. La vocation première de cette nouvelle science relève de l’écologie humaine.L’objectif est de mieux comprendre les interactions entre les humains et leur environnement, afin d’améliorer leur bien-être et leur manière de gérer et d’utiliser les ressources naturelles de la planète. Sa forte dimension culturelle l’expose à des polémiques de plus en plus nombreuses et de plus en plus vivantes, aussi bien sur les scènes locales (celles des collectivités et des communautés d’habitants qu’elles représentent) que sur la scène internationale (celle des gouvernements et des grandes organisations publiques, privées ou non gouvernementales). -
Diversité Inter Décennale de la végétation de la vallée De Goulbi N’Kaba
La présente étude est conduite dans la zone sylvo-pastorale (ZSP) et la zone agricole (champs sur les terrasses adjacentes) de de la vallée de Goulbi N’Kaba, au centre sud du Niger. L’objectif de l’étude est d’évaluer la biodiversité végétale interdécennale (2004-2014). Ainsi,les relevés phytosociologues (Daget et Poissonet, 1971) ont été effectués dans des placettes de 2500 m², le long des transects de 6,5 km suivant l’échantillonnage stratifié. Une classification hiérarchique ascendante, suivie d’une ordination par Nonmetric Multidimensional Scaling (NMS) ont permis d’identifier les groupements végétaux. La diversité de chaque groupement a été évaluée. Les résultats montrent que les familles des Poaceae et des Fabaceae sont les plus abondantes en 2004 (15,58% et 11,69%) et en 2014 (18,75% et 7,29%). -
État de dégradation de l'habitat de la girafe (giraffa camalopardalis peralta Linneaeus, 1758) au Niger
Cette étude fait le point sur l'état de l'habitat de la girafe afin de dégager les principales tendances évolutives. La population de girafes est passée de 62 à 175 individus de 1998 à 2007. Pour atteindre cet objectif de connaissance de l'état de dégradation de l'habitat, une évaluation de l'impact de l'occupation des sols (notamment de ceux occupés par la brousse tigrée, habitat principal de la girafe) par analyse diachronique fondée sur l'interprétation des images satelitales Landsat de 1986 et 2003 a été réalisée à l'aide du logiciel Arc View 3.2. -
Influence de la géomorphologie sur la distribution spatiale des peuplements de boscia senegalensis (Pers.) Lam. Ex Poir. dans la commune rurale de Simiri (Ouest Niger)
B.senegalensis est une espèce à très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques particulière lui permettant de résister à la sécheresse, aux hautes températures et aux sols pauvres. Elle présente une répartition très hétérogène dans l’espace suivant les niveaux topographiques, caractéristiques de la partie ouest Nigérienne. La présente contribution vise à évaluer,par la méthode de Ripley, la distribution de B. senegalensis et de ses relations avec les autres espèces ligneuses à travers la description de la distribution spatiale par processus ponctuel de ces peuplements suivant les toposéquences. L’étude a permis de mettre en évidence la distribution grégaire de B. senegalensis et aussi de mettre en évidence les relations d’affinité entre B.senegalensis et les autres espèces. -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Structure démographique et répartition spatiale des populations de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. du secteur sahélien du Niger
Cette étude a pour objectif principal d’analyser la structure démographique et la distribution spatiale des populations de Sclerocarya birrea dans les forêts classées de Dan Kada Dodo et de Dan Gado, et dans leurs zones périphériques. La connaissance de ces paramètres constitue une étape indispensable à leur gestion durable. Un échantillonnage stratifié aléatoire sur la base des trois unités d’occupation du sol identifiées (steppe arborée, parc agroforestier, zones agricoles riveraines) a permis la mise en place de placettes d’inventaire de 50 x 20 m. Le diamètre à 1,30 m du sol, la hauteur totale et les deux diamètres perpendiculaires du houppier des individus de S. birrea ont été mesurés. Pour préciser la répartition spatiale des individus de S. birrea, les données ont été collectées par cartographie des individus sur deux parcelles de 1,96 ha chacune (140 x 140 m) dans les unités « steppe arborée » et « parc agroforestier ». -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Lexique de noms vernaculaires de plantes du Niger
En République du Niger, le dialecte le plus répandu est le hausa (prononcer : haoussa). A l'instar des autres dialectes du pays, bien que très homogène, le hausa présente de nombreuses altérations qui n'ont pas facilité lQétahlissement de ce premier lexique. Ces altérations peuvent être essentiellement dues, soit à l'utilisation de termes ou de consonnances provenant de la langue primitive de la région (ex. le béri- béri dans l'Est, le zarma dans l'Ouest du Niger, etc...), soit à des accents régionaux parfois extrêmement différenciés. Ainsi, par ex. le son '*si*' se dit, selon les lieux ; si, zi, tsi, tchi, shi, ki, etc... -
Évaluation du potentiel en terre irrigable au Niger : Rapport de synthèse générale
Le secteur agricole est fortement dépendant de la pluie, mais du fait de son insuffisance et de sa mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace, le Niger enregistre fréquemment d’importants déficits dans la production agro-pastorale, et le pays se trouve confronté à une insécurité alimentaire chronique. -
Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
L’approche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et d’utilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau.Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement d’une filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans
les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée. -
Évaluation de la contamination des eaux souterraines par les résidus de pesticides dans les jardins maraichers, département de Madaoua –Niger (extraits)
Dans le département de Madaoua-Niger, l’intensification du maraîchage et l’utilisation incontrôlée de pesticides non homologués dans la majorité des cas sont des sources de pollution des ressources en eau qui sont également utilisées pour la consommation humaine, l’arrosage des animaux et les besoins des ménages. L’objectif de cette étude est de quantifier les résidus de pesticides dans l’eau du maraîchage afin de montrer leur niveau de contamination par ses résidus et les risques pour la santé associés à sa consommation. Quinze (15) échantillons d’eau provenant de forages maraîchers ont été prélevés à la fin de la saison sèche 2019 et analysés selon la méthode QuEChERS. -
Projet de mobilisation et de valorisation des ressources en eau (PROMOVARE)
L’objectif principal du PROMOVARE est d’améliorer la résilience de la population face à la variabilité et au changement climatique par la maitrise de l’eau pour les différents usages. De façon spécifique, le PROMOVARE vise à (i) augmenter et à intensifier les cultures irriguées et de décrue ; (ii) promouvoir le développement des nouvelles techniques d’irrigation ; (iii) mettre en oeuvre une série d’actions permettant d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires et à assurer un meilleur suivi des ressources en eau. Il fait partie des projets du programme stratégique pour la résilience climatique (PSRC). -
La biodiversité au quotidien : le développement durable à l'épreuve des faits
La biodiversité est à la mode. Qui n’a pas ressenti de l’émotion devant le spectacle désolant d’une nature ravagée par les hommes ou les éléments naturels. Ou à l’occasion de reportages qui nous font vivre les derniers moments d’espèces en voie de disparition. Telle qu’elle nous est le plus souvent présentée, la biodiversité est ainsi la victime innocente de l’espèce humaine qui pille, ravage, détruit les écosystèmes et les ressources naturelles. Du moins, tel est le discours un peu réducteur de nombreuses ONG de protection de la nature, relayé par certains scientifiques acquis à leur cause. Et ce discours n’est pas entièrement faux. Pourtant, dans la vie quotidienne, la diversité biologique ne se résume pas à cette vision manichéenne du monde. Nous entretenons avec elle d’étroites relations faites d’amour mais aussi d’intérêts bien compris, voire d’hostilité déclarée. Car la victime innocente a aussi les moyens de nous nuire et de se défendre ; mais ces autres visages de la biodiversité restent le plus souvent dans l’ombre. Nous allons, dans cet ouvrage, essayer de sortir de la logique « biodiversité victime » et tenter d’ouvrir quelques portes, au risque — assumé — d’aller à l’encontre des idées dominantes. Car cet ouvrage n’est pas un nouveau manuel académique. Il s’agit du regard que je porte, en tant que scientifique, sur une thématique à laquelle j’ai consacré une partie de mon activité professionnelle. -
Usages de l'eau à Gaya (Niger) : entre fortes potentialités et contraintes majeures
Le département de Gaya, cadre de notre étude, est situé au sud-ouest de la république du Niger. Il dispose d‘un important potentiel hydrique composé des eaux de surface (une centaine de mares permanentes, le fleuve Niger sur 106 km) et de sept aquifères superposés comprenant des nappes de subsurface (affleurantes par endroit) et des nappes artésiennes. L’étude sur les usages de l’eau à Gaya a été menée à travers plusieurs axes centrés sur l’estimation et la répartition spatiale des ressources en eau, le cadre juridique et institutionnel régulant leur mise en valeur, les différents secteurs d’utilisation de l’eau ainsi que les contraintes affectant cette utilisation. L’usage de la cartographie à travers les SIG dans le traitement et l’analyse des données, couplée à notre expérience d’une dizaine d’année de
travaux dans la région, a permis de dresser des synthèses richement illustrées permettant de mieux comprendre tous les enjeux liés à la problématique des usages de l’eau dans cette partie du Niger. Contrairement à la vision que l’on a traditionnellement du Sahel où le manque d’eau constitue une des contraintes majeures au développement, ici des conditions locales particulières contredisent ce cliché et transposent le débat sur un autre plan. Il s’agit de la maîtrise de l’eau au niveau local à travers l’élaboration d’une politique appropriée qui tienne compte non seulement des spécificités locales de la ressource, mais aussi des différents types d’usages. La politique de l’eau au Niger, définie selon le Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, à travers la mise en place d’un important arsenal juridique et institutionnel, a eu le mérite de tracer un canevas sur la question, mais a montré ses limites au niveau pratique après dix ans d’essai. En effet au niveau de Gaya, ni l’Etat ni les partenaires au développement (bailleurs de fonds extérieurs) n’ont tenu compte des caractéristiques locales de la ressource ou du contexte socioéconomique particulier de la région. Ce qui a entraîné la réalisation d’infrastructures inadaptées aux réalités hydrogéologiques locales ainsi que des choix inappropriés au niveau de certains aménagements.
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Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2020 : l'eau et les changements climatiques
Le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2020 est le fruit d'une collaboration entre agences des Nations Unies sous pilotage UNESCO et UNWater. Cette année l'accent a été porté sur la disponibilité des ressources en eau, les effets des changements climatiques (CC) sur le cycle de l'eau, l'atténuation des CC et l'adaptation pour ce qui relève du secteur de l'eau. Le contexte international (conventions, traités, etc.) est présenté, avec une attention particulière au plan de développement durable 2030 et les Objectifs du Développement Durable, notamment l'ODD 6 relatif à l'accès à l'eau et à l'assainissement. -
Gestion stratégique d'un système de ressources en eau : l'exemple du système NESTE
L'article que nous proposons s'inscrit dans le cadre des problèmes d'optimisation dimensionnelle (irrigation & salubrité) des ressources en eau durant la période d'étiage. Sur le cas du système NESTE, la résolution est effectuée selon deux approches : - un modèle de programmation dynamique avec état de dimension deux (niveau des réserves, niveau dans la rivière) où, dans la solution numérique, les variables sont discrétisées ; -un modèle « synthétique » où l'on calcule une probabilité de non dépassement caractérisant l'état hydrique des ressources du système. Une règle empirique permet d'associer à cette grandeur une décision de consigne à effectuer. -
Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
Étude de mobilisation des eaux dans la région de Maradi : diagnostic et analyse de propositions
Le présent rapport est une étude sur la mobilisation des eaux de la région de Maradi. -
Étude de mobilisation des eaux dans la région de Maradi - rapport de synthèse
La région de Maradi est la région qui est la plus densément peuplé du pays avec une densité de 53,5 habitants/km² pour une population totale de 2.236.000 habitants au recensement de 2001. La croissance démographique est relativement élevée avec un taux de 3,7% en moyenne. -
Étude de mobilisation des eaux dans la région de Maradi - rapport définitif
Le contexte actuel au Niger est marqué par la difficulté des conditions naturelles qui confinent la grande majorité des 12 millions d'habitants, essentiellement des ruraux, dans une bande de 1.500 km de long et 150 km de large situé au Sud du pays. Même si quelques potentialités d'exportation (bétail, oignon, niébé) ou de développement de l'irrigation existent, l'agriculture reste essentiellement vivrière et plus et pluviale et donc vulnérable aux risques de sécheresse. -
Etude de mobilisation des eaux dans la région de Maradi : phase 2; impact environnemental et social
Le Niger, pays sahélien fait face à d'importantes contraintes climatiques qui pèsent lourdement sur le développement de sa production vivrière et la préservation de ses ressources naturelles. Les eaux issues du ruissellement pluvial, concentrées sur quelques mois dans l'année, sont non seulement très peu exploitées (environ 1%), mais constitue de surcroit un facteur d'érosion et de dégradation intense. -
La gestion de l'eau en Algérie
La gestion de l'eau en Algérie pose un problème épineux aux autorités. Les ressources disponibles sont en deçà des besoins. La vétusté des réseaux d'adduction et la capacité de stockage déficiente entravent la bonne distribution de l'eau aux consommateurs. La dotation journalière par habitant reste faible par rapport aux normes internationales. Les instruments de gestion de l'eau ne sont pas efficaces. -
Logique floue appliquée à la gestion à long terme des ressources en eau
La gestion optimale des opérations d'un système de stockage/transfert/distribution d'eau (STDE) est une tâche complexe depuis que l'agriculture irriguée est devenue une activité très importante pour les sociétés humaines. C'est pourquoi ces sociétés ont déployé des efforts et de l'ingéniosité, grâce à l'évolution des techniques du génie civil et l'avènement de l'ère informatique, pour maîtriser les ressources en eau. -
Risque et décisions en gestion de l'eau. Essai d'analyse de la rationalité du dialogue entre hydrologue et gestionnaire
Le concept de risque, trop souvent imprécis, est analysé et un essai de définition rationnelle est tenté pour tenir compte à la fois des aspects de probabilité et de conséquences dommageables. On montre que toute analyse de risque en sciences de l'eau doit résulter d'un dialogue entre hydrologue et gestionnaire qui doit respecter des critères de clarté, d'efficacité et de cohérence. On insiste particulièrement sur la nécessaire prise en compte par l'hydrologue d'une expression, même simplifiée, des conséquences dommageables réelles pour le gestionnaire ou les membres de la cible du risque. -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
SLAPIS : Système d'Alerte Précoce contre les Inondations de la Sirba
SLAPIS est un système intégré qui a l’objectif de promouvoir des changements décisionnels et comportementaux de l’attitude réactive à celle proactive à plusieurs niveaux, de la communauté à l’administration, pour la réduction du risque d’inondation dans les Communes de la Sirba (principal affluent du Fleuve Niger et cause des principales inondations dans la région). -
Gestion de l'eau et décentralisation au Niger : cas de la mare de Tashi (Bonkoukou et Filingué)
La gestion de ressources limitées d’eau mais d’accès libre, telles que les mares, offre sans aucun doute les cas d’exemples de plus forts cumuls de problèmes de gouvernance territoriale en milieux semi-arides sahéliens. C’est que par la forte attraction qu’ils y exercent, les plans d’eau de surface (mares, retenues, lacs, etc.) polarisent plusieurs territoires enchâssés et à géométries variables selon les saisons. Leur exploitation met ainsi en compétition des groupes d’origines diverses et de statuts bien différents. La gestion de l’eau au Sahel est de ce fait un défi permanent auquel il faut faire face par des dispositifs adaptés à chaque territoire. -
Inventaire des variables disponibles dans le système d'informations environnementales SIREM concernant le Goulbi de Maradi
Le présent catalogue regroupe les informations hydrométriques et climatologiques de la rivière GOULBI DE MARADI AU NIGER. Elles sont regroupées dans la base de données chronologiques du système d’informations environnementales SIEREM. -
Les surfaces potentielles pour le développement de la grande irrigation dans la vallée supérieure du Niger
Si l'on réserve l'appelation de la Vallée Supéreiure du Niger, à la partie de la vallée de ce grand fleuve et de ses affluents qui se situe en amont de la frontière nord-ouest du Nigeria, on constate que cette vallée est située sur le Territoire de cinq États africains, dont la superficie totale approche de 3.200.000 km². -
La politique nationale de l'eau et de l'assainissement du Niger : Approche de gestion intégrée des ressources en eau à l'échelle locale, régionale, nationale et internationale
Le Niger dispose d'un potentiel hydraulique considérable mais difficilement mobilisable et se trouve confronté à d'importants problèmes de gestion de la maintenance des ouvrages mis en place. Il en résulte que ses besoins (domestiques, agricoles et industriels) sont loin d’être avec comme corollaire une dégradation accélérée de son capital productif. Les ressources en eau sont constituées des eaux météoriques et des eaux superficielles et souterraines. -
Cinquième rapport national sur la diversité biologique
Conscient de l’importance et de la perte de la diversité biologique, le Niger a signé et ratifié la Convention sur la Diversité Biologique respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995. Conformément à l’article 26 de ladite convention et à la décision X/10 de la Conférence des Parties, le Niger a procédé pour une cinquième fois à l’examen périodique de l’état d’application de la Convention dans le but de contribuer à l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique. Le processus d’élaboration de ce rapport a été fondé sur la participation de tous les acteurs à la recherche d’informations, à l’évaluation et à la validation à travers trois parties. -
Biodiversité végétale au Niger : état des connaissances actuelles
Ce document est une synthèse des données disponibles sur la flore du Niger. Il s’appuie sur plusieurs travaux de thèse de Doctorat réalisés sur cette flore pendant la période allant de 1976 à 2005. L'analyse de ces travaux donne des indications sur la structure générale, la consistance de la flore et son spectre taxonomique en fonction des zones bioclimatiques. La flore du Niger comporte environ 2217 espèces dont 1575 Phanérogames, 14 Ptéridophytes, 10 Bryophytes, 71 champignons et 547 Algues. La flore phanérogamique est dominée par les thérophytes (43%) et les microphanérophytes (19%).