Dans ce guide on parle de la fertilisation et du but principal des plantes, qui est de remplacer les éléments nutritifs soustraits au sol et exportés avec les récoltes, ainsi que de compenser les pertes d’éléments nutritifs occasionnées par ailleurs. Une fertilisation répondant aux besoins des cultures constitue la base d’une production durable de légumes de qualité (Finck 1979). Le développement qualitatif dépend impérativement de la disponibilité de chaque élément nutritif en quantité optimale, tout au long de la culture.
Ce travail se propose d'analyser la mise en place d’une unité économique de pomme de terre pilotée par la FCMN-Niya tout en mettant en lumière les facteurs qui influencent la qualité, notamment les conditions de production et de conservation. Mais aussi une analyse de la rentabilité. L’étude s’est appuyée sur deux groupes de producteurs, ceux impliqués dans le warrantage et ceux n’en faisant pas partie. Pour ce faire, nous avons conduit des enquêtes auprès de 95 producteurs sur les sites de Matankari et Doutchi dont 59 pratiquant la conservation et 36 ne pratiquant pas. Les commerçants grossistes(5) et détaillants (5) sont aussi interviewés.
Au Niger, l’importance des organisations paysannes (OP) a beaucoup accru avec la loi coopérative de 1996, régissant le système coopératif qui a facilité leur émergence et leur développement. Nées dans un contexte complexe, caractérisé par le retrait de l’Etat du secteur agricole et la réticence des institutions financières (IF) à les financer, les organisations paysannes rencontrent des difficultés financières majeures. Cette situation causée par les contraintes liées à l’activité agricole elle-même et la méfiance des IF, entraîne une forte dépendance des OP des partenaires financiers extérieurs. C’est dans ce contexte qu’évolue la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-Niya). Créée en 1996, à l’initiative de 11 coopératives maraîchères, la FCMN-Niya est aujourd’hui forte de plus de 140 coopératives et unions de coopératives. Toutefois, à l’instar des autres organisations paysannes du pays, elle se trouve confronté au problème du financement de ses activités.