Les techniques de forages généralement utilisées en Afrique sont bien adaptées aux grandes profondeurs et aux terrains durs. Pour les faibles profondeurs (moins de 12 m.) et les terrains légers (sables), il existe des techniques mieux adaptées : celles des forages manuels, sans compter les forages à la lance1
Les pompes à pédales constituent l’équipement de petite irrigation le plus diffusé pour les exploitations de moins d’un demi hectare. Après avoir été mises au point au
Bangladesh, en particulier par M. Gunnar Baarnes (pompe aspirante), elles ont été introduites et améliorées (pompe aspirante-refoulante par Carl Bielenberg) depuis la fin des années 80 en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger, Bénin,
Côte d’Ivoire) et en fin de décennie en Afrique de l’Est (Ethiopie, Zambie, Zimbabwe, Ouganda, Kenya) et du Sud. Les projets qui les ont promues, principalement financés par l’USAID puis par la Banque mondiale et le FIDA, ont permis la diffusion durable de plusieurs milliers de ces pompes. Pour les petits paysans, la pompe à pédales est souvent un premier pas vers l’irrigation à plus grande échelle avec des motopompes.
Le Gouvernement de la République du Niger (ci après désigné "le Niger"), qui attache une grande importance à la promotion du développement rural en matière de réduction de la pauvreté et de lutte contre la désertification, a initié en décembre 2000 le "Programme Spécial du Président de la République" sur financement des fonds générés par la réduction de la dette dans le cadre de l'initiative " Pays Pauvre Très Endetté" de la Banque Mondiale.