Depuis 20 ou 30 ans l'agriculture des pays développés a été l'un des secteurs d'activité qui s'est le plus modernisé. Trois tendances principales se sont fait jour : une innovation technologique importante, une industrialisation par le recours croissant à des facteurs de production venant d'autres secteurs, et une régionalisation des types de production succédant à la polyculture traditionnelle. Une information pertinente et opportune est, dans la structure de production complexe des pays industrialisés, une nécessité impérative à laquelle les autorités politiques ont souscrit pour tout progrès: la finalité d'un système est d'assurer le développement économique, social et culturel.
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres.