Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué.
Le niébé est une culture vivrière de base en Afrique subsaharienne, en particulier dans les régions de savane sèche de l’Afrique de l’Ouest. Les graines sont une source majeure de protéines végétales et de vitamines pour l’homme, des aliments pour les animaux, ainsi qu’une source de revenus en espèces. Les jeunes feuilles et les gousses immatures sont consommées comme légumes. Le niébé joue également un rôle important en fournissant de l’azote du sol aux cultures céréalières (comme le maïs, le millet et le sorgho) lorsqu’elles sont cultivées en rotation, en particulier dans les zones où la mauvaise fertilité du sol est un problème. Il ne nécessite pas un taux élevé de fertilisation azotée ; ses racines ont des nodules dans lesquels les bactéries du sol appelées Rhizobia aident à fixer l’azote de l’air. Il existe un grand marché pour la vente de céréales et de fourrage de niébé en Afrique de l’Ouest.