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Caractérisation agro-morphologique des écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger
La présente étude porte sur la caractérisation agro-morphologique des cinq (5) (quatre (4) cultivés et un (1) de type de sauvage) écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger. L’étude est conduite au laboratoire et sur le terrain expérimental de la Faculté d’Agronomie de Niamey. Le dispositif expérimental est constitué des blocs aléatoires complets en 5 répétitions. Le suivi des caractéristiques agronomiques porte essentiellement sur les paramètres de croissance et de rendements. La caractérisation morphologique des tubercules au laboratoire a concerné la couleur, la taille et la forme. Les résultats montrent que les caractères agro-morphologiques les plus distinctifs au niveau de tous les écotypes sont la couleur, le taux de la levée, le cycle de production et le nombre de tubercules. Des différences significatives ont été observées entre les écotypes cultivés et l’écotype sauvage notamment sur le taux de levée, l’intensité de la floraison et les rendements en tubercules. Le rendement en tubercules est plus faible chez l’écotype sauvage (1,7 t/ha) que chez les écotypes cultivés. Aussi le rendement en tubercules des écotypes cultivés du petit souchet (8,86-9,53 t/ha) est plus élevé que celui des écotypes cultivés du gros souchet (7,79 t/ha). En sommes, L’étude a révélé l’existence d’une très grande variabilité agro-morphologique entre les écotypes étudiés. Les caractères agro-morphologiques de l’écotype sauvage se différencient largement de ceux des écotypes cultivés. Les écotypes du souchet cultivé du Niger ont des rendements en tubercules satisfaisant. -
Guide Pratique pour la transformation du lait local en produits dérivés
Ce guide est conçu à l’intention des femmes pour un meilleur apprentissage en milieu rural des techniques de transformation du lait pour l’amélioration de leur condition de vie dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire à travers la vente des produits obtenus. Cette initiation aux techniques des transformations, outre les avantages précédemment cités permettent d’éviter les pertes de surplus de lait en saison des pluies. Ce guide a pour objectif de mettre à la disposition des femmes rurales des techniques simples de fabrication des produits dérivés de lait en tenant compte des matériaux locaux, tout en respectant les règles d’hygiène relatives à la traite et à la transformation du lait. -
Etude de marché et stratégie de marketing de la filière miel au Niger (Régions de Tillabéy et Niamey)
Au Niger l’apiculture existe, mais elle reste encore très largement traditionnelle et n’intéresse que quelques régions du Sud et du Sud - Ouest du pays. En termes statistiques en 2014, environ 27000 litres de miel ont été produits au Niger dont 3643 litres provenant des zones de Torodi, Makalondi et Tamou (Ibrahim Madougou, 2014). Selon le Projet NIGLEM en 2018, toujours au niveau de ces zones, la production est de 46.638 litres, ce qui dépasse de loin les données de 2014 avec un apport financier d’environ 140 millions de FCFA pour le miel filtré et vendu. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d’intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 » : liste des espèces végétales
Cette étude dresse une liste des espèces végétales recensée de la zone d'intervention du Projet ACRA dans le cadre du Projet Lait et Miel. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d'intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 »
Pays enclavé, la population du Niger est estimée à 22 807 272 habitants en 2019 avec un taux d’accroissement annuel évalué à 3,9% (INS, 2018). Ce pays couvreune superficie d’environ 1.267.000 km², dont les ¾ sont désertiques.Au Niger, l’économie est dominée essentiellement par les activités du secteur agricole qui assure l’emploi à 87 % de la population active du pays. Ce secteur contribue pour 35 % à la richesse nationale mais connaît depuis 1970, une situation de crise marquée par un profond déséquilibre entre l’accroissement des besoins et le capital productif. Pourtant, le Niger tire l’essentiel de ses moyens de subsistance de l’exploitation des ressources naturelles.