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Note sur la production de blé au niveau du périmètre irrigué de Djirataoua et du site de Madarounfa
Au Niger, les bassins de production de blé sont : les vallées de la région d’Agadez, le périmètre de Konni (Tahoua) et le périmètre de Djirataoua (Maradi). La production de blé est faible ; elle est de 4807 tonnes par an (FAO, 2018). Le blé est surtout cultivé avec des faibles superficies variant de 0,1 à 0,5ha par exploitation (AcSSA-Afrique Verte, 2011). Au niveau de la région de Maradi, le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa sont des ‘’anciens’’ bassins de production de blé.
Cette note présente des informations sur les itinéraires techniques de production de blé collectées sur le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa suite aux entretiens avec 11 producteurs et les comptes d’exploitation de 5 producteurs -
Analyse des variétés des cultures introduites en période de grande chaleur
Le maraîchage en irrigué constitue une activité qui occupe une grande partie de la population d’Agadez. Il se pratique le long des vallées, sur toute l’année avec trois (3) campagnes principales. Chaque campagne a ses spécificités en termes de caractéristiques climatiques et, la plus difficile pour les producteurs est la campagne sèche chaude qui se caractérise par :
• un problème d’eau dans les puits ne permettant pas de mettre en valeur des grandes superficies
• une grande chaleur qui ne permet pas aux producteurs de produire toutes sortes de cultures. -
Impact de la diversification de cultures irriguées sur l'amélioration de revenus
Il a été constaté ces dernières années un engouement des producteurs vers certaines cultures jugées plus rentables. Ainsi le souci effréné chez un grand nombre de producteurs à gagner plus de revenus, les poussent à abandonner toutes les autres cultures pour se tourner vers les cultures de rente. Cette situation se traduit ainsi par l’inondation des marchés des mêmes produits agricoles ce qui se traduit par une baisse des prix entrainant les producteurs dans une situation de perte. Or, en diversifiant leurs cultures, les producteurs se mettraient à l’abri de cette situation inconfortable et, c’est ce constat qui a conduit le PromAP dans sa deuxième phase à prendre en compte la diversification des cultures irriguées comme une bonne pratique à introduire dans le paquet d’activités livré au groupe cible. Ainsi, diverses actions ont été menées à l’endroit des producteurs pour les amener à adopter la diversification des cultures. -
Analyse des nouvelles variétés des cultures introduites par le PromAP
Dans le cadre de ses activités du conseil agricole, le programme de Promotion de l’Agriculture Productive (PromAP) a initié en 2016 et 2017, l’introduction au niveau des sites d’intervention des nouvelles variétés améliorées des cultures. Cela fait suite au constat sur la rareté ou l’absence des produits agricoles pendant certaines périodes de l’année, notamment pendant la saison sèche chaude et la saison d’hivernage. Pour le cas de la saison sèche chaude, cette situation est liée aux difficultés que les producteurs rencontrent pour assurer la production maraîchère, dont la chaleur intense ne favorisant pas le développement des cultures et la non-adaptabilité des semences locales utilisées. Par contre pour le cas de la saison d’hivernage, les producteurs se concentrent beaucoup plus sur les cultures pluviales au détriment des cultures maraîchères alors que les deux (2) peuvent se pratiquer ensemble. Le but visé à travers l’introduction des nouvelles variétés est d’une part de démontrer aux producteurs et productrices, la possibilité de produire toute sorte de culture pendant la période de chaleur et d’autre part, la possibilité de pratiquer le maraîchage en hivernage. Ainsi, au niveau des trois (3) régions, 16 nouvelles variétés et deux (2) cultures ont été introduites.