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Diversité des pesticides et leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des cultures maraichères dans la zone périurbaine de Niamey, Niger
Les cultures horticoles, constituent un des maillons importants de l’agriculture nigérienne. Leur importance s’est surtout accrue à partir de 1984, l’année du lancement de la campagne dite de « cultures de contre saison ». Mais malgré cela, peu d’intérêt a été accordé à la lutte contre leurs bio-agresseurs. Pourtant, ces cultures subissent une forte pression parasitaire entrainant parfois l’échec de certaines cultures. Le cortège parasitaire est composé de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, rongeurs, etc.), d’agents de maladies (champignons, bactéries, virus) et de mauvaises herbes. Pour minimiser l’impact de ces ennemis des cultures sur la production horticole, les producteurs nigériens font le plus souvent recours aux pesticides de synthèse dont certains sont d’origine douteuse. Pour appréhender la problématique d’utilisation de ces pesticides, une enquête a été menée dans la zone périurbaine de Niamey auprès des producteurs et des vendeurs de pesticides sur les modes d’utilisation de ces produits, la nature des pesticides utilisés, et leur conservation, etc. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Caractérisation de la diversité génétique de cultivars d’oignon (Allium cepa L.) du Niger en vue de leur conservation in situ et de leur amélioration
Cinquante-deux écotypes nommés ont été inventoriés, mais après analyse et regroupement des synonymes, il ressort que dix-sept écotypes sont cultivés au Niger. Les principaux critères des paysans pour caractériser un écotype local sont la couleur des bulbes et la zone de provenance. Les variables quantitatives et qualitatives les plus distinctives entre les écotypes d’oignon sont la longueur et le diamètre des feuilles, le poids des bulbes, la couleur des feuilles, la forme et la couleur des bulbes, l’uniformité de la forme et de la couleur des bulbes. -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Comment développer la production du riz par le système de riziculture intensive?
Le riz constitue la troisième céréale produite au Niger et représente 2,3% de la production de céréales. Tandis que le potentiel de terres irrigable est estimé à 270 000 ha, les terres exploitables en riziculture représentent 24 000 ha. Ces terre sont surtout localisées dans la vallée du fleuve dans les régions de Tillabéri et Dosso et autours du Lac Tchad. -
Diagnostic participatif rapide : Évaluation du fonctionnement des périmètres irrigués de Daïbéri et de Galmi au Niger
Le présent article a pour objectif d’étudier les performances de deux périmètres irrigués du Niger. L’un des périmètres est rizicole et l’autre à polyculture. La méthodologie utilisée est basée sur un diagnostic rapide participatif adapté aux systèmes irrigués. Ce diagnostic rapide des performances se base sur un entretien semi-structuré avec les producteurs des périmètres irrigués et a permis de dégager les principales contraintes, à les hiérarchiser et à proposer des solutions à chacune d’entre elles. Il ressort de cette étude que les contraintes concernent la mise en valeur agricole et sont d’ordre technique et organisationnel. Outre des solutions d’ordre institutionnel consistant à proposer de tenir compte des pratiques de terrain dans la loi sur les coopératives, des solutions, en relation avec la mise en valeur agricole et la gestion de l’eau, ont été proposées. -
Manuel du système de riziculture intensive (SRI) pour le riz irrigué au Niger
Traditionnellement, la riziculture se pratique essentiellement le long du fleuve Niger (régions de Tillabéri et Dosso à l’Ouest) et de la Komadougou (région de Diffa à l’Est). De nos jours, elle est rencontrée dans plusieurs autres régions (Tahoua et Zinder). Il existe actuellement trois grandes formes de riziculture qui s’effectue sur : Une riziculture fluviale ou sous inondation, en bordure du fleuve ou autour des mares. C’est une riziculture d’hivernage, très dépendante des crues et de la pluie. Les surfaces exploitées sont estimées à 10.000 ha, avec des rendements moyens de l’ordre de 0,7 t/ha. -
Communication participative dans les champs école paysans pour l’amélioration des systèmes de cultures pluviales dans le Département de Diffa au Niger
La présente étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité et le rôle de la communication participative dans les champs école paysans (CEP) mis en œuvre par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa (Niger). La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’observation directe, les enquêtes de terrain auprès des apprenants, des responsables des CEP et des encadreurs (CRA). Au total, 112 personnes, réparties en 96 apprenants, 12 responsables de CEP et 4 encadreurs de CRA, ont été enquêtées sur six sites d’intervention du CRA/Diffa dont trois sites dans la commune urbaine de Diffa, deux sites dans la commune rurale de Gueskerou et un site dans la commune rurale de Chetimari. L’analyse des données a été faite au moyen du logiciel Sphinx V5. Les résultats de l’étude ont montré des taux de l’ordre de 80% à 100% pour le degré de participation au CEP des apprenants, un niveau de connaissance de 100% du thème principal. -
The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Perception paysanne de la culture et classification des écotypes de l'ail (allium sativum l.) dans la commune rurale de Tabelot (Agadez)
L’ail (Allium sativum L.) est principalement cultivé en saison sèche sous irrigation au Niger. La commune rurale de Tabelot est la principale zone de production de l’ail au Niger. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques de la production de l’ail et les critères de classifications utilisés par les producteurs pour identifier les différents écotypes de l’ail. Pour cela, une prospection et collecte des écotypes d’ail ont été réalisées dans les cinq (5) villages de la commune rurale de Tabelot. Dans chaque village, les données ethnobotaniques ont été collectées en utilisant les outils et méthodes de la recherche participative et soumise en une analyse descriptive. Il ressort de l’analyse des données que la culture de l’ail est pratiquée essentiellement par les hommes (100%) dans la commune rurale de Tabelot et implique majoritairement les autochtones. La majorité des producteurs sont analphabètes (77,33%). L’ail est cultivé plus pour la vente (89,33%) que pour la consommation familiale (10,64%). Il ressort de l’étude que la conservation de l’ail se fait par 3 moyens qui sont soit dans des chambres aérées, sous des arbres ou des hangars. Les principaux critères utilisés pour identifier les écotypes d’ail sont la couleur des bulbes et le poids. Les attaques des ravageurs et la faible efficacité des techniques de conservation constitueraient les principaux obstacles à la production de la culture dans la commune rurale de Tabelot. Ainsi, la mise en place d’une politique de vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et une recherche participative impliquant tous les acteurs (producteurs, vulgarisateurs et chercheurs) contribueraient à améliorer significativement la production de l’ail dans la commune. -
Effet des fertilisants sur la productivité de trois variétés de gombo(Abelmoschus esculentus L. Moench.) de la région de Zinder (Niger)
Au Niger, le Gombo représente l’une des plus importantes cultures maraichères. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de cinq types de fertilisants sur la productivité de trois variétés du gombo de la région de Zinder. L’étude a été conduite pendant la campagne agricole 2020-2021 en deux essais repartis sur deux périodes : la première pendant la saison de pluie (Juillet à Octobre 2020) et la deuxième en saison sèche froide (octobre 2020 à Janvier2021). Le dispositif adopté est un split-plot avec trois répétions et cinq traitements de fertilisants dont deux types de composts (Fumier de bovin et Fiente de volaille bien décomposés), deux fertilisants minéraux (NPK et Urée) et un témoin qui consistait à aucun apport de fertilisants. Les données collectées à travers 15caractères agronomiques et morphologiques du gombo ont été analysées avec le logiciel XLSTAT version d’essai 2021. Il résulte de cette étude que les fertilisants ont eu des impacts sur la productivité des variétés du gombo. La meilleure production en biomasse et en fruits a été obtenue avec la Fiente de volaille suivie de NPK et Compost pour toutes les variétés étudiées. En effet, la fiente de volaille a augmenté de plus 70% le poids des fruits chez la variété longue. Donc la fiente de volaille et le compost pourraient constituer une bonne alternative aux engrais minéraux. -
Analyse comparée des systèmes de production des écotypes locaux d’oignon (Allium cepa L.) dans la vallée de la Korama au sud-est du Niger
La filière oignon (Allium cepa L.) est devenue un des piliers de l’économie des ménages dans la vallée de la korama au sud-est du Niger. Cette culture est diversement appréciée par les acteurs de la production et de la consommation, en raison principalement de la diversité des écotypes locaux qui sont d’ailleurs peu connus. C’est pourquoi, l’étude s’intéresse aux écotypes locaux de deux sites irrigués de Tassaou et de Guidimouni. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée a consisté à faire un état de connaissance sur le sujet, des entretiens sur la base d’un guide d’entretien avec des responsables communautaires couplés aux focus groups et des enquêtes par questionnaire auprès de quatre-vingt-trois (83) producteurs d’oignon dont trente-huit (38) à Tassaou et quarante-cinq (45) à Guidimouni. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Le dépérissement des agrumes : Niger
Depuis un certain temps, on constate un dépérissement des agrumes (oranger, tangelo, pamplemoussier) qui entraîne souvent la mort des arbres dans la plupart des vergers au Niger. Les plants d’âge supérieur à 4 ans sont particulièrement affectés. Des visites effectuées dans plusieurs vergers ont permis de noter qu’en moyenne 60 % des vergers sont touchés par la maladie. -
Efficacité biologique de Idefix, fongicide-bactéricide, contre les maladies foliaires de la tomate au champ
La tomate est la culture maraichère la plus importante, après l'oignon au Niger. C'est aussi l'une des cultures les plus parasitées. Pour contribuer à lutte contre ces ravageurs, une étude a été menée pour tester l'efficacité d'Idefix [hydroxyde de cuivre 65.6%] (Équivalent à 40% de cuivre)] sur les maladies foliaires de la tomate en plein champ.